Louisede Degenfeld

Elle est née à Strasbourg, comme étant la fille du baron Christophe-Martin de Degenfeld et de la baronne Anne-Marie Adelman d'Adelmansfelden. Décrite comme ayant « une rare beauté, une vivacité d'esprit piquante et des talents rares », ainsi que « timide, candide, rougissante et idéaliste » elle semble avoir eu une bonne éducation car elle et le comte palatin eurent une correspondance en latin, qu'elle maîtrisait parfaitement, ainsi que d'autres langues.

Elle arriva à la cour de Charles Ier Louis du Palatinat en 1650 ou 1652 par sa femme Charlotte. Elle était une dame d'honneur de celle-ci, et aussi très proches. Le comte s'attacha à elle, étant fort malheureux en son mariage, car sa femme se refusait souvent à lui et l'agaçait par son air hautain. Mais aussi, il lui avait reproché la mort de leur fils Frédéric (1653), lui reprochant d'être une mauvaise mère par cela. Néanmoins, Louise tentait de raisonner Charles car elle n'était que « [sa] très-humble servante » et qu'il devait rester fidèle « à [sa] très-clémente maîtresse » (c'est-à-dire l'électrice Charlotte) qu'elle aimait beaucoup, et cela était réciproque ; cela détonne par rapport à la suite de l'Histoire. L'électrice décida de la garder plus proche d'elle après que Louise l'ait avertie des avances du mari. Puis quand Louise voulut quitter la cour, Charles lui ordonna de rester, montrant devant tous son amour pour elle. Elle se vit refusé un congé pour s'éloigner de lui, demandant « un changement d'air » prétextant une santé déclinante.