Message d'information du propriétaire de l'arbre

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Bonjour à tous,

Je souhaite que mon arbre puisse vous offrir une agréable récolte.  Je refuse que mes images & photos soient insérées dans un travail qui génère un profit financier et je n'en recherche pas. On doit pouvoir y acceder gratuitement. Pour plus de renseignements, me contacter.

Pour les branches allemandes, KELLER et BAUMGÄRTNER les données sont issues des microfilms Mormons  et/ou de leur bdd.  N'hésitez-pas à me contacter.

URGENT : Je cherche aussi des personnes ayant une bonne connaissance de Artolsheim, Mackenheim, Markolsheim et des faits divers qui s'y sont déroulés entre 1898 et 1916 (rixes, conflits & disparitions).

 

 

 Chronique familiale




Dernière mise-à-jour du sommaire: 06 Septembre 2022

Important:Cherchant à consigner la mémoire familiale, je ne me limite pas à mes ancêtres directs. Mes recherches débordent également sur les fratries, familles par alliance, amis, ennemis, voisins, employeurs . Vous savez, toute cette matière utile pour raconter une vie et qu'il serait trop long à détailler ici. Ainsi, je sollicite votre aide si vous disposez d'une matière concernant n'importe lequel des individus que j'ai pu déposer sur ce site. Pour l'exemple, je recherche des informations inédites, aussi diverses que variées, telles que des particularités physiques, taille-poids, activité associative, emplois, croyances, compétences, portraits, anecdotes, etc.

Je ne boude pas les anecdotes négatives, à charge. N'hésitez pas à être direct si vous en connaissez. Je ne me vexe pas, je les acueille cash sans m'impliquer émotionnellement, c'est le prix à payer quand on creuse le passé avec honnêteté.

Mon travail est réservé uniquement à ma famille proche, étant donné que j'y traite toutes les informations reçues avec bienveillance (même les plus négatives). L’objectif premier de ces biographies reste de restituer des faits avec beaucoup de compassion, mais sans concession. Je ne tiens pas à les diffuser plus largement et y insère des avertissements. Pour cette raison et d'autres, sur l'arbre en ligne, certaines informations et photographies sont masquées et réservées à une poignée de membres de ma famille.

En revanche, je vais principalement livrer ici mes quelques commentaires, mes pistes de recherches et mes hypothèses de travail qui concernent un bon nombre de patronymes (que je compte ajouter au fur et à mesure).Cette rubrique est mise-à-jour régulièrement, n'hésitez-pas à y faire un tour !

Si vous le désirez, pour gagner du temps, vous voulez effectuer une recherche avec mot clef sur cette page et ses éléments, pensez au raccourci CTRL et F pour vous ouvrir la fenêtre de saisie. C'est la raison pour laquelle, j'ai opté pour cette page visuellement lourde et non pas plusieurs pages qui allégeraient considérablement ce sommaire. L'avantage étant que les simples curieux et les trolls de fora en zapperont la lecture ;)




Sommaire

 1 - L'arbre généalogique ElsasserWurtz'le

Les pages Geneanet consacrées au profil Elsasserwurtz'le regroupent mon arbre ascendant et descendant, ainsi que celui de mon épouse, mais également un travail récent sur celui de la mère à mon fils. Il comporte également des essais de filiations et des recoupements d'informations sur des témoins, parrains et marraines, amis, connaissances et autres personnes indispensables pour établir une biographie. Pour les essais de filiations ou de dates, il faut comprendre que je n'utilise plus de logiciel de généalogie, mais que tout se passe désormais sur Généanet. Il est important de lire les annotations sur les dates présentées. Il en ressort que sur le nombre d'individus présents sur ce profil, un très grand nombre ne concernent pas directement les trois arbres. C'est ainsi, il est difficile de rédiger une biographie avec seulement nos ancêtres. Il faut également creuser les personnes qui gravitaient autour d'eux. Ceci explique la présence d'un nombre conséquent de personnes qui ne semble, apriori, ne pas avoir de lien avec nos sosas. Le dernier point et non des moindres, concerne la généalogie descendante afin d'identifier, d'une part, des personnes pouvant en potentiel disposer d'une matière inédite sur nos ancêtre en commun et de l'autre établir des cousinages avec des personnes célèbres. Ce dernier point destiné à appater ma descendance sur l'intérêt de la généalogie et qui nous offre une vision exceptionnelle sur le long terme. Je n'ai pas inséré tous les cousins célèbres , d'autres dorment sur le blog familial pour plusieurs raisons dont la necessité de disposer d'une photo libre de droits pour pouvoir activer une étude ou encore en raison que le profil correspondant a disparu de de la galaxie Wiki. Finalement, on peut considérer que l'arbre généalogique, à proprement parlé, ne représente que moins de la moitié de la somme totale des 'individus qui y sont recensés ! La quasi totalité des alsaciens du passé ne parlant pas français, il aurait été malhonnête de les affubler d'un prénom de type "Jean", "Pierre", "Paul", "Jacques" qui ne servaient que l'administration après la conquête armée de l'Alsace avec pillages, viols et tortures comme, par exemple, ceux de Turenne commandant une armée française, à Turckheim. L'écriture utilisée pour signer dans les registres de catholicité ou dans l'état-civil étant le plus souvent germanique. Cela se passe de commentaires. Le retour de l'Alsace-Lorraine sous bannière bleu blanc rouge, en 1918, était vécue comme une tragédie par la quasi-totalité de ma famille, de leurs amis et connaissances. En France de "l'intérieur" on parlera de malaise alsacien et de complot autonomiste. Je ne suis ni autonomiste ni séparatiste et encore moins francophobe, mais ayant eu une éducation alsacienne et étant dialectophone, je connais bien la problématique politique et culturelle que l'on dissimule habituellement.







 2 - Actualités New

Vous trouverez ici, les sujets sur lesquels, en temps réel, mes priorités rédactionnelles me portent et pour lesquelles, j'ai réellement besoin d'une aide ponctuelle.


 2.1 - Priorités concernant mes recherches

Je recherche des descendants de la famille Choffat de Ballersdorf et de la matière familiale (scan de doc, anecdotes etc) pour la réalisation d'une biographie détaillée. Me contacter pour plus de précisions.

 2.2 - Épines généalogiques New

  • Autre épine généalogique et historique concernant des bandits de grands chemins dont j'ignore le siècle et l'année de leurs méfaits. Peut-être que l'un des Généanautes, sur les éléments suivants, aurait des pistes à me proposer ? Ce dont je me souviens est:

Ils étaient une bande organisée opérant à chevalIls étaient Vosgiens et traversaient le Val-de-Villé en basse Alsace pour descendre vers le sud dans le Haut-Rhin pour détrousser de riches voyageurs le long de la route postale qui reliait Mulhouse à Strasbourg.La population rurale les voyaient d'un bon oeil.Leur butin n'a jamais été officiellement retrouvé.Ils ont tous été attrapés et condamnés (mais j'ignore où).De mémoire, il y avait un Bandsept (certain) et un Col(l)in (souvenir vague).Voilà, c'est à peu près tout. Si au hasard de vos lectures vous tombez sur un truc se rapprochant, je suis preneur. J'ai sondé en profondeur le Web, sans succès.

  • En ce qui concerne le compagnonnage (allemand) dans le Val-de-Villé pour la période 1730-1830, je suis en quête de matière.

 2.3 - Épines historiques concernant les communes

 2.3.1 - Artolsheim (67)

2.3.1.1 - Raccordement d'Artolsheim au réseau électrique

Je recherche les encarts de presse et la date d'électrification du village (début et fin des travaux) ainsi que des traces de l'opinion publique à ce sujet.

 2.3.2 - Ballersdorf

Je recherche une personne qui connait bien l'histoire de Ballersdof entre 1827et 76 (cordonniers, curés, instituteurs, maires ; auberges, bains etc).

 2.3.3 - Ferrette (68)

2.3.3.1 - Hôtel New-York

Je recherche quel Figenwald est le fondateur de l'Hôtel de New-York à Ferrette (antérieur à 1888).

 2.3.4 - Mulhouse (68) New


2.3.4.1 - Clinique St Damien

je recherche une photo de l'automate (ou un de ses clones) qu'il y avait à la clinique gérontologique Saint-Damien dans les années 70. Un "nègre" qui dévorait les pièces et qui faisait la joie des enfants et le bonheur de la trésorière.

2.3.4.2 - Union des Anciens Résistants

le 8 mars 1946 se tenait à 19h30, l'assemblée générale de l'union des anciens résistants dans les locaux de la chambre des métiers 18 rue du Capitaine Dreyfus à la Denstche. Je cherche à connaître les personnes présentes afin de pouvoir déterminer celles qui ne s'y sont pas rendues. SVP, est-ce que quelqu'un à une copie du PV de cette réunion, du livre de présence et au cas échéant sait précisément où ils sont ?

2.3.4.3 - Agence pour l'immigration en Argentine

Je fais des recherches sur les alsaciens ayant traversé l'atlantique en destination de l'#Argentine vers la fin du XIXe siècle dans une période la plus proche de 1889. Je m'intéresse aux croyances, anecdotes, lettres, photos, articles de presse, publicités, mais aussi sur des détails concernant la vitrine du rabatteur/propagandiste dans ce qui est actuellement la rue du Havre, près de la place de la Bourse à #Mulhouse.Pour les passionnés de l'histoire des trains, je recherche aussi par où en cette année précise passait le train venant de Bâle et qui mettait les voyageurs en destination de Paris pour rejoindre le Havre après changement ?Mes recherches aux archives municipales ne m'ont pas encore le voile sur toutes ces questions....Quelqu'un a déjà creusé le sujet ?

 2.3.5 - Pfastatt (68)

Je recherche des historiens (ou des amateurs passionnés) spécialisés dans les faits divers de cette commune (propriétaires de débits de boissons, presse ancienne, rixes, meurtres etc.).

 2.3.6 - Richwiller (68)

2.3.6.1 - Sages-femmes

Je recherche des informations variées, des photos et des documents de la ou les sages-femmes qui s'occupaient des naissances dans la commune de Richwiller entre 1893 et 1897.

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 3 - Branche BAUMGARTNER



 3.1 - BARXELL

De l'arbre généalogique des Barxell, il reste quand même quelques anecdotes interessantes de la bouche de ma grand-mère. Pas de secrets, juste une transmission orale et les résultats de mes recherches et quelques interrogations que je livre ici.


 3.1.1 - Onomastique

Vu les formes anciennes de ce patronyme comme Bar(t)gessel, il est judicieux de retenir l’idée de « Geselle » pour désigner un compagnon comme dans Junggeselle, un jeune homme célibataire. Par contre, pour ce qui semble être un préfixe, cela semble moins évident. Un prénom? Un lieu? Un ours?

Si ce dernier se prononce Bär en allemand, il se prononce Baar en Haut-Rhinois, quant au lieu, on pense rapidement à Barr et pour le prénom à Bart qui reste un diminutif de Barthel. Il tire sa source de l'araméen "bar-Tolomaï" signifiant "fils de Tolomé".


 3.1.2 - Barxell d'Ingersheim et de Turckheim

Je vais pour la première fois à la rencontre de ce patronyme avec mon sosa 29, Caroline Barxell, dont je suis un descendant à la 4e génération. Un nom orthographié de tant de manières différentes dans les documents parcourus, , que j’éprouve des difficultés à me souvenir de tous. D’autant que pour une même personne, suivant qu’il s’agisse de l’acte de baptême, de mariage ou encore de sépulture il peut montrer des différences notables. De mémoire et dans le désordre: Barxel, Barcel, Bargesell, Bartgesel, Bargsell, Barxelle, Barxsell etc. L'arbre s'arrête avec mon sosa 3 712 en la personne de Johann Bargesell dont je suis un descendant à la 12e génération.

J’espère qu’un jour, je pourrais trouver de la matière sur mon sosa 7424 et percer le mystère de ses origines. Les statistiques démographiques démontrent que ce patronyme est désormais bien plus courant de l’autre côté de l’atlantique, qu’en Alsace. Que dis-je. , qu’en France même où seulement 64 personnes portant ce patronyme sont nées depuis 1890, dans les huit départements où ils ont été recensés !

En délaissant les sentiers battus, parmi les possibilités sur l’origine des Barxell d’Alsace et d’Allemagne, une piste nous mène en Italie, une autre en Espagne. En ce dernier lieu, se trouve « El castell de Barxell » un château médiéval datant du XIIIe siècle. Des hypothèses intéressantes, des théories alambiquées via des déplacements militaires. Il ne faut pas se leurrer, dans l’immédiat rien de bien factuel ! Il est seulement question, sur ce dernier point, de localisations géographiques de ce nom de famille et un contexte historique incluant les Habsbourg d’Espagne et le Saint Empire Romain Germanique.


 3.1.3 - Barxell à Mulhouse

Les fichiers domiciliaires et les livres d’adresses de Mulhouse et de Dornach permettent de trouver quelques Barxell , mais ils ne sont pas bien nombreux.Nous y trouvons:

  • BARXELL FélixNé le 05.09.1875 à Ingersheim, germanophile. Il est l’époux de Mendele Marie également native d’Ingersheim. À la date du 17 mars 1952, il est mentionné comme se trouvant au 117 avenue de la première Division Blindée. Il est décédé le 17.10.1954 à Ingersheim, le jour où il est déclaré habiter à Wittenheim. Son épouse qui avait fait domicile à part est décédée à Mulhouse, le 11 juillet 1947. Elle était née le 3 juin 1879.
  • BARXEL Alphons EugenNé le 25.06.1877 à Mulhouse. Il exerce le métier d’écrivain. Il y épouse en premières noces Hedinger Anna Maria (22.02.1878-26.05.1903) puis Letscher Maria (°19.09.1884) également originaire de Mulhouse. Il meurt le 7.04.1921 et sa veuve se remarie le 8.12.1943 avec un dénommé Ellet Charles.
  • BARXELL MarieNée le 20.03.1891 à Ingersheim. Elle se déclare à Mulhouse, le 25 octobre 1928, date à laquelle elle vit au 46 avenue de Modenheim. Elle repart pour sa ville natale le 18 février 1931.
  • BARXELL MarieNée le 07.05.1897 à Mulhouse. Le 5 juin 1918, elle se retrouve à Lutterbach et en revient le 16 septembre de la même année. Le 17 juin 1919 elle se rend à Paris. Elle se marie à Mulhouse avec un dénommé André Jules Duprez le 10 janvier 1920.
  • BARXELL JustinNé le 14.04.1905 à Ingersheim. Marié le 18 avril 1927 à Ingersheim, avec Marthe Yvonne Fourcaudot, née le 24 juin 1905 native de Cherbourg. Un fils, Paul Félix, né le 15.05./1928 à Belfort, meurt le 29.04.1954 à Diên Biên Phu-Vietnam). Une fille née en 1934 et toujours en vie habitant toujours Ingersheim épouse Meyer. Alice Caroline 21.03.1934 ( jumelle) Ingersheim 14/3/2003 Saint-André Les Lille épouse Baudry. Sa seconde épouse Alice Meyer (°20.12.1904 à Nothalten – 23.01.1993 Ingersheim) lui donne François né en 1941 et décédé 18.07.1945 à Ingersheim. Justin exerce le métier de cuisinier à Mulhouse. Avant de venir dans cette commune en date du 25.07.1942, il était à Colmar. Installé à cette date au 1 avenue de Modenheim, le 24.03.1943 on le retrouve au 19 faubourg de Colmar toujours à Mulhouse. Le 16 juillet de la même année, il se rend à Ingersheim et en revient le 11.10.1944 où il est à nouveau au 1 rue de Modenheim. Ce Justin est le fils de Félix et de Mendele Marie.
  • BARXELL HélèneNée le 27.11.1908 à Colmar. Elle a vécu à Ingersheim, puis elle emménage le 04.01.1934 à Mulhouse au 50 rue du Jardin zoologique et quitte cette ville le 1er septembre de la même année sans en avertir la mairie.
  • BARXEL Klara MariaNée le 26.051914 à Mulhouse. Elle est la fille de Alphons Eugen et de Letscher Maria. Elle épouse le 24.02.1949 Kieffer louis Eugène et déménage à Saint-Louis.

On notera que Marie née en 1891 et Justin habitent à la rue de Modenheim. Marie n’est pas la fille de Justin, mais de Eugen et de Maria Andres.


 3.1.4 - Barxell de Blodelsheim

Je n’ai aucun ancêtre dans cette commune qui ne m’évoque que son Poney Parc créé par un ami de mon grand-père dans un endroit fantastique où j’allais étant enfant. De nos jours, il ‘est plus que l’ombre de ce qu’il a été à sa grande époque alors ce qui a suscité ma curiosité est d’une autre nature puisqu’il s’agit d’un acte de baptême dans un pays lointain. En effet, c’est en Argentine dans la paroisse Sainte Lucie, vierge et martyre, de Buenos Aires que deux actes de baptême en date du 14 juin 1890 m’ont sauté aux yeux lors de ma recherche sur mes Barxell d’Argentine. Il s’agit de ceux de la petite Maria Odilia et de Maria Adalia Lindenmann. Leur papa Édouard à 28 ans et leur maman, Maria Anna née Barxell en a 25. On y apprend que cette dernière est native de Blodelsheim. Elle ne semble avoir aucun lien avec mes ancêtres directs. Ce qui est néanmoins certain, c’est qu’ils sont à la même époque dans le même pays éloigné et dans la même grande ville qu’Antoine Barxell et Anna Schoen. Cet Antoine qui est le frère de la Caroline Barxell qui épouse Xavier Bihler à Lutterbach prendra un aller simple pour l’Argentine.

S’il est concevable que tous les Italiens ou des Allemands de Buenos Aires ne se connaissent pas, il n’en va pas de même des minorités a fortiori quand ils ont manifestement le même patronyme. Ceux qui ont connu des Alsaciens expatriés n’auront aucun mal à comprendre l’allusion, ils s’attirent comme des aimants a fortiori à cette époque. C’est une des raisons pour laquelle je me plais à imaginer que les Alsaciens de mon histoire aient pu assister à ce baptême. Retrouver l’acte de naissance de Maria Anna est un jeu d’enfant, mais soyez indulgents, ma recherche généalogique reste particulièrement superficielle, des individus et des dates manquent et n’a que pour but d’en souligner l’origine et idéalement interpeller la descendance. Les dates et possibles erreurs seront pistées dès que possible. Ici, je romps avec mes habitudes, dans l’immédiat, il n’y a que deux choses qui m’intéressent:

  • Trouver des éléments d’histoire et le devenir de la descendance de cette Maria Anna à Buenos Aires.
  • Trouver des ascendants à Simon qui vient clore ces petits tableaux et en savoir un peu plus sur lui.

Ce qui peut se trouver entre ces deux points m’est accessoire, puisque ne concerne pas mes recherches. Accessoire, ne veut pas dire dénué d’intérêt…


 3.1.5 - Barxell d'Argentine

Des Barxell de ma famille qui ont fait souche en Argentine il existe des anecdotes et une tentative de reconstitution historique. J'ai même pu retrouver un cousin en la personne d'Ariel Peter (ayant lui aussi un profil Geneanet), vivant là-bas et qui s'efforce de transmettre la mémoire de ces colons venus du vieux continent. Nous avons échangés nos données et nous nous tenons au courant de nos découvertes sur le sujet. Les ancêtres que nous avons en commun sont Jacob qui épouse à Turckheim le 28 mai 1816 Catharina Bihler et qui donneront pour moi, naissance à Caroline mon arrière-arrière-grand-mère et pour lui son frère Jacques qui donnera naissance à Antoine, que l'on suppose parfaitement bilingue et qui traversera l'océan pour faire souche en Argentine. Une biographie a été rédigée grâce à ces données échangées.
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 3.2 - BAUMGÄRTNER

Mon allemand n'étant pas assez riche pour pouvoir m'exprimer avec précision et subtilité, ainsi que la crainte de ne pas faire le bon choix de mots et changer involontairement la nature de mes reflexions, me pousse à utiliser ma langue principale. Je m'en excuse par avance auprès de mes cousins d'outre-Rhin. Ce qui suit, n'est autre que mes remarques déjà mentionnées dans la dernière version de mes ouvrages sur Andreas Baumgärtner et de son fils Carl Friedrich.

Ce qui me tient le plus à coeur, serait de pouvoir démeler le vrai du faux sur des légendes familiales jugées assez importantes pour passer avec succès la barrière des générations. Il parait que les légendes reposent toujours sur un lit de vérité, seulement, c'est un travail d'une complexité innouie que de sonder les arcanes du temps ! Les histoires et la chronologie s'enmêlent, ne semblent pas concerner les bonnes personnes (voire les bons lieux), mais elles sont garanties comme réelles. On a simplement oublié les détails qui permettraient l'identification pour se concentrer sur ce qui leur semblait l'information principale. Tout mon travail biographique consiste, outre le fait de devoir débusquer les anachronismes, à devoir associer les anecdotes aux bons individus.

Plusieurs légendes familiales concernent ma branche Badoise qui a fait souche à Langenbrücken

A prononcer en alsacien: Båimgaertn'r; Båimgårtn'r


 3.2.1 - La branche serait originaire d'Autriche via plusieurs générations en Suisse

Filiation_Baumgartner_1.jpgDans l'état, cette transmission orale reste une assertion invérifiable, mais plausible. L'arbre patronymique s'arrête net, avec le premier Baumgärtner de Langenbrücken en la personne de Hans Martin y ayant épousé Margaretha Grab en 1724. Qui sont les parents de ce Martin présenté comme bigamme ? C'est la seule question qui vaille, elle permettrait non seulement de remonter le temps, mais également d'apporter de l'eau au moulin d'autres légendes de notre liste.

En attendant, la quasi totalité des Baumgärtner du Baden-Württemberg se retrouvent maintenant dans diverses bases de données. On sait aussi par la tradition orale que notre famille vient d’Autriche via un nombre indéterminé de générations en Suisse, or il existe un individu, clairement identifié, qui pourrait effectivement faire le lien. Un Hans Jacob Baumgärtner, boulanger né en 1693 à Spöck, un village au nord de Karlsruhe et qui a un père natif de la Helvetie et qui s’est éteint à l'âge de 69 ans, le 11 août 1726 à Büchenau, un village à 2,8 km de Spöck. Ce qu’il y a d’intéressant avec ce candidat qui se prénomme Hans, c’est qu’il exerce le métier de Forgeron, tout comme le Geörg/Jerg de Schwaigern sur lequel nous reviendrons.

De Spöck, à la frontière Suisse la plus proche, il y a un minimum de 180 kilomètres à parcourir. Probablement par Schaffhouse. La distance que ce Hans a réellement parcourue pour faire souche dans un autre pays reste un mystère. La grande banalité de son prénom et le fait que son épouse n'est pas mentionnée, ne permet pas d’espérer une grande aide des registres paroissiaux… Reste la possibilité pour relier tout ce beau monde, de traces dans des archives notariales, ce qui suppose un séjour prolongé de l'autre côté du Rhin aux archives du BW et autres lieux où ce type de documents peuvent se trouver..

Une filiation de Baumgärtner venant de Suisse n’est donc plus à démontrer, mais d’autres pièces doivent s’ajouter au puzzle afin de les relier à l’arbre généalogique. Parmi les pistes pour trouver des parents à Hans Martin, j'ai relevé des candidats possibles à Schwaigern et à Neuthard. Pour relativiser les distances, rien ne vaut un graphique.

Vous-êtes un généalogiste et/ou un biographe biographe chevronné ?: Je travaille actuellement sur une plaquette où je décris minutieusement à votre intention, toutes les pistes permettant de remonter aux parents de ce Johann Martin. J'y inclus les légendes familiales, les sources et toute la matière récoltée qui pourrait être utile à ce travail. Je ne la mettrais pas en ligne, mais si vous comptez réellement vous lancer dans cette quête, je me propose de vous l'envoyer (dès que la dite plaquette sera disponible). Si vous voulez être averti du moment où elle le sera, il suffit de me contacter via ma boite aux lettres Geneanet. Comme le sujet est pointu, je la rédige en français, mais de telle manière qu'un traducteur de vôtre choix suffira. Échanger nos trouvailles est la meilleure façon de pouvoir progresser et de soulever le voile de mystère qui nous sépare des parents de ce Martin.




 3.2.2 - Un peintre connu dans notre arbre

A plusieurs reprises un artiste peintre “connu” avait été mentionné dans les réunions de famille. Un Baumgärtner bien sûr, mais qu’il n’est pas aisé à pister tant que toute la descendance de ce Hans Martin qui a fait souche à Langenbrücken, reste incomplète. En effet, parmi elle, on perd rapidement la piste de quelques uns de ceux qui se sont mariés ailleurs. Peut-être même ayant fait souche dans d’autres pays. Comme l’ascendance de ce Hans Martin n’est pas établie avec certitude, si le tronc commun se retrouve plus haut, cela complique encore les possibilités de le retrouver.

Il y a plusieurs peintres avec ce patronyme, mais les recherches généalogiques me conduisent dans une impasse.Je n’ai jamais vu de tableau de ce peintre qui serait lié à d’autres dans des explications alambiquées, que je ne saurai reproduire. Parmi les maigres pistes, j’ai trouvé un candidat potentiel en la personne de Hans Baumgärtner né le 22 mai 1732 à Neuthard, une ville située dans l'arrondissement de Karlsruhe. Le père mentionné est un Hans Jacob né approximativement vers 1705. Schwaigern la ville de naissance supposée de Hans Martin se trouve à moins de 45 kilomètres à pied. Il aurait dans ce cas un frère né en 1704 qui est pourrait être ce Hans Jacob, mais le lien ne me parait pas très solide, malgré le fait que des membres des multinationales de la généalogie ont associés ce peintre à la branche de Schwaigern. Comme il s’agit d’une retranscription de mormons via le site FamilySearch, je n’ai pas eu accès à l’acte original qui n’est pas en ligne.Si l’on en croit la transcription, il serait décédé à l'âge de 69 ans, le 25 avril 1802 à Neuenbürg dans le Kraichtal, un village à mi-chemin entre Bruchsal et Langenbrücken. Bruchsal étant également mentionné fréquemment comme ayant une développé une branche de notre arbre, mais malgré mes recherches régulières, je n’ai pas su trouver un tronc commun.Comme pour les Baumgärtner en pays slave que je n’ai pas su retrouver. Ce résumé ne sert que la mémoire de l’anecdote qui se trouve ainsi consignée.


 3.2.3 - Un jeune militaire ayant fait un enfant aux States

Au départ, j'avais attribué cette anecdote à Andreas Baumgartner 1817-1874. La tradition orale veut qu'on parle d'un enrôlement jeune, qu'il a été "observateur" (ou qu'un régiment, un détachement allemand l'était) en Amérique du Nord pendant une guerre. Il aurait épousé une femme et fait un enfant. Il serait revenu en Allemagne avec la promesse de revenir, mais cela ne sera pas le cas ou alors plus tardivement, car cette information n'a pas été retenue par ma famille. Finalement, il se remarie quelque part en Allemagne, sans jamais avoir divorcé.

Retracer le parcours sous l’uniforme d'Andreas et placer ce voyage vers le nouveau continent ne m’a pas été possible. Deux histoires qui devraient se compléter, mais qui dans l’état actuel de mes recherches ne permettent pas de crédibiliser les anecdotes qui pourraient très bien concerner d’autres membres de la famille dans des tranches d’années incertaines.

Le principal écueil, reste la frise chronologique dans laquelle, il est particulièrement difficile de placer un tel voyage.Il existe cependant un Andreas Baumgärtner qui l’aurait fait et qui pourrait éventuellement se confondre avec mon arrière-arrière-grand-père puisque le document le mentionnant cite comme année de naissance environ 1825…Or, mon Andreas est né en 17. Capillotracté, j’en conviens. Je n’y crois pas un seul instant. En tous les cas, c’est la seule correspondance trouvée. Le lieu de vie serait alors la ville de Geneva est située dans la banlieue ouest de Chicago, à une cinquantaine de kilomètres de celle-ci, dans l'Illinois, aux États-Unis.

Il faut chercher ailleurs et les bases de données ADN peuvent m' ouvrir, avec toute la prudence qui s'impose, une piste. C'est exactement un certain Simon Daniel BUMGARNER (orthographe USA) qui attire mon attention. Il est né le 1er novembre 1805 à Lincoln County en Caroline du Nord et son père n'apparaît nulle part. Le lien se fait par Y-DNA et une distance génétique de 3 (analyse de 37 marqueurs) avec un de ses descendants en la personne d'un Baumgarner.

D'autres recherches sont en cours pour situer l'anecdote à d'autres époques.


 3.2.4 - Qui sont les parents de Martin le bigame ?

Joannes Martinus Baumgärtner est le plus ancien ancêtre de la branche dont on peut trouver une trace dans les registres de la paroisse de Langenbrücken. Ce qui reste certain, c’ est que le 9 mai 1724 à Langenbrücken (BW), il épouse Maria Margaretha Grab. . Hélas, aucun parent des mariés n’est mentionné sur l’acte. Il y figure cependant une indication précieuse leur unique témoin: Conrad Stegmüller.

Pour l’instant, je n’ai pas plus de renseignements sur ce Conrad décédé à l’âge de soixante ans, le 8 janvier 1766 dans la commune voisine de Mingolsheim. Cependant, un certain Balthasar Stegmüller tient à Langenbrücken l’auberge « Drei Könige (trois rois) ». Martin, est aussi cité comme “scabini” dans certains actes si l’on peut en croire un généalogiste américain que je n’ai su retrouver. Le terme de Scabini qu’en français on traduit par “Échevin”, vient de l’allemand, “schabin” ou “schehen”, qui signifie juge ou homme savant. J'ai cependant des doutes à ce sujet.

Je n’ai pu découvrir une mention plus ancienne faisant référence dans ce village d’un Baumgärtner et le fait de ne trouver aucune trace de naissance d’un Baumgärtner entre 1717 et 1725 dans les registres de la paroisse de Langenbrücken, pourrait laisser supposer qu’il n’y avait personne de ce nom dans sa commune avant lui. C’est une déduction bien subjective, j’en conviens, mais qui se confirme par les recensements trouvés dans le « Bad Schönborner Geschichte, band 1 ». Il va de soi que l’acte de mariage étant rédigé en Latin, Joannes Martinus était plutôt était apostrophé Martin (à prononcer « Martine ») , c'était le prénom usuel. Cela en est une certitude, puisque ces enfants auront tous droit à un prénom composé avec le « Hans » devant. On peut aussi se demander pourquoi, aucun de ses enfants à Langenbrücken ne porte son prénom !

En ce qui concerne son épouse Margaretha Grab, impossible pour l’instant d’en connaître l’ascendance, il me faut tout revérifier. Il y a dans le village en 1724 plusieurs forgerons, dont un qui n’est pas originaire du lieu, mais de Ladenburg (pratiquement à égale distance entre Heidelberg et Mannheim) et est seulement locataire. Ce dernier affiche avoir 3 enfants en 1720, est Sebastian Grab. , il pourrait éventuellement être le père de Margaretha et travaille certainement avec le premier. Des recherches sont en cours.

En 1770, Hans Martin passe le restaurant à l’enseigne « zur Krone (à la couronne)» qu’il a ouvert vers 1724 à son gendre Anton Hassmann. Une affaire probablement tenue par son épouse, Maria Eva née Baumgärtner, la fille de ce Hans Martin.

Pour l’instant, j’ai trouvé deux Hans Martin Baumgartner, dont un sans les « trémas » né le 11 novembre 1705 à Arnach (de nos jours un quartier de Bad Wurzach),​ Donau-Kreis,​ avec comme parents: Josephus Baumgartner et Barbara Lampertin. Un peu loin, mais, cela reste une piste (Taufen, Heiraten, Tote 1646-1769, Film « mormons »: 1047171). Ce qui justifie une investigation plus poussée est que j’ai également retrouvé la trace de nombreux « Grab » dans le Donau-Kreis dont une, dont l’année de naissance pourrait éventuellement correspondre avec celle de la femme qu’il a épousée à Langenbrücken… Histoire à suivre…

L’autre étant Hans Martin Baumgärtner, né et baptisé le 8 août 1701 à Schwaigern qui est maintenant ma piste privilégiée pour de nombreuses raisons dont celle de la concordance entre les prénoms de sa fratrie et celle de ses enfants, mais aussi pour la piste de certaines anecdotes américaines qui pourraient trouver leur origine dans cette fratrie. Dans la possibilité "né le 8 août 1701 à Schwaigern", c'est seulement une commune distance d'au plus 45 kilomètres de Langenbrücken. Son père serait alors forgeron comme Sebastian Grab de Langenbrücken. Quel lien y a t-il entre la Margaretha Grab qu'il a épousé et ce Sebastian, non originaire ni de Schwaigern, ni de Langenbrücken ?

Je n’ai aucune raison de douter de mon grand-père même si ce détail n’est en définitive qu’une anecdote parmi tant d’autres. Seulement, c’est le seul élément qui aurait pu nous greffer à une branche de Baumgärtner d’une autre commune qui identifiera, du même coup, le tronc commun et donc les parents de notre Hans Martin.

Si les investigations s’annoncent, de toute évidence, bien compliquées avec un peu de méthode et beaucoup de patience, les chances de remonter l’arbre et retrouver les parents de Hans Martin restent envisageables. Nous l’avons vu, l’hypothèse de travail, m’a fait choisir pour parents potentiels un certain Hanß Jacob forgeron de son état et Catharina née WILLHEIT à seulement 35 kilomètres de Langenbrücken ce qui, à pied, représente une distance qui se traverse en sept heures et demi. Ils ont donné naissance à ce Hans Martin qui a été baptisé le baptisé le 8 Août 1701. Ce forgeron a pour père mentionné un certain Geörg/Jerg dont l’origine n’est pas donnée. Il reste donc le patronyme avec tréma et un métier qui demande un savoir-faire transmis généralement dans la famille et par compagnonnage pour lui trouver une ascendance.

Hans Martin est probablement ce Bigame dont on disait, dans les réunions de famille, l'ancêtre qui aurait incendié sa demeure en simulant sa mort dans son lieu de naissance. Dans l'incendie de sa maison aurait alors péri l'amant de sa première femme. Vérifier si dans le premier lieu il reste quelque chose pouvant étayer un métier et un train de vie lui permettant d'entretenir deux familles et justifier d'être souvent sur la route ! Je ne sais si des traces subsistent de cet incendie dans des documents d'époque... Ce sont des recherches qui demandent des déplacements outre-Rhin pour consulter différents types d'archives, ce qui m'est impossible en ce moment..

D'autres hypothèses de travail existent, dont une, très prometteuse, qui m'amène, via familysearch, dans le Kraichtal à Neuenbürg où naît en 1701 un Hans Martin dont le métier et les fonctions pouvaient générer assez de revenus pour assurer une vie de bigame. Malheureusement, il existe des incohérences liées aux dates de décès qu'il me faut approfondir.

Vous-êtes un généalogiste et/ou un biographe biographe chevronné ?: Je travaille actuellement sur une plaquette où je décris minutieusement à votre intention, toutes les pistes permettant de remonter aux parents de ce Johann Martin. J'y inclus les légendes familiales, les sources et toute la matière récoltée qui pourrait être utile ce travail. Je ne la mets pas en ligne à la vue de tous les simples curieux, mais si vous comptez réellement vous lancer dans cette quête, je me propose de vous l'envoyer (dès que la dite plaquette sera disponible). Si vous voulez être averti du moment où elle le sera, il suffit de me contacter via ma boite aux lettres Geneanet. Comme le sujet est pointu, je la rédige en français, mais de telle manière qu'un traducteur de vôtre choix suffira. Échanger nos trouvailles est la meilleure façon de pouvoir progresser et de soulever le voile de mystère qui nous sépare des parents de ce Martin.


 3.2.5 - Notre famille est-elle véritablement liée à la firme KBC ?

Dans sa version courte, une légende voudrait que mon arrière-grand-père eût trouvé un emploi dans une industrie textile alors que cette dernière avait tout son effectif et n’embauchait plus dans l’immédiat. La raison évoquée: un lien de parenté. Raconté ainsi, l’intérêt n’a rien d’évident et il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Seulement voilà, dans la version longue et dans la bouche de mon arrière-grand-père, le Baumgärtner de cette entreprise était à l’origine un simple petit responsable dont l’amour d’une femme lui a permis de s’associer avec l’industriel. Là où cette anecdote prend toute sa saveur, est que cet homme aurait, pour ne point embarrasser l’industriel, triché et fait disparaître des documents de filiation qui le rattachait à notre arbre pour peut-être prétendre cousiner avec une branche plus prestigieuse. Il fallait donner le change dans la haute-société ! Tant que rien n’étaye cette version, cela reste une hypothèse et il faut bien dire que concrètement, les difficultés sont nombreuses et bien minces sont les indices auxquels j’ai pu accéder.

Mulhouse, est la ville par excellence de l’industrie textile et les industriels y étaient nombreux. Sans connaissance exacte de la nature du travail que mon arrière-grand-père a effectué, il pouvait tout aussi bien suer sur des machines de fabrication du fil, de l’impression, du conditionnement et j’en passe, car le terme générique que j’ai pu trouver sur les documents officiels est uniquement « Fabrikarbeiter (ouvrier d’usine) » !

La totalité des Baumgartner liés à ces entreprises et dont les documents me sont accessibles, s’écrivent invariablement sans le tréma qui caractérisait ma famille. La différence est énorme entre les « Baumgartner » et les « Baumgärtner » qui ont une autre ramification. Il me faut impérativement préciser qu’après le premier conflit mondial, le retour à la France a obligé l’officier d’état civil à transformer notre patronyme Baumgärtner en son équivalent dans la langue de Molière (où les trémas sur le « a » n’existent pas), en une inesthétique version allongée « Baumgaertner » qui avait de quoi faire bondir mes ancêtres et délier les bourses. Oui, il avait fallu payer afin de supprimer cet « e » en trop. Mince donc la possibilité que la légende familiale puisse avoir un fondement sérieux. La nouveauté, est que j’ai pu trouver un document sur Google Book où justement la firme KBC (Koechlin, Baumgartner & Cie) de Lörrach, est orthographié: Koechlin, Baumgärtner & Cie (a prononcer en Mulhousien: Kairrla [Kaerla]; Båimgårtn'r).

Évidemment ce n’est pas une preuve de filiation, mais cela encourage quand même à creuser et les « si » à fuser !

Cependant, si l’anecdote reflète la vérité historique, comme c’est en 1856 que l’affaire des Koechlin change de dénomination pour intégrer le patronyme Baumgartner, l’individu sollicité pour l’embauche de mon arrière-grand-père devait probablement être soit l’associé historique des Koechlin, soit un de ses ayants droit. Le bulletin Koechlin N°33 de la famille du même nom, téléchargeable depuis leur excellent site web contient en page 11, un commentaire et un arbre généalogique qui m’interpelle: "En Avril, lorsque nous avions débuté nos recherches sur les entreprises Koechlin dans le textile et encore en activité aujourd'hui, nous avions bien entendu - contacté Koechlin, Baumgartner et de à Loerrach. K.B.C., juridiquement attachée à D.M.C. (Dollfus-Mieg & Cie), est une très grosse entreprise à ramifications internationales et les questions que nous leur avions posées ont mis du temps à trouver une réponse. Nous voulions savoir pourquoi et comment le nom de Koechlin était associé à cette entreprise. Cette réponse, nous l'avons mais 'le pourquoi du nom de Baumgartner n'a pas été expliqué. ".

L’arbre généalogique joint à ce bulletin ne donne ni lieu ni date précise (qui par ailleurs seraient inutiles si vraiment il y a eu, comme le prétendait l’arrière-grand-père, une manipulation de documents).

Ma famille qui est fragmentée et dispersée dans plusieurs pays n’a plus, à ma connaissance, sur le territoire français de représentants pouvant confirmer cette légende aussi, l’intérêt premier de mon blog aurait été de pouvoir retrouver des cousins d’ailleurs, qui probablement seraient en mesure de détenir d’autres pièces de ce puzzle ou celles d’autres grands mystères qui jalonnent mes recherches généalogiques sur ce patronyme. C'est pour cette raison, que je lance ici cette bouteille à la mer.

3.2.5.1 - Usurpation d’identité, l’identification

Retrouver les différents protagonistes d’une légende familiale, quand on ne dispose d’aucune identité précise, ni dates ni lieux. , peut sembler une quête capillotractée. Comment retrouver un événement dont on ignore en quel siècle, il s’est déroulé ? Une légende tellement énorme qu'elle a su traverser plusieurs générations.

Des indications rendent cette opération possible: on sait qu’il y a un homonyme presque parfait et il nous reste des éléments narratifs néanmoins assez précis. Avant d’aller plus loin, il est important de récapituler pour bien se remémorer les éléments à mettre en perspective afin de pouvoir donner du poids à cette histoire qui a pu ainsi traverser le temps, sur le ton de la confidence.

J’ignore à la base qui est ce Jacob Baumgärtner présenté comme de la famille, mais il a été présenté comme lié à une fabrique portant son nom via des concours de circonstances assez exceptionnelles. Le retrouver signifie avoir une chance de plus de remonter l’arbre, au-delà de Joannes Martini, mon plus vieil ancêtre et enfin connaître son origine mystérieuse. Ce dernier étant le plus ancien Baumgärtner connu de Langenbrücken. Il s’y est marié sans que lui-même ou sa femme n’aient de parents en ce lieu.

Ce que je sais sur le mariage de Baumgartner Jacques, celui de la légende, c’est qu’initialement il devait se dérouler dans son village natal. Suite au refus de l’homme d’Église (selon le bouche à oreille familial) d’entrer dans la magouille aura finalement lieu à Lörrach, 12 février 1851. Le hic, c’est que le curé désireux d’accepter la grasse rémunération des Koechlin ne mentionne pas le fait que le mari est censé être veuf. Les lieux n'ayant pas réussi à se graver dans ma mémoire à l'époque où mon grand-père racontait cette histoire, ils sont déduits de mes hypothèses de recherches.

Eh oui, cela compliquerait la donne pour tout le monde! Imaginez-vous les contraintes religieuses et administratives !

La firme KBC s’écrira à l’origine « Köchlin Baumgärtner & C » dans les livres d’adresse. L’orthographe de ma famille et non celle de la Mulhousienne à qui elle est censée appartenir ! Une trace qui n’existe plus sur le web. Le lien donné sur mon article original pointe désormais sur autre chose . Pourtant, cette orthographe est rééditée régulièrement* !

En outre, la tradition orale affirme que l’enseigne de cette usine affichait le tréma sur le "a" central du patronyme. Le bulletin Koechlin N°33 de la famille du même nom, pointe sur le fait que le nom Baumgartner sur la firme KBC n’a jamais été expliqué ! Étrange, une omission pareille chez de narcissiques industriels, qui n’ont de cesse habituellement que de vanter leur belle réussite !

Toujours d'après la mémoire familiale, le Baumgartner Jean-Jacques né à Mulhouse en 1815, Chimiste, avait sa propre usine. J'en déduis que c'était celle de Wehr /Öflingen ( était soit actionnaire, soit propriétaire et en tous les cas y travaillait) et était en froid avec sa famille. On ne trouve de lui, aucun portrait, aucune photographie , alors qu’il en existe de son frère Léon... C’est par ailleurs dans cette usine que sa femme est décédée en 1843, âgée de seulement 20 ans, 7 mois, 20 jours !

À force de recherches, on acquiert des convictions profondes qui demandent encore à être démontrées. La première d’entre elles est qu’il n’y a pas de fumée sans feu et que ces évènements, si précisément décrits autrefois, constituaient un secret de famille de type secret de polichinelle, dont seule la puissance financière de manufacturiers procéduriers empêchait de laisser une trace écrite.

La seconde, qu’il a été fait, dans l’urgence de la situation, de nombreuses erreurs par ceux qui désiraient effacer toutes les preuves d’une manipulation des faits.

La troisième, que malgré tout, il y a un moyen simple et scientifique de donner crédit à mes propos, par les progrès de la science, que ces habitués des arrangements n’avaient pas pu prévoir: l’empreinte génétique !

Malgré tout cela, selon mon grand-père, une trace écrite a pourtant bien été laissée par une personne ne craignant pas cette puissance. Un homme de principes.qui vivait à 15km de Lörrach dans la ville Suisse d’Arlesheim. Il a eu la brillante idée de consigner ses mémoires. Des mémoires, étrangement détruites à la période qui commence avec cette troublante histoire (à savoir que J-Jacques est en très mauvais termes avec sa famille à qui il reproche de nombreuses choses), sans endommager les événements antérieurs. Des flammes sélectives qui curieusement ne brûleront qu’une partie d’un livre ouvert dont l’original n’est plus consultable et qui aurait bien pu contenir des lignes surnuméraires de la main d’un autre membre de cette même famille!

Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que cette histoire d’incendie est bien moins crédible, que celle qui m’a été transmise!

J’ai acquis l’intime conviction que le Baumgartner Jean Jacques né le 14 mars 1815 à Mulhouse est la personne ayant fait entrer sur recommandation, le Baumgärtner Jacques de ma famille dans la firme de Lörrach comme comptable et que la « légende » familiale est tout à fait vraisemblable. Jean-Jacques, fils de Jacques & de Catherine Koechlin est chimiste et les deux Jacques se rencontrent probablement dans la commune Öflingen.., reste à vérifier si dans une rue de cette ville, deux établissements de boissons y étaient très proches. L’un haut de gamme, l’autre plus populaire!

En premier lieu ce Jean-Jacques, comme le raconte la légende familiale, a bien un chagrin lié à la perte de sa femme. Il semble qu’il s’agit clairement de l’anecdote transmise oralement! Julie Rappolt née le 22 février 1823 à Mulhouse. Son épouse est effectivement morte le 12 octobre 1843 dans son usine comme le mentionne son acte de décès!

Si l’histoire familiale est la véritable version, ce que je pense, cet homme n’est pas mort le 29 avril 1890 à Lörrach comme le prétend son acte de décès. Celui qui est mort à cette date est cet illustre inconnu de ma famille, qui a été par la force des choses obligée d’emprunter son identité. Une révélation qui promet d’ avoir des retombées, dont les conséquences pourraient prendre des proportions ingérables et dont le seul profit réel serait de soulever le voile de la vérité. Sur ce point, je n'ai pas encore de convictions, il peut y avoir d'autres explications.

Son épouse Maria Koechlin était une amie de Nietzsche, qu’elle voyait souvent. Cela expliquerait pourquoi j’ai tellement entendu parler de ce philosophe de ce côté-ci de la famille !

Le premier enfant de ce couple, Albert est probablement, celui qui embauche mon arrière-grand-père Carl Friedrich, dans son usine à Mulhouse où il devait être administrateur et/ou actionnaire. Une usine Koechlin probablement! Il faudrait pouvoir lire tous les livres du personnel détenus aux archives municipales de Mulhouse, pour plusieurs usines, sur une fourchette d’une douzaine d’années. Un travail de fourmi!

Si j’ignore qui est ce Hans Jacob présenté comme de ma famille, j’ai néanmoins une piste possible. En effet, la totalité des registres allemands a été indexée en ligne par les mormons. Si je recoupe, tout ce que je pense savoir sur les premiers Baumgärtner, il n’y a pas beaucoup de Hans Jacob qui font de bons candidats. Schwaigern fait partie des noms de lieux prononcés par mon grand-père comme fréquenté par nos ancêtres. Les autres que je n’ai pas encore cités dans mes écrits, étant Kaiserlautern, Kaiserstuhl et Bruchsal. Bruchsal est un lieu que Andreas, mon arrière -arrière-grand-père fréquentait en raison de la ligne ferroviaire et dans lequel se trouvait également de la famille.

Une autre piste est donnée par la base de données de familysearch est un Jacob qui a été baptisé le 11 Juillet 1816 à Otterberg dans le Palatinat. Un choix bien fragile basé sur un retour ADN et qui pourrait s’insérer dans la bonne fourchette temporelle. Cette dernière étant une des clefs pour pister ce cousin mystère ! Celui-ci à pour père un certain Hans Peter Baumgärtner et pour mère Elisabeth Lanzer. Ce peter est né en août 1794 à Potzbach, Donnersbergkreis, toujours dans le Palatinat à 85 kilomètres de Langenbrücken siège de notre plus vieil ancêtre connu !

Une autre piste généalogique, avec un chaînon manquant, n’emmène à Neuthard via Spöck...

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  • Publié dans différents livres, dont le: « Medium Companies of Europe 1991/92« : Volume 1 Medium Companies of the Continental European Community, page 338, publié par R. Whiteside,J. Forsyth ISBN 9789401130141; Rüstungspolitik in Baden : Kriegswirtschaft und Arbeitseinsatz in einer Grenzregion im Zweiten Weltkrieg, page 397, par Roland Peter ISBN 9783486594270.


 3.2.6 - Andreas Baumgärtner, chef de gare ?

1024px_Adler_Originalfoto Andreas m’a été présenté comme chef de gare avec en détail le couvre-chef, l’épée et la canne par son petit fils Jules. Mon père et le reste de la fratrie ont toujours eu ce métier d’associé à leur arrière-grand-père avec les précisions que je donne dans sa présentation. Cependant le terme utilisé dans les différents actes de catholicité est Bahnwart. J’ignore à quelles fonctions précises ce métier se rattachait par le passé et s’il pouvait être associé à celui de chef de gare au tout début de l’aventure du train. De nos jours, Bahnwart = Bahnwärter. C’est à dire, une fonction de garde barrières/ responsable de la signalisation. On peut s’imaginer que ce travail a beaucoup évolué au fil des ans et qu’il pouvait effectivement aux premières heures être rattaché à la fonction de chef de gare “Stationsvorsteher”. Il se peut aussi qu’il l’ait été un moment et qu’il ne fût pas à la hauteur voire qu’il l’ait été en remplacement. Devant toutes ces hypothèses, qu’en est-il réellement ?

A l’heure où j’écris ce commentaire, je l’ignore. Quoi qu’il en soit, j’ai préféré garder, là encore, les éléments en possession de la famille afin de rester au plus près de la tradition orale.Il doit encore exister des photographies de cet Andreas. J’ai pu en voir une étant enfant où on le voit avec un cheval vu par l’arrière et son fils Carl Friedrich. Malheureusement, personne actuellement ne sait précisément où elles sont passées. Néanmoins, grâce à un correspondant, j’ai pu avoir une photographie de sa cousine Amalia Baumgärtner et de son époux Rudolf Fank. Amalia et Andreas se connaissaient forcément. Il avait trois ans de moins qu’elle. Ils se sont probablement rencontrés souvent lors de repas de famille. A-t-il été présent à son mariage ?


 3.2.7 - Une branche slave de Baumgärtner ?

A toute fin utile, Dans la famille il été parfois question d’une branche partie du Baden-Würtemberg pour faire souche en “Russie”. Pas de date, pas de lieu d’origine. Il m’est impossible de préciser si cela concerne la famille ascendante ou descendante de Hans Martin. Naturellement, ce terme désigne très probablement tout territoire de langue slave et non, le pays susnommé. Le départ pourrait concerner un Anton, sans grande certitude.

Cette famille serait revenue à une date toute aussi indéterminée…

Il existe cependant, une piste qui a son intérêt uniquement si la branche de Schwaigern se concrétise comme ascendant de Johann Martin (premier porteur de ce patronyme à Langenbrücken). Nous y trouvons Andreas Baumgärtner, fils d'Andreas & Maria Sybilla Baumgärtner, a été baptisé le 21 novembre 1717 à Schwaigern, à l'ouest de Heilbronn. Il a épousé Anna Maria Catharina Meder, et ils ont un certain nombre d'enfants nés à Schwaigern, dont Maria Johanna (née le 12 mai 1751) et Maria Justina (née le 3 octobre 1754).La famille a immigré en Russie et s'est installée dans la colonie de Dobrinka le 15 avril 1765. Ils y sont enregistrés lors du recensement de 1767 (ménage n ° 25).

Sources via Peter Aifeld & Brent Mai:- Registres paroissiaux de Schwaigern - LDS Film No. 1184789.- Pleve, Igor. Einwanderung in das Wolgagebiet, 1764-1767 Bande 1 (Göttingen : Göttinger Arbeitskreis, 1999) : 320.


 3.2.8 - Une confession ahurissante d'Andreas Baumgärtner (°1819-1876) peu avant son décès

Une histoire transmise par mon grand-père Jules Baumgärtner.

Cette partie là, je ne peux en parler qu'avec les descendants d'Andreas. C'est l'histoire de sa confession sur son lit de mort qu'il a été obligé de raconter à ses fils pour pouvoir bénéficier de l'extrême onction. Son docteur également, pour une raison que j'ignore, a été convié pour écouter son histoire. Si quelqu'un d'autre la connaît, je suis vivement interessé à confronter nos informations.

 3.2.9 - Jules Baumgärtner 1906-1986

JBMon grand-père, peintre en batiment, fait partie des personnes masquées sur ce site. Il a habité à Dornach, Kingersheim, Uffholtz et Rixheim. Il s'est marié une première fois le 3 mai 1930 à , Mulhouse, avec Marie Juliette LABRUDE, née le 19 novembre 1901 à Froideconche, Haute Saône (Parents : Hippolyte Léon LABRUDE 1865-1936/ & Augustine Sophie GUILLER 1874-1907/) , divorcés le 25 juin 1936. Le second mariage se déroule le 26 février 1937 à Kingersheim, avec Maria Martha KNOEPFLIN de Flaxlanden qui lui donne cinq enfants. Si vous l'avez connu ou que vous connaissez des anecdotes sur lui (même négatives, très embarrassantes), je serai heureux de pouvoir les récolter. Il en va de même si vous possedez une matière telle que des photographies, paperasserie diverse (devis, factures ou autres), je suis preneur pour une version numérisée.

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 3.2.10 - Les Baumgartner du Val-de-Villé

J’arrive à mes Baumgartner du Val-de-Villé, par la branche paternelle de mon grand-père Marie Joseph SCHWAB 1902-1958. Concrètement, il s’agit de mon sosa 401, Maria Barbara. Huit générations nous séparent. La branche est très courte, puisque la seule ascendance trouvée est son papa. Il s’agit d’un cordonnier helvète prénommé Hanβ Geörg, qui est présenté sur son acte de mariage comme étant natif de Stetten. Ce dernier s'est marié avant le 17 novembre 1705 avec Maria MUNCHINA dont un seul enfant, né en 1705, se retrouve dans les registre de Villé qui aura pour prénoms de baptême, les mêmes que son papa. Le 15 janvier 1690 il se remarie à Triembach-au-Val avec Anna KOBEL dont-il a été répertorié trois enfants.

En 2011, lors de l’exposition pour les 30 ans du Cercle Généalogique de Mulhouse à Brunstatt, j’ai contacté à un des stands présents, une association Suisse pour essayer de trouver l’acte de naissance de mon sosa 802, le père à cette Maria Barbara. La représentante de cette association, a pris mes coordonnées et fait des recherches sur plusieurs bases de données et a soumis mon problème à d’autres associations suisses.., sans succès!

Une épine généalogique qu’il m’est temps de partager. Je n’ai pas encore eu l’opportunité de consulter d’autres sources, comme les fonds notariaux… Si quelqu’un dispose de données supplémentaires, je suis preneur.

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 3.3 - BIHLER

Ma branche Bihler a également ses légendes familiales et il ne m'a pas été facile de les explorer. La raison principale en est l'effacement des traces administratives avec parfois des complicités que je tiens de la bouche même de ma grand-mère Charlotte Bihler. Le statut de légendes a été levé, mais je ne vais pouvoir ici que les évoquer. Cependant elles sont, avec toutes les explications utiles, incluses dans la chronique familiale.


A prononcer: Biil'r

 3.3.1 - De Boller à Bihler

Pour certains spécialistes trouvés au hasard d’une recherche sur “google”, l’origine de ce nom nous ramène au vieux haut-allemand “Bilihari” (bili = aimable + hari = armée).

-Euh. , difficile à concevoir une armée aimable? :-D

Une autre source donne pour signification «cercleur de tonneaux» ce qui nous rapproche mieux de l’activité de la majorité de nos aïeux. Cela a finalement aucune espèce d’importance, puisqu’en ce qui concerne mes ancêtres, en remontant la branche, après quelques périodes troublées où chaque membre d’une même famille trouve son nom orthographié différemment (Biller, Piller et même Büller), il se stabilise sous la forme “Böller” à Niedermorschwihr (Haut-Rhin). Nous n’avons donc plus à faire à la même racine étymologique !

Des investigations plus poussées m’ ont permis de suivre cette famille en Allemagne jusqu’à 1655 à Pfullendorf, Tübingen ou naît Andreas Boller le plus vieil ancêtre découvert pour ce patronyme. La ville de Pfullendorf est une ancienne « ville libre impériale » qui est à mi-chemin entre le lac Bodensee (Lac de Constance) et la vallée du Danube et n’a été que tardivement rattachée au pays de Bade. Malgré mes recherches, je n’ai pu trouver la signification de ce nom. Il est probable qu’il soit issu du prénom “Bolle”. Cela pourrait se concevoir si l’on prend en considération qu’avant le 11e siècle, il n’existait pas de nom de famille et qu’au moment où il fallut choisir un nom, les prénoms et les métiers étaient les plus prisés !

Il existe plusieurs blasons pour ce nom, mais ceux que j’ai pu trouver sont originaires de Zürich, mais la probabilité qu’il s’agisse de la même famille reste faible. Il convient cependant d’en présenter un pour exemple.

Mais revenons à nos Boller de Niedermorschwihr, le premier à s’installer à Turckheim est Biller Franciscus, le fils du couple Boller Sebastien (le premier Boller de Pfullendorf à avoir élu domicile à Niedermorschwihr) et Meyer Catherine une jeune alsacienne de ce village qui est situé à l’ouest de Colmar et à proximité immédiate de Turckheim. Il s’y installe probablement après avoir épousé le 9 février 1733 une femme de 10 ans de plus qui était originaire de Cernay(68): Anna Maria Deodor. Trois mois plus tard, au jour le jour, il est admis bourgeois. Il est également, si je ne fais pas d’erreur, le premier de la lignée à exploiter un vignoble. Son fils, contremaître, devient également conseiller municipal et se marie avec la fille du cordonnier, Anne Marie Rittemänn, le 9 janvier 1757. Ce couple donne naissance à Philippe qui lui fait prospérer les affaires, car, outre de s’occuper de son vignoble qui produit un vin qui ne se distingue pas particulièrement, il exploite également une auberge. Sur certains actes, il est précisé qu’il était voiturier…

Cette auberge est celle que tenait Bernard Von Fels, le papa à son épouse. Actuellement, c’est le restaurant de la tour qui est identifié par M. EDEL, Archiviste de la ville de Turckheim (selon la société d’histoire locale contactée par mail), comme étant l’Auberge lui ayant appartenu.


 3.3.2 - Un Bihler suspecté d'association avec un faux monnayeur

Il serait trop long de détailler ici l'affaire.

L'histoire peut sembler capillotractée, mais j'ai pu réunir assez de matière sourcée pour agrémenter la chronique familiale. Vous connaissez cette histoire ? Croisons nos infos !


 3.3.3 - Un alphonse Bihler surnuméraire

Il s'agit là de l'Alphonse Bihler qui selon ma grand-mère Charlotte Bihler serait mort pendu à Artolsheim en novembre 1916 et n'aura eu qu'une concession provisoire sur le minimum possible à l'époque: deux ans. Une simple croix de bois sur de la terre battue pour une concession qui ne sera jamais renouvelée. Un frère qui aura fait sa scolarité à Artolsheim et qui aurait été boulanger et non pas Charles Alphonse qui soutient que c'était lui. Fort heureusement, une autre personne de la famille m'a apporté une réponse sur le mystère de sa naissance entendue de la bouche même de Bihler: Lucie et Charlotte. Une histoire vraie, à tiroirs tellement alambiquée qu'elle ferait un bon scénario de film. Finalement, qu'il est été boulanger ou non, n'a aucune espèce d'importance pour la démonstration, car avec les anecdotes transmises oralement, il y a toujours des distorsions. Si vous avez entendu parler de cela, merci de me contacter !

 3.3.4 - Une partie de cartes qui tourne mal

Schafkopf.jpgLégende urbaine ou faits ? La narration orale transmise par ma grand-mère est ce qui motive mes recherches. Début 1900, à Artolsheim le voisin d'en face d'Alphonse Bihler qui avait sa boucherie à sa droite dans ce qui est maintenant la rue des près, était un joueur de cartes qui avait l'habitude de plumer ses convives à sa table. Alphonse Bihler 1868-1922 jouait aux cartes avec lui peu de temps avant que l'homme a été assassiné par ce que le médecin légiste supposait être une hache. La victime est un Loos avait été évoqué et j'ignore s'il s'agit d'Ambroise (un original clairement évoqué lors d'une discussion) ou de Frantz Josef ( lui assassiné en 1905 ). C'est forcément l'un des deux, je penche pour le second pour lequel je recherche des infos, aussi diverses que variées.


 3.3.5 - Un Bihler cité en témoin dans une affaire de parricide

Notes à retrouver...


 3.3.6 - Un Bihler ayant un enfant caché

L'Histoire d'adultère se déroule à Richwiller entre un Bihler et son employée.


 3.3.7 - L'affaire du tonneau des Bihler

Ce qui constitue pour certains une légende urbaine, à savoir que l'on aurait trouvé un cadavre dans un tonneau dans le restaurant familial peu de temps après la libération (WW1), reste l'affaire phare que j'ai eu à traiter pour ce patronyme. J'ignore qui a fait circuler cette rumeur connue de l'archiviste de la commune de Pfastatt. J'en parle dans Joseph SCHWAB et Charlotte BIHLER [Version 2- en cours de rédaction] et dans Alphonse Bihler & Félicité Keller (également en cours d'écriture). L'archiviste de la commune de Pfastatt, monsieur Daniel SCHAERER, connaissait cette rumeur et m'en a parlé lors d'un rendez-vous généalogique qui regroupaient plusieurs régions et pays. Surpris et mal à l'aise, j'avais préféré jouer l'ignorant. Je n'avais pas envie que les détails de cette légende soient livrés sur la place publique et je garde cela pour ma famille proche. J'ignore cependant de qui il a bien pu tenir cette indiscretion.

J'ignore également ce qu'a pu devenir ce tonneau ovale et encombrant, pour les autres, c'est mon père qui a pu les récupérer (pour y laisser macérer les fruits en vue d'une distillation).


 3.4 - BURRUS

De l'arbre généalogique des Burrus et de l'onomastique, il y a beaucoup à dire en raison d'apports pour lesquels le doute s'installe.


 3.4.1 - Burrus, sang royal ?

On peut dire qu’il y a beaucoup de filiations interrompues, mais l’arbre tel qu’il a été reconstitué ne s’arrête cependant pas à quinze générations. Pour tout dire, j’ai jeté l’éponge à la quarante-sixième, par laquelle j’arrive avec la branche de la famille Burrus. Pour être plus précis par le sosa 32640 en quinzième génération : BURRUS Hans Frantz, né en 1531 à Dambach-La-Ville.Plutôt que d’allonger un arbre version texte, qui comme vous avez pu le constater, devient très vite pénible à suivre (autant à cause du nombre vertigineux d’ascendants que par les risques croissants d’erreurs possibles), je préfère m’en tenir à la narration des éléments qui permettent d’en comprendre la teneur.Plusieurs patronymes ont énormément évolué dans le temps et en généalogie, on constate rapidement que les règles d’orthographe sont à oublier ainsi que les délimitations géographiques. En règle générale, il est presque impossible de trouver des registres paroissiaux avant 1550, c’est donc une limite des plus courantes, mais la généalogie apporte toujours son lot de grandes surprises .En fouinant dans les arbres déjà constitués par d’autres personnes, on tombe parfois sur des histoires carrément ambiguës comme celle que je vais vous narrer maintenant et par laquelle j’accède du côté maternel en remontant la branche des Bihler.

Selon une source sujette à caution (mais reprise sur différents ouvrages et supports), cette vieille famille de Dambach descend d’un des enfants du fameux général milanais Scarsinus Borri. Plus précisément de Franciscus Borri, frère de Bonacossa Borri, la femme de Mathieu Ier Visconti, dit le Grand, Vicaire Impérial et Seigneur de Milan, dont sont issus tous les Visconti qui gouvernèrent le milanais comme seigneur, puis en qualité de Ducs, de 1277 à 1447. Un arrière-petit-fils de Franciscus Borri, Antonius Burrus De Burris, fit partie des gentilshommes milanais qui accompagnèrent en France Valentine Visconti, fille de Jean Galéas Visconti, Duc de Milan, Comte de Vertus, et d’Isabelle de France la fille de Jean II, dit Jean le Bon, Roi de France. Valentine Visconti vint dans notre pays contracter, le 17 août 1389, un mariage avec le fils cadet du Roi Charles V ,Duc de Touraine, puis Duc d’Orléans, qui fut assassiné à Paris, dans la rue Vieille du Temple en 1407, par les tueurs que son cousin et rival politique , Jean sans peur Duc de Bourgogne, avait envoyés !Après la mort de Valentine, Duchesse d’Orléans, survenue au Château de Blois, à l'âge de seulement 40 ans c’est-à-dire seulement un an après celle de son mari, mon ancêtre, Antonius Burrus De Burris ,qui avait choisi le camp des Armagnacs prit alors les armes. C’est ainsi que l’on retrouve en tant que commandant en chef du dauphin Louis, à Dambach en 1444. C’est l’invasion des Armagnac, la ville, est assiégée et obligée de se rendre après une opiniâtre résistance. Les habitants sont expulsés de la ville, sans pouvoir emporter quoi que ce soit. Les Armagnac pillent et dévastent l’Alsace alors pour empêcher la destruction de Dambach, l’évêque de Strasbourg qui était seigneur de cette ville, envoyèrent deux beaux chevaux au Dauphin. Ce fut pendant ce siège que le Dauphin, futur Louis XI, fut blessé au genou par une flèche tirée d’une arbalète, le 7 octobre 1444. Elle lui traverse le genou et cloue sa jambe à la selle. C’est un épisode très connu , souvent repris par les ouvrages retraçant l’histoire de l’Alsace. Antonius Burrus De Burris, également blessé, ne put suivre l’armée et dut, pour des raisons médicales évidentes demeurer à Dambach où après guérison, il se fixa et eut une nombreuse descendance. De mauvaises langues peuvent, à juste titre, affirmer que les « Burrus » sont venus par le siège !

L’arbre remonte à des noms illustres , si on se réfère aux lignées déposées sur “Généanet” et c’est un travail de fourmi de dénicher les erreurs, les inexactitudes ou les éventuelles manipulations de faussaires. Certains documents n’existent plus et l’histoire si elle reste plausible à un niveau purement filial, souffre quand même d’un abus d’extrapolations. Cela ramène à une question pour le moins légitime : Quelle est la source de cette histoire et comment a-t-elle traversé le temps ? La réponse se trouve dans celle d’un autre Burrus illustre. Il s’agit de François Étienne (°14.12.1812-25.01.1848 †). On peut aisément penser à la fertile imagination d'un fonctionnaire d’Empire, qui aurait monté ce dossier pour ajouter une gloire inutile à sa maison, mais le doute demeure… En tous les cas, il s’était offert les services d’un généalogiste pour la confection de son arbre alors, qu’importe que les Burrus nous apportent le panache d’une filiation prestigieuse ou le ridicule exercice d’un faussaire !

L'important se situe dans le plaisir de trouver des rebondissements intéressants dans ce qui aurait pu s’annoncer comme une longue et ennuyeuse liste de noms et de dates !

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 3.5 - CHOFFAT New


 3.5.1 - Onomastique

Ce patronyme est un sobriquet via un aptonyme qui est lié soit à: une occupation, un travail, une création. Il est basé sur le verbe Schaffen. La définition via Geneanet ne s'applique pas à la branche Suisse qui a fait souche à Vernois-le-Fol.



 3.5.2 - Jean Jacques Constantin Choffat

Né le 23 septembre 1819, il fut successivement douanier, teneur de bains, journalier. Cet homme natif de Vernois-le-Fol dans le Doubs et qui a fait souche à Ballersdorf à une histoire particulière pour laquelle, il y a beaucoup de zones d'ombres et cela malgré le fait que je suis en possession d'anecdotes liées à sa vie, mais surtout à sa mort prétendue en Algérie pour l'année 1857. Selon la transmission orale, il serait plus raisonnable de la situer entre 1851 et 1853.

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 3.6 - COURTOT


 3.6.1 - Onomastique

Ce patronyme est un dérivé, régional en Bourgogne, de l’adjectif court. Il s’agit donc, du surnom d’un homme de petite taille.


 3.6.2 - Les Courtot du Val-de-Villé

La première personne à porter ce patronyme dans mon arbre se trouve être Salomé Joséphine, la grand-mère maternelle de Joachim Schwab. Au sein de ma famille, ce patronyme était cycliquement évoqué en contrastant la position sociale, la richesse matérielle et intellectuelle avec une sombre histoire attribuée peut-être à des membres de la descendance de sa fratrie à la suite d’un partage de biens. Bien sûr, je n’ai aucun souvenir des prénoms concernés et encore moins d’une époque précise, mais seulement du contenu général. Ce qui importe est d'en partager le souvenir. Des recherches sont en cours. Il s’agit d’une rumeur, selon laquelle deux frères sont convoqués devant le notaire pendant la lecture du testament d’un parent défunt.., probablement leur père. Une répartition qui n’est pas de leur goût et le ton montent rapidement avec l’arrogance de la jeunesse. Sur le bureau de l’officier ministériel se trouve une arme à feu sur un présentoir, un des deux frères le manipule nerveusement et le coup part involontairement dans l’œil du notaire dont on ne sait plus trop s’il a été simplement éborgné ou tué. Il y a probablement des distorsions entre la réalité et cette version transmise par un « Courtot » à ma famille aux moments des faits. Une histoire que je compte bien reprendre intégralement, sous un angle documenté et qui fera l’objet d’une narration plus poussée. En attendant, je ne dispose pas encore de cette matière qui necessite un déplacement aux AD67 et si l'histoire concerne une génération au dessus, celles du Territoire de Belfort.

 3.6.3 - Jean Baptiste COURTOT 1771-1847

Natif du Territoire de Belfort et parfaitement bilingue, il entame une carrière dans les Douanes. Il se marie une première fois le 19 mars 1801 à Hirtzfelden (68) avec une Badoise Marie Barbe DIETZ. Stationné le long du Rhin à Artzenheim, c’est l’endroit où naît, une année plus tard, son premier enfant, qui s’appellera comme lui. Il devient Receveur des douanes nationales/Impériales à La Wantzenau vers 1803. Une affaire de fraude entache le lieu où il travaille. Il aura six enfants dans cette commune, dont mon sosa 51, avant que toute cette famille déménage à Triembach-au-Val (probablement au cours de l’année 1815, un départ peut-être motivé par les éclats de cette affaire). Sa femme y décède l’année suivante. En 1819, il y épouse sa deuxième Anne Marie DILLENSEGER qui lui donnera encore deux enfants. Dans cette nouvelle commune, il accède à la fonction de maire.

 3.6.4 - Pierre Antoine COURTOT 1760-1829

Mentionné sur Geneastar, frère du précédent et mon oncle à la 6e génération, il est connu pour avoir été lieutenant-Général de division dans l’Armée du Rhin et professeur de mathématiques dans le civil doté de la Légion d’honneur. Vers 1769-70, il se trouve à Hirtzfelden (68). Il entre en service comme soldat au régiment de Rohan-Soubise l'année de ses dix-huit ans. Il obtient son congé en 1783. Il épouse Marie Thérèse Schmidt, fille de Jean. tailleur d’habits le 24 avril 1787 à Strasbourg. après avoir eu un enfant d'elle l'année passée ainsi légitimé par le mariage. Le gosse a hérité de ses deux prénoms, le secod étant l'usuel. C'est à cette période, que l'ex-miltaire devient professeur de mathématiques.

Il se rengage en 1789, en pleine révolution, comme capitaine d’artillerie de la garde nationale de Strasbourg. Volontaire au 7e bataillon du Bas-Rhin, il est élu lieutenant-colonel par ses pairs en 1792. Au mois de décembre 1793, il est blessé au visage lors du combat de Gambsheim. En effet, le 1er décembre 1793, le très jeune Général DESAIX avait lancé une attaque contre les Autrichiens que l'armée du Rhin avait pu repousser jusqu’à Offendorf ! L'année suivante, le 9 avril, Il est nommé général de division. Il est présent au siège de onze mois de la forteresse de Mayence (1794-1795). Sur la rive gauchedu Rhin, à Laubenheim, Weisenau, Hechtsheim, où il a le commandement de 9 000 hommes ( le quartier général de la division Courtot est alors à Bodenheim). Pour ce qui est considéré comme 'l'affaire de Mayence", il est condamnné à 3 mois de prison par le tribunal militaire d'Haguenau. Une condamnation bien clémente pour avoir, tout de même, abandonné sa division lors de la retraite de celle-ci !!! Quand peu après, il retrouve ses fonctions , il est arrêté le 22 avril 1799 pour trahison, s'étant fait complice du général Charles Pichegru qui avait rallié les monarchistes. J'ignore s'il avait pu agir par opportunisme ou par convictions ou encore s'il s'agit d' une erreur, car faute de preuves, il est bel et bien relaché. Il est réformé dans la foulée en 1800, avant d'être mis en retraite en 1811.

Il décède à l'hospice civil de Strasbourg, à l’âge de 78 ans.


 3.6.5 - Le pistolet du notaire

J'ai entendu à plusieurs reprises une histoire que ma mémoire attribue, sans grande certitude, à deux des fils de Jean Baptiste Courtot. Dans les grosses lignes, il s'agit d'un récit qui se serait déroulé dans l'étude d'un notaire lors d'une succession. Le notaire avait un pistolet sur la table et un des deux héritiers avait nerveusement manipulé l'arme et tiré accidentellement sur officier public. Si quelqu'un pouvait confirmer avoir entendu une histoire semblable et avait d'autres précisions, ce serait formidable.

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 3.7 - DOLLE

De l'arbre généalogique des Dolle, il reste quand même quelques anecdotes interessantes de la bouche de plusieurs personnes. Là encore pas de secrets, juste une transmission orale et le don d'une brève biographie concernant un de ses membres. J'ai surtout quelques interrogations sur l'onomastique que je livre ici.


 3.7.1 - Les Dolle du Val-de-Villé

Descendant à la 4e génération de la première personne à porter ce patronyme dans mon arbre, j’éprouve quelques difficultés à me décider sur son sens initial. Généalogie.com prétend que ce nom dérive du latin dolere deplorer, se lamenter ce surnom s’applique à un homme triste, affligé. Sur Généanet, il y est dit le nom Dolé (variante : Dollé), porté notamment en Picardie et en Normandie est plus incertain. Il peut renvoyer à un nom de localité, par exemple Ollé, commune de l’Eure-et-Loir, mais on peut aussi y voir le participe passé du verbe d’ancien français « doler » (= faire mal). Je ne tiens pas à marcher sur les plates-bandes de ces éminents spécialistes, mais il me faut avouer que je ne sens pas trop ces explications !!! En effet, pour notre région, je recherche en priorité une compréhension provenant d'un de nos dialectes.

Malheureusement, le seul mot qu’il me vient à l’esprit est « Dolle (à prononcer Dollé dans le Bas-Rhin et Dol-la dans le Haut-Rhin) » reste un synonyme d’imbécile ! Cela ne devait pas forcément être facile à porter à l’école. Néanmoins, il est associé dans ma mémoire à des intellectuels par exemple, le professeur Dollé du collège Koeberlé de Sélestat. Il y a peut-être une explication rationnelle à cela. Le Val-de-Villé, n'a pas toujours transpiré cette richesse et cette beauté que tous les voyageurs lui reconnaissent de nos jours. En effet, les archives militaires napoléonniennes nous apprennent que cettte région était, par le passé, parmi les plus pauvres d'alsace avec une population sous-alimentée. Les goîtres y étaient nombreux. Avec les problèmes endocrinaux dûs à une carence en iode voire en raison crétinisme infantile congénital par absence de thyroïde, le taux de réformés était parmi les plus forts d'Alsace.

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 3.8 - FIGENWALD

J’arrive à ce patronyme par mon sosa 11, Albertine, la maman à ma grand-mère paternelle. Je ne dispose d’aucun portrait d’elle, alors même que j’en ai un de son mari, mon arrière-grand-père. Grâce aux divers dépouillements effectués avec beaucoup de professionnalisme par monsieur Franck Schmitt (registres de catholicité de Wittersdorf/Emlingen, sentences d’ordre, comptes de la commune,inventaires et partages après décès) , je n’ai eu qu’à copier les données dans mon logiciel de généalogie. C’est un travail de longue haleine, un don de soi, qui mériterait bien plus qu’une simple citation. J’en profite donc pour l’en remercier !

Un arbre bricolé à partir de sources diverses afin de combler la déficience en registres de catholicité. Registres retranscrits dans le SAIREPA n°70 (Wittersdorf et Emlingen) qui précise le contenu des actes disponibles: Wittersdorf : M 1753-1793, B 1753-1792, S 1752-1793, C 1759-1773, Emlingen : M 1794-1899, B 1793-1899, D 1793-1899. Les sources diverses sont issues du défunt CHDF et récapitulent, dans des résumés succincts, la matière encore disponible aux archives départementales du Haut-Rhin pour ces deux communes (Emlingen dépendant de l’église paroissiale de Wittersdorf). Il s’agit principalement de fonds de la seigneurie d’Altkirch et de Landser pour ce qui concerne l’Inventaire des actes notariés.

A prononcer: Fégawåld [Fegawåld]

 3.8.1 - Onomastique

La signification de Figenwald, Fiegenwald comme on peut le lire sur un ancien document, me reste totalement hermétique. Bien sûr, "wald" c'est la fôret, mais Feigen ? On a envie de penser aux figues.., mais non, il y a quelque chose qui m'échappe ! #Résolu, insertion prochaîne !
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 3.9 - FROSSARD

C’est en suivant la filiation de Marie Meyer, mon arrière grand-mère et femme à Carl Friedrich Baumgärtner, qui par la filiation agnatique remonte jusqu’à un certain Hans Martin Meyer qui épouse le 22 janvier 1779 à Feldkirch, la première Frossard de mon arbre. Il s’agit d’ Anna Catharina (le deuxième prénom étant l’ usuel), née le 27 novembre 1751 à Uffholtz. Il y a très peu de probabilités que mon papa, qui a vécu dans cette même commune, savait qu’il avait des ancêtres en ce lieu.

 3.9.1 - Onomastique

En ce qui concerne l’étymologie de ce nom, que l’on retrouve principalement en Savoie, en Franche-Comté et dans les Vosges, il s’agit probablement d’une variante de Froissard, Froissart, surnom donné à un homme violent (le verbe froisser signifiait en ancien français frapper, battre, mettre en pièces). Une autre possibilité, est que ce nom vient d’une autre caractéristique psychologique: Froussard !

 3.9.2 - D'où viennent les Frossard de Uffholtz ?

Cette Catharina dont je parle en introduction a pour parents Joannis (±1710-1771) et Anna Maria Bollinger (1727-1761). Pour les Frossard, aucun élément permet une incursion plus profonde dans cette branche. La filiation est interrompue, mais il reste cependant des traces de cette famille Frossard qui semble originaire de Giromagny ,que l’on retrouve dans le Sundgau à Hecken où sur un acte notarial de 1682, le nom du bourgmestre de cette commune est donné: Germain Frossard. En 1693, on trouve un Frantz Frossart, bourgeois de Sternenberg. A deux kilomètres de Uffholtz, à Cernay en 1711, on retrouve le décès d’un Hans Jacob Frossard, bourgeois & aubergiste. Le lien avec Giromagny (où l’on retrouve un nid patronymique) se fait en 1736 avec un Jacob Frossart, fils de Wilhelm originaire de cette commune (qui de nos jours dépend du Territoire de Belfort) et qui épouse Anna Maria Kolb de Wattwiller. Il est dit de ce Jacob, lors de son décès en 1771, qu’il est bourgeois & boucher.

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 3.10 - KNOEPFLIN

L'arbre généalogique des Knoepflin, me laisse outre quelques anecdotes interessantes, un secret pour lequel j'ai pu retrouver une trace, ainsi que quelques interrogations.


A prononcer; Knaipfla, Kneupfla [Knoepfla].

 3.10.1 - Les Knoeplin de Flaxlanden

Le suffixe « in » féminise le nom de famille dans la tradition germanophone. Ainsi, Knöpflin est très probablement un matronyme hérité d’une veuve d’un Knöpf/Knöpfle, voire encore plus plausible, d’une fille mère. Pure spéculation, j’en conviens, mais cela me semble logique et je suis preneur pour tout autre explication. Plutôt rare, ce nom est essentiellement localisé dans le Haut-Rhin. Dans notre dialecte, on peut traduire « Knopf » par bouton, nœud ou encore bourgeon. Nous ne saurons probablement jamais si en remontant cette piste, le premier porteur de ce patronyme nous ramène à un métier ou à une particularité physique… Qu’importe!Concrètement, c’est par ma grand-mère Marie Marthe (la maman à mon papa), originaire de Flaxlanden, que je vais à la rencontre de cette branche Sundgauvienne.

Cette branche qui m’intéresse beaucoup est pour l’instant bloquée avec ce Theobald, dont je suis un descendant à la neuvième génération. On trouve dans les premiers registres de Catholicité de Flaxlanden, des Knöpflin venant de Zillisheim (dont dépendait Flaxlanden par son curé) des Knöpf et des Knöpfle qui semblent vraiment être de la même famille. Pour l’exemple, il est bon de préciser également que dans le plus vieux registre de baptême de Flaxlanden, le même jeu sémantique se retrouve avec des Schneider & Schneiderle.

À signaler qu’une branche Knoepflin existe également à Didenheim dont une Odile (1743-1821) fille de Roschi, mariée le 25 octobre 1767 avec Jacques Higelin(1744-1806) qui lui-même est un ascendant du chanteur Jacques Higelin (1940_2018). Une branche peut-être issue de celle de Flaxlanden.


 3.10.2 - Un Knoepflin associé à un Lupanar

On a associé une grande richesse à un de mes ancêtres de cette branche, au point qu'il accordait des prêts à d'autres habitants du village. Les descendants avouent en ignorer la source en laissant supposer qu'il pourrait s'agir d'un héritage d'un richissime inconnu lié d'une manière ou d'une autre à la famille. Travaillant à Mulhouse dans une industrie textile pour un salaire de misère, avec deux autres collègues de travail, il projette d'investir sl'héritage que lui a laissé son papa dans l'ouverture d'une maison close. Pour l'administration, l'appelation passe-partout est limonadier en raison de l'interdiction de vendre d'y vendre de l'alcool. C'est probablement que quelqu'un aura fait le ménage aux archives pour dérober les documents permettant de le relier au bordel, mais en a oublié un seul. Il associe le patronyme Knoepflin à cette entreprise sans toutefois mentionner le prénom que seule la tradition orale a su garder.

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 3.11 - MERTZ

De l'arbre généalogique des Mertz, il reste quand même quelques anecdotes intéressantes de la bouche de ma grand-mère. Pas de secrets, juste une transmission orale assez pauvre, ce qui permet de l' insérer ici.Madeleine, l’épouse de Gervais KELLER, dont je suis un descendant à la quatrième génération, est la première personne à porter ce patronyme que je rencontre en remontant mon arbre. Je ne dispose d’aucune photographie d’elle, mais il devait en exister dans la famille et dans les fonds de l’armée prussienne si les informations en ma possession sont fiables.

 3.11.1 - Onomastique

Pour le linguiste allemand Hans Bahlow (1900-1982), ce patronyme se rattache à Mars par le latin Martius, mais il existe d'autres hypothèses. En Belgique, ce nom de famille est considéré comme une variante de merts, representant le genitif fort de merten,autrement dit du prénom Martin. Pour Marie Thérèse Morlet, une linguiste française, il se rattache au germanique "Marizo" (un dérivé construit sur la base "mar" = célèbre). Un nom présent, sans variante, principalement en Alsace et en Lorraine, mais en allemagne on le trouve aussi sous la forme Maertz et Martz.


 3.11.2 - Madeleine présente au siège de Paris ?

En tous les cas, c'est ce que j'ai pu en déduire après des problèmes d'anachronismes. En effet, enfant j'avais pensé que cela concernait ma grand-mère ou sa maman avant de comprendre qu'il s'agissait de "s'Madla", la grand-mère de ma grand-mère. Une anecdote racontée à de nombreuses occasions et que je pense que toutes les personnes invitées à la table de ma grand-mère y ont eu droit. Il s'en détache cinq points principaux:

  1. Elle est partie avec un convoi militaire prussien comme cuisinière pour gradés au siège de Paris, car elle était bilingue.
  2. Elle y a mangé de la glace (chose qu'elle ne connaissait pas et qu’on lui a présentée comme très chaud) et une banane, un fruit inconnu dans lequel elle mordit sans savoir que la peau ne se mangeait pas.
  3. Quand les troupes allemandes se sont retirées, ils n'emmènent pas Madeleine avec eux et la laissent à Paris avec de l'argentallemand et une lettre de recommandation.
  4. À Paris, elle mange du rat et avouera plus tard que ce n'était même pas mauvais !
  5. Elle traversera toute la France à pied pour pouvoir rentrer en Alsace et refusera toujours de parler des détails de cette traverséeque l'on suppose pénible en raison du racisme antiboche et avec son accent, on suppose qu'elleen a vu de toutes les couleurs.


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 3.12 - MEYER

Il s’agit là, très probablement, du patronyme le plus répandu en Alsace. Des Meyer, mon arbre en fournit à la pelle. Où que je porte mon regard, j’en trouve dans mes sosas du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et il en va de même pour mes ancêtres suisses & allemands. Toutes ces souches différentes ont souvent des variations orthographiques surprenantes que l’on découvre au fur et à mesure.


 3.12.1 - Onomastique

Dérivé du moyen haut-allemand "meiger" , c'est clairement un noms de famille hérité d’un métier aux significations variées pouvant désigner un régisseur, un maire, un fermier, huissier, femme de ménage. Dans une famille juive, Meyer est une orthographe quasi germanisée pour le mot hébraïque "meir" signifiant brillant ou lumineux. Dans ce cas, il peut aaussi être employé comme prénom.

 3.12.2 - Les Meyer de Feldkirch, de Bollwiller et de Schweighausen

La famille dont il est question ici, est simplement la première à porter ce nom parmi mes ascendants. Il est donc normal que je commence par elle, il s’agit d’une lignée qui débute avec une de mes arrières-grands-mères.Marie MEYER 1865-1946 [sosa 9], blanchisseuse, se marie le 14 février 1888 à Riedisheim avec Charles Frédéric Baumgärtner. 11 enfants sont issus de ce couple. La seule photo d’elle dont je me souviens, serait celle où elle figure sur le Char de l’Empereur pendant les préparations du cortège historique, pour les festivités du 7 juin 1914, date de l’incorporation du village de Dornach à Mulhouse. Il devait bien sûr en exister d’autres et je sais que son portrait ornait le mur de la salle-à-manger de mon grand-père Jules Baumgärtner, rue des pierres à Rixheim.

La dernière personne sur la même branche de mon arbre généalogique à porter ce patronyme est Jean Adam MEYER ????-???? mon sosa 288, Bourgeois de Schweighausen (Schweighouse-près-Thann), dont on ne sait rien, pas même le nom de son épouse. J’en suis un descendant à la 8e génération.

Comme d’habitude, il faut bien que l’histoire se complique à un moment et ici, pour que cela arrive aussitôt, c’est en raison d’une déficience de registres de catholicité pour Schweighouse. Ils ont été détruits ou perdus pendant la guerre de 1914-1918 (même histoire qu’à Burnhaupt), seuls les registres à partir de 1773 subsistent, c’est d’autant plus rageant qu’ils commençaient vers 1580 !

Cette famille Meyer étant présente essentiellement à Uffholtz/Wattwiller/Cernay/Thann; Feldkirch/Bollwiller et Schweighausen, trois évidences sautent aux yeux:

Il y a plusieurs branches de Meyer dans les lieux étudiés pour cette famille. Meyer est un patronyme des plus communs, mais associé aux prénoms « Jean Adam » l’on constate avec bonheur qu’ils ne sont pas très nombreux dans le Haut-Rhin pour la fourchette temporelle dans laquelle mon sosa 288 pourrait se ranger, mais aucun fonds notariaux que j’ai pu trouver n’a su m’exposer les informations indispensables pour me permettre de remonter cette branche.Son fils, Christian Dagobert, a reçu une association de prénoms encore bien plus rare, mais malheureusement les actes de naissance de ses autres enfants, nous apprennent que son prénom usuel est le premier (ce qui est inhabituel dans mon arbre et mérite que l’on s’attarde sur les raisons de ce choix) , un prénom qui lui est bien plus répandu.

Les recherches se poursuivent maintenant de manière plus acrobatique en talonnant la piste des homonymes, des témoins et des villages intermédiaires.Au XVIIIe siècle il était courant de nommer les enfants du prénom de leur parrain. J’ai alors pensé à Christian Frédéric Dagobert de Waldner de Freundstein (1712-1783), il fut général et arrière-grand-père d’Hector Berlioz et oncle de la baronne d’Oberkirch, dont le père, puis le frère furent propriétaire de château de Schweighouse. Le prénom Dagobert étant très peu répandu, Christian accolé à Dagobert encore moins. Un lien me semble crédible et cela pourrait se tenir !

Il faut bien comprendre que le fait qu’un roturier ait un parrain noble n’a en soi rien d’exceptionnel. On le voit dans toutes les paroisses où des nobles ont résidé. Toutefois, les Waldner de Freundstein étant des aristocrates protestants dans un village 100% catholique, cela indiquerait alors, une proximité plus grande avec le château; domesticité au sens large (intendant, valet, cuisinier, jardinier, etc) ou alors prévôt, receveur, etc. Un fait de bravoure, sauver la vie d’un aristocrate ou d’un membre de sa famille est également une raison récurrente d’avoir un tel parrain et les exemples en Alsace sont nombreux. Ce parrainage serait franchement une bonne raison de ne pas utiliser le second prénom en usuel comme c’est de coutume en Alsace.


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 3.13 - MOSUNG

J’ai pu prendre initialement connaissance de cette famille strasbourgeoise, grâce au travail de Nicolas Ghersi alias Kleio bien connu pour sa base de données de bourreaux, d’écorcheurs, etc. Par la suite, je me suis aperçu qu’elle a fait l’objet d’une présentation dans le tome 3 de l’Oberbadisches Geschlechterbuch par Julius Kindler von Knobloch que je découvre grâce à son édition de 1919. D’autres sources me permettent d’étoffer l’histoire familiale avec un engagement moins chronophage que celui qui résulterait d’un déplacement aux archives départementales du Bas-Rhin. En effet, tous les documents d'époque sont difficiles à décrypter, ils ne sont pas rédigés en allemand standart.

 3.13.1 - Les Mosung de Strasbourg

J’arrive à la découverte de ce nom chargé d’histoire par plusieurs branches en remontant celle de mon arrière-grand-mère Félicité Keller (1867-1953), mais j’y arrive également en remontant celle de Barbe Freymuth (1874-1957) qui se trouve être aussi mon arrière-grand-mère. Pour la plus longue, je suis un descendant à la 16e génération de la première personne à porter ce patronyme et un descendant à la vingt-troisième du dernier porteur connu en la personne d'un certain Rüelin MOSUNG cc.1271-1309 mon sosa 1 740 672 !

Que dire de plus? Ce Rüelin est passé en peu de temps de la bourgeoisie de Strasbourg à la riche noblesse terrienne. Il a été membre de la corporation strasbourgeoise des épiciers. C’est un milieu élitiste qui a un pouvoir politique certain. C’est un homme influent qui a son blason, ses sceaux et qui jouit naturellement de certains passe-droits. Bref, Rüelin est une figure assez importante pour laisser une trace concrète à une époque où la construction de la Cathédrale est à l’actualité. C’est un contemporain de Maître Erwin de Steinbach à qui l’on doit la façade gothique et la rosace au-dessus du portail d’entrée! Quelles sont les probabilités qu’ils aient pu se rencontrer ?

À son décès, sa veuve éplorée officialise une prébende sur l’autel Saint-Jean-Baptiste de la cathédrale. Ce n’est là, pas le seul lien avec la Cathédrale, puisque son fils Paulus y fera bâtir en 1331 un autel, celui de Saint-Pierre et Paul dans le collatéral méridional et le fait bénir le 4 mars de la même année. Un ouvrage pour lequel il a fallu retirer une colonnette du XIIIe siècle. Un autel qui sera finalement lui aussi supprimé au moment de la Réforme. Hans, son frère a également son autel en ce lieu, juste à côté de celui de Paulus.


 3.13.2 - Une histoire familiale qui flirte avec le mysticisme Rhénan

Un autre Paul Mosung excellent candidat à figurer dans la liste des descendants de Rüelin mérite ici toute mon attention. C’est un contemporain de Rulman Merschwin et de sa commanderie de Saint-Jean (où est décédé Paul /1284-1349, fils de Rüelin). Ce second Paulus y sera nommé administrateur onze ans après le décès de son fondateur en 1393, mais aussi en 1394. Une part d’histoire qui flirte pour certains avec les origines alsaciennes du mythe de la Rose-Croix, mais surtout qui reste les fondations du mysticisme Rhénan via Rulmann Merswin et les Gottesfreunde de l'Île Verte. Une matière peu ordinaire pour dresser une carte mentale de cette époque.

IToutes ces personnes nous gratifient d’une belle fenêtre sur le passé !

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 3.14 - MUNSCH

De l'arbre généalogique des Munsch, trois branches s'en détachent dans le Val-de-Villé. La mémoire familiale n'a laissé aucune trace de rumeurs, d'anecdotes ou de croustillants secrets. Pas de secrets, mais ceux qui ont cette famille dans leur arbre peuvent avoir la certitude de cousiner avec l'acteur Jean Marais (La belle et la bête, Fantomas etc).


 3.14.1 - Onomastique

Définir l’origine et la signification de ce patronyme est bien moins évident qu’il n’y paraît. On peut évidemment penser au mot germanique Münch signifiant moine, mais une notice du C.R.H.F, le relie au prénom Dominique, dont l’ancienne forme, DEMANGE, aurait été altéré du fait du dialecte en Diemunsch, puis contracté en Munsch, Munch ou Munschi, Munschin, Munschina. Munsch utilisé comme prénom et son équivalent Sontag se retrouvent également dans les registres de catholicité de Villé.


 3.14.2 - Première branche

J'y arrive par Maria-Anna Munsch 1773-1857 [sosa 97 ]. Native de Triembach, elle prend pour mari, à l’âge de 25 ans, le 23 avril 1798 , le vigneron Frantz Josef Schwab également né dans ce même lieu et qui affiche un an de moins. Frantz Josef est un des fils de Frantz Josef & Maria Barbara pour qui une croix de pierre a été érigée . Huit enfants naissent de ce couple, dont trois filles. Elle meurt à l’âge de 84 ans, le jour de la Saint-Nicolas.

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 3.15 - PAULUS


 3.15.1 - Onomastique

Il s'agit-là d’une forme latinisée du nom de baptême Paul, popularisé par l’apôtre du même nom dont la signification serait « petit ».

 3.15.2 - Les Paulus de Dambach-la-Ville

Deux branches m'emmènent vers ce nom de famille. Cinq générations me séparent de Maria Barbara 1800-1864, native de Triembach-au-Val la première dans mon arbre à porter ce patronyme. Elle a épousé Mathieu FREYMUTH le 9 mai 1830 , toujours à Triembach. Le dernier porteur connu de ce nom de famille étant un certain Sebastian PAULUS≃1533 †1567..1576 . Par cette branche, je suis un descendant à la 13e génération de ce Sébastien pour lequel il existe beaucoup de matière. Pour la seconde, il me faut 7 générations pour tomber sur un Paulus. Sébastien devient alors un descendant à la 14e génération. Le couple Joseph Freymuth et Caroline Dollé est le tronc commun où se divisent ces deux branches. La première passant par Joseph, la seconde par Caroline.

Si le nom des parents de Sébastien reste un mystère, on lui a quand même trouvé un frère se prénommant Simon et qui se trouve être le N°15 sur la liste des bourgeois armés en 1558 dans le bailliage du Bernstein où apparaît Sébastien. Ce Simon possède une armure et une pique ( 6 mètres, arme des paysans révoltés pendant la guerre des paysans 1525). Il est Bourgeois à Dambach en 1561 et paye en cette même année le cens du denier, dû annuellement à la Saint Martin au scolasticat de Dambach. Simon donne pour l’année 3,5 schillings, pour sa maison avec une grange à Dambach située au ruisseau à côté de la cour domaniale (aujourd’hui une école dans la rue du Général De Gaulle) et de l’autre côté son bien. Dans un acte de vente daté d’août 1571 il est qualifié de Bourgeois de Rodern 67 ou Roderen 68 ( nous pensons qu’il s'agit de Rodern au sud de Sélestat ). Le 26 octobre 1580 il est bourgeois de Sélestat, il vend une dernière propriété à Dambach La Ville (vente d’un bois de 2 acres ). Les biens vendus proviennent peut-être de son épouse. Les informations le concernant proviennent de Jacques Cerini.


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 3.16 - RINGEISEN

Plusieurs branches n’amènent à Martin Ringeisen mon sosa 12904. Pour l’une d’entre elles, je suis un descendant à la 16e génération. Un patronyme lié à un métier qui évoque un forgeron, un maréchal-ferrant. Ringeisen désigne une variété de fers à cheval à plus grande surface de contact , dont je me demande s’il serait saugrenu d’en supposer, à des temps reculés, une éventuelle de paternité ?


 3.16.1 - Ringeisen de Dambach-la-Ville

On peut citer Hans Ringeisen qui était le forgeron de Soultz en 1569 et Pierre Ringeisen un des Six du métier des forgerons de Bâle en 1485: sa fille Ursule épouse en 1529 Matthieu Schwindenhammer. Salomé Ringeisen, veuve de Niklaus Goettelmann (1483-1535) et mère dÉtienne, prévôt de Dambach (1575), meurt en 1566. Le patronyme est à peu près inconnu en Alsace, même si une branche s’est développée à Ribeauvillé : Hans Ringeisen et Anna Geiler y baptisent Ursule (1.7.1652), Eve (23.6.1656) et probablement Hans Jacob, époux de Catharina Mutwillig. Le 4 août 1560, Bernard Ringeisen et Barbe mettaient au monde Anne à Strasbourg.

Martin, mon plus ancien ancêtre de cette branche, dont on ne connaît pas la date de naissance et que l’on suppose décédé entre 1577 et 1587 est Bourgeois de Dambach et forgeron du lieu.Il a épousé Gertrud Klog (Clog ou Cloo), d’une grande famille de Dambach dont un des membres s’était distingué comme meneur de la révolte des paysans.Il est le père de Rudolph le jeune, forgeron également et de Élisabeth par qui j’arrive en remontant la branche de mon arrière-grand-mère Barbe Freymuth. Il est très probablement aussi le papa de Martin « le Jeune », le mari de Colomba, qui a baptisé Hans le 16 mai 1599 à Dambach.

Rudolph le jeun, épouse à Scherwiller entre 1574 et 1580, Magdalena Didinger qui lui donne au moins trois enfants dont un Rudolph marié le 13 novembre 1622 à Scherwiller avec Martha Hutmacher. Quand Magdalena décède, il épouse en seconds noces, une Petronilla qui passe de vie à trépas, le 2 mars 1621 à Dambach. C’est précisément par deux de ses filles, Susanna épouse de Mathes Fritsch que je rencontre ce patronyme par la branche de mon arrière-grand-mère Félicité Keller & Juliena , la femme de Bernhard SCHWEIN par qui je descends par Eugen Schwab mon arrière-grand père.

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 3.17 - RUEHER New

J'épluche actuellement les registres de catholicité de Ranspach-le-Bas et ceux du Haut. De nombreuses difficultés y sont liées en raison d'un laxisme évident. J'invite les internautes à partager leurs expériences, leurs difficultés afin d'y voir plus clair. Plus tard, je pense m'essayer à l'état civil de la période révolutionnaire en allemand, puis celle en Français qui est également sujette à caution. Si des personnes disposent de reproductions d'actes notariés ou d'autres sources et de transcriptions, on pourrait unir nos efforts. L'arbre en ligne est à prendre au conditionnel et reste, dans l'état, provisoire.


J'arrive à ce patronyme par Lucie Rueher (1831-1865), mon arrière-arrière-grand-mère. La mémoire familiale associe sa maman à une prostituée. Fait confirmé à l'époque par au moins un habitant de Ranspach-le-Haut dans les 60/70 quand mon grand-père s'était mis en tête de reconstituer son arbre généalogique. C'est donc pour ce nom de famille que j'ai effectué tant de recherches sur les prostituées dans le Haut-Rhin. Malheureusement sans succès !La prostitution en milieu rural, n'a soit pas été exploitée par la préfecture, soit le ménage y a été fait par les descendants.

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 3.18 - SCHICGER

Voici un patronyme particulièrement rare dans mon arbre qui se dévoile uniquement sur trois petites générations. La variante rencontrée le plus souvent reste Schicker. Il peut se décliner également en Schigger, Schickel, Schick, etc.Je viens à la rencontre de ce patronyme par le papa à Xavier Bihler, Philipp, dont la grand-mère maternelle, Regina, est la première à porter ce nom.


 3.18.1 - Onomastique

Il paraît qu’on le retrouve essentiellement le long du Rhin, de l’Allemagne jusqu’en Autriche. Le Rhin pour partir à la pêche? ok c’est jouable… Côté étymologie, les avis divergent suivant qu’il est question d’une variante du vieux moyen allemand « Schick » ou d’une source plus exotique. Une origine yiddish à ce nom est parfois évoquée dont le sens renverrait alors à l’ivrogne. Mes Schicger sont tous catholiques dont la très humble origine nous ramène au métier de vannier, probablement des Yéniches. En effet, cette population semi-nomade utilise une « langue » germanique avec des mots qui proviennent, entre autres, du Yiddish via le Rotwelsch et du Romani, ce qui reste une piste qui m’apparaît dès lors plausible bien que je ne puisse à ce stade en faire la démonstration.


 3.18.2 - Une famille de Yéniches ?

Le dernier Schicger de mon arbre est Beatus-Jacobus SCHICGER 16??-1723, mon sosa 908. J’en suis un descendant à la 9e génération. J’ignore sa date de naissance, le nom de son épouse, mais je sais trois choses:

  1. Il vient de Suisse (de Zug).
  2. Il est vannier.
  3. Il est décédé en 1723.

Dans la fourchette temporelle dans laquelle je trouve ces familles, les Yeniches suscitent énormément de mépris et rejet en Alsace. De même les unions entre différentes classes sociales étaient très mal perçues, ce qui rend de facto celles-ci très intéressante. Il y avait par le passé trois classes que l’on peut résumer en: la basse, la moyenne et la haute. Si j’ai bien compris, il se trouve que les vanniers étaient de la classe la plus basse et bien qu’il s’agit d’artisanat (ce qui devait en théorie les rapprocher de la classe moyenne), ils étaient plutôt considérés comme l’équivalent des chasseurs de taupes, de sarcleurs ou de mendiants. Les artisans étaient quant à eux, réunis en corporations.

Dans l’espoir de remonter mon hypothétique piste, j’ai contacté en Suisse le « Jenische bewegungmouvement » très réactif, serviable et généreux en conseils, il m’a expliqué que ce patronyme et ses variantes n’offrent aucun descendant connu dans la population mobile. Plouf ! Cette famille semble s’être sédentarisée depuis des centaines d’années et les pistes via les registres paroissiaux sont difficilement exploitables. S’ils étaient à l’époque de mon ancêtre des nomades, alors il faudrait connaître les pays et villes par lesquels ils sont passés. En effet, ils ont pu naître; se marier; avoir des enfants et finir par mourir n’importe où !Pourquoi insister à pêcher alors que ca ne mord pas ?

Dans le répertoire des noms de famille suisses, nous pouvons voir que le patronyme « Schicker » était déjà installé dans la commune de Baar, dans le canton de Zug avant 1800. Maintenant que je connais la commune, il va me falloir consulter les registres paroissiaux. Ils ne sont hélas pas disponibles en ligne, mais restent accessibles sous la forme de microfilms aux archives cantonales de Zug ou dans un centre d’histoire familiale mormon.Sous l’ancien régime, à la période où mon ancêtre quitte Baar, c’est déjà un bourg important avec une paroisse qui l’est tout autant et qui est également la plus ancienne du canton. Le paysage est à couper le souffle et les terres y sont fertiles. Qu’est-ce qui a bien pu motiver ce départ ? Pourquoi ai-je privilégié l’hypothèse « Yéniche » ? Par cliché sans pour aller au plus simple avec le mode de calcul ridicule qui donne: longs déplacements + vannier = Yéniche. Suivant le trajet réellement effectué, il y avait au minimum 160 kilomètres à parcourir. Finalement, beaucoup de gesticulations et de blabla dans le vide. Bredouille, il ne me reste plus qu’à ranger ma canne!

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 3.19 - SCHWAB

C’est avec ma maman qu’apparaît ce patronyme pour lequel, deux branches principales existent dans mon arbre. La première fait l’objet de ce billet et la seconde se résume à mon sosa 3239 (une Margaretha née avant 1640, dans le canton d’Obernai à Blienschwiller, pour laquelle je ne dispose d’aucun renseignement sur ses ascendants). Il s’agit probablement, d’une seule et même famille, dont le nom, géolocalisateur, désigne celui qui est originaire de Souabe. Les variantes patronymiques trouvées dans mon arbre sont: Schwaab, Schwob. Dans d’autres arbres, on le trouve aussi orthographié: Schwabe, Schwoob, et.… Un patronyme que l’on retrouve aussi chez les Juifs ashkénazes, une branche que l’on pourrait supposer bien distincte.en tous les cas, mes Schwab, tous catholiques.


A prononcer: Schwåb

 3.19.1 - Les Schwab du Val-de-Villé

Mon plus ancien ancêtre clairement identifier portant ce patronyme est Mathias Schwob ca 1630-1692. Schwob étant ,sous la plume du rédacteur de l'époque, la prononciation alsacienne de Schwab. Je retrouve dans mon arbre plusieurs orthographes pour une même famille. Il s'est marié avec Anna-Maria KUONER (autre orthographe de SCHNEIDER/SCHNIDER). On ne connaît que quatre enfants à ce couple.’en suis un descendant à la dixième génération.

Il existe d’autres Schwab dans le Val-de-Villé et il se pourrait que ce Mathias fasse partie de la descendance du couple Jacob Schwob & Pétronilla Sturing d’Erlenbach. Une supposition gratuite, puisque je n’ai rien pu trouver pour remonter ce patronyme d’une génération supplémentaire.Il y a également Schwab Bartholomaeus, né vers 1670 qui épouse le 16 janvier 1696, Stirn Catharina née vers 1675, il feront souche à Sermersheim via leur fils né à Bernardwiller!

Des recherches sur ce nom de famille m’offrent également, les constatations suivantes: Sur familysearch, un Endres Schwab né en 1534 à Blaufelden, dans l’arrondissement Schwäbisch Hall, district Stuttgart de l’actuel BadenWürttemberg, semble être le plus ancien porteur de ce patronyme, en ce qui concerne le dépouillement des registres en ligne pour l’Allemagne. Curieusement, la mention la plus ancienne d’un Schwab, que j’ai pu découvrir, apparaît dans les travaux d’ Ernest Meininger (1852-1925), journaliste, historien, généalogiste de renom, archiviste de la ville de Mulhouse. Ville où une très ancienne famille de notables porte ce nom. Conrad Schwab en 1236 et 1239 s’y retrouve sur la liste des prévôts. Cette famille, qui arborait comme blason « un lion rampant et une fasce brochante sur le tout », se serait éteinte au XIVe siècle, selon cette même source.

Au CRHF, une notice précise que ce patronyme, parfois latinisé en Suevus était déjà bien implanté dans le Haut-Rhin. On retrouve, par exemple, dès 1210, un Ulricus Suevus, moine de l’abbaye de Murbach. On y lit aussi: « A Rouffach sont connus au début du XIVe siècle Hans Schwob et Peter Schwob le boulanger (Urkundenbuch de Th. Walter). En 1512 et 1523, Conrad Schwob possédait des biens à Riedisheim (Archives de la ville de Mulhouse). À Landser vivait en 1534 Heinrich Schwab, son épouse Margred Gerwig et leurs enfants (« Registres des Fondations d’Anniversaires du Chapître Inter Colles » aux Archives Départementales du Haut-Rhin). La plupart des familles Schwob vivant à l’heure actuelle résident où sont issues de la vallée de la Largue. Dès 1627, donc avant les grands courants migratoires consécutifs à la guerre de Trente Ans, Jean Schwob dit le jeune est juré de la mairie de la Largue, sous l’autorité du maire Andres Straub. En 1664, le fils venant de naître au sein de la famille de Johann Blomlein et de Barbara Schwob de Franken eut une grande hémorragie. Ses parents ayant invoqué Notre-Dame de Mariastein, il se remit. Un tableau votif qui se trouvait à Mariastein rappelait ce miracle. Une des plus vieilles maisons de Hindlingen. Au XVIIe siècle, une famille Schwob vivait dans ce village, le village d’Altenach abritait plusieurs familles Schwob. Les registres paroissiaux anciens, exploités dans le cadre du programme Alexsys, débutent en 1662 par l’acte de baptême de Jean Thiébaut Schwob dont la marraine fut la noble Jeanne Kempf d’Angreth (Nobili Joanna ab Angeroeth) ».

 3.19.2 - Anton Schwab 1805-1873 et le Schieweberg

On raconte qu'Anton le vitrier, pendant les premiers mois d’activités, avait pris l’habitude de boire avec deux de ses amis. Émèché, il serait alors tombé alors qu’il gravissait le flanc de la colline qui offrait un raccourci. La totalité de son chargement dorsal qui représentait plus d’un mois de salaire vola en éclats. La légende familiale attribuait à cette anecdote le nom de la colline “Schiewabarg”donné alors ironiquement. La société d’histoire du Val-de-Villé, n'a pas entendu cette version, mais précise qu’ il y a plusieurs collines qui portent ce nom dans la vallée de Villé et que cette appellation serait liée à une fête païenne d’origine Celte dont la pratique du lancer de disques enflammés (le schiewaschlawa) qui s’y déroulait vers l’équinoxe de printemps en serait l’origine. Quoi qu’il en soit, Anton jura a sa femme qu’il ne s’y reprendrait pas et que dorénavant, il attendra d’être rentré pour commencer à boire. Normalement, le lieu du schiewaschlawa n'était pas choisi au hasard et je ne vois aucune raison pour que l'anecdote soit fausse.

Une telle perte d’argent à cette période de l’histoire était dramatique, très lourde de conséquences, pour sa famille. Sa capacité à trouver un moyen d’honorer les commandes en reconstituant rapidement le stock fut déterminante.

 3.19.3 - La croix de pierre

croix_schwab2.jpgJe suis un descendant à la 7e génération du couple Frantz Joseph Schwob/Schwab² et Maria Barbara Meyer (Joseph et Barbara) qui restent dans la mémoire des habitants de Triembach-au-Val, en raison d’une réalisation d’un sculpteur de 25 ans (à l’époque fraîchement marié et domiciliée à Obernai) en la personne de Dominique Hubert. Ce qui suit est largement inspiré du travail de Marcot Yves qui m’a donné cette photo et un extrait du texte qu’il a fait paraître dans l’annuaire de la Société d’histoire du Val de Villé¹. J’y puise les informations.

Cette réalisation est sans surprise une croix de pierre, en grès gris. Autrefois, les croix de chemin se dressaient fièrement un peu partout et celle-ci devait représenter une belle somme d’argent! Une commande des enfants de Joseph et Barbara en mémoire de leurs parents décédés tous deux, à deux ans d’intervalle, à l’âge de 76 ans. La grande faucheuse emporta en premier Barbara le 8 mars 1822. Une année plutôt douce où le printemps, l’été et les vendanges ont été précoces. Deux ans, 6 mois et 22 jours plus tard, quand meurt Joseph, une nouvelle page se tourne dans l’histoire: Charles X a succédé à son frère Louis XVIII. Les enfants sont: Frantz Anton °1771 ; Frantz Joseph °1774 ; Mathias °1777 ; Maria Salomae °1779 ; Frantz Ludwig °1782 ; Anna Maria °1783 ; Hans Georg °1787. Les Schwab sont de fervents croyants et la croix est érigée à 100 mètres des dernières maisons de la rue Scheibenberg, au bord du Schrannweg à l’extrémité de l’ancien terrain familial.
Sous la patine du temps et les plaques de lichens, c’est le passé qui se raconte. D’une hauteur totale de 4 mètres 33, les dimensions exactes de la croix sont de 2,32 x 1,05 mètres, la différence restante se partageant entre le piédestal et la base.

On y trouve cinq inscriptions:

  1. Sur la branche verticale, au-dessus de la tête: « I.N.R.I » ( Iesvs Nazarenvs, Rex Ivdæorvm , Jésus le Nazaréen, Roi des Juifs).
  2. Sur le décrochement incliné entre les pieds du crucifié et la tête de mort: « Es ist / vollbracht » (tout est accompli -Évangile selon Saint Jean, chapitre 19 verset 30.
  3. Sur le piédestal dans le médaillon ovale: « Wer vor / diesem Kreutz 5 / va: 5Ave Maria und den/ Glauben betet / erlangt einen ablaß von / 40 Tage » (celui qui récite devant cette croix 5 Notre Père, 5 Ave Maria et le credo bénéficie d’une indulgence de 40 jours).
  4. Sur le piédestal , juste en dessous du médaillon: « Sieh, o Mensch / und denk daran / Dies haben deine / Sünden gethan (Vois, ô humain et penses-y ceci ce sont tes péchés qui l’ont causé) … (la crucifixion) … Ververtigt von / D. Hubert Boldhauer / in Oberrehnheim (fabriqué par D. Hubert sculpteur à Obernai).
  5. Sur la base:« Dieses Kreutz / haben errichten lassen / zu Ehren / des am Kreutz gestorbenen / Heilandes / die Erben der verstorbenen / Joseph Schwab / und Barbara Meyer / Eheleute in Triembach / im Jahr 1831 » (cette croix a été érigée en l’honneur du sauveur décédé sur la croix par les héritiers des défunts Joseph Schwab et Barbara Meyer, époux à Triembach, en l’année 1831.

Trois choses m’interpellent:

  1. Comment se fait-il que les Schwab puissent ainsi distribuer des indulgences contre des prières ? Les indulgences, à cette époque, sont en général monnayées.. Ont-ils également payé l’église pour ce droit?
  2. Le choix des citations, va dans le même sens: rachat des péchés…
  3. La descendance prend en charge ces lourdes dépenses à une époque particulièrement critique où la population à bien du mal à joindre les deux bouts.. Seulement 16 ans après que les guerres napoléoniennes qui ont ruiné le pays!
Crédit photo: @Yves Marcot



 3.19.4 - Le secret d'une fortune

La croix de pierre dont il était question plus haut souligne d'autres questions. Entre la piété extrême et la culpabilité, difficile de trouver ce qui réellement a pu légitimer de telles dépenses. J’ai cependant des commentaires à ajouter concernant une piste crédible à explorer. Avant cela, je tiens à ajouter que les frais occasionné par cette croix, ne sont pas les seules dépenses colossales de cette famille. Sans parler de l’importance du patrimoine foncier, il convient de prendre en considération que Frantz Joseph Schwob a également payé un remplaçant pour que un de ses fils ne se retrouve pas militaire (à vérifier). Ce dernier à acheté le fond et les outils nécessaires pour le métier de vitrier. Il faut prendre en considération que le coût de quelques vitres, d’une fragilité extrême (bien plus que de nos jours) qu’il portait sur le dos, revenait à l’équivalent d’1 à 2 mois de salaire³. Que le diamant qu’il avait en sa possession avait un diamètre de 5 ou 6 mm. Un diamant contenant un léger crapaud que j’ai pu voir à deux reprises. Je vous laisse en imaginer le prix!

Je ne compte pas non plus, les aides au reste des enfants!

Alors, cette prospérité n’est non seulement bien suspecte dans un des coins les plus pauvres d'alsace pour l'époque, mais surtout impossible !

A cette époque rien ne peut expliquer de tels mouvements d’argent. Ma piste la plus crédible me demande de nombreuses recherches aux Archives départementales de Strasbourg, car elle concerne des bandits de grands-chemins qui sévissaient le long de la route postale qui allait Bâle à Strasbourg, le long du Rhin souvent à proximité de Sélestat. Les richesses y transitaient sous différentes formes. J'ai entendu par le passé une histoire incluant un Schwab et un Bandsept dont les détails sont donnés dans la chronique familiale. Je suppose que c'est la clef de ce mystère, même si je n'ai aucune idée pour en faire la démonstration ! Ce récit garde donc son statut de légende familiale


 3.19.5 - Mathieu, l'abbé archéologue

Je suis un descendant à la 4e génération d’un cousin issu de Germains de Mathieu SCHWAB. Concrètement, les ancêtres que l’on a en commun sont le couple François-Joseph SCHWAB (1748-1824) & Marie Barbara MEYER (1745-1822) qui est pour lui ses arrières-grands-parents et pour moi, des ascendants à la 7e génération.

Il me faut bien l’avouer, je suis tombé sur cet individu, un peu par hasard lors de recherches, sur ce patronyme. Il avait complètement échappé à mes précédentes investigations, au moment où je tentais de répertorier la descendance de ses parents. Dans l’ouvrage « Histoire générale illustrée des départements…. , Seine-et-Marne« , Schwab Mathieu est prétendu né le 12 mai 1851 à Saint-Maurice, mais l’état civil en ligne ne comporte pas cette entrée. Il y a à la place, un Schwab Mathieu né le même jour, mais au mois d’avril 1858. Son papa, Nicolas originaire de Triembach-au-Val, est venu s’installer à Saint-Maurice après son mariage avec Marie Anne BLUMBERGER le 9 février 1848 à Kintzheim, village qui a vu naître son épouse. À Saint-Maurice, Mathieu avec un papa boulanger, aurait pu avoir une destinée professionnelle, toute tracée. C’est une famille pieuse comme il en existe beaucoup en Alsace où l’identité religieuse est intiment liée à la culture régionale, à ses mythes et son histoire.

Il y a tant de hauts-lieux mystiques dans son Bas-Rhin natal, mais c’est probablement l’histoire de l’apparition de la vierge Marie, à une trentaine de kilomètres de son village, au Bischenberg le 11 février 1846, qui motivera le choix d’une vie vouée à ses croyances. Un lieu de pèlerinage connu dès 1505 et qui depuis 1820, héberge la congrégation du Très-Saint-Rédempteur fondé par Alphonse de Liguori. Ce qui est néanmoins certain, c’est que Mathieu reçoit l’Ordination sacerdotale à Dongen (Noord-Brabant ; Pays-Bas), à l’âge de 27 ans, le 28 février 1885 au titre de la congrégation mentionnée plus haut. C’est un missionnaire parfaitement polyglotte.

En 1896, on le retrouve au 36 de la rue Saint-Barthélemy à Melun (Seine-et-Marne), à l’institution Saint-Aspais où il a la charge de professeur dans ce Lycée privé Catholique qui accueille alors approximativement une quarantaine d’externes et un peu plus d’une centaine de pensionnaires. Il dessert l’ Église Saint-Crépin à Verdelot à partir du mois d’août 1896 jusqu’au mois de décembre de l’ année suivante. Au fil des ans, il dessert plusieurs communes, mais Mathieu sera surtout connu comme archéologue et ses trouvailles sont, dit-on, nombreuses et variées.

Abbé de Villemaréchal et de Saint-Ange-Le-Vieil en Seine-et-Marne. En 1907, il quitte Villemaréchal, par application de la loi de séparation pour aller officier à Paley, une commune limitrophe, à l’Église Saint-Georges (un lieu de prière datant du XIIe siècle). En effet, la commune l’a tout simplement expulsé du presbytère afin d’utiliser ce bâtiment comme mairie et y loger également l’unique instituteur. Le terrain attenant servira pour la construction de l’école et l’ensemble est finalement inauguré officiellement le 19 septembre 1909Un des sujets récurant dans la région tourne autour de l’archéologie depuis la découverte accidentelle, par un paysan du coin , d’un sarcophage Mérovingien.., en labourant son champ ! D’autres découvertes suivront…

Pour Mathieu, c’est une révélation qui titille sa curiosité et l’encourage dans des recherches plus poussées. C’est à Paley, en 1908, qu’il fait des découvertes sensationnelles. Il stimule, guide et conseille l’agriculteur et les résultats ne se font guère attendre. Tout un cimetière mérovingien est rapidement mis à jour avec un chapelet de nombreux sarcophages. Des squelettes, armes, bijoux et des médailles .., comme s’il en pleuvait !

Le ministère des Beaux-Arts est informé de ses découvertes à grand renfort de plans, photographies et compte rendu des travaux. Ces fouilles permettent à Mathieu de collectionner un nombre incalculable de silex taillés des temps préhistoriques qu’il étiquette soigneusement. Il fait don au musée de Melun de plus de 3000 de ces cailloux. Les découvertes ne semblent jamais se terminer et son modeste trois-pièces est encombré du sol au plafond, sans oublier les murs, d’objets divers: éléments d’armes, d’outils, de la poterie, etc… Le tout répertorié et étiqueté professionnellement de sa plus belle écriture. Il est conscient qu’il détient probablement la collection la plus importante en nombre et en importance de pièces.., pour un particulier.

En 1936, une année bissextile, alors que Léon Blum est investi président du Conseil des ministres du Front Populaire formé la veille avec comme nouveauté (une première pour la France), 3 femmes dans le gouvernement.., Mathieu s’éteint le 4 juin .

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Cette présentation se veut une version provisoire dans l’attente d’un complément d’informations. Avec un peu de chance, ce premier jet, par ses meta-tags, me mettra en contact avec une personne qui possède dans ses tiroirs une photo de Mathieu ou autre matière exploitable.

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RÉFÉRENCES LITTÉRAIRES:

  • Paley mérovingien : le cimetière mérovingien de Paley (Ve au VIIIe siècle) par SCHWAB, Mathieu. Ouvrage tiré du texte de la conférence. Descriptif : Nemours : Impr. E. Vaillot, 1923. – 30 p. : ill. ; 21 cm.
  • Paley préhistorique : une station néolithique vers 2500 avant J.C. par SCHWAB, Mathieu. Ouvrage tiré du texte de la conférence. Descriptif : Nemours : Impr. Vaillot, 1922. – 16 p. : ill. ; 21 cm.
  • Histoire générale illustrée des départements…. , Seine-et-Marne : histoire des communes, guerres, seigneuries, anciens monuments, églises, châteaux. Auteur :Pignard-Péguet, Maurice. Éditeur : A. Gout (Orléans 1911)
  • Le clergé régulier et séculier du Diocèse de Strasbourg (1801-1918)Auteur: Jean-Paul BLATZ
  • Prêtres alsaciens en France -1934 Auteur: Joseph GASS

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 3.20 - SONTAG


 3.20.1 - Onomastique

Le patronyme SONTAG provient du moyen haut-allemand « sun(nen)tac »: jour du soleil (dimanche). On aurait tendance à penser que le premier porteur de ce nom est simplement né en fin de semaine. Ce n’est pas forcément le cas !

L’onomastique révèle d’autres pistes intéressantes: la toponymie, mais également une relation avec l’univers professionnel, lié alors au service du dimanche. Il y avait , par exemple, les boulangers du dimanche. Dans l’éventualité d’un toponyme, il faudrait alors penser à la municipalité Sonntag qui existait dans le district de Sensburg, en Prusse Orientale (actuellement Zyndaki en Pologne) siège d’une commanderie, ainsi qu’à Sonntag (Vorarlberg) en Autriche. C’est cette dernière hypothèse qui me semble, la plus crédible, sur des bases subjectives et non scientifiques, de migration par la Suisse qui permet de visualiser les différentes régions où ce nom s’est transporté. Famille assez répandue en Alsace, on trouve la trouve à Issenheim dès 1398. Les variantes sont nombreuses: Sunnendach (1241), Sunentag, Sundach, Sunthag, Suntag, Sontac, Sontag, Sonntag, Sonthag, Sonntaq etc.

 3.20.2 - Sontag de Wettolsheim & Peterholtz

J’arrive à ce patronyme par deux branches différentes en remontant la lignée maternelle, l’une dans le Haut-Rhin (alors à prononcer avec la même orthographe; Sountig [Suntig], l’autre dans le Bas-Rhin :

1) Je suis un descendant à la 12e génération de Maria SONTAG née approximativement en 1595, mon sosa 7455, qui fonde un foyer à Wettolsheim avec Conrad MEYER, un veuf ayant eu deux enfants du lit précédent.2) Neuf générations me séparent d’Anna Maria SONTAG, sosa 857, née approximativement vers 1670 et décédée le 12 novembre 1745. Elle s’était mariée avec un ressortissant Suisse, Jacob MEYER (°1660 à Fällanden, dans le canton de Zurich ) veuf .Deux enfants de son précédent mariage sont répertoriés dans les registres de Catholicité de Saint-Pierre-Bois (Peterholtz).

On notera que les deux femmes ont Maria pour prénom, mais également, qu’elles ont la particularité d’avoir un époux dont le nom de famille est identique!Autre point commun, je ne dispose dans l’immédiat, d’aucune information sur les ascendants de ces deux familles. Une fin de ramification d’autant plus frustrante, que dans les BMS du Val de Villé, on trouve la trace de personnes portant ce nom de famille et dont l’estimation de naissance tourne autour de 1560. Il y a forcément des liens!


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 4 - Branche RENOLLAUD



 4.1 - HEZELY

De l'arbre généalogique des Hezely on retiendra surtout des dynasties de bourreaux, d'exécuteurs dont les racines prennent source dans le Baden-Württemberg.


 4.1.1 - Onomastique

Dans le Deutsches Namenlexikon, le linguiste Hans Bahlow (1900-1982) estime que ce patronyme principalement présent en Lorraine sous la forme Hiezely/Hezely exprimant une intention affectueuse tiré de Hiezel qui lui même trouverait son origine dans le prénom Mathias.

 4.1.2 - L'accident mortel de Camille Charles

Selon sa fille Renée Angèle Hezely, Camille, voiturier et charretier serait décédé des suites d'un accident avec sa voiture hyppotractée. Je recherche des coupures de presse de l'époque. Il est écédé à 17h30 au 4, rue d'Alsace à Epinal, le 27 août 1931. Cette famille est alors domiciliée à Saint-Laurent un village de 3 271 habitants au lieu-dit "Champ-Beauvert" (Saint-Laurent est une ancienne commune française du département des Vosges, créée par un assemblage de hameaux ou villages de l'ancien ban d'Uxegney en 1790 avant d'être rattachée à Épinal en 1964.). Vous connaissez cette histoire ? Croisons nos données !

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 4.2 - SANDRE

L'arbre généalogique des Sandre est très court.


 4.2.1 - Onomastique

Dans ce cas, probablement un nom de famille italien et hypocoristique du prénom Alexandre.

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 5 - Branche MAIRET



 5.1 - MAIRET

De l'arbre généalogique des Mairet, il...


 5.1.1 - Onomastique

Tiré de la charge et fonction municipale de Maire qui puise ses origines dans le latin Major (plus grand), ce qui implique ue supériorité. D'après l'Historien Auguste Honoré Longnon (1844-1911), Maire et tous ses dérivés patronymiques sont à relier à une fonction de l'époque des Caroligiens où "maire" désignait un intendant des Capitulaires, un officier rural de condition servile. Sous Karl der Große (Charlemagne), les maires deviennent de petits seigneurs dans les terres de leur office dans une fonction devenue héréditaire.
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 5.2 - SCHWILGIN

L'arbre généalogique des Schwilgin,


 5.2.1 - Onomastique

...
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 5.3 - WALBURG

De l'arbre généalogique des Walburg, il...


 5.3.1 - Onomastique

...
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 6 - Arbres et mentions avec ou sans lien avec les précédentes généalogies



Toute cette section a pour finalité d'agrémenter les biographies avec des personnes ayant fréquenté, de près ou de loin, ma famille. Elles donnent corps aux anecdotes récoltées. Ainsi, si vous trouvez sur mon arbre en ligne, des personnes qui semblent n'avoir aucun lien direct avec mes ancêtres, elles n'y demeurent pas par hasard, ni par collectionnite. Elles n'y figurent donc pas gonfler artificiellement le nombre d'individus. Vous pouvez y trouver des contemporains et des personnalités publiques. C'est là encore clairement un appel à contribution. Si vous, dans votre filiation généalogique, une de ces personnes apparaît, n'hésitez pas à me contacter !


 6.1 - Les familles / personnes

Liste non exhaustive... À terme, je compte lister toutes les personnes, sans lien filial avec ma famille, présentes dans chaque biographie dans la section dédiée, plus bas, à mes ouvrages.


 6.2 - Les associations

 6.3 - Les entreprises et employeurs

Je recherche principalement des personnes ayant travaillé, mais également des photos ou tout autre matière, dans les périodes citées, dans une des entreprises suivantes:.

Entreprises ou employeurs classés alphabétiquement
(d') AMONVILLE Marie Joseph Jacques & Anne-Marie Emma Gabrielle née CASENAVE - pour leurs employés de maison ( Marie Joseph Jacques d'AMONVILLE1887-1962 & Anne-Marie Emma Gabrielle CASENAVE 1893-1981). Un couple ayant eu 12 enfants . -Réf= Anne Alphonsine SCHWAB (gouvernante ou nurse); Alice SCHWAB (?)
BAUMGARTNER Gilbert SARL -Entreprise de peinture (Rixheim)
BAUMGARTNER Jules -Entreprise de peinture
BAUMGARTNER Jules et fils -Entreprise de peinture (Rixheim)
BAUMGARTNER Robert -Entreprise de peinture (Mulhouse, années 60)
DANZAS Transports -Mulhouse et Illzach (je recherche des photos, des anecdotes, des chauffeurs PL, mécaniciens et chefs de quai, chefs du personnel, secrétaires qui y ont travaillé entre 1966 et 1973 et qui connaissaient Julien Baumgartner)
ERMEL tuberies à Wattwiller (en 1954). Réf=J.E. Baumgartner (masqué).
GUERRA -Entreprise de construction --(a ou autour de Mulhouse en 1929) Réf=Karl Friedrich Baumgaertner.
KICINSKI Eugène (Boucherie) -45, rue de Kingersheim à Wittenheim (pour l’année 1947) Réf= Eugène Kicinski & René Charles Baumgaertner.
LAMA Bonneterie, Mulhouse (en 1957). Réf=J.E. Baumgartner (masqué).
LISCH Ernest Établissements, fabrique de navettes à Cernay dans l'atelier de métallurgie (période 1952 à 54). Réf= Ernest Lisch et J.E. Baumgartner (masqué).
MENG C, établissements (spécialisées dans les constructions électriques), dans l’atelier des bobineurs, 38 route de Mulhouse à Rixheim (en 1956). Réf=J.E. Baumgartner (masqué).
REVETO SA -antenne de Belfort pour travail sur Mulhouse (entre 1964 et 1966). Réf=J.E. Baumgartner (masqué).
S.A.R.M.A.C (Société Alsacienne de routes) -Rixheim pour l'année1957. 'Réf=J.E. Baumgartner (masqué).
SATEG Transports -Rixheim (je recherche chauffeurs, mécaniciens et chefs de quai qui y ont travaillé entre mars et novembre 1973). Réf=J.E. Baumgartner (masqué).
SUNDGAU MACHINENBAU GMBH (en 1944). Réf=Karl Friedrich Baumgaertner.
ZAHM Eugène SARL -Entreprise de construction , 22 rue des vergers Mulhouse (en 1950). Réf=Karl Friedrich Baumgaertner.

 6.4 - L'armée, ses régiments et autres recherches liées

Je recherche, ici, outre des militaires ayant été incorporés aux dates et/ou lieux précités, des divers renseignements aussi variés que des anecdotes personnelles, les camarades, la vie en caserne, sur les traversées, le quotidien de ces soldats, mais également des gravures et des photos numérisées.

Liste des régiments
4e BILA (4e Bataillon d'infanterie légère d'Afrique) de 1927 à 29.  Référence= Jules Baumgartner
5e RI (Régiment d’Infanterie), septième compagnie [1932]. Référence= Jules Baumgartner
8e SOA à la MGA2 (8e Section d'Ouvriers d'Aviation, Magasin Général d'Aviation N°2), à Longvic-les-Dijon [entre 1921 et 24]. Réf= Joseph Schwab
10e RG (Régiment du Génie) -stationné à Vieux-Brisach [en 1963]. Référence= JE Baumgartner
11e RGS (Régiment de Génie au Sahara) [entre 1958 et 62]. Référence= JE Baumgartner
23 e RG (Régiment du Génie) -FFA [entre 1958-60], Rastatt, BW, DE. Référence= JE Baumgartner
35e RA (Régiment d’Aviation) à Lyon-Bron [deux dates : 1920 et 1924]. Référence= Joseph Schwab
61e RAA -FFA [1957-1959], Port Geydon. Réf possible= Robert Jules Baumgartner
78e RIL (Régiment d'Infanterie de Ligne) [entre 1861 et 1868, 2e compagnie, 2e bataillon] ... dans cette fourchette de dates, à t'il été en cochinchine avant d'aller au Mexique? Référence= Joachim Schwab
171e RI (Régiment d'Infanterie) -Caserne Bougenel à Belfort (rue de l'As de Carreau). Classe PA, deuxième Régiment de mobilisation [en 1939]. Ce bataillon prend position face au Rhin entre Kembs-Sierentz et Folgensbourg. Référence= Jules Baumgartner



 6.4.1 - Magasin Général d'Aviation N°2 -Longvic-les-Dijon [1920 à 24] Identification du personnel de l'atelier de mécanique

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Si vous reconnaissez une personne sur ce cliché, merci de m'en informer. Mon grand-père, Joseph Schwab est le numéro 8.

Vous ne connaissez pas le parcours militaire de vos sosas ? Pour le MGA2, je recherche également des informations militaires et familiales variées sur les individus suivants:

Magasin général d'aviation N°2
CHIRIS Auguste -Soldat/SOA
CUNAT René Jean -Soldat/SOA
DAUGER -Soldat/SOA
DROMARD Philippe Marie °17/08/1895 à Rive-de-Gier (42) et †? -Lieutenant, Officier de complément
FASSIN Joseph François °12/01/1881 à Moulins (03) et †15/03/1933 à Ouges (21) -Commandant et Directeur au MGA2
FONTBOSTIER Michel Ernest °07/11/1890 à Isserteaux (63) et †? -Lieutenant, réserviste
GASSEND Jean Prosper °07/07/1882 à Fontainebleau (77) et †? -Sous-Lieutenant, Officier de complément; arrivé au MGA2, le 30 septembre 1920, mais celle de son départ me reste inconnue.
GENEAU Maurice -Soldat/SOA
GRAVIERJules Emmanuel °20/03/1878 à Salins-les-Bains (39) et †31/01/1955 à Paris, dans le 18e arrondissement (75) -Capitaine. Date d'arrivée au MGA2 inconnue, mais celle de son départ est le 25 mars 1924. ******
GROSJEAN René -Soldat/SOA (Marié à MICHAUD Madeleine à Dijon en 1921).
GUETARD Jean -Soldat/SOA

Vous connaissez d'autres soldats ouvriers d'aviation en poste au MGA2 dans les années 20 ? Contactez-moi !


 6.4.2 - Les Festunglazarett de Strasbourg (hôpitaux de forteresse pour la période 14-18) New

Strasbourg et sa proche périphérie ont regroupé, dans une infrastructure militaire, une cinquantaine d'hôpitaux dans des lieux aussi divers que variés. De nombreux bâtiments publics et privés ont été réquisitionnés à cet effet, une vraie ville hôpital ! Strasbourg, contrairement à Mulhouse, n'était menacée par aucune attaque des Français, donc aucun combat n'a eu lieu à ses forts. Parmi les deux raisons principales de publier cette rubrique se retrouve le besoin de récolter un maximum d'informations pour les hôpitaux cités plus bas et surtout afin de pouvoir offrir une possibilité d'identification de personnes prises en photo en ces lieux.

Festunglazarett
XXII° Festungslazarett: Localisé sur l'emplacement d'un lycée, mais où plus précisément ? Quelles spécialités y sont appliquées ? Le séjour dans cet hôpital, pour l'année 1914, concerne mon arrière-grand-père Eugen Schwab
XXV° Festungslazarett: J'ignore son emplacement exact, ses spécificités et les différents services offerts. Le séjour dans cet hôpital, pour l'année 1914, concerne mon arrière-grand-père Eugen Schwab 1872-1953

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Dernière mise-à-jour le 16 juin 2022

 7 - Mes ouvrages


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Vous trouverez ici, à titre purement informatif, une partie de ma production avec le statut qui mentionne s'il s'agit d'une oeuvre en cours d'écriture ou le cas échéant, sa version. Si ces noms ou thèmes vous évoquent quelque chose ou que vous avez des anecdotes, des photos (numérisées ou à numériser) ou des informations, merci de me contacter. :)Ce ne sont pas des romans et l'écriture de ces biographies dépend de nombreux facteurs dans le cadre d'un plan de travail. C'est la raison pour laquelle, j'avance tantôt sur l'un, tantôt sur un autre dans l'attente d'un complément d'information pour éviter anachronismes, erreurs, etc.

Toute cette production est destinée à ma famille proche, mais je suis ouvert à des discussions et aides pour débroussailler vos propres recherches. C'est clairement un appel à contribution que je lance ici et dont les modalités sont négociables via la messagerie interne de Geneanet. Par expérience, je ne tiens pas à ce que cette production circule sur le web. En cause, un nombre trop important d'échanges auxquels il me faille répondre à des banalités où les réponses existent déjà sur la toile.

Je compte réaliser une base de données des nombreux individus cités dans chaque ouvrage, permettant ainsi aux geneanautes de pouvoir y identifier des personnes présentes dans leur arbre. On pourrait ainsi bénéficier d'une possibilité d’échanger plus facilement des informations utiles sans pour autant se disperser.

Enfin, pour ma famille, je note ici et en temps réel, l'évolution du nombre de pages afin qu'elle puisse trouver facilement les ouvrages que cela concerne pour y inclure des commentaires, des réflexions, des critiques, etc. Pour cela, une adresse de courriel en *.gmail est obligatoire pour l'ajout de lecteurs/commentateurs.

Pour tous, je suis désolé de ne pas inclure, ici, de véritables résumés. C'est un choix volontaire et pesé.





 7.1 - Baumgartner Julien et Jacqueline Schwab

Malgré un nombre conséquent de pages, de sources et d'anecdotes, je peine à trouver de la matière pour mettre à jour certains passages importants, que je souhaite pouvoir traiter. Cette biographie, telle qu'elle se présente à mon esprit, serait la plus importante de cette collection et le nombre de pages s'en verrait probablement au minimum doublé. En cause, des problèmes liées à la chronologie, à la difficultés à pouvoir retrouver, voire identifier des personnes qui permettraient d'éclaircir certains points.

J'invite donc les personnes qui les ont côtoyés (amis d'enfance, collègues de travail etc), à me contacter.

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  • Statut= En écriture (actuellement 330 pages à la date du 27 octobre 2022).

 7.2 - Baumgärtner Jules et Marthe Knoepflin

D’r Milhüser Wåckes et la fille mère

Chaque vie mérite un livre, celui -là vous plongera dans un univers qui échappe à ce que vous pensiez savoir du passé. Il est profondément dérangeant, autant moralement que par l’actualité passée qu’ il projette. Ce couple particulièrement soudé a vécu deux guerres, de pesantes discriminations , mais surtout a fait de nombreux mauvais choix de vie. En cela, c’est le plus précieux des héritages ! Une histoire riche en rebondissements qui est celle de mes grands-parents paternels et dont j’ai la quasi-certitude qu’elle ne peut , par les émotions qu’elle suscite, vous laisser indifférent.

En l'état, il est prêt à être imprimé, mais je reste dans l'attente que des personnes qui les ont connues se manifestent afin de pouvoir sinon, apporter d'autres témoignages, au moins en discuter.

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  • Version 1= 201 pages.
  • Version 2= en écriture (actuellement 353 pages à la date du 2 novembre 2022).

 7.3 - Baumgärtner Carl et Maria Meyer

Le vieil Allemand et l’Alsacienne

Carl Friedrich est le premiers de mes ancêtres de la lignée agnatique à venir s'installer dans le Haut-Rhin. Cela dans la même fourchette temporelle que ses frères Wendelin et Andreas. Quant à Maria, née dans une région donnée l'Allemagne, elle est naturellement Germanophile comme une grande majorité des habitants de notre région. Il leur est naturellement, par leur dialecte germanique, plus facile de trouver une langue et une culture commune qu'avec la France. Lui est déjà sous l'uniforme, elle n'a pas encore atteint la majorité. Elle a 23 ans et lui 27 quand ils s'unissent devant Dieu. Des joies, des peines, puis la Guerre. L'impensable arrive, les français la gagnent !Plus rien ne sera plus comme avant d'autant qu'une discrimination durable s'installe.

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  • Version 1= livre -papier bouffant, couverture cartonnée, pellicullage brillant, 260 pages.
  • Version 2= en cours d'écriture (actuellement 268 pages à la date du 21 février 2021).

 7.4 - Baumgärtner Andreas et Maria Eva Nicolaus

Le poids d’un terrible secret


Je vous présente ici, mon arrière-arrière-grand-père natif du pays de Bade. Charmeur, charmant, et cela malgré sa petite taille, imposant ! Un patriarche dont j'ai pu récolter des anecdotes via mon grand-père et dont grâce aux ouvrages de sociétés savantes d'outre-Rhin, de la presse ancienne germanique, j'ai pu les resituer dans les bonnes frises chronologiques. Vous y trouverez des révélations explosives sur sa vie et sur ses trois mariages. Je vous invite à un voyage temporel qui ferait un bon scénario pour un film à suspense façon Thriller...

Un périple intérieur qui m'a entraîné sur la piste des lieux qu'il a fréquentés, des divers us et coutumes, mais plus encore sur les agissements et les manières de cet homme, qui bien que décédé depuis fort longtemps, ne cesse de me troubler !

Cette tentative de biographie, contrairement à d'autres pour lesquelles j'ai été capable de retrouver des sources fiables, est essentiellement basée sur la transmission orale. Cela pose naturellement un souci de pertinence étant donné que sa nature est sujette à caution. Il est, pour cela, à considérer comme un outil pour un travail plus en profondeur qu'à ce jour j'ai été incapable de fournir. La seconde version précise les contextes sur la base de nouvelles découvertes.

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  • Version 1= livre -papier bouffant, couverture cartonnée, pelliculage brillant, 129 pages.
  • Version 2= en écriture (actuellement 150 pages à la date du 02 décembre 2022).


 7.5 - Martin BAUMGÄRTNER (1701-1773) New

Qui sont ses parents ? Enquête généalogique et matière biographique

Voici un petit ouvrage (encore en écriture) destiné à tous ceux et celles qui, généalogistes ou historiens amateurs, ont envie de participer à une enquête qui permettrait à remonter de plusieurs générations cette branche qui débute à Langenbrücken (sans mention des parents de notre ancêtre en commun ! De manière ordonnée, j'y évoque toutes les pistes, basées ou non, sur les anecdotes familiales. Des anecdotes, il est vrai peu valorisantes qui demandent, toutefois, d'être validées ou invalidées avec méthode. Elles sont plus fournies que la matière exposée sur Geneanet. Cet ouvrage sera partagé uniquement avec des personnes physiques clairement identifiées par nom et adresse de contact (pas de pseudos et autres identifications anonymes) qui en feront la demande, via le formulaire de contact de ce site, et qui sont désireuses de partager toute trouvaille ultérieure. Ceci dans la discrétion la plus absolue. Ce qui motive mes recherches reste, pour ma part,,d’élaborer une biographie à usage exclusif de ma famille, il n’a pas vocation de devenir un ouvrage à grand tirage. C’est la recherche de la vérité historique qui m’anime et non pas de jeter l'opprobre sur notre patronyme (ou tout autre démarche sensationnaliste). N'hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements ou si vous désirez vous informer sur son état d'avancement !

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  • Version 1:' 39 pages au 13.08.2022


 7.6 - Schwab Joseph et Charlotte Bihler

Confidences et secrets d’une famille alsacienne

Entre le 6 février 1897, date de naissance de ma grand-mère maternelle et le 2 juin 1979, date de son inhumation, il s'est écoulé 30095 jours. Soit 82 ans, 4 mois et 24 jours. Son époux né après elle meurt également bien avant. Vous vous doutez bien qu'entre ces deux dates, il s'en est passé des choses et pas des moindres, puisqu'elles incluent deux guerres mondiales et des événements familiaux surprenants, voire déroutants, qu'une partie de la descendance ignore, mais également l'actualité mouvementée des communes traversées qui a nourri leur quotidien au fil des ans. Le tout abondamment sourcé.

À travers cette histoire à rebondissements, c'est encore celle de l'Alsace et des Alsaciens qui vient bouleverser ce qu’habituellement on pense savoir sur ces sujets.

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  • Version 1= 304 pages sur papier couché blanc, couverture cartonnée, pelliculage brillant.
  • Version 2= en écriture (actuellement 426 pages à la date du 17 janvier 2023) --4.21-|3.2b|. Correction d'anachronismes légers; de tournures de phrases; précisions complémentaires avec contextualisation; apparition de nouvelles personnes; ajout d'anecdotes et de son parcours militaire détaillé d'une durée de quatre ans; de notes et de sources.

 7.7 - Schwab Eugen et Barbe Freymuth

Une vie forgée par l’expérience issue de trois guerres

Eugène et Barbe sont mes arrières-grands parents maternels. N'ayant pu connaître mon grand-père mort avant ma naissance, c'est encore à ma grand-mère à qui je dois l'essentiel des anecdotes présenté dans ce court ouvrage. Une histoire courte qui se déroule pour l'essentiel dans le Val-de-Villé. Toutes les sources sont citées et il y figure quelques petits secrets de famille. En l'état, il me reste encore quelques pistes à exploiter.________________________

  • Statut = en réécriture complète après perte par crash disk. Ajout d'anecdotes, de secrets de famille et de sources. 85 pages au 3 août 2021.

 7.8 - Schwab Joachim et Joséphine Nusbaumer

Événements majeurs d’une famille typique du Val-de-Villé

Un récit qui couvre une période se situant entre 1841 et 1907.

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  • Statut = en réécriture complète après perte par crash disk. Actuellement, 66 pages au 3 août 2021.

 7.9 - Schwab Antoine et Salomé Klein [en écriture]

Val-de Villé, la vie par transparence d'un vitrier

L'histoire qui prend aussi en compte brièvement celle des parents de ce couple, s'étend de 1774 à 1901. Outre de narrer, l'histoire d'une vie, qui pour l'instant est bien trop courte pour me permettre de finaliser ce projet (faute de matière archivistique qui nécessite de nouveaux déplacements aux AD67), elle contient cependant des anecdotes amusantes et des éléments qui m'ont semblé particulièrement intéressants à présenter.

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  • Statut = en réécriture complète après perte par crash disk. Actuellement 57 pages.

 7.10 - Les Schwab du Val-de-Villé

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  • Version 1 (totalement obsolète)= livre -papier bouffant, couverture cartonnée, pellicullage brillant, 274 pages.
  • Version 2= en écriture (actuellement 304 pages à la date du 21 février 2021).

 7.11 - Bihler Alphonse & Félicité Keller

La naissance d’un mythe urbain

L'histoire de ce couple est le résultat d'une enquête acharnée pour étayer des anecdotes inconnues par les descendants actuels. Je la dois à leurs filles, ma grand-mère maternelle et à l'une de ses soeurs. Des personnes riches d’événements palpitants, elle ne doit sa résolution d'un élément clef, un enfant surnuméraire, que par une personne âgée née et inhumée à Pfastatt ces dernières années. Les révélations sont d'une telle nature, qu'elles peuvent apparaître comme une fiction, mais elles sont toutes vraies. Comment les qualifier autrement que sidérants !? Les sources sont nombreuses, détaillées et citées, mais également insérées dans une chronologie dont la marge est soit inexistante, soit minime. Cela explique également, pourquoi Félicité a pu sembler austère à ses petits enfants et brosser un portrait d'elle qui ne lui correspondait pas. Il n'existe que peu de couples avec un vécu semblable !

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  • Version 1=livre sur papier bouffant, couverture cartonnée, pellicullage brillant, 160 pages.
  • Version 2= en écriture (actuellement 182 pages à la date du 03 novembre 2021).

 7.12 - Bihler Xavier et Caroline Barxell

Perroquets et faiseurs de quenelles au 19e siècle


Quel sous-titre étrange, n'est-ce pas?

A lui seul, il pourrait résumer la vie du grand-père paternel de ma grand-mère maternelle ! Un grand-père décédé sept ans avant sa naissance et que, par conséquent, elle n'a pu connaître qu'aux travers des récits familiaux. Ces derniers m'ont offert des détails suffisamment précis pour me permettre de retrouver des sources fiables pour les insérer avec précision dans la timeline et ainsi éviter les anachronismes qui sont la hantise des historiens familiaux. Le sujet principal est un homme qui a cumulé les métiers de tonnelier, vigneron et agriculteur et qui a été par deux fois, marié et veuf. Une vie dure, qui soulève encore le voile sur des réalités historiques peu connues. Là aussi, les descendants de ces familles, s'ils n'ont pas été dans la confidence, risquent fort d'être surpris !

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  • Version 1= livre -papier bouffant, couverture cartonnée, pelliculage brillant, 132 pages.
  • Version 2 en écriture (actuellement 158 pages à la date du 21 février 2021).

 7.13 - Keller Gervais et Madeleine Mertz

Fåsi und s’Madla

Je suis un descendant à à quatrième génération du couple qui est traité ici. Le récit de ce couplet couvre une période allant de 1826 à 1902. Il est parsemé d'anecdotes passionnantes, mais débute avec une présentation de la génération précédente. Vous serez transporté du sud-ouest du Baden-Württemberg en passant par le Bas-Rhin jusqu'à Paris, au moment du siège de la guerre franco-prussienne de 1870 !

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  • Version 1 (totalement obsolète).
  • Statut= en réécriture (actuellement 74 pages à la date du 21 février 2021).

 7.14 - Knoepflin Eugen et Albertine Figenwald

Bref résumé d’une vie


La presse ancienne et les archives ont parsemés quelques pépites dans cette histoire pour éclairer la réalité quotidienne de mes arrières-grands-parents. Elle englobe dans une fourchette temporelle les années qui se situent entre 1971 et 1956 à Flaxlanden.

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  • Version 1.
  • Version 2. Statut= en réécriture complète en raison d'erreurs (actuellement 43 pages à la date du 21 février 2021). En attente de matière pour éviter les anachronismes dans le placement des anecdotes.

 7.15 - Knoepflin Wendelin et Joséphine Bingler

Il n'est pas de vice qui ne trouve de défenseur

Voici une mini biographie qui en raison des révélations demande des investigations plus poussée, mais qui à le mérite de déjà répondre à une question qui semblait intriguer l'actuelle descendance. Elle se posait la question pertinente sur l'origine de sa fortune. Il reste des pans entiers de la vie de ce couple à découvrir !

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  • Version 1 (plaquette de 43 pages)
  • Version 2. Statut= en réécriture complète avec ajout d'éléments nouveaux


 7.16 - Fingenwald Joseph et Céline Choffat

Une vie dans le Sundgau


Cette biographie Fingenwald-Choffat, contient également une présentation détaillée de leurs parents. Il y a une raison à cela, leur histoire mérite largement d'être citée, outre le fait qu'elle met en lumière des faits peu connus sur les Francs-comtois ou les Suisses romans,ainsi que l'origine la plus crédible concernant le patronyme Choffat et qui est différente de toutes celles répertoriées à ce jour. Elle se termine en queue de poisson par deux mystères non résolus. L'un concerne le lieu du décès du père de Céline, alors que la cause de sa mort y est détaillée; l'autre sur la fin de vie de sa mère. Pour le reste, la vie de Joseph et Céline reste, pour le moment et dans l'ensemble, assez conventionnelle.

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  • Version 1. Plaquette de 26 pages
  • Version 2. Statut= en réécriture complète avec ajout d'éléments nouveaux (93 pages au 13.11.2022).

 7.17 - Meyer Jean Baptiste et Lucie Rueher

La réalité ouvrière au 19e siècle


Une vie qui mérite un livre et qui ne se trouve malheureusement résumée dans l'immédiat que dans cette courte plaquette. En cause des sources administratives disparues ! Un vécu à l'image de celui de nombreux contemporains de ce couple avec des passages émouvants.

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  • Version 1. Plaquette de 23 pages
  • Version 2. Statut= en réécriture (actuellement 40 pages à la date du 21 février 2021).

 7.18 - Freymuth Joseph et Caroline Dollé

Perdu dans un crash-disque, réécriture en cours.

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  • Version 1. 150 pages
  • Version 2. En réécriture (actuellement 48 pages en date du 21 novembre 2022).

 7.19 - Alphonse DOLLÉ (1884-1957)

Herr Professor


Que n'ai-je pu entendre parler de lui pendant mon enfance ! Encore une vie exceptionnelle qu'il m'a été donné d’explorer grâce aux récits familiaux. Pas seulement... Cet ouvrage à vu le jour, en raison et surtout par une personne qui a fait partie des familles auxquelles ont rendait visite à cette époque et que via le téléphone et l'internet, j'ai pu échanger quelques conversations qui ont aboutis sur l'homme dont-il est question ici. On m'a offert, un article qu'il avait fait sur cet Alphonse pour la société d'histoire du Val-de-Villé et qui m'a été précieux pour rédiger à l'attention de ma famille une version différente, plus étoffée et plus précise. Je n'ai donc ici aucun mérite, celui-ci appartient à feu monsieur Tharsice KUHN qui a toute ma reconnaissance,

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  • En réécriture (actuellement 47 pages à la date du 21 février 2021). En attente de nouvelles sources et d'un accès facilité à diverses archives.

Patronymes cités (ordre d'apparition): Kuhn, Dolle, Freymuth, Schwab, Siffer, Koch, Kuder,

 7.20 - Les Barxell du Haut-Rhin à l’Argentine [en écriture]

Un voyage sans retour


En quête d'un emploi cette famille avant de pouvoir se fixer a passé, dans de dures conditions, l'essentiel de son temps sur la route. Leur histoire, une suite de désillusions, est émouvante et riche en événements inattendus.En réécriture en raison d'une nouvelle anecdote qui s'y insère. Correction d'anachronismes légers; de tournures de phrases; précisions complémentaires avec contextualisation; ajout d'éléments historiques et de sources.

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Les lieux évoqués sont: Haut-Rhin, Vosges, Seine Maritime, un archipel des îles Canaries, l'Uruguay et l'Argentine à partir de 1889 principalement dans l'aire de la province de Buenos Aires et de Córdoba.

  • Version 1: 61 pages (anciennement titré "Les Barxell d'Argentine").
  • Version 2: 171 pages au 26 juillet 2022.

Chapitres et sous-chapitres provisoires: Avertissements; Sommaire; Avant propos; Un voyage sans retour, "Sur la route de l'aventure", "Les Vosges", "Thann", "Dans le train", "L'Argentine", "Que sont-ils devenus?"; Les Barxell homonymes; Limites de la biographie; Addenda; Sources.

Patronymes cités (ordre d'apparition): Barxell, Nurdin, Fleurot, Gérard, Brenner, Blech, Aizier, Martin, Wenk, Begler, Latscha, Bihler, Mattmann, Febvrel, Baldeck, Gross, Korb, Schupp, Humbert, Staehelin-Huber, Mayer, Peter, Diemunsch, Schoen, Quinette, Pfohl, Celman, Guégan, Bonesio, Pierre, Wurm, Aeberle, Agan, Mottard, Trichet, Dalio, Morr, Gsponer, Ahumada, López, Lindenmann, Orzali, Phillips, Loewert, Schmitt , Letscher,

 7.21 - Commentaires sur quelques patronymes

Ancêtres, cousins et quelques célébrités


Cet ouvrage ne fait que de regrouper différents billets parus soit sur mon blog public, soit sur le privé. Il concerne des commentaires sur des patronymes sur lesquels j’ai pu me pencher.

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  • Version 1 (totalement obsolète)= 80 pages. L'avancement de mes recherches en impose des corrections et ajouts dans une complète réécriture

Patronymes concernés (ordre d'apparition): Barxell, Baumgartner, Bihler, Burrus, Caffot, Choffat, Courtot, Dolle, Dontenville, Ernst, Freymuth, Hägi, Keller, Klein, Knoepflin, Margler, Meyer, Mertz, Mosung, Müller, Munsch, Noll, Nusbaumer, Paulus, Rietschle, Ringeisen, Rueher, Rittemann, Ruhlmann, Schauner, Schicker, Schwab, Sontag et quelques personnalités.


 7.22 - Cousinage Outre-Atlantique

Ces américains en lien avec notre famille


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  • Version 1= 87 pages.
  • Version 2= en écriture (actuellement 90 pages en date du 21 février 2021).

 7.23 - Alsaciae -damnatio memoriæ

Une compilation de faits étonnants, comiques ou peu avantageux, voire négatifs, qui mettent à mal sinon l'image d'Épinal que nous avons de notre région. Ils sont de nature à remettre en cause notre connaissance de l'histoire, de notre culture, de nos us et coutumes. Un chapitre est consacré aux nombreuses traditions païennes avec des ajouts issus de la tradition orale connue par ceux qui, par le passé, véhiculaient la signification réelle et non chrétienne des danses folkloriques, des Jenisch ou de rebouteux.

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  • 14.21-|9.3|- Version 1= 230 pages.
  • 14.21-|9.3|- Version 2 (actuellement 330 pages en date du 22 janvier 2022).


 7.24 - Livre d'ascendance

vingt-deux générations

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  • Version 1= 226 pages (13.08.2018).
  • Version 2= 375 pages
  • Version 3= en écriture


 7.25 - Le Saviez-Vous ?

Curiosités concernant l’Alsace


Compilation de courtes, mais étonnantes affirmations sourcées, postées initialement en tweets

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  • 14.21-|9.4|- Statut= En écriture (actuellement 54 pages à la date du 21 février 2021).

 7.26 - Les prostituées issues des archives du Haut-Rhin

de 1801 à 1870

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  • Version 1: 04.08.2015 (A4, 90 pages)
  • Version 2: En écriture

 7.27 - Recherches sur Hitler et le Nazisme [en écriture]

La montée d’un fascisme et les dessous de l’Histoire

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  • 14.21-|9.5|- En écriture (actuellement 139 pages à la date du 05 décembre 2021).

 7.28 - Jean Baptiste Häffele 1829-1866 [en écriture]


Mini biographie circonstancielle (fascicule), n'ayant aucun rapport avec ma famille. Précisions à venir...
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  • Version 1: 12 pages
  • Version 2 (en écriture): 16 pages au 27.09.2021

Patronymes cités (ordre d'apparition): Haeffele, Ernst, Hug, Godelle, Koch, Despré, Desprez, Moll, Grilhault des Fontaines

 7.29 - Introspection et souvenirs [en écriture]

ou les dessous de la chronique familiale


Fascicule détaillant ma méthodologie, la rigueur et les moyens mis en oeuvre pour retrouver des sources. J'y souligne également la nature et les raisons de certains choix qui pourraient surprendre mes lecteurs afin de leur éviter des déductions hâtives. J'en profite aussi pour y recycler et y fondre, petit à petit, un autre de mes ouvrages que j'avais intitulé "Rédiger une chronique familiale".

Sommaire provisoire:

  • Avant propos
  • L'identité culturelle
  • Les problèmes liés à l'écriture
  • La méthode et les outils
  • L'introspection
  • Genèse d'une prise de conscience

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  • 88 pages au 24.10.2022

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 8 - Outils New

 8.1 - Les prénoms en Alsace New

j'ai pensé principalement aux généalogistes, non-dialectophones, désireux de réaliser des biographies de leurs ancêtres. Ce tableau doit son existence à un constat simple, celui qu'il n'existe nulle part sur le Web un glossaire exploitable pour les biographes. On y trouve nulle mention des familiers historiques ni s'ils s'appliquent au Haut-Rhin ou au Bas-Rhin ! On y trouve pas plus une mention des prénoms francisés ! Prenez bien soin de lire les notes qui suivent avant d' utiliser ces prénoms dans vos textes.Il s'agit clairement d'une version provisoire à corriger. Pour les apports, je travaille sur un fichier excel que je compte bien mettre en ligne et remplacer ce tableau par sa version optimisée et définitive).

Attention: les prénoms francisés sont en italiques et quand la prononciation est à la française, c'est mentionné dans la colonne notes !


Important:

Prénoms en Alsace signifie prénoms trouvés dans notre région, toutes dates confondues et non pas des prénoms alsaciens, ou autre confusion, trouvés dans nos registres de catholicité ou d'état-civil. En effet, quand des individus venant d'autres régions germanophones, pour affaires ou autre, la proximité tissée voulait que le dialecte prenait le dessus. Lorsqu'on parlait d'eux, c'est le prénom dialectal qui était utilisé. Il faut donc garder cela en mémoire pour vos biographies. En Alsace, la langue française à longtemps été qu'une langue administrative et à part quelques foyers francophones proches de la haute bourgeoisie, elle était peu maîtrisée ou utilisée quotidiennement. De même, quand nos ancêtres allaient travailler dans les Vosges, ils devaient apprendre le patois du coin, car pour eux aussi, il était d'un usage quotidien et les usines embauchaient alors des contremaîtres dialectants pour ce surplus de main d'oeuvre. La graphie allemande des signatures en atteste sur de nombreux actes de l'état civil ou sur les registres de catholicité. Parfois, les personnes savaient écrire leur nom dans une graphie latine et ce n'est pas pour autant que l'on peut être certain qu'ils maîtrisaient la langue. Entre les programmes scolaires et la réalité de leur application, c'est encore toute une histoire... selon les époques ! Tout cela est confus quand on a pas la chance de détenir des histoires familiales remontant jusqu'à la Révolution française qui dressent un autre tableau que celui habituellement servi par les pouvoirs politiques allemands ou français. Ce n'est pas spécifique à l'Alsace, en Allemagne également les dialectes ont cherché à résister à une standardisation. C'est une notion de peuple qui n'a rien à voir avec la soumission à un ancien régime dont ils seraient les sujets, mais à une reconnaissance d'une langue et d'un héritage commun. Cela explique que dans mon arbre, les prénoms sont germanisés ! Certains prénoms ont pourtant été parfois utilisés en Français quand la personne avait des responsabilités administratives ou étaient extrêmement francophiles. Il y a donc des doutes, mais même parmi eux, par habitude étaient appelés par leur prénom alsacien !

La règle veut que le second prénom soit l'usuel, mais il existe des rares cas ou c'est le premier ou le troisième. Les prénoms composés sont difficiles à débusquer. Par exemple, une Anna-Maria peut être appelé Maria ou Anama au quotidien ! Il faut donc une matière historique ou une transmission orale pour en avoir la certitude!

En Alsacien, la règle veut que toutes les lettres soient prononcées comme Outre-Rhin, mais c'est bien plus compliqué que cela. Les prénoms, comme les textes, sont à lire en utilisant l'alphabet allemand exception faite du A diacrité (Å) qu'habituellement les Alsaciens remplacent par un "à" bien mal choisi. En effet, c'est par manque du a diacrité chez nos imprimeurs du passé, puis sur nos machines à écrire, qu'il n'a pas été inséré dans nos textes en dialecte. Cette voyelle au son inexistant en français a pourtant été préconisée par les linguistes. Avec l'informatique, nous n'avons plus cette excuse et je pense qu'il est de bon ton de remettre les pendules à l'heure. L'oreille peu exercée des francophones l'entendent comme un o, mais cela n'en est pas un. Le son produit par cette voyelle dépend de la localisation géographique. L'accent grave prête à confusion. Oui, ne change que la longueur du son, qui reste malgré tout un a pour le lecteur français non initié à ce choix scriptural. En effet, il n'a pas le même rendu en Alsace, en Allemagne, en Autriche ou dans les différentes régions de langue scandinaves. Ce n'est ni un o ni un a, mais un intermédiaire entre le son o et Hhan qui par déplacement du curseur entre ces deux extrêmes, varie selon les pays et les régions.

Même logique pour les pays frontaliers avec la Suisse Romande comme par exemple la Franche-Comté. Peu de gens savent qu'en Suisse Romande le français n'a pas toujours existé et que les Francs-Comtois proche de la Suisse s'exprimaient alors en Alemanish, un dialecte germanique ! Dans ma généalogie, j'ai ce cas avec les patronymes Courtot et Choffat.

Dans les mots ou les prénoms en dialecte, j'utilise la phonétique allemande et je n'utilise pas la graphie germanique, car elle est incapable de reconstituer les nombreuses subtilités de notre dialecte. C'est un choix volontaire. En effet, consonnes et voyelles ont de quoi rendre chèvre les locuteurs français ou allemands ! Il y a tant de variations géographiques qu'il a fallu faire un choix médian pour standardiser l'écriture afin qu'elle reste compréhensible par les germanophones et les francophones. J'ai pour ma part, préféré offrir une phonétique plus proche des sonorités qui manquent dans les autres approches habituellement présentées. Pour faire court, le i prend parfois le son é, le "au", oï; le b se prononce suivant certaines règles comme un v et que l'OlCA standardise par un W. Liste non exhaustive...

Il faut savoir que pour rendre un prénom affectueux (les parents qui s'adressent à leur nourrisson ou un amoureux/amoureuse à l'élu(e) de son coeur, on trouve toujours le suffixe ala dans le Haut-Rhin et ele dans le Bas-Rhin. Il peut aussi être sciemment utilisé pour l'infantiliser/ridiculiser. Il est parfois raccourci en la et le, ce qui le rend moins enfantin.

Je n'ai pas la science infuse et par conséquent, je ne suis pas à l'abri d'erreurs ou d'omissions dans cette tentative de transmission des prénoms. Aussi, n'hésitez pas à les signaler au besoin ! On a tout à y gagner ! Il est important de vous manifester, car notre dialecte se meurt et il serait dommage que ce travail ne puisse pas s'étoffer et profiter au plus grand nombre. Il y a également de très nombreux blancs, svp, aidez-moi à les noircir ! Il n'y a guère que celui qui ne fait rien, qui reste à l'abri des erreurs. N'hésitez pas à me contacter pour me signaler les miennes ! Dans tous les cas, pour que cela soit véritablement profitable, essayez d'argumenter le plus précisément possible.

Un dernier point reste les langues minoritaires en Alsace qui n'apparaissent pas ici: Le Jenisch, jeddich, les différends patois welches... Avis aux volontaires pour combler ce manque !




Prénoms Français Familier Notes
A
Bas-Rhin Haut-Rhin


Abaelard Abélard


Abigail Abigaël Gail Gail
Achilles Achille


Adalbert Adalbert, Adelbert


Adele Adèle


Adelheid Adelaïde Ådi, Ådle, Heidi*; Ådele, Heidele* (affectueux) Ådi, Ådla, Heidi*; Ådlala, Heidala* (affectueux) *Rare
Adolf Adolphe


Adrian Adrien
Ådri; Drilala (affectueux)
Aglaia, Aglaja Aglaé
Laja ; Glajala, Lajala (affectueux)
Agnes Agnès Neesi, Neesle; Neesele (affectueux) Neesi, Neesla; Neesala (affectueux)
Alarich Alaric


Albert Albert Bäri, Bärle; Bärele (affectueux) Bäri, Bärla; Bärala (affectueux)
Alberta Alberte


Albrecht Aubert


Alex Alex


Alexander Alexandre
Xånd, Xåndri, Xåndi, Xåndr; Xåndala (affectueux)
Alexandrine Alexandrine


Alfons, Alphons Alphonse
Fusi, Fusla; Fusala (affectueux)
Alfonsine, Alphonsine Alphonsine


Alfred Alfred Fredi Frädi, Frädla; Frädala (affectueux)
Alicia Alice
Ålis, Liszi, Lissla; Lissala (affectueux)
Alina Aline Lina; Linele (affectueux) Lina; Linala, nala (affectueux)
Almut, Almuth, Almudis ? Muti, Muthi Muti, Muthi Vieux prénom féminin issu du vieux haut allemand signifiant: noble d'esprit, courageux, généreux
Alois, Aloys, Aloïse, Aloisius Alois, Aloyse


Amadäus Amédée


Amalie, Amalia, Amelie Amélie Meli, Mele Meli
Ambrosius, Ambros, Ambrose, Ambroz Ambroise Bros, Brosi, Brosele (affectueux) Ambrosi,Brosi; Brosala (affectueux)
Anastasia Anastasia Nasti, Stasi; Nastele, Stasele (affectueux) Nasti, Stasi; Nastala, Stasala (affectueux)
Andrea Andrée


Andreas André Åndrees, Dedi; Dedela (affectueux) Åndrees, Dedi; Dedala (affectueux)
Angela Angèle Anngla, Anngle Anngla; Anngala (affectueux)
Angelika Angélique
Åchalig
Anna Anna Anni, Annle; Annele (affectueux) Anni, Annla, Nanael; Annala (affectueux)
Ännchen, Annerl Annette
Netla ; Nettala (affectueux)
Anna-Maria Anne-Marie
Annama La règle veut que le second prénom soit l’usuel, mais parfois le nom composé est raccourci
Maria-Anna Marie-Anne
Mariana La règle veut que le second prénom soit l’usuel, mais parfois le nom composé est raccourci
Anselm Anselme


Anton Antoine Ånton Ånton, Ton, Toni, Tonla; Tonala (affectueux)
Antonia, Antonie Antoinette
Nani, Nanla; Nanala (affectueux)
Arminius Armand Armani, Mani,Nåndl, Nånd, Nåndi; Nånele (affectueux) Armani, Mani, Nåndl, Nåndli; Nåndala (affectueux) Francisé
Arnold Arnaud, Arnauld, Arnold
Nold, Noldi, Moldi; Noldala, Moldala (affectueux) Francisé
Arnulf Arnoul, Arnoud, Arnould, Arnoulf
Nulfi, Nudi, Nuldi, Mulfi
Arthur Arthur Dür, Düri Dür, Düri
August, Augustus Auguste Güst,Güschti Güst, Güschti
Augustin, Augustinus Augustin
Tinl
Augustine, Augustina Augustine Tinle, Tinele (affectueux) Tinla ; Tinala (affectueux)





B







Balderich Baudry
Båldi
Baptist Baptiste
Båpst, Båpsti, Dissi Dissi= Fracisé
Barbara Barbe, Barbara Bawle; Bawele (affectueux) Bawla ; Bawala (affectueux) Le w se prononce comme dans wagon, mais on devrait l’écrire Barbala
? Babette
Bawla ; Bawala (affectueux)
Barnabas Barnabé


Balthasar Balthazar Bålt, Båltzer, Båltzi Bålt, Båltzer, Båltzi
Bartholomäus Barthélémy, Bartholomé Bårthel Bårthel A prononcer : Bårthl
Basilius Basile


Bastian Bastien
Båst, Båsti
Beate, Beatrix Béa, Béatrice


Beatus Béat


Benedikt Benoît
Benedikt, Båni
Bertram Bertrand


Bernhard Bernard Bänes (Francisé)
Bänes
(Francisé)
Bertha, Berta Berthe Berta Berta, Bärta
Blasius Blaise Blåss, Blåsi s, Blåss, Blåsi, Francisé en Bläs, Bläisi
Bonifaz, Bonifazius Boniface Bonifåtz, Fåtz, Fåtzi; Fatzala (affectueux) Bonifåtz, Fåtz, Fåtzi; Fatzala (affectueux)
Bruno Bruno


C







Cäcilia, Cäcilie Cécile
Sili, Silja ; Silala, Siljala (affectueux)
Carla, Karla Charlie, Charlène


Carola, Karoline Carole, Caroline, Charlotte Lotte>, Lotte, Lotti; Lottele (affectueux) Lottl, Lotti  Lottala (affectueux)
Catharina Catherine Trina, Trinele (affectueux) Trina ; Trinala (affectueux) ; Trincha, Trinchen (Catherinette)
Carl Charles
Scharri ; Scharrala (affectueux) Francisé
Chlodwig Clovis


Chlothilde Clotilde


Christof, Christoph Christophe
Kreschti
Christian, Christen Christian
Kreschti
Claudia Claude
Kleidi
Claudius Claude
Klåis, Klaus, Clad (Welche)
Clemens Clément
Mänsi
Constenz Constant
Ståntz, Ståntzi
D







Daniel Daniel Dani, Danele (affectueux) Dani, Dan; Dannala (affectueux)
Daniela, Daniele Danièle


David David


Deodat Dieudonné


Desiderius Didier


Diebold, Theobald Thibaud


Dietrich, Diederich, Dieter Thierry


Domenika Dominique [F]


Domenikus Dominique [H]


Dorothea Dorothée


E







Eberhard Évrad


Edgar Édgar
Edgi
Edmund Edmond
Mundi
Eduard Edouard


Elias Élie


Elisa Élise
Lisa; Lisala (affectueux)
Elisabeth Élisabeth Liesel,Lisbeth;Liesala (affectueux) Liesel, Lisbäth; Liesala (affectueux)
Emil Émile


Emilie Émilie
Emali, Milla, Milli
Emma Emma
Emmi ; Emmala (affectueux)
Emmerich, Emmi Aymeric


Erich Éric


Etienne, Stephan Étienne Ståffes, Ståffi ; Ståffele (affectueux) Ståffes, Ståffi ; Ståffala (affectueux)
Ernst Ernest
Nesti ; Nestala (affectueux)
Eugen Eugène
Üscheen, Schenla; Schenala, (affectueux)
Eugenia Eugénie
Üscheeni ; üscheenala (affectueux)
Eusebia ?


Eusebius Eusèbe
Eusäb, Säb ; Säbala (affectueux)
Eva Ève
Awa; Awala (affectueux)
F







Fabian Fabien


Felicia Félicie


Ferdinand Ferdinand, Fernand Nåndi, Nåndel ; Nåndelele (affectueux)
Nåndi, Nåndel ; Nåndelele (affectueux)

Franziska



Franziskus

Frantz, Franz, Frantzi, Franzi ; Frantzala (affectueux)
Friederike Frédérique


Friedrich Frédéric Friz Fritz
G







Gabriel



Gabriela Gabrièle, Gabrielle Gaby Gaby
Gaston Gaston Gasty Gasty
Genoveva Geneviève


Georg, Jörg Georges Schorge* Schorge* *Francisé et prononciation à la française !
? Georgette


Gerhard, Gerhart Gérard Gert, Gerd, Gerti, Gerdi Gert, Gerd, Gerti, Gerdi
Germann Germain


Gertrud Gertrude Trüdy, Trüdle Trüdla, Trüdy; Trüdala (affectueux)
Gervas, Gervasius Gervais


Gisela Gisèle


Gottfried Godefroy


Gottlieb Théophile


Gregor, Gregorius Grégoire
Gregor, Gregori
Gretel Margot Gret; Gretele (affectueux) Gret ; Gretala (affectueux)
Günther Gonthier


Gustav Gustave
Güståw
H







Hans, Hannes, Johann, Johannes Jean Håns, Hånß, Hånsi Håns, Hånß, Hånsi
Hedwig Hedwige


Heinrich Henri Heinz, Håri; Heinzele (affectueux) Heinz, Håri ; Heinzala , Harala (affectueux) Francisé
Hektor



Helena, Helene Hélène Lena, Leni, Läna; Lenele, Länala (affectueux) Lena, Leni, Läna; Lenala, Länala (affectueux) Francisé
Henriette Henriette Jätti, Jättlö; Jättölö Jätti, Jättla; Jättala
Herwig Hervé


Hippolyt Hippolyte Peit, Peiti; Peitele (affectueux) Peit, Peiti ; Peitala (affectueux)
Honorius Honoré


Hortensia Hortense


Hubert, Hubertus, Huebert Hubert Hüwr, Hüawr Hüwr, Hüawr
Hugo Hugues


Hyeronimus Jérôme
Nims, Nimus; Nimala (affectueux)
I







Ignatz Ignace
Natz, Natzi puis Nåtz, Nåtzi: Natzala (affectueux)
Immanuel, Emmanuel Emmanuel, Manuel


Immanuela, Manuela Emmanuelle


Imogen Immogène


Innozenz Innocent


Irene, Irena Irène


Izaac Isaac


Isabella, Isabelle Isabelle Bella Bella
Isole Iseut,Iseult


Iwo, Iwein Yves


J







Jakob, Jacob Jacques Jockel Jockel, Schåcki ; Jockala (affectueux) Francisé
Jeremias Jérémie


Joachim, Achim Joachim, Joaquin


Johann, Johannes, Hannes Jean, Jehan Håns, Hånß, Hånsi ; Hånsele (affectueux) Håns, Hånß, Hånsi, Scheangi ; Hånsala, Hanßala, Scheangala (affectueux) Francisé et prononciation française Francisé et prononcé à la française
Johanna, Hanna Jeanne, Jehanne Schann, Schannla; Schannele (affectueux) Schann, Schannla; Schannala (affectueux) Francisé
Josef, Joseph Joseph Sepp, Seppi; Seppele (affectueux) Sepp, Seppi, Säpp, Säppi ; Seppala, Säppala (affectueux) Francisé ?
Josefa, Josepha, Josephine, Josefin Josèphe, Josepha, Joséphine
Sefa, Finnla ; Sefala, Finala (affectueux)
Julia Julie, Julia
Schüli Francisé
Julian Julien
Schüliä; Schülala (affectueux) Francisé
Julius Jules
Schül; Schülala (affectueux) Francisé
K







Kamilla, Camilla Camille


Karl, Carl Charles
Scharri ; Scharrala (affectueux) Francisé
Karla, Carla Charlie, Charlène


Kaspar, Caspar Gaspard


Katharina, Catharina Catherine


Klaus, Nikolaus, Nicolaus Nicolas Klåis, Klåisi, Klaus, Klausi, Colas (Welche) Klåis, Klåisi, Klaus, Klausi, Colas (Welche)
Kunegunde Cunégonde Gunda Gunda
Konrad, Conrad Conrad Kuntz, Kuntzi, Kuntzle; Kuntzele (affectueux) Kuntz, Kuntzi, Kuntzli ; Kuntzala (affectueux)
L







Laurentius, Lorentz Laurent Rentz, Rentzi; Rentzele (affectueux) Rentz, Rentsi ; Rentzala (Affectueux)
Leo Léon
Lolo
Leonhard Léonard


Leonie Léonie


Leopold Léopold Pold, Poldi Pold, Poldi
Lieschen Lisette, Lison


Lisa Lise


Lucia Lucie, Luce


Lucian Lucien Lüssi Lüssi
Ludwig Louis


Luisa, Luise Louise


Lukas, Lucas Luc


M







Magdalena Madeleine
Madla, Måndla; Magdala (affectueux)
Marzellus, Marzell, Marcell, Marcellus Marcel
Säla ; Sälala (affectueux)
Margarete, Margrit, Margit Marguerite


Maria Marie Mia, Marikel Mia, Marikel ; Mialala (affectueux)
Markus Marc


Martha Marthe


Martin, Martinus Martin


Martina Martine


Matthäus Mathieux Mathes, Mathis Mathes, Mathis, Måthes
Maximian Maximien Max Max ; Maxala
Maximilian Maximilien Max Max ; Maxala
Michael Michel
Merrel ; Merrala
Monika Monique


Moritz Maurice
Ritz, Ritzi ; Ritzala (affectueux)
Moses Moïses


N







Napoleon Napoléon Napi Napi
Nathalia Nathalie Talia Talia
Nicola, Nikola Nicole


Nicolaus Nicolas Klåus, Klåis, Klåisi; Klåisele (affectueux Klåus,Klåusi, Klåis, Klåisi; Klåuisala (affectueux)















O







Oliver Oliver Oli Oli
Olympia Olympe Pia; Pialele (affectueux) Pia ; Pialala (affectueux)
Oskar Oscar Osk, Oski Osk, Oski
Ottilie Odile Tili Tili
Otto Othon Otti Otti
P







Pankratius Pancrace
Pånkråtz
Paul, Paulus Paul


Paula; Pauline Paula; Paule; Pauline


Peter Pierre
Piärr, Piärri ; Piärala (affectueux) Francisé
Petra Pierrette


Philipp, Philippus Philippe Lipp, Lippel; Lippele (affectueux) Lipp, Lippel ; Lippala (affectueux)
R







Rafael Raphael Ful, Fuli ; Fulala (affectueux) Ful, Fuli ; Fulala (affectueux)
Raimund, Raymund Raymond Mundi; Mundele (affectueux) Mundi ; Mundala (affectueux)
Raimunde Raymonde


Rainer, Reiner Rainier


Remigius Rémi


Regina Reine, Régine Gina; Ginele (affectueux) Gina ; Ginala (affectueux)
Renata, Renate Renée


Renatus René Röni ; Rönele (affectueux) Röni ; Rönala (affectueux)
Ricarda Richarde


Richard Richarde


Roberta Roberte


Rosa, Rose Rose Rosi Rosi
Rüdiger Roger Rüdi, Rüedi, Roschi; Rüdele (affectueux) Rüdi, Ruedi, Roschi ; Rüdala, Roschala (affectueux) Francisé
Rüppert, Robert Robert Rüpp, Rüppe, Rüppi, Robi; Robele (affectueux) Rüpp, Rüppe, Rüppi, Robi; Robala (affectueux) Francisé
Rudolf, Rudolph Rodolphe
Rüsti
S







Sabina, Zabine Sabine Bina, Binel ; Binale (Affectueux)
Bina, Binel ; Binala (Affectueux)

Salome Salomé Sålm, Sålmel, Sålmle ; Sålmele (affectueux)
Sålm, Sålmel, Sålmla ; Sålmala (affectueux)

Samuel Samuel Såm, Såmmi Såm, Såmmi
Sebastian Sébastien
Bastian, Båsches, Båschi
Simon Simon


Simson Samson


Stephan Étienne Ståffes, Ståffi ; Ståffele (affectueux) Ståffes, Ståffi ; Ståffala (affectueux)
T







Thaddäus Thadée


Theobald, Diebold Thibaut


Theodor Théodor, Dieudonné
Theoni ; Theonala (affectueux)
Theophil

Theophi
Theresa, Therese, Theresia Thérèse
Reesi, Reesa, Reesla; Reesala (affectueux)
Thomas Thomas
Resi, Resla ; Resala (affectueux)
Timothäus, Thimotheus



U







Ulrich
Ülri, Üelri Ülri, Üalri
Ulrike Ulrique


Urban Urbain


Ursel ? Urs Urs
Ursula Ursule Ursel

V







Valentin Valentin
Valt, Valti, Våli ; Valtala, Våltala (affectueux)
Veit Guy Vit Vit ; Vitala (affectueux)
Veronika, Veronica Véronique
Vren, Vreni ; Vrenala (affectueux)
Viktor Victor
Tori
Vinzens Vincent


Vinzenta, Vinzentia Vincente


Virginia Virginie


W







Walter Gauthier Walt; Waltel ; Waltele (affectueux) Walt, Walti ; Waltala (affectueux)
Wilhelm Guillaume, Guillemin Hämes, Willi; Mässele (affectueux)
Hämes, Willi; Mässele (affectueux)

Wilhelmina, Wilhelmine Guillemine, guillaume


X







Xaver Xavier Verel, Verle; Verele (affectueux Verel, Verli, Vereli; Verala (affectueux) Le V se prononce comme un F!
Xaviera Xavière


Y







Ywo Yves







Z







Zacharias Zacharie



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