"René", ClotaireSAINT PAUL

naissance déclarée par son père, en présence de Juste LEGRIS et de Juste Edmond LEGRIS.
demeure à Goincourt, rue Brûlée devenue rue Aristide-Briand.
décédé en son domicile 32 rue Aristide-Briand, décès déclaré par Daniel COPIN, 49 ans, brossier, cousin du défunt, domicilié à Goincourt 1 rue Arthur-Lecointe.

fiche militaire - état des services :
classe 1917 (passée à 1915 le 24/12/1924 - père de 2 enfants), bureau de recrutement de Beauvais, matricule n°641
incorporé au 128è RI le 16/04/1918 (9è bataillon)
campagne contre l'Allemagne du 16/04/1918 au 23/10/1919
passé au 133è RI le 10/03/1920
nommé sergent le 16/06/1920
renvoyé dans ses foyers le 21/03/1921
http://www.archinoe.fr/cg60v3/matricule_visu_direct.php?id=600200607&nom=Saint%20Paul%20Ren%E9%20Clotaire&info=Classe%201899%20-%20Bureau%20Beauvais%20-%20Registre%20RP%202015%20-%20Matricule%20641&PHPSID=a9b76746ed7e3b8b88261ec70cd0d678&w=1600&h=900#

usine de fibres artificielles et synthétiques Sté Française des Crins Artificiels, puis usine de la Viscose
En 1823, Joseph Gaitas, dit Morin, installe une passementerie à Saint-Just-des-Marais, dans une ancienne blanchisserie. Il fait construire deux grands bâtiments en bois et torchis, réunis par un portail monumental surmonté d'un cartouche et ne laissant rien deviner d'une activité industrielle. Entre 1870 et 1893, l'usine s'agrandit avec la construction de bâtiments au nord du site (détruits). Elle appartient alors à Leclerc qui y exploite une usine de teinturerie comprenant 12 bacs à teinture. En 1910, l'activité industrielle change à nouveau pour devenir une usine de crins artificiels. Un atelier est spécialement construit pour le traitement du bois par la soude et le site se couvre de bâtiments. En 1919, un incendie en détruit la plupart et l'usine est rebâtie selon un nouveau plan. Elle occupe alors une superficie plus importante et comprend, entre autre, des ateliers de fabrication. Le cours d'eau est alors déplacé. En 1925 est élevée une cheminée de 80 m (détruite). En 1941, les bombardements détruisent une partie des ateliers de moulinage et de flottage. Actuellement, la plupart des bâtiments d'origine, hormis l'ancien atelier de passementerie, ont été détruits, l'activité industrielle n'a pas changé et le site est occupé par les usines Spontex et Novacel. 1846, chaudière à deux bouilleurs (détruite). 1910, moteur à gaz pauvre (détruit). 1916, machine à vapeur (détruite). 1855 : 400 ouvriers. 1893 : 150 ouvriers. 1939 : 614 ouvriers.
https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA60001019