- Né le 12 octobre 1891 - Sorcy,55190,Meuse,Lorraine,France
- Décédé le 1er septembre 1948 - Void,55190,Meuse,Lorraine,France,à l'âge de 56 ans
- Militaire,cultivateur
A participé à la Grande Guerre
L'actualité de la guerre au jour le jourParents
- Louis Nicolas BARROIS 1864-1934
- Marie Adéle LEPAGE 1869-1893
Union(s) et enfant(s)
- Marié le 1er septembre 1917, Nancy,54000,Meurthe et Moselle,Lorraine,France, avec Germaine Jeanne Marie maimaine PETIT 1892-1973 (voir note)dont
Marie Roberte BARROIS 1918-2001
Antoinette Pauline Charlotte Nénette BARROIS 1920-2004
Georgette Marie BARROIS 1921-1986
Paulette Louise Léonie BARROIS 1923-1981
- x x
Notes
Notes individuelles
Incorporation militaire le 08 10 1912, 15 04 1913 passé au 168éme RI soldat de 2éme classe.
Caporal le 01 10 1913, rengagé le 09 04 1914 pour 1 an à compter du 01 10 1914 au titre du 26 RI;
Blessé le 22 12 1914 non évacué.
Sergent le 09 09 1914;
évacué malade le 15 03 1915,entré à l'hôpital de Zuydcoote le 16 03 1915, évacué sur la gare régulatrice de Dunkerque le 19 05 1915.
Le 20 05 1915 à l'hôpital temp N° 7 à Mamers.
A l'hôpital dépôt de convalescents à saint Vincent au Mans le 12 07 1915.
Au dépôt le 14 07 1915, en renfort le 30 11 1915.
Instructeur dans le maniement d'armes au centre d'instruction de Bourges. (moniteur d'officiers).
08 11 1915 certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section dans la réserve.
Blessé évacué le 02 09 1918 à l'hôpital, convalescence du 20 09 1918 au 19 11 1918.
Démobolisé le 23 07 1919.
7 blessures,2 fois gazé, décoré de la croix de guerre, médaille militaire,étoile bronze, Verdun, médaille commémorative française de la grande guerre avec insigne des blessés, médaille interalliée dite de la victoire.
2 citations à l'ordre du régiment :
N° 1 le 15 02 1915 "A fait preuve du plus entier dévouement depuis le début de la campagne. blessé le 22 12 1914 à la cuisse par une balle de schrabnel restée dans la blessure a demandé à ne pas être évacué, s'est soigné en suivant sa section partout où il le pouvait, en a repris le commandement alors qu'il était incomplétement guéri".
N° 92 le 11 07 1917 " Sous officier trés courageux remplaçant un chef de section de mitrailleuses a montré au cours d'une attaque avec émission de gaz les plus belles qualités d'énergie et de sang froid en assurant le commandement de lasection qui n'a cessé de tirer pendant le passage de la vague".
En 1919 il quitte l'armée et a repris le métier de cultivateur à la demande de son oncle paternel qui deviendra son pére adoptif.
Pendant la seconde guerre mondiale 39/45 en plus de son métier de cultivateur il fit le ramasseur laitier indépendant pour le compte de la société Saint Hubert avec un cheval attelé à un charriot, il collectait les bidons de lait avec son fils Robert dans les fermes de Void et alentours.
en 1942 Eugéne LOUIS demeurant rue Estienne à Void avait appris discrétement par une personne qui avait des liens avec la mairie qu'il était suspecté de détention d'armes et que les allemands avaient prévus une perquisitiondès l'aube.
Il a demandé à Charles Emile s'il pouvait cacher 2 fusils qu'il détenait chez lui.
Dès la tombée de la nuit aprés l'extinction des feux Charles Emile est donc allé cherché les 2 armes avec son fils Robert pour les cacher à leur domicile 5 rue Notre Dame "maison Cugnot".
Robert portait les 2 armes dans un sac sur son dos et suivait son pére Charles Emile qui lui guidait le passage pour éviter les sentinelles qui gardaient le bourg la nuit.
Le bourg de Void chef lieu de canton était dôté de la feld gendarmerie et feld komandatur et groupement d'officiers.
Ils les ont donc cachés avec précaution au grenier dans une cache entre le plancher et le plafond où y était déjà dissimulés 2 fusils de chasse leur appartenant.
Il fallait agir avec prudence d'autant que dans la grande demeure qu'était la maison Cugnot durant l'occupation et par obligation ils logaient des officiers allemands.
Le lendemain dès l'aube Eugéne a été perquisitionné et les recherches n'ont évidemment rien donné et dans le même temps la maison Cugnot a été cernée par des allemands en armes avec ordre aussi de perquisitionner .
La famille groupée dans la cuisine qui apercevait devant la fenêtre un allemand avec une mitraillette a eue de trés longues minutes d'angoisse.
Conscients de la gravité de la situation et du sort réservé au détenteur d'armes ils ont élaborés un plan de fuite en passant par le jardin, le ruisseau puis les bois si les allemands trouvaient ce qu'ils cherchaient.
Les pas, les bruits et leurs emplacements étaient écoutés avec crainte.
Malgré une longue fouille rien n'a été trouvé.
Aprés avoir laissé un désordre indescriptible les allemands ont seulement pris un sabre d'origine napoléonienne qui décorait un mur en insinuant à Charles Emile que celui ci pouvait être une arme dangereuse.
Il fut porte drapeau et président des anciens combattants à Void.
Il était trés croyant et prit une grande part dans des oeuvres de foi catholique.
C'était un homme gai,aimant la vie et la convivialité.
Il aimait et pratiquait la chasse et la pêche.
Il possédait le permis de conduire et a eu des années 1920 jusqu'à 1946 environ une citroén B2 camionette (type normande).
Il fut adopté le 18 03 1937 (3 ans aprés le décès de son pére légitime) par son oncle paternel Charles Nicolas qui l'avait recueilli petit.
( Dans ses courriers il leur écrivait "chers parents")
Ayant souffert de dificultés respiratoire pendant de longues années lié au fait d'avoir été gazé en 14/18 il est décédé des suites de guerre à l'age de 56 ans.
Signature: Yes
Notes concernant l'union
Photos & documents
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