Family Book
''' BONJOUR à Toutes et Tous
j'ai 3 arbres en ligne sur ce site;
jarcmaxime1
jarcmaxime2
et jarcmaxime3
le n° 2 est le dernier mis en ligne et comporte toutes mes recherches généalogiques, c'est pour cela qu'il y a plus de 100 000 personnes.
sur l'arbre jarcmaxime3, vous pouvez consulter copie de tous les actes de ma branche, le monument aux morts des villages de St Hilaire la Palud et St Sauvant.
Mais pour avoir de plus amples informations sur le fruit de mes recherches, le détail de celles-ci, lire la petite chronique personnelle, qui suit;
Cordialement
Par la même occasion sur cet arbre,
vous pourrez y trouvez une copie des actes concernant ma généalogie;
quelques courriers qui concernent mes premiers enfants;
les monuments aux morts de St Hilaire la Palud et St Sauvant.
''MA GENEALOGIE'''
J'ai commencé à effectuer des recherches sur mon patronyme, d'une façon inattendue.
Mes Parents sont issus de familles très modestes;
Mon père, Gérard Jarc, a commencé à travailler très jeune, il avait neuf ans.
Sa mère, ma Grand'mère, était malheureusement malade.
Quant mon père est né, en 1925, ma grand mère de son nom de jeune fille TRUHAULT, n'était pas mariée à celui qui nous donna son nom ; JARC ou JARCQ William.
D'ailleurs, sur les actes de naissance mon père est indiqué se nommer TRUHAULT , et non JARCQ;
Il n'a été reconnu qu'au mariage de ma Grand'Mère, mais je pense que c'est pour régulariser une situation un peu spéciale;
J'en veux pour preuve, qu'il n'y a pas beaucoup de ressemblance physique avec "ses demis frères et soeurs".
Attention mon Grand-Père William signait du patronyme J A R C Q .
Ce n'est qu'à la transmission du patronyme à mon père, que la lettre " Q " a disparu, erreur de la préposée à la mairie???
En remontant dans les actes, la lettre " J " n'existait pas, vers les années 1680, mon nom de famille s'écrivait " I A R C Q ", et parfois, il s'est écrit JACQUES, ce qui tendrait à penser que notre nom viendrait du même prénom, JACQUES, IACQUES.
Dans le département de Vendée, mes recherches m'ont amenées dans le village de Saint Hilaire des Loges, anciennement, Saint Hilaire sur l'Autize; J'y ai retrouvé beaucoup de familles, dont je n'ai pas encore trouvé le lien avec la mienne, mais le patronyme s'écrivait J A R D;
En ce qui concerne ma Maman, et c'est elle qui est le déclencheur, elle était issue de l'Assistance Publique, elle a passé toute son enfance, sa jeunesse, à Poitiers et Jaunay-Clan, dans la Vienne.
Son nom de jeune, CONTY, est pourtant très connu en France, il est apparenté à la famille des Rois de France, et c'est ce qui va me pousser à rechercher l'origine de notre nom.
La famille J A R C d'un côté;
La famille CONTY de l'autre.
Mes recherches ont commencées en été 1988, alors que je venais juste de rentrer d'Allemagne.
Je recherchais l'origine de mon patronyme, JARC, à La Rochelle en Charente Maritime, pensant que mon nom venait d'un pays nordique.
Le port de la Rochelle, le nom très peu répandu en France, et mon Grand-Père étant de La Rochelle.
Avec mon frère Hervé, gendarme, nous avons entrepris de rechercher tous les ; JARC, JARCQ, JARD de France. Hervé, avec son "minitel" de son travail, m'a extrait les noms et adresse des JARC de France.
Une lettre s'en est suivi à Tous.
Quelques uns ont bien voulu répondre, cela nous a permis d'avoir une idée plus précise de la Famille.
Une famille en particulier, demeurant à St Pompain en Vendée, l'épouse de JARC Guy, travaillant à la mairie de ce village, aura la gentillesse de nous orienter vers le village de CHERVEUX; à côté de Niort, clé de nos recherches.
Une autre famille de Vendée celle là, nous a indiquée une autre branche JARC.
Malgré mes recherches, qui se sont terminées vers 2005, je n'ai toujours pas réussi à trouver la parenté les reliant; Il faut dire que, avec les guerre de religion de Vendée, beaucoup d'actes ont été détruits;
Mais je suis quasiment sure, que ces deux familles ne font qu'une.
En prenant une carte des départements des Deux-Sèvres, et de la Vendée, les villages sont très près les uns des autres, et des " Jarc" demeurent et son nés dans chacun de ces villages.
Mais, quel est celui qui est allé faire souche pour cette branche là? En 2015, je ne le sais toujours pas, car je n'ai pas d'actes le prouvant.
Peut être que d'autres auront plus de chances que moi, voir par les actes notariés.
Donc, pour les familles JARC, deux branches: Celle des Deux-Sèvres, la mienne, CHERVEUX, SAINT GELAIS. ECHIRE, etc..............
Celle de la Vendée; La Copéchanière, La Rocheservière, etc..................
Je disais que les recherches allaient commencer par ma Mère, et voilà pourquoi;
Maman, étant de l'Assistance publique, apparemment aucun moyen ne nous permettait de connaître ses parents.
Et POURTANT;
Mon frère Hervé, le gendarme, devait préparer le concours des officiers de police judiciaire. (concours qu'il n'aura jamais d'ailleurs)
Pour ce faire, il avait besoin de fournir un extrait des actes de naissance, complet, de nos parents.
Et heureusement, quant c'est l'administration qui demande, on obtient les actes en question, avec toutes les mentions utiles, et, cela a été le cas pour Maman.
Sur son acte de naissance, était porté les, nom, prénoms,date et lieu de naissance de sa mère................ ainsi que son lieu de résidence.
Nous avions déjà une idée que notre Grand'Mère maternelle était une fille mère, mais ça, c'est autre chose, nous verrons plus tard, pourquoi.
Mon frère Hervé, recevant ce jour là le courrier de la gendarmerie, et courrier le concernant, s'est empressé de me faire parvenir une copie de cet acte de naissance, heureusement il a eu le bon réflexe de le faire.
-- 1902 le 15 février 1902 LINAZAY CONTY Valentine.
Voilà toutes les mentions qu'il nous fallait, pour démarrer cette branche.
Au cours de l'été 1989, nous demeurions à Aubignan, à côté de Carpentras, remontant la nationale 10, pour aller rendre visite à mes Parents à St Hilaire la Palud, j'ai brusquement été frappé par l'apparition d'un petit panneau indicateur, sur la bas côté de la route; BLANZAY............... LINAZAY.
Qu'à cela ne tienne, j'ai fait le détour, je suis allé à la mairie du village, j'ai demandé à consulter l'acte de naissance de notre Grand'Mère maternelle: CONTY Valentine, née le 15 février 1902 à Blanzay.
Sans problème, la secrétaire de mairie très gentille et serviable m'a sortie l'acte en question, et m'en a donné copie.
Copie très utile, car il indiquait qu'elle s'atait mariée à LINAZAY en 1920.
Il va de soit, que suite à cette découverte, j'ai voulu en savoir plus.
Ces recherches me permettront de découvrir que ma Grand'Mère, CONTY valentine, est vivante, qu'elle vit dans le village de Linazay, et surtout qu'elle est très aimée et appréciée des gens du village.
Ne voulant pas être désagréable, je me refuserai toujours d'aller lui rendre visite, et de dialoguer avec elle, car, effectivement, j'avais découvert où elle habitait.
Une maison toute simple, où elle vivait avec l'un de ses fils.
Le plus fort, c'est que, annonçant cela à ma mère, nous découvrirons que mon petit frère Nicolas, boulanger de son métier, ayant sa boulangerie à Valence en Charente, non loin de Ruffec, non loin du village de Linazay et Blanzay, faisant ses rondes pour livrer son pain, sans le savoir, lui vendait du pain, TOUS LES JOURS. l'une et l'autre ne sachant rien.
Quant je me suis décidé à vouloir aller lui rendre visite, cela n'a joué que de quelques jours, à pas de chance, car elle venait de décéder une petite semaine avant que je me décide..................
Mais bon, c'est peut être aussi bien comme cela.
Cela n'empêchera pas, que continuant mes recherches, j'ai réussis à trouver des cousins, qui eux savaient, et c'est par leur biais qu'il feront la jonction, et que cela permettra aux demies soeurs de ma mère, qui eux aussi la recherchait, de la retrouver, de la retrouver, dans une journée triste, car c'était le jour de l'enterrement de mon père, soit le 20 février 1999.
Donc à partir de la découverte de la filiation de ma mère en 1989, tous les étés, pendant quinze jours, j'effectuerai mes recherches, tantôt dans les mairies des villages, et parfois aux archives départementales de Niort, Poitiers, La Roche sur Yon, La Rochelle, Angoulème, car à cette époque, très peu de document étaient informatisés et sur Internet.
Actuellement, date à laquelle j'écris ce petit mémoire, soit avril 2004, j'ai pratiquement retrouvé toute la famille JARC, en ligne directe, remontant à 1680 environ.
Il me reste encore beaucoup de collatéraux à retrouver, mais ce n'est pas ma priorité.
A cette époque, je recherche toutes les lignées directes, ou agnatiques de la famille, du côté de Papa, soit JARC et TRUHAULT, et du côté de maman, soit CONTY ou de CONTY, ou CONTI et de CONTI.
En ce qui concerne CONTY, la lignée de ma Maman, je suis remonté à un aîeul, CONTY Jean né vers 1750 à St Sauvant dans la Vienne, fief de la famille des de CONTY , branche que je recherche.
Sa mère apparemment s'appellerait : MARIE C O U R E A U.
Il serait peut être issu d'une fille mère, fille qui aurait couché avec un de C O N T Y, d'où cette appellation, appellation donnée par un notaire; pas n'importe qui, un notaire.................. personne qui serait bien au courant, dans la confidence.
C'est ce que prouvera un acte de ce dit notaire, dans lequel le dit JEAN COURAUD est dénommé CONTY, acte dans lequel, le sieur CONTY Jean, mon aïeul vend une rente de bien, que sa mère a dû recevoir en dédommagement pour son état, et son enfant, du sieur CONTY.
L'acte original que j'ai pu consulter aux archives départementales de Poitiers, que j'ai pu exceptionnellement consulter avec l'aide du conservateur est pratiquement illisible, et de plus en le touchant, il se transforme en poussière, mais enfin, la preuve est là: COURAUD Jean et CONTY Jean né en 1750, ne sont qu'une seule et même personne, et donc mon ancêtre.
Eté 2002, une chance extraordinaire, effectuant mes recherches habituelles, un hasard m'amène à aller consulter les actes à Maillezais en Vendée, et, qu'elle n'est pas ma surprise de trouver des mariages que je cherchais ailleurs, à St Sigismond, Liez ou autres petits villages;
Mais le comble, c'est que je trouve cinq mariages de la famille JARD !!!!!!
Et plus heureux encore, il s'agit des JARC que je cherchais en Vendée, entre autre, JARC - AUDOUIT, de Saligny en Vendée, ce qui tendrait à confirmer que les JARC des Deux-Sèvres, et ceux de la Vendée, ne sont qu'une seule et même famille.
J'ai par la même occasion, trouvé des mariages de JARC à Béceleuf en Deux - Sèvres, remontant ainsi de deux générations ma lignée, et, Béceleuf, Faye sur Ardin ne sont qu'a quelques kilomètres de Maillezais.
En ce qui concerne la famille COURO, ou COURAUD, en mars 2033, j'ai pu trouver la naissance de Jean CONTY - COURAUD;
Il a eu plusieurs soeurs, nées pareillement de père inconnu, j'ai par la même occasion retrouvé la naissance de sa mère MARIE, et de ses Grands-Parents, COURO & LAMBERTON;
Pour les familles JARD, j'ai élargi mes recherches aux départements voisins, Vienne et Charente-Maritime.
J'ai trouvé quelques familles dans la Vienne à Marigny - Chemereau, mais le lien sera difficile à faire avec la branche des Deux-Sèvres et de la Vendée.
Par contre, avec l'aide d'internet, en 2003, j'ai trouvé beaucoup de familles JARD, le départ, la famille la plus ancienne, remonte à 1545, et se situé dans l' Ile de Ré, tous les village d'ailleurs, ont au moins une famille de ce nom, elles quittent l'île pour le continent; La Rochelle, Aytré, Périgny, Dompierre sur Mer, Ste Soulle, Vérines, Marsilly, St Xandre, Longèves (lieu où est dcd mon Grand-Père William), Loulaye, St Pierre de l'île, Surgères, Fouras, Saintes;La Tremblade, St Georges de Didonne, Meschers sur Gironde, St Fort sur Gironde, St Dizant du Gua.
Nous avons donc pû constater que les premiers JARD remonte à 1545, voir 1600, et sont dans l'île de Ré.
Tous laissent supposer qu'ils étaient pêcheurs en mer, ou, et, ostréiculteurs, il faut pour s'en convaincre, constater le nombre de parcs à huîtres dans l'île de Ré et ses environs.
Nous pourrions donc penser, qu'ils étaient jardiniers de la mer, d'où le patronyme J A R D.
En 2003, mon fils Julien fait installer internet sur le haut débit, l'A D S L.
C'est une chance; par le biais de ce réseau informatique, je me mets en relation avec plusieurs associations de généalogie.
Les Deux-Sèvres, la Vienne, et la Vendée.
Je fais un bond énorme dans la Vienne, pour la branche de ma Maman;
Contrairement à ce que nous pensions, ils voyageaient beaucoup à cette époque, j'ai donc pu remonter beaucoup de familles de ce côté.
C'est à cette occasion que je découvre une autre famille JARCQ dans la Vienne, mais apparemment elle n'a aucune connexion avec les miennes.
Cette famille est aussi beaucoup moins volumineuse que la mienne.
L'ADSL et internet m'ont été d'une très grande aide.
En effet, sans me déplacer, par le forum de généalogie GE 86 ( j'en profite pour les remercier très chaleureusement), monté par des bénévoles, j'ai pu retrouver des mariages, des naissances, et des décès, loin de mes lieux de recherches.
Pensez, ils voyageaient beaucoup, contrairement à ce que l'on peut penser, 30 kilomètres à pieds ne leurs faisaient pas peur.
Donc j'ai pu remonter très vite, beaucoup de branches de la famille du côté de Maman, dans la Vienne, si bien qu'à la fin du mois de mars 2004, ces branches là, sont pratiquement closes;
Si je dois retourner aux AD de Poitiers, ce sera pour combler quelques petites lacunes, et, ou récupérer les actes ainsi que les contrats de mariage découverts.
Pour le département de la Vendée, après une bonne analyse, là aussi aussi j'ai pratiquement bouclé une grande partie des familles objets de mes recherches.
Il me restera à voir s'il n'y a pas de contrat de mariage en Vendée.
Pour les Deux- Sèves, j'affine et je m'attache aux Protestants, car je suis tombé en plein dedans, du côté de Beaussais, Souvigné, fief central de ceux-ci.
En mars 2004, je prends un mois de congés pour aller récupérer tous les actes dont je connais les dates;
Par la même occasion, avec une chance énorme, je trouve la prolongation de certaines branches , en Vendée, à Maillé, Maillezais, et autres lieux loin de mes pensées.
Je suis aussi confronté aux familles protestantes, en particulier la famille MIGAULT - PROUST vers 1759, en plein fief protestant " du Grand-RY".
Rien n'est mis au clair à la maison généalogique du protestantisme de La Couarde;
Il me faut attendre un peu que les catalogues soient établis, car ils ont beaucoup d'informations mais les bénévoles qui ont fait ces cahiers, ne se sont pas rendu compte qu'ils écrivaient très mal .................. Dommage, attendons deux ou trois ans.
De plus, dans toutes les directions, beaucoup de branches s'éteignent, car sur les actes de leur mariage, ne sont indiqué leurs parents, donc.................
On verra
Le 30 mai 2004, j'édite cet arbre objet de plus de 15 ans de recherches;
Il sera maintenant difficile de remonter plus en amont, mais, il faut toujours espérer.
En 2007, j'effectue les relevés des actes de la commune de St Hilaire la Palud, commune de mon enfance, ainsi que le relevé des tombes du cimetière.
Quel n'est pas ma surprise de constater que ma branche paternelle cousine avec beaucoup de familles du village !
Ce qui étoffe encore plus mon arbre
Dès ces relevés, j'ai pu constater que quelques camarades avec qui j'allais à l'école, étaient en fait, des petits cousins!
Au printemps 2008 j'arrête mes recherches, car j'ai pratiquement bouclé toutes les branches;
De temps en temps, de nouveaux dépouillements me permettent de débloquer telle ou telle famille, il faut maintenant attendre les actes notariés pour avancer à nouveau.
Je me penche dès lors sur ma belle famille, ROSé et BARBIER.
En 20 ans, c'est incroyable ce qu'a pu faire une site de bénévoles, dans la Marne.
Avec ce site, "Marne Archives.com", j'avance à vitesse grand V;
En 3 semaines, j'ai pratiquement dressé l'arbre de ses deux familles.
J'avais bien fait de laisser le temps passer, car j'avais effectivement commencé par ma belle famille, en me déplaçant dans les mairies, et en mettant à profit mes 6 mois d'arrêt de travail suite à mon accident de mars 1990.
La famille BARBIER, vient de la vallée de la Marne;
Quant à la famille ROSé, ou ROZé, elle provient du sud du département de la Marne, de Clesle, et de Maizières la Grande paroisse dans l'Aube, département limitrophe.
Là aussi, ce département n'est pas très virulent pour dépouiller les actes, il me faudra attendre en core un peu.
Voilà ce que je peut dire sur les travaux qui m'ont amenés à dresser ma généalogie.
J'ai pu dépouiller deux gros villages: St Hilaire la Palud dans les Deux-Sèvres, et St Sauvant dans la Vienne, fief de la famille CONTY, famille anobli par LOUIS XIV, pour fait de guerre.
Armoiries: de CONTY. "azur à la croix ancrée d'argent, cantonnée de quatre rose d'or"; propriétaire de:
La Thibaudière, sis à la Mothe St Héraye en Deux-Sèvres
L'Aubouynière sis à St Léger de la Martinière aussi en Deux-Sèvres
La Symalière sis à St Sauvant dans la Vienne
La Contentinière sis aussi à St Sauvant
La Poitevinière
== Titre de rubrique == La famille de CONTY'Le patronyme CONTY a été apporté à ma famille par ma branche maternelle.
Il a été assez difficile de pouvoir remonter cette branche car, comme je l'ai dit plus haut, ma mère a été abandonnée à sa naissance, et donc prise en charge par l'Assistance Publique.
Née à Poitiers en 1928, elle a été placée dès les premiers jours dans une famille d'accueil.
Par une chance extraordinaire, j'ai réussi avec l'aide de mon frère Hervé, à obtenir un extrait d'acte de naissance avec sa filiation.
Il est apparu que sa mère a été fille mère, par la force des choses, elle avait 26 ans quant ma mère est née.
Le père de Maman s'appelle de son prénom ROLAND , d'où les prénoms de Rolande, (prénom de son père) et Valentine (prénom de sa mère.
Que s'est'il passé, malheureusement nous ne le saurons peut être jamais.................... dommage............... mais...... la persévérance va payer.
Il a certainement fallu une très bonne raison pour que Maman soit abandonnée à la naissance, et c'est ce que je vais découvrir.
L'entre deux guerres, le travail ou autres.
En effet, en 2006 j'apprends par une demie soeur à Maman, demi soeur dont nous avions la connaissance le jour de l'enterrement de Papa soit le 20 février 1999, que Roland, son père se serait tué en moto à Limalonges dans les Deux-Sèvres, village pas très loin de Blanzay et Linazay, peut de temps avant la naissance de Maman soit avant le 9 aout 1928!!!
Voilà peut être le pourquoi du comment.
Roland travaillait pour une laiterie, il pesait le lait, c'est à dire qu'il réceptionnait le lait, et devait mesurer la quantité et le pourcentage de matière grasse.
Toujours est'il que le monde est petit, car lors de mes recherches, j'ai découvert qu'elle était bien vivante, que les gens avec qui j'ai pû parler d'elle n'en disaient que du bien, c'est ce qui me fait dire, qu'il a fallu une grosse et bonne raison pour que ses parents ne puissent se marier, et garde Maman.
De plus, elle demeurait à "Les Adjots" petit village en Charente, je n'ai pas voulu aller la voir afin de ne pas être indiscret, et la mettre mal à l'aise; J'ai voulu respecter son désire de discrétion.
Mon autre frère, comme je l'ai indiqué plus haut, boulanger à Valence, petit bourg pas loin de "Les Adjots" sans le savoir lui livrai son pain............... ! Tous les jours, et ce pendant au moins quinze années, avant que je lui apprenne que c'était notre Grand'Mère maternelle.
Malheureusement quant je me suis décidé pour aller la rencontrer, elle venait juste de décéder 15 jours avant ma visite prévue en mai 1992.
Durant sa vie, elle a été veuve; son premier époux, maçon de profession s'est tué en tombant d'une toiture en 1930, elle s'était marié avec lui le 12 avril 1920, elle avait eu deux enfants de cette union, elle vivait séparé de lui, car il y avait quelques petits problèmes d'humeur, dirons nous.
La preuve est là, puisqu'il est décédé en 1930, mais que ma Mère est née en 1928......
Valentine CONTY, notre Grand'Mère, s'est remariée en 1930, et elle aura encore deux enfants de se second mariage.
Ma mère a donc eux quatre demies frères et soeurs.
Les deux premiers, deux filles, Renée et Yvette, PAIN, c'était elles qui recherchaient Maman, elles savaient qu'il y avait une petite fille née hors mariage, et avec les gens que j'avais interrogés, avec les correspondances que j'avais une avecd une cousine éloignée, elle avaient retrouvé avec mon nom, l'adresse où vivait Maman.
Malheureusement elles se connaîtront quelques jours avant que Papa décède, et viendront lui rendre visite le jour de l'enterrement;
C'est ce jour là que je ferais leur connaissance. Lors de mon retour en France, car à ce moment là j'étais en séjour en Afrique, à Djibouti, courant le mois d'août, je me ferais inviter chez Renée et Yvette pour parler et mieux connaitre Valentine, leur mère et donc ma Grand'Mère.
Du second mariage, les deux enfants étaient : Armand et Anne Marie TRILLAUD
Les recherches pour cette branche, n'ont pas fini d'être laborieuse !
Effectuant mes recherches pour remonter cette branche, les actes m'ont menés dans un village de la Vienne; St Sauvant.
Ce village s'est avéré être le fief des " de CONTY ".
Mais voilà, remontant le patronyme Conty, je me suis trouvé confronté à un autre problème;
CONTY Jean né le 6 mars 1755 à Saint Sauvant, époux de Barricaut Marie, n'est pas appelé par ce patronyme lors de sa naissance !
Il se nomme en vérité COURAUD ..................... COURAUD Jean !
Pourquoi COURAUD Jean et non CONTY Jean.
La solution va m'être apportée par monsieur PUAUD, un chercheur de l'association de Saint Sauvant "La Boulite"
Ce Monsieur que je rencontrerai tout à fait par hasard, à la mairie de Saint Sauvant, lors de mes recherches, et plus tard aux archives départementales de Poitiers, me sera d'un grand secours.
Lui ayant expliqué mon problème, je reçois un beau jour une lettre de ce Monsieur qu'il vient peut être de découvrir la solution à mes interrogations !
En effet, dépouillant les actes notariés, il vient de trouver un acte, dans lequel il est question d'une vente d'un bien par un dénommé; COURAUD dit de CONTY Jean..........................
Ce "Couraud dit de Conty", nommé par un notaire, qui donc devait savoir que cet enfant s'appelait comme ceci, vendait un bien qu'il avait reçu de sa mère MARIE COURAUD;
Me plongeant à nouveau dans mes recherches, je vais découvrir, que, COURAUD MARIE est fille mère !!!
Et pas qu'une fois, mais TROIS fois.
J'en ai déduis qu'elle devait travailler au service d'une famille " DE CONTY", comme Dame à tout faire, domestique, servante, cuisinière ou autres.
Nous connaissons les moeurs de cette époque, 1745 à 1755................
Quant le Châtelain pouvait coucher avec la "boniche", il ne s'en privait pas !!!!!
Et je pense que c'est ce qui a dû se produire!!!!
Mais n'incriminons pas trop cet homme, car il a été assez respectueux dirons nous, de dédommager Marie COURAUD, pour les faveurs qu'elle lui avait accordées, en lui léguant un bien au hameau de Longe, commune de St Sauvant;
Malheureusement nous ne trouvons pas l'acte de 1752 attribuant ce bien.
Donc mon aïeul, CONTY Jean, de son vrai nom COURAUD , est bien mon ancêtre.
Parlons maintenant de la famille de CONTY de Saint Sauvant'.
Car c'est une grande famille, dont le patriarche a été anobli pour fait de guerre le 3 décembre 1652;
Il était l'époux d'une autre famille noble originaire de Saint Maixent dans les Deux-Sèvres, les " de Veillechèze" Gabrielle.
Il est impossible de dire qui des "de Conty" demeurant à l'époque à St Sauvant a pu engrosser Marie COURAUD!
Mais j'ai étudié toute cette famille, et en ai dressé leur arbre généalogique!
J'ai essayé de faire une estimation logique de celui qui "aurait pu" coucher avec Marie.
J'en ai déduit que "cela pourrait être de CONTY Pierre, seigneur de la Cymalière, époux de Dame du Chastenet Marie Anne Magdeleine !
Cela me permet donc de remonter cette branche, et de connaître l'histoire de cette famille, peut importe, si c'est celui-ci ou celui-là j'ai dressé l'arbre complet des " de CONTY"
Cette famille était originaire de La Mothe Saint Héray, dans les Deux - Sèvres.
Cette famille était très riche!
J'en veux pour preuve les découvertes que j'ai pu faire sur les biens de cette famille.
Le premier des de CONTY, Pierre de Conty, époux Tastreau Marguerite serait né vers 1580, peut être à la Mothe St Héray.
Il est dit: seigneur de; La Thibaudière, l'Aubouinière et la Cymalière.
Ils ont eu trois enfants; (cela a son importance, nous verrons pourquoi ?)
• # Deux garçons; Georges, né vers 1617, qui épousera une Dame de Veillechèze Gabrielle, en 1645 à Saint Maixent, et, devenu veuf, une Dame Fradin françoise, à Saint Sauvant en 1668. (ma branche)
Il aura 10 enfants de son premier mariage.
et René, qui épousera une Dame Chabert Gabrielle en 1656, à Thouars, ils aurons huit enfants.
• # Une fille Jeanne, qui se mariera avec un de Chantaize, de la région de Chef Boutonne et Jazneuil; Ils auront 10 enfants.
Voyons maintenant leurs richesses'
La ThibaudièreC'est la première propriété de la famille;Cette propriété se situait à SENSIAC, qui s'est appelé aussi Saint Héray, puis La Mothe St Héray, dans les Deux-Sèvres.
"L'Aubouynière, ou L' Aubonnière;"Autre propriété, de plus de 152 hectares, dont 42 en bois;Celle-ci était sise dans l'Enclave de la Martinière, à côté de Melle en Deux Sèvres.
" La Symallière, ou Cymallière"Cette propriété située à Saint Sauvant dans la Vienne, a été acquise par la famille de Conty, auprès d'une autre famille noble de la Mothe St Héray; les d'Angély, François plus précisément la lui vendu dans les années 1640.D'autres propriétés ont été amenées à la famille, avec les mariages et les alliances.
" La Contentinière" sise à Saint Sauvant, amenée dans la corbeille de mariée par ROY Jeanne, originaire de la commune de Chey;
"La Poitevinière"
" La Briouse, ou les Brousses"...........................
Voyons le partage de leurs biens, car cela a son importance.
de CONTY Pierre, époux de TASTREAU Marguerite a légué ses biens, apparemment, de la façon suivante.
La Symallière, à son premier fils Georges, époux de de Veillechèze Gabrielle, celui qui a été anobli en 1652. (ma branche)
La Thibaudière et l'Aubouynière à son second fils René, époux de de Chabert Gabrielle.René étant décédé à Melle en 1683.
Jeanne, leur troisième enfant, de sexe féminin mariée à de Chantaize Jean, a du avoir une dote en argent sonnant et trébuchante assez conséquente!!!
On peut penser aussi par la même occasion, que la Symalière devait être d'une très grande superficie, car le second des fils a eu deux propriétés dont l'Aubouynière, de 152 ha, où alors ................
A cette époque, le patriarche faisait ce qui lui plaisiait.
L'étude détaillée de ces propriétés fait l'objet du dossier qui suit.
LA THIBAUDIERE""La Thibaudière est une maison bourgeoise située rue de l'ancienne église, dans le petit bourg de Sensiac, qui en 1404 rattaché à la Mothe, donnera le nom de; La Mothe St Héray.
Cette maison comporte un très beau logis, qui à l'époque, vers 1600, s'tendait jusqu'à la Sèvre Niortaise.
Ce logis est précisément attenant à l'ancien presbytère de l'église de Sensiac; Sure le linteau du presbytère, sont encore apposées les armoiries de la famille des "de Torsay, et, des Meluns, familles qui ont "fait" La Mothe St Héray, en réunissant les deux hameaux : La Mothe et Sensiac.
Cette bâtisse au cours des siècles a été coupée en deux (au 20° siècle)
Elle avait un puits à l'extérieur du logis, pour fournir l'eau à la propriété, bien que la Sèvre Niortaise ne soit pas loin, mais en bout de propriété.
L'entrée principale du domaine, se fait par un haut porche, surmonté d'un pigeonnier de 350 nids, et de forme carrée, chose très rare.
Sous la maison demeure une immense cave qui devait permettre de stocker les vivres pour plusieurs mois.
PROPRIETAIRES SUCCESSIFS'
Cette propriété appartenait à un chanoine appelé THIBAUD, prieur de l'ancienne église de Sensiac, d'où le nom de "la Thibaudière".
Cela était entre 1500 et 1600.
= de CONTY Pierre époux de TASTREAU Marguerite a acquis cette demeure courant le 16° siècle, comment???? nous ne le savons pas.par achat ou par héritage, aucune document n'existe.
Un acte du 24 janvier 1624, indique que Pierre de Conty ci dessus, en est le propriétaire.
Propriétaire de 3 grands domaines, à son décès vers 1660, le partage entre ses trois enfants a été fait.
La Thibaudière a été léguée au second fils, René de CONTY, époux de CHABERT Gabrielle, à noter qu'en même temps ce couple a hérité d'une autre propriété à savoir l'Aubouynière.
Le couple René de Conty, Chabert Gabrielle auront eu 8 enfants; que des filles, et un seul fils décédé à 43 ans en 1704.
Ce dernier lors du décès de son père n'avait que 22 ans.
Peut être trop jeune pour hériter de la propriété, de plus célibataire,son père jugea t'il que son fils ne pouvait hériter de cette propriété !!!!
Toujours est-il que, lors de son décès, René légua à son petit neveu, prénommé René comme lui, et dont il était le parrain, la Thibaudière;
Nous sommes en 1683.
René, héritier de la Thibaudière, et de l'Aubouynière était le fils de CONTY Georges sieur de la Simalière et de l'Aubouinière époux de de Veillechèze Gabrielle; (ma branche)
René a vécu de 1657 à 1695, il avait 26 ans......... guère plus que son cousin, mais peut être plus compétent............
René s'est marié en 1688 à ROY Jeanne, Dame de la Contentinière, qui lui amena dans sa corbeille de mariée justement la propriété de "la Contentinière" sise à St Sauvant
De cette maison à St Sauvant, il ne reste que l'encadrement d'une fenêtre, le reste ayant été complètement transformé.
Leur fils René, sieur de Champigny, de la Thibaudière et de l'Aubouynière, né en 1691 hérita des deux propriétés, La Thibaudière et l'Aubouynière;
Celui ci était l'époux de Dame de Lagreze Marie.
Deux filles et un fils issus de ce mariage héritèrent de leurs parents;
Leur seul fils, né vers 1701 hérita des deux propriétés. (1707/1775)
Une seule fille de René ci-dessus marié à Gambier Catherine, de Conty Françoise (née vers 1729, épousa un Sieur DU BOIS Guillaume Alexandre, comte de Saint Mandé, et donc amena dans sa corbeille de mariée les propriétés.
Guillaume Du bois de Saint Mandé, capitaine au Régiment Orléans-Dragons, chevalier, sieur de la Laigne, parti à la guerre.
Par héritage, leur fils Du Bois de Saint Mandé Jacques Alexandre recueilli la Thibaudière. (né en 1753, époux de Charrier Marie Maurice qu'il épousa en 1778.)
Il émigra en 1790 et servi aux armées des Princes de Condé, contre la France,........ donc...... ses biens furent saisis.
En l'an VI, la propriété fut vendue par adjudication, par une chance extraordinaire, leur fille Julie Eléonore, née en 1790, pû acquérir la propriété
En l'an IX, La Thibaudière fut vendue à un monsieur GUIONNET-LERVEILLE Pierre Marie, maire de la Mothe St Héray.
Le logis depuis ce temps passa entre plusieurs mains;
Monsieur CHENIER,
puis Monsieur GUYOCHON,
puis Monsieur PERAULT ,
puis à maître MAGNANT-GIOCHON notaire,
et enfin à Monsieur et Madame DUBREUIL qui ont eu la gentillesse de me faire visiter la propriété en avril 2007.
"L' AUBOUYNIERE ou L' AUBONNIERE
Cette propriété est sise dans le lieur dit "l'Enclave de la Martinière" près de Melle en Deux-Sèvres.
L'Aubouynière, ou Aubonnière est une des trois grandes propriétés de la famille de CONTY. elle était d'une contenance de 124 hectares de terre, dont 42 ha de bois.
Cette propriété est située au nord de Melle, et sous Sepvret, où se trouvent les sources de la Sèvre Niortaise, sur un petit chemin vicinal, le d 10.
Ce fief était rattaché au 17° siècle, à la baronnie de la Mothe St Héray.
C'est, pourrait'on dire une ancienne maison fortifiée;
Les murs sont en pierre de granite et font 60 centimètres d'épaisseur, il y a une très grande cave voûtée dans laquelle coulait une source, condamnée de nos jours.
De plus dans la pièce principale, une ouverture dans le sol, donnant sur un souterrain est toujours présente, mais condamnée elle aussi à cause des dangers que cela représente.
On a jamais su où débouchait ce souterrain.
En 2006, j'ai pû en faire une visite très détaillée, grâce à la gentillesse des propriétaires, j'ai pu aussi en dresser un plan.
Les photos rendent mieux compte de l'imposante masure.
Propriétaires successifs;
Avec certitude, cette demeure date d'avant l'an 1600.
Il apparaît que les propriétaires ont été:
= de CONTY Georges, époux de TASTREAU Marguerite, demeurant dnas leur maison à la Mothe St Héray, dite "la Thibaudière, et parfois la Simalière", mais la Cymalière est une autre propriété dont nous parlerons plus loin.Comment l'a t'il acquise? ........ Nous ne le savons pas.De conty Georges, propriétaire de trois grands domaines, et la terre à cette époque revenant aux enfants mâles, à son décès, ou peut de temps avant, la propriété a été léguée à;
= de CONTY Georges (1617 - 1705) époux de de VEILLECHEZE Gabrielle, puis; = de CONTY René (1654-1695) sieur de Champigny, de la Contentinière, époux de ROY Jeanne, Dame de la Contentinière.ils s'étaient marié à St Sauvant dans la Vienne en 1688, leur fils;
= de CONTY René (1691-1762) en hérita, il était sieur de Champigny, la Thibaudière et l'Aubouynière.Il se maria en 1728 à Poitiers avec une Dame GAMBIER Catherine.
De cette union, n'acquit qu'un seul enfant, une fille, qui hérita des deux propriétés; La Thibaudière sise à la Mothe St Héray, et l'Aubouynière.
= de CONTY Françoise, fille des ci-dessus épousa un militaire, le capitaine DU BOIS de Saint Mandé, Guillaume Alexandre, militaire au régiment Orléans-Dragons, chevalier, sieur de La Laigne et ce en 1752 à Melle.A noter que, Françoise ci-dessus fut emprisonnée à Brouage, sous la Révolution de 1789, avec une demoiselle Jourdain, et une autre demoiselle de CONTY, toutes deux ses cousines.
=Du Bois de St Mandé, Jacques Alexandre fils des ci dessus, épousa une Demoiselle CHARRIER Marie Maurice, hérita des propriétés;Il émigra et servit aux armées des Princes de Condé;
C'est ce qui provoqua d'une part l'"emprisonnement de sa mère de Conty Françoise, et d'autre part la saisie de tous ses biens, qui furent vendu comme bien national.
Cette propriété est actuellement détenue par un agriculteur qui a fait construire une maison d'habitation, à côté de la villa fortifiée, et plusieurs autre bâtiments à usage agricole.
La maison fortifiée s'est vue installer à l'intérieure un silo à grain, quant nous sommes face à la maison, cela se situe dans la partie gauche et au plus près de nous.
C'est de cette même pièce que nous pouvons voir au pied du silo, un trou de deux mètres de diamètre environ, remblayer de grosses pierres, et qui dissimule l'entrée du fameux sous terrain.
Je tiens ici à narrer une autre petite anecdote;
J'avais déjà parlé précédemment de mon petit frère Nicolas, le boulanger, qui sans le savoir, pendant plusieurs années a vendu le pain journalier à sa Grand'Mère maternelle, sans le savoir.
Et bien ce même petit frère, a déménagé, et a repris une boulangerie à Melle, et là aussi par un pur des hasard, il livrait le pain journellement aux nouveaux occupants de l'Aubouinière................
LA SIMALIERE ou CIMALIERE'
La Simalière est aussi le nom donné à un petit hameau rattaché à la commune de Saint Sauvant dans la Vienne.
Ce hameau est situé sur la route de Couhé, à environ deux kilomètres de St Sauvant.
La maison noble, dite la Simalière est située à gauche, en entrant dans le hameau, c'est la prmière maison, avec un superbe pigeonnier qui a été testauré par le nouveau propriétaire Monsieur et Madame DUGENY Jean Claude.
En 2006, j'ai la chance d'être invité pour visiter la propriété;
J'ai pu constater qu'il subsistait à cette époque le corps de logis principal,dont le fronton de l'entrée porte l'emplacement des armoiries de la famille de CONTY. Celles-ci ont été martelées.
Les dépendances sont sur la droite, de plus un beau pigeonnier dont j'ai parlé précédemment, remis en état en 2007, comportant 1850 "boulins" ou nids, est implanté à gauche de la maison, un peu à l'écart, dans un grand champ.
Dans l'enceinte de la propriété, à gauche devant le corps de logis, un espace actuellement en gazon, avait vu une grange terragère à cette endroit, bâtiment qui a été démoli en 1954.
La propriété aurait comportée primitivement 3 ou 4 tours carrés Cela correspondrait car sur les plan de 1800, l'emsemble a une forme en U. Aucune de ces tours n'éxiste de nos jours.
PROPRIETAIRES SUCCESSIFS:
= 1494; Hugues de LA CHAPPELLE, écuyer, seigneur de la Forêt, de la Simalière, des Molles et de Vitré. (Tous sont des hameaux de la commune de St Sauvant)Il fait aveu au seigneur de Couhé, il fonde la paroisse de St Maixent de Pamproux, la chapelle du Boulot.
= 1559; Françoys d'Angély, escuier le 14 avril de cette année hérite de son père, la seigneurie du Lineau à Romans en Deux-Sèvres. Françoy Angély est dit "demourant au lieu de la Cymallière, paroisse de Saint Saulvant.On peut en déduire qu'il a reçu la Simalière, soit par sa femme, soit par achat.
Le 13 février 1571, Marthe Escalles, qui demeure au lieu noble de la Simallière, avec son mari, François Angély, fait échange de propriété avec Gilles Escalles!
Un François Angély, seigneur de la Couture (Aigonnay, Deux-Sèvres) et de la Simalière, demeure à la Simalière jusqu'en 1588.
= 1634; Pierre GARNIER, seigneur de la Simalière, de Vérac, Luché et Butré, occupe la Simalière; Il se marie le 2 février 1634 avec Marie GOURJAULT, et une seconde fois le 12 août 1660 avec Louise ROBERT. = 1640 ou aux environs, de CONTY Pierre, marié avant 1617 avec Marguerite TASTREAU, a fait graver cette année là le blason familiale au fronton du pigeonnier.De CONTY Pierre, était seigneur de la Thibaudière et de l'Aubouynière quant il acquit la Simalière.
= Six générations des de CONTY seront seigneurs de la Simalière;Ils y demeureront jusque en 1750.
Deux mariages de cette famille seront célébrés dans la chapelle de la Simalière;
' le 8 juillet 1668, Georges de CONTY, fils des ci-dessus, escuyer sieur de la Symalière, veuf de Gabrielle de VIEILLECHEZE ' épousera Françoise FRADIN.
" le 18 janvier 1683, Jacques PASTUREAU, écuyer sieur de la Bûcherie, de la paroisse de Saint Laurent de la Barrière, diocèse de Saintonge, épouse Demoiselle Catherine de CONTY, qui est dite fille de Georges de Conty et de Gabrielle de Vieillechèze.
= entre 1700 & 1800Plusieurs familles se disent seigneur de la Simalière.• Garnier de la Courmorand
• Geoffroy, notaire de Saint Sauvant, notaire de 1752 à 1782, demeurant dans la maison de la Simalière, son fils Pierre Gaspard y étant né le 6 janvier 1767.
• de Moysen, seigneur de l'Augerie et de Donné.
En ce qui concerne la famille Garnier de la Courmorand, Charles Garnier, seigneur du Vignaud, et de la Courmorand, épousa le 4 novembre 1685, Demoiselle Gabrielle de Conty, fille de, de Conty Georges et de Veillechèze Gabrielle.
Un de leur fils, Pierre Garnier de la Courmorand, épousa une Dame Levesque Elisabeth, en 1710 à Rouillé, petit village voisin; Un enfant de ce couple, Pierre Louis, épousa une Dame de LA FITTE Jeanne Marie, et leur deuxième enfant, René Amable épousa Philippe de MOYSEN;
Cette famille eut des déboires avec la famille Bruneteau, à propos de la propriété, la Symalière. Voir plus loin.
Durant la Révolution de 1789, René Amable Garnier, Renée Amable Garnier, veuve de Moysens, ne quitta pas la propriété, la Simalière ne fut donc pas vendue comme bien national.
• 1767, le 3 juin, Garnier Louis Pierre, chevalier seigneur du Vignaux, la Courmorand, Boisgrollier, la Simallière, demeurant au château de Boisgrollier, loue à François Bruneteau laboureur, époux de Jeanne Texier, demeurant au hameau de Longe commune de St Sauvant, pour 7 années, la métairie de la Symallière.
C'est suite à cela qu'il y eu entre eux quelques problèmes................. les explication suivent .....
Le 25 mai 1762, Jacques BRUNETEAU, dit Gilles, fut spolié de ses biens (la Simalière) car il n'avait pas payé durant 30 ans la rente féodale.
Cela nous indique qu'il était fermier à la Simalière depuis l'an 1732 environ.
Il devint le fermier de son ancienne propriété, pour 5 ans à compter du 12 juin 1762;
Là aussi il ne pût payer cette rente
Il mourût le 4 février 1767 à l'âge de 78 ans.
Il était l'époux de dame COUSIN Magdeleine qu'il avait épousée le 1° juillet 1720 à St Sauvant.
Son fils François époux de Suzanne Vaddier qu'il a épousée le 5 octobre 1767 à St Sauvant, reprend le fermage, et lui aussi ne paye pas le fermage il décédera le 6 septembre 1771 à l'âge de 35 ans.
Sa veuve se remariera avec Jacques ROUX, de Pranzay, âgé de 70 ans, lui même veuf de Dominot Magdeleine, boucher, le 3 novembre 1773 à St Sauvant
Suzanne Vaddier avait 49 ans à ce mariage, elle en était à son 3° époux, le premier se dénommait Girard Pierre.
La rente dûe en question n'était pas dû pour la Simalière elle même, mais pour un autre lieu dit les Boullots lui aussi implanté au hameau de la Simalière.
• 1771 le 9 septembre, Garnier Pierre avant récupéré sa métairie suite au non paiement du fermage pendant 30 ans, de la famille Bruneteau, loue celle-ci à un autre BRUNETEAU François, dit Callau, voiturier, époux de TEXIER Madeleine, qui se sont mariés le 25 novembre 1755 à St Sauvant pour une durée de 7 ans.
Sur l'acte notarié, il est précisé que les bâtiments sont en piteux état, aucun travaux n'ayant été effectués par les prédécesseurs.
• 1796; pendant la Révolution, le citoyen Jacques Bernard, est cultivateur et fermier de la Simalière;
Suite à une grosse tempête, il demande à l'administration départementale de faire faire les réparations nécessaires, pour éviter une plus grosse dégradation des bâtiments. La propriété à cette époque, bien n'ayant pas été saisie, était sous gestion municipale.
= 1808, en avril, la famille GARNIER est toujours propriétaire du Logis Noble de la Simalière sis à la Simalière, nom du hameau.GARNIER Renée Amable, veuve de MOYSEN, fait don de l'habitation et de plusieurs pièces de terre à son gendre, René de REVEAU, de Saint Varan, lui même maire de St Sauvant de 1815 à 1830.
• 1840 le logis passe à Philippe Alexandre de Fenieux de Plaisance gendre du ci-dessusPhilippe Alexandre en fait don à ses deux filles: Renée Julie Aulézia, et Julie Gabrielle Fanny
• 1869 le 4 septembre, Renée Julie reçoit de sa soeur Julie Gabrielle la part du logis de la Simalière.
• 1898 Renée Julie ci dessus a épousé à St Sauvant le 27 octobre 1842, le sieur DUBREUIL de SOUVOLLE Pierre.Ils ont eu 4 enfants, et, ceux-ci cette année là, 1898, partage la propriété en deux lots.
~~La partie principale à une Dame, Germaine Barré, épouse Fortunat. qui vendra à mr et mme Bonmort
~~ l'aile droite est vendue à monsieur Pierre HIPPEAU époux de Marie MANSON
~~ leur fils Pascal en hérite en 1920
Pascal Hippeau transforme une partie des communs en maison d'habitation, et c'est sa fille Rachèle qui en hérite. Cette dernière qui a épousé un monsieur Macheteau, le lègue en héritage à monsieur Yves Macheteau en 1968, monsieur qui épousera une demoiselle Monique........ Lors de ma visite, en 2005, c'est ce monsieur qui est propriétaire de la maison d'habitation que son grand père Pascal Hippeau avait construite dans les communs de droite du logis de la Simalière
• 1951 la propriété est vendue au docteur BONMORT et son épouse.
• AVANT 1980 date du décès madame BONMORT ci dessus, la Symalière est vendue à monsieur et madame LEBOEUF;
• 1980 la propriété est revendue à madame NOISELLE
• 1990 monsieur et madame DUGENY Jean Claude achète à madame Noiselle la partie principale.
Par la même occasion monsieur et madame Dugeny Jean Claude et Marie Claire rachète l'aide droite à la famille Macheteau, sauf la partie transformée en maison d'habitation et occupée par mr Macheteau Yves et Monique.
A noter que devant le logis, l'autre côté de la route dans un champ un très vieux puits est présent ! Faisait'il partie du logis ???VOICI CLOS LA PRESENTATION SUR LES RECHERCHES FAMILLIALES;-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
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