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La filiation des personnes contenues dans cet arbre résulted'acte de naissance, mariage, décès et jugement d'adoption et dedivorce en la possession de [email protected]


Humbert 1er (Aux Mains Blanches) de SAVOIE
Humbert 1er (Aux Mains Blanches) de SAVOIE

M Humbert 1er (Aux Mains Blanches) de SAVOIE Comte de Savoie, Maurienne, Tarentaise, du Val d'Aoste (1027 1047)

Sosa :1,613,824
(Humbert 1er (Aux Mains Blanches)de SAVOIE)


  • Born January 11, 975 (Wednesday) - Saint-Jean-de-Maurienne, 73248, Rhône-Alpes, France
  • Deceased July 13, 1048 (Thursday) - Saint-Jean-de-Maurienne, 73248, Rhône-Alpes, France,aged 73 years old
  • Simplement donné comme Comte (v. 1000-1003-v. 1042-1048), détient des droits sur les comtés de Salmourenc/Salmorenc (1003) de Savoie (1003) de Nyon (1018) d'Aoste (1024) de Maurienne (1038)
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 Parents

 Spouses, children, grandchildren and great-grandchildren

 Siblings

 Notes

Individual Note

Mentionné comte en 1003 mais sans autre précision21, Humbert semble détenir les droits sur les comtés de Savoie en 1003 (dont le titre ne sera mentionné pour la première fois qu'en 114334), puis celui de Belley, de Nyon ou des Équestres (Comitatus equestricus) en 101857, enfin celui d’Aoste (comitatus Augustensis) en 102429,58. Sur ce dernier territoire, le placement de son fils à la tête de l'évêché permet à la famille de s'implanter, faisant dire au médiéviste Laurent Ripart qu'elle y possédait une « autorité de nature princière sur le diocèse d’Aoste »40.

Le comte Humbert semble prendre le contrôle du comté de Vienne (ou de Viennois) que l'on appellera le « Viennois savoyard » par la suite, avant 1025, ainsi que celui de Sermorens (ou Salmorenc, Salmourenc, Selmourenc). Ces deux comitatus appartiennent à la reine Ermengarde, à la suite de son mariage avec le roi Rodolphe III27. Afin de garantir ses droits sur ces différents territoires (Aoste, Sermorens et Viennois), il prête un serment de paix lors du concile d'Anse de juin 102528,59, dit paix en Viennois, selon une publication de Georges de Manteyer60. Il obtient, grâce à son mariage, des droits en Valais et dans le Chablais29,61, devenant notamment l'abbé laïc de abbaye territoriale de Saint-Maurice d'Agaune vers 103229,30. Il semble enfin posséder des droits dans la haute-vallée de la Tarentaise61. En 1036, cette implantation en Valais s'accroit avec l'arrivée de son fils, Aymon, à la tête de l'évêché de Sion40.

H Humbert 1er de SAVOIE HUMBERT AUX BLANCHES MAINS

Imprimer son arbreSosa : 626 794 524

•Né le 11 janvier 975 - Saint-Jean-de-Maurienne, 73248, Rhône-Alpes, France (•Décédé le 13 janvier 1048 - Saint-Jean-de-Maurienne, 73248, Rhône-Alpes, France ( , à l’âge de 73 ans•Comte de Maurienne et de Savoie de Tarentaise (1027 1047)

Parents•Amédée DE PROVENCE et de VIENNE 940-980◦Berthold Bérold de SAVOIE †1023

Union(s) et enfant(s)◦Marié en 1010 avec Ancilie d'AOSTE DE LENZBOURG de NYON 980- dont ◾H Amédé 1er de SAVOIE LA QUEUE 1010-1051◾F Othon 1er de SAVOIE 1020-1060

Rechercher les actes d'état civil correspondants

H Humbert 1er (Aux Mains Blanches) de SAVOIE

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Sosa : 549 192 368

•Né vers 975•Décédé le 1er juillet 1048 (samedi) - Hermillon, 73135, Savoie, Rhône-Alpes, France , à l’âge de peut-être 73 ans•Inhumé - Saint Jean de Maurienne (73) Savoie•Comte de Savoie, Maurienne, Tarentaise, du Val d'Aoste

Parents•Berthold de SAVOIE, décédé en 1023 - Marseille, 13055, Bouches du Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, FranceMarié avec•Amédée de PROVENCE, née en 940

Union(s) et enfant(s)•Marié vers 1000 avec Ancilie de LENZBOURG 995-1030/ (voir note) dont ◦F Adélaïde de SAVOIE ca 1010-ca 1079◾H Othon 1er ou Eudes de SAVOIE 1010-1060

Frères et sœurs◾F Théoberge de MAURIENNE 970-1013

NotesNaissance

Comte du Bugey, de Chablais et de Sermorens.

Notes concernant l'unionMarié avec Ancilie de LENZBOURG Une longue tradition historiographique affirme que le comte Humbert Ier, fondateur de la maison de Savoie, serait mort en 1048 et aurait été inhumé dans l’église cathédrale de Saint-Jean-de-Maurienne Cultivée par le chapitre de Saint-Jean, colportée par les historiographes de la maison de Savoie, cette tradition s’est ancrée dans la pierre, puisque les chanoines de Maurienne firent édifier un cénotaphe sous le porche de la cathédrale de Saint-Jean, au plus tard dans la première moitié du XVIIe siècle, avant de retrouver opportunément en 1771 les restes du comte Humbert et de les déposer dans un mausolée, que le roi Charles-Félix fit achever au début du XIX e siècle. Toujours visible de nos jours, cette sépulture du comte Humbert a pris une importante valeur identitaire et patrimoniale en Maurienne, qui s’en réclame pour mieux se poser en « berceau de la maison de Savoie »,comme le prétend le grand panneau récemment installé sur l’autoroute qui mène à Saint-Jean. Force est toutefois de constater que cette tradition ne repose que sur une source aussi unique que peu crédible : les très littéraires Chroniques de Savoie , rédigées entre 1417 et 1419 par l’historiographe Cabaret. C’est dans ce texte, commandé par le duc Amédée VIII de Savoie, que l’on peut pour la première fois trouver un témoignage attestant de cette tradition : « Et [Humbert] morut en l’an de grace mil et quarante-huit, et ainsi y régna vint ans. Si fust sevellis en grant pleurs de ses barons et subgésen l’église de Saint Jehan en la cité de Maurianne, en laquelle il fondale chapitre pour moytié ». Si nous savons que, pour la rédaction de sa chronique, Cabaret avait puisé l’essentiel de ses informations dans la généalogie de la maison de Savoie, rédigée vers 1342 dans l’abbaye d’Hautecombe, ce ne fut ici pas le cas, puisque la généalogie ne donnait aucun élément sur la date de la mort du comte Humbert, ni sur la localisation de sa tombe. Plus généralement, Cabaret n’avait pas à sa disposition la moindre source susceptible de lui permettre de dater les décès des premiers comtes de la maison de Savoie .L’ historiographe d’Amédée VIII avait donc dû procéder de manière arbitraire, essayant de trouver pour chacun de ses comtes une date de décès crédible à défaut d’être exacte : il avait ainsi fait mourir Amédée Ier en 1076, ce qui n’est d’ailleurs guère éloigné de la date d’environ 1080 que donnent les historiens actuels, tandis qu’il avait situé la mort d’Humbert II en 1109, alors que nous la datons aujourd’hui de 1103. Il avait procédé de la même manière pour les comtes du XIIe siècle, puisqu’il avait fait mourir Amédée III en 1154 au lieu de 1148, tandis qu’il avait placé le décès d’Humbert III en 1201 et non en 1189. Pour ce qui est du comte Humbert Ier, Cabaret avait choisi la date de 1048, ce qui lui permettait de lui prêter un principat d’environ vingt ans, puisque l’historiographe avait fait mourir son père mythique, Bérold,en 1027.Si cette date de 1048 ne repose visiblement donc que sur la seule créativité de Cabaret, il n’en va sans doute pas de même pour la localisation proposée de la tombe du comte Humbert, puisqu’il existe quelques indices qui donnent à penser que l’historiographe n’a fait sur ce point que recueillir une tradition du chapitre de Saint-Jean. Parcourant les États de Savoie pour recueillir les récits et traditions nécessaires à la rédaction de ses chroniques, Cabaret a en effet eu accès, directement ou sans doute plus probablement indirectement, aux archives du chapitre de Saint-Jean-de-Maurienne, comme en témoigne le court extrait que nous avons donné de sa chronique. Sa référence à la fondation par le comte Humbert « du chapitre pour moytié »constitue en effet une claire allusion à une charte de l’église de Maurienne,par ailleurs fausse, dans laquelle le comte Humbert et l’évêque de Maurienne dotaient, chacun pour leur part, le chapitre de Saint-Jean. L’ identification de cette tradition d’origine archivistique montre donc que Cabaret a été en contact avec les sources historiques du chapitre de Saint-Jean, ce qui ne signifie bien évidemment pas qu’il a eu accès à ses archives, puisqu’il a pu en recueillir quelques éléments par les récits qu’ont pu lui en faire les chanoines. Sans doute est-ce de cette manière qu’il a acquis la certitude que le comte Humbert était enterré dans la cathédrale de Saint- Jean-de-Maurienne, puisqu’il s’agit vraisemblablement là d’une tradition du chapitre, dont on peut penser qu’elle trouve ses fondements dans les sources nécrologiques des chanoines. Le plus ancien obituaire du chapitre, que l’on peut sans doute dater du XIIIe siècle, contient en effet deux obits qui se réfèrent à d’anciens comtes Humbert. Le premier, daté des IIII nonas martii, anno ab incarnationeDomini MCLXXXVIIII , ne pouvait, vu la datation de 1189, qu’être attribué au comte Humbert III. Le second, porté au 19 octobre, se référait à un comes Humbertus comes Mauriannensis cui debetur processio, sans autre précision chronologique. Si les historiens contemporains ont attribué cet obit au comte Humbert II, une telle identification ne devait guère être à la portée des chanoines de l’église de Maurienne. En effet, à en juger par un acte des archives du chapitre Saint-Jean, dans lequel le comte Thomas Ier avait confirmé une charte du comte Humbert Ier, en l’attribuant par erreur à son arrière-grand-père (abavus ) Humbert II, la mémoire collective ne parvenait en effet guère à distinguer les deux premiers comtes porteurs de ce nom.La présence dans l’obituaire du chapitre de Saint-Jean de Maurienne d’un obit du comte Humbert, pour la mémoire duquel les chanoine s effectuaient chaque année une procession solennelle, est vraisemblablement à la source de la tradition qui affirme que le comte Humbert Ier aurait été enterré dans la cathédrale de Maurienne. Un processus semblable s’est d’ailleurs très certainement déroulé en Tarentaise, où une tradition, elle aussi pour la première fois attestée par Cabaret, affirme que le comte Humbert II aurait été enterré dans la cathédrale de Moûtiers. À l’évidence, cette tradition provient là encore de l’obituaire du chapitre cathédral, qui porte à la date du 4 mars un anniversaire à la mémoire d’un comte Humbert. Si nous savons aujourd’hui que cet obit se référait au comte Humbert III, les chanoines de Moûtiers ne pouvaient effectuer une telle identification, puisque l’abbaye d’Hautecombe, qui disposait dans le chœur de son église de la tombe de ce prince, avait alors acquis un quasi monopole sur la memoria de ce prince. Ne pouvant attribuer leur obit à un défunt accaparé par une autre communauté religieuse, les chanoines de Tarentaise devaient donc se rabattre sur l’un des prédécesseurs du comte Humbert III, dont ils finirent par penser, au terme d’un glissement similaire à celui que nous venons de constater en Maurienne, qu’il avait été enterré dans leur église. Si l’on se rappelle que la mémoire des comtes Humbert Ier et Humbert II fut longtemps très mal distinguée, puisque la numérotation et donc la distinction de ces deux princes ne datent guère que de Cabaret, les cathédrales de Maurienne et de Tarentaise devaient alors prétendre disposer toutes deux de la tombe d’un ancien comte Humbert, dont la personnalité et le souvenir étaient certainement des plus évanescents avant qu’apparaisse au XVe siècle une historiographie princière. Il est ainsi vraisemblable que Cabaret fut le premier à mettre un peu d’ordre dans les traditions funéraires des premiers ancêtres de la maison de Savoie, en identifiant le comte Humbert commémoré en Maurienne avec le comte Humbert Ier, tout en considérant, par voie de conséquence, que le comte Humbert dont la mémoire était célébrée par le chapitre cathédral de Tarentaise ne pouvait dès lors être que le comte Humbert II. Après avoir ainsi pu faire quelques lumières sur les origines et la valeur de la tradition qui veut que le comte Humbert Ier soit décédé en 1048 et ait été inhumé à Saint-Jean-de-Maurienne, il convient maintenant de reprendre le dossier de la mort du fondateur de la maison de Savoie avec les outils modernes de la critique historique. Pour ce faire, nous pouvons tout d’abord constater que le jour du décès du comte Humbert peut être déterminé par les deux nécrologes de Talloires, qui portent au 1er juillet le même obit d’Upertusamicus noster . Si l’absence de titre comtal pourrait rendre incertaine l’identification de cet Upertus avec notre comte Humbert, le terme d’ amicus la rend toutefois très hautement probable, puisque le comte Humbert avait joué un rôle prépondérant dans la fondation de l’abbaye de Talloires, ce qui avait très certainement dû lui valoir l’amicitia de ses moines. La détermination de l’année du décès du comte Humbert est plus délicate, mais une chose est en tout cas certaine : elle est nécessairement antérieure à 1048, si l’on en juge par la bulle donnée le 6 mars 1058 par le pape Nicolas II aux moines de Cluny pour leur confirmer leurs possessions. Dans une clause de cet acte, le pape attribuait à Cluny la possession du prieuré du Bourget, en signalant qu’il avait été fondé par le comte Amédée Ier, fils et successeur du comte Humbert, avec ses frères Burchard et Odon. Cette clause nous apprend donc que la fondation du Bourget s’est non seulement faite sous le principat du comte Amédée Ier, ce qui suppose qu’elle ait été postérieure au décès du comte Humbert Ier, mais aussi du vivant de Burchard, frère d’Amédée Ier. Comme nous savons que Burchard mourut en 1046, nous pouvons en toute logique considérer que cette date constitue unterminus ad quem de la fondation du prieuré du Bourget et, par voie de conséquence, du principat du comte Humbert Ier. Cette datation est par ailleurs cohérente avec l’évocation dans cette même clause de la bulle de Nicolas II d’un autre des fils du comte Humbert, Odon, qui est cité ici sans le titre marquisal qu’il acquit entre le 28 mai 1044 et 1051. Tous ces éléments chronologiques concordant, la bulle de Nicolas II nous permet donc de conclure qu’en 1048,le comte Humbert Ier était mort et enterré depuis déjà quelques années.Si l’on en vient aux actes donnés par le comte Humbert, il nous faut d’ailleurs constater que la longue série de ses chartes s’est arrêtée bien avant1048, puisque les derniers actes authentiques le mentionnant sont datés du 21 janvier et du 10 juin 1042. Ces deux actes nous ont été transmis par le cartulaire A de l’église de Grenoble et concernent le prieuré des Échelles : par la première, le comte Humbert concédait aux moines chaffriens du prieuré Saint-Laurent de Grenoble l’église des Échelles et tous les droits relevant de son ressort, tandis que par la seconde, il reprenait dans les mêmes termes la première donation, avant de l’amplifier par la concession d’un manse supplémentaire.Le dernier de ces deux actes présente par ailleurs une intéressante divergence entre les formules de suscription et de souscription, qui semble confirmer que la charte a été donnée peu avant la mort de son auteur. Dansla suscription de l’acte, le comte Humbert était accompagné de ses deux fils laïcs, Amédée et Odon, qui ne portaient ni l’un ni l’autre aucun titre particulier. La souscription du comte Humbert Ier était, elle, suivie de celles de trois de ses quatre fils : le premier, Burchard, mort en 1046, apparaissait avec le titre d’archevêque dont il fut privé en 1044, lorsqu’il fut chassé du siège archiépiscopal de Lyon, ce qui permet de penser que sa suscription est antérieure à cette date ; le second, Amédée Ier, souscrivit avec le titre de comte ; le troisième, Odon, apparaît ici sans le titre marquisal qu’il obtiendra entre 1044 et 1051.L’ utilisation par Amédée Ier, fils aîné et successeur d’Humbert Ier, du titre comtal dans la souscription d’un acte de son père n’est pas passée inaperçue des historiens, qui en ont parfois déduit que le comte Humbert aurait associé de son vivant son fils à son titre princier. Cette explication est toutefois bien peu crédible, puisqu’il n’existe dans nos régions aucun autre exemple d’unetelle association : elle perd toute pertinence pour peu que l’on constate que cet acte fut donné peu avant sa mort par le comte Humbert Ier. Elle s’explique dès lors en effet très simplement : Amédée n’a très certainement pas eu le temps de souscrire la dernière charte de son père du vivant de ce dernier et l’a fait après avoir succédé au comte Humbert, lorsqu'il avait hérité de son titre comtal.Tous ces éléments convergent pour estimer que la charte du 10 juin1042 a donc été donnée par le comte Humbert Ier in articulo mortis . Comme l’obituaire de Talloires nous permet de savoir que le comte Humbert est décédé un 1er juillet, les pièces de notre puzzle s’emboîtent et il devient possible de proposer de dater sa mort du jeudi 1er juillet 1042. Cette datation a pour conséquence de nous amener à jeter un nouveau regard sur la fondation par le comte Humbert Ier de ce prieuré des Échelles, qui a très peu retenu l’attention de l’historiographie, persuadée que le fondateur de la maison de Savoie avait été inhumé en Maurienne, où il aurait établi le centre de son pouvoir.Si l’on admet que ce prieuré a bien été fondé par le comte Humbert à la veille de sa mort, il ne fait en effet guère de doute que la fondation d’un établissement avait un but funéraire. On peut par ailleurs en trouver uneconfirmation dans le fait que le comte Humbert avait confié sa nouvelle fondation aux moines chaffriens du prieuré de Saint-Laurent de Grenoble, autrement dit à des religieux qui faisaient régionalement figure de spécialistes de la liturgie pour les morts, puisqu’ils desservaient la principale église funéraire de notre région. On comprendrait en effet mal que le comte Humbert ait pu à la veille de sa mort se soucier de fonder un prieuré, placé sous l’autorité de la principale basilique à vocation funéraire du diocèse de Grenoble, s’il n’avait pas souhaité y être inhumé.L’ érection in articulo mortis d’une telle fondation est d’ailleurs très caractéristique des pratiques funéraires de l’aristocratie de nos régions, qui, au début du XIe siècle, se mit à fonder en grand nombre des prieurés bénédictins très semblables pour s’y faire inhumer. Pour ne prendre qu’un seul point de comparaison, la fondation des Échelles ressemble en tout point semblable à celle du prieuré de Saint-Genix-sur-Guiers, que Burchard, frère du comte Humbert Ier, fonda en 1023 et où il fut peu après enterré. C’est à l’évidence dans le cadre d’une démarche semblable que le comte Humbert souhaita fonder son propre prieuré, à 6 lieux seulement de celui dans lequel son frère reposait. Pour conclure cette étude, il convient d’en rappeler le principal acquis :le comte Humbert ne peut être mort en 1048 et n’a très certainement pas été non plus inhumé à Saint-Jean-de-Maurienne. La tradition doit faire place à la critique historique, qui permet de conclure que le comte Humbert est mort peu de temps après avoir donné un dernier acte le 10 juin 1042, sans doute inarticulo mortis. Les nécrologes de Talloires nous permettant de savoir que le comte Humbert est mort aux calendes de juillet, il semble donc possible d’en déduire que le fondateur de la maison de Savoie est décédé le jeudi 1er juillet1042. Cette première conclusion en appelle une seconde : si les deux chartes des Échelles ont bien été données par Humbert Ier à la fin de sa vie, c’est que la fondation de ce prieuré avait une vocation funéraire et qu’il nous faut donc y localiser la sépulture du comte Humbert. En choisissant de se faire inhumer aux Échelles, dans une église relevant du diocèse de Grenoble, le comte Humbert avait décidé de reposer à proximité immédiate des anciennes terres patrimoniales de ses ancêtres, qui semblent pour l’essentiel avoir été possessionnés à proximité de cette fondation, dans des terres qui se situaient à l’intersection des diocèses de Grenoble, de Belley et de Vienne. Encore faut-il préciser que si le prieuré des Échelles était situé à proximité des terres patrimoniales des premiers Humbertiens, il n’en relevait toutefois pas. Si le comte Humbert affirmait, en effet, dans la première de ses deux chartes de fondation, qu’il possédait ces terres de hereditate mea autrement dit en alleu, il y expliquait aussi qu’il en était entré en possession ex conquisto, ce qui signifie qu’il s’agissait là d’un acquêt.Si le comte Humbert a pu apprécier de se faire inhumer au cœur des collines de l’avant-pays alpin, où il avait passé l'essentiel de son enfance, le choix des Échelles doit toutefois sans doute trouver son explication ailleurs. Située sur la rive droite du Guiers, qui constituait, sans doute dès cette époque, la frontière entre les principautés humbertienne et guigonide, l’église des Échelles offrait au comte Humbert une sépulture en marche, autrement dit à la frontière méridionale de sa principauté. Si l’on rappelle que le comte Humbert avait fait venir aux Échelles les moines chaffriens du prieuré Saint-Laurent de Grenoble, autrement dit les frères qui desservaient la nécropole des premiers Guigonides, il apparaît clairement que les relations du comte Humbert avec les princes de Grenoble furent déterminantes dans le choix de la fondation de ce prieuré. Le comte Humbert voulait-il dans la mort se rapprocher des Guigonides ? A-t-il au contraire souhaité faire reposer son corps à proximité d’une frontière contestée ? Nous ne le savons pas, car notre documentationne nous permet guère de saisir la nature des relations qu’entretenaient alors Humbertiens et Guigonides. Quoi qu’il en soit, la localisation de la sépulture du comte Humbert aux Échelles, en lieu et place de Saint-Jean-de-Maurienne, nous révèle que la proto-principauté savoyarde était sans moins polarisée par l’Italie et les routes des cols alpins qu’on a pu souvent le dire. À l’heure décisive de la mort, les horizons et les préoccupations du comte Humbert se tournèrent en effet davantage vers Grenoble et ses princes guigonides quevers la ligne bleue des Alpes.

Birth

Les historiens piémontais ont tenté de démontrer que Humbert descendait de la maison d'Ivrée11,6.

Family Note

Marriage with Ancilie d'AOSTE DE LENZBOURG de NYON:

Union(s) et enfant(s)•Marié vers 1000 avec Ancilie de LENZBOURG 995-1030/ (voir note) dont ◦F Adélaïde de SAVOIE ca 1010-ca 1079◾H Othon 1er ou Eudes de SAVOIE 1010-1060

Frères et sœurs◾F Théoberge de MAURIENNE 970-1013

NotesNaissance

Comte du Bugey, de Chablais et de Sermorens.

Notes concernant l'unionMarié avec Ancilie de LENZBOURG

    Amédée Ier (v. 1016 - † 1051), surnommé Cauda, c'est-à-dire la Queue, 2e comte en Maurienne ;    Bouchard ou Burckard ou Buchard (vivant en 1022 et mort le 10 juin 1046), coadjuteur puis évêque d'Aoste, archevêque de Lyon et enfin prieur de St-Maurice d’Agaune ;    Aymon (vivant en 1023 - † 1054), abbé bénédictin de St-Maurice d’Agaune, évêque de Sion (1034-1054)Note 4 ;    Othon Ier ou Odon (v. 1023-1060), marquis en Italie (v. 1045), 3e comte en Maurienne (1051 à 1060).

L'évêque de Maurienne (v. 1060), Brochard ou Burchard, a été donné, sans preuves, pour un frère ou un fils d'Humbert55, notamment le curé Esprit Combet, dans son Histoire chronologique des évêques de Maurienne (1633-1636)56.

Ils auraient peut-être une fille, Adélaïde de Turin (v. 1025), qui épouse Guigues le Vieux (1000-1070), comte d’Albon et de Grésivaudan.Marié avec Ancilia ANSELMIDES-AOSTE †ca 1050 dont

F Constance DE SAVOIE ca 1015 H Amédée I° "la Queue" DE SAVOIE, 2°Comte de Savoie (1043), de Maurienne et d'Aoste (1048-v.1051) ca 1016-1051/ H Burchard DE SAVOIE †1046 H Aymon DE SAVOIE †ca 1054 H Oddon I° DE SAVOIE, 3°Comte de Savoie, de Maurienne, d'Aoste et du Chablais, Marquis en Italie, Seigneur du Bugey ca 1023-1057

Marriage with Auxiliende de Lenzburg:

Union(s) et enfant(s)• Mariée avec Humbert aux blanches mains de Savoie ca 980-1047 dont ◾ H Odon de Savoie 1017-1057De ce mariage naissent :

    Amédée Ier (v. 1016-1051), surnommé Cauda, c'est-à-dire la Queue, 2e comte en Maurienne ;    Bouchard ou Burckard ou Buchard (vivant en 1022 et mort le 10 juin 1046), coadjuteur puis évêque d'Aoste, archevêque de Lyon et enfin prieur de St-Maurice d’Agaune ;    Aymon (vivant en 1023 et mort en 1054), abbé bénédictin de St-Maurice d’Agaune, évêque de Sion (1034-1054)Note 4 ;    Othon Ier ou Odon (v. 1023-1060), marquis en Italie (v. 1045), 3e comte en Maurienne (1051 à 1060).

L'évêque de Maurienne (v. 1060), Brochard ou Burchard, a été donné, sans preuves, pour un frère ou un fils d'Humbert56, notamment le curé Esprit Combet, dans son Histoire chronologique des évêques de Maurienne (1633-1636)57.

Georges de Manteyer (1925) avancait qu'il pouvait avoir eu une Adélaïde/Alix (v. 1025), qui épouse Guigues le Vieux (1000-1070), comte d’Albon et de Grésivaudan58.

Marriage with ? ?:

De ce mariage naissent quatre enfants, dont53 :

    Amédée Ier (v. 1016 - † 1051), surnommé Cauda, c'est-à-dire la Queue, 2e comte en Maurienne ;    Bouchard ou Burckard ou Buchard (vivant en 1022 et mort le 10 juin 1046), coadjuteur puis évêque d'Aoste, archevêque de Lyon et enfin prieur de St-Maurice d’Agaune ;    Aymon (vivant en 1023 - † 1054), abbé bénédictin de St-Maurice d’Agaune, évêque de Sion (1034-1054)Note 4 ;    Othon Ier ou Odon (v. 1023-1060), marquis en Italie (v. 1045), 3e comte en Maurienne (1051 à 1060).

L'évêque de Maurienne (v. 1060), Brochard ou Burchard, a été donné, sans preuves, pour un frère ou un fils d'Humbert55, notamment le curé Esprit Combet, dans son Histoire chronologique des évêques de Maurienne (1633-1636)56.

Ils auraient peut-être une fille, Adélaïde de Turin (v. 1025), qui épouse Guigues le Vieux (1000-1070), comte d’Albon et de Grésivaudan.

  Photos and archival records

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sosa Charles Constantin le Bâtard Roi de Provence Prince de Vienne. Comte de Vienne. de PROVENCE 910-963
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sosa Theutberge de SENS 909-965
 sosa Berthold Comte de Maurienne de SAVOIE ca 940-1023 sosa Catherine de SHIREN
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sosa Amédée Ier de PROVENCE Comte de Savoie (980-1023) de PROVENCE 940-1023 sosa Ermengarde de SAVOIE 955-1040
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sosa Humbert 1er (Aux Mains Blanches) Comte de Savoie, Maurienne, Tarentaise, du Val d'Aoste (1027 1047) de SAVOIE 975-1048