Armandde Pierre de Bernis

Engagé volontaire au 10ème régiment de dragons le 18 Octobre 1901, il est libéré comme sous-officier en septembre 1905.

Il part pour un voyage d'étude et d'exploration au Canada en mars 1906. Il explore en particulier pendant cinq ans dans les montagnes rocheuses des régions inconnues et y découvre des gisements importants de charbon.

Revenu en France en 1914, il est mobilisé le jour de la déclaration de guerre, 1er août 1914, en qualité de maréchal des logis chef de réserve au 11ème régiment de hussards, à Tarascon.

Nommé sous-lieutenant par décret du 29 septembre suivant, il est sur sa demande détaché dans l'aviation et affecté comme officier observateur de l'aviation de la 5ème armée. Il fait partie en cette qualité de l'escadrille N 12 et plus tard de l'escadrille V 25. Il est cité à l'ordre de l'armée par le général Franchet d'Espérey le 8 mai 1915.

Il passe dans l'armée territoriale par décision ministérielle du 11 janvier 1916. Mis au repos à la suite d'une opération chirurgicale subie en premières lignes, il est nommé chef du service des contrôles des réparations générales du matériel d'aviation. Il est nommé lieutenant le 5 janvier 1917.

Nommé camérier secret de Sa Sainteté le Pape Pie XI le 30 octobre 1922, en récompense des services qu'il sut rendre à la cause de l'ordre de malte en réussissant à grouper et à organiser les habitants de la commune de Piegaro, province de Pérouse, où il habitait principalement après la guerre, et en obtenant d'eux aussi qu'ils défendissent avec succès contre les violences que les communistes exercèrent à cette époque en Italie.

Par testament du 11 mai 1893, son grand oncle maternel marquis de Courtarvel l'institua son légataire pour le château et les terres de Baillou (Loir et Cher). Il lui légua entre autres avantages son nom et son titre de marquis, pour qu'il l'ajoute à son nom patronymique, ce qui a été autorisé légalement d'après les conclusions favorables du conseil d'état en date du 25 novembre 1925 et par décret du Président de la République du 13 décembre suivant.

Camériers secrets:Jouissant de la préséance sur tous les autres camériers, les camériers secrets participants, tous clercs, doivent un service d'échanson au pape, lui servant à boire lors des dîners d'apparat. Ils servent également de nonces (envoyés diplomatiques) spéciaux, chargés de porter aux souverains et à leurs familles des objets bénits par le pape, comme les rameaux du dimanche des Rameaux ou des agnus Dei (médailles contenant de la cire bénite). Ils remettent également leur chapeau aux cardinaux nouvellement créés en consistoire public.

Ils sont au nombre de huit sous Sixte Quint puis passent à vingt sous Clément X avant de retomber à onze sous Pie VII et de se stabiliser à cinq.