Arnold Josephvan der BEKEN

Merci à tous et toutes les bénévoles qui nous permettent de repérer des ancêtres et des collatéraux proches. Merci aussi à celles et ceux qui enrichissent leurs propres généalogies et produisent les mêmes effets. 

La généalogie ce n’est qu’un tout petit peu l’histoire d’une ascendance patronymique. 10 générations plus haut, soit vers 1700 environ, nous pouvions avoir dans nos ancêtres quelque 1024 patronymes distincts (je ne tiens pas compte dans ce calcul des éventuels implexes). Mon propre patronyme (Philippart) n’est donc à cette génération que 1 sur 1024. Et les autres sont autant mes ascendants que ce Nicolas Philippart (ca1622-1688), dont je ne sais encore que ce que d’autres en ont dit.

En outre, en Occident le matronyme n’existe pas. Qui connaît son ascendance exclusivement féminine (la seule génétiquement sûre) sur 10 générations ? On change de « patronyme » 10 fois. N’allez pas penser que c’est mieux en Espagne ou au Portugal : on n’a pas un patronyme et un matronyme mais deux « patronymes » : celui du papa du papa et celui du papa de la maman. 

Ma généalogie (les aïeul-e-s et collatéraux) ou plutôt celle de nos trois enfants (voire un peu de nos 6 petits-enfants) ira pour l’essentiel jusque vers 1700, et sera fondée, dans la mesure du possible, d’abord sur les actes d’état civil, puis sur les actes paroissiaux, accessibles sur internet. Je transcris généralement ces actes et comble progressivement mes lacunes.  Mais, dans les villes, si on ne me dit pas dans quelle paroisse les actes ont été écrits, c’est souvent laborieux de les retrouver.

Parfois les actes sont difficiles à lire (surtout les noms propres des témoins etc.) ; en plus il m’arrive de commettre des lapsus, car je n’use pas facilement de la dactylographie. Mes connaissances en paléographie et en latin sont généralement très bonnes.

Depuis peu, je mets aussi les photocopies des actes sur le site. Cela prend du temps.

Les loisirs aidant et si je vis suffisamment longtemps, je passerai plus systématiquement à d’autres sources, comme les actes notariés.

J’ai identifié, je crois, tous et toutes les aïeul-e-s de nos enfants sur 7 générations (soit 128 patronymes). Et une large majorité encore sur les huitième, neuvième et dixième générations. Les recherches qui vont au-delà du XVIIe siècle voire du XVIIIe siècle sont souvent fantaisistes. 

Chaque fois que j’ai des portraits je les mets (on me copie d’ailleurs souvent sans me mentionner), mais seulement de celles et ceux qui sont décédé-e-s. J’ai commencé à mettre les signatures des autres quand j’en trouve.