Jean-Claude Marius BOURG le Glaude

Heure: 4:0
naissance : AD vue 91/129

guerre de 1914-1918
matricule 1537 classe 1910 AD vue 54/254 ; Montbrisson matricule n°1501-1676 ; 47 NUM_1R1607-1910

BOURG Jean-Claude Marius mon grand-père paternel
Il est né le 3 décembre 1890 sur la commune d’Usson-en-FOREZ (LOIRE) qui s’étend sur 4750 hectares aux confins du Forez, du Velay et de l’Auvergne, au le hameau de Daniec situé à 975 mètres d’altitude à environ 3km à l’Est de la commune.
Son prénom usuel est Jean-Claude mais tous l’appelle « le Glaude »
Il est de la classe 1910, matricule 1537, il mesure 1m59, cheveux foncés, yeux marron clair avec un niveau d’instruction 3 (sur une échelle de 0 à 5), c’est-à-dire instruction primaire, savoir lire, écrire et compter.
Le 7 octobre 1911 il est incorporé au 36ème régiment d’artillerie à la caserne Desaix à Clermont-Ferrand. Son service effectué, il passe dans la réserve active le 1er octobre 1913 mais sera maintenu au corps jusqu’au 8 novembre 1913 avec un certificat de bonne conduite en poche.
A la mobilisation générale du 2 août 1914,il arrive le 3 août au 5ème régiment d’artillerie lourde aux armées Nord et Nord-Est et ce jusqu’au 29 juillet 1915.
Du 30 juillet 1915 au 7 décembre 1916 il est détaché à l’intérieur aux aciéries marine de Saint-Chamond (42) où il est chauffeur de chaudière. Il se marie le 7 novembre 1916 à Saint-Julien-en-Jarez (43) avec Marie Justine Meyer.
Le 7 décembre 1916 il est affecté à la 4ème batterie du 5ème régiment d’artillerie de campagne par ordre de général commandant la 2ème armée (n° 9596/P du 30 juillet 1917) en date du 2 août 1917 où il est second canonnier. Il s’occupera d’un mortier de tranchée appelé « crapouillot » dans le vocabulaire des poilus.
Le 1er octobre 1917 il passe au 216ème régiment d’artillerie de campagne qui vient d’être créé en avril 1917
Puis le 1er avril 1918 au 176ème régiment d’artillerie de tranchée, 3ème groupe, 9ème batterie sous les ordres du capitaine Durand dans le secteur Argonne. Cette artillerie de tranchée a joué un rôle essentiel dans la destruction des premières lignes Allemande. Le crapouillot était un mortier de tranchée, petit, trapu, la gueule en l’air, attaché à une plaque de fer qui lui servait d’affût.
Il est démobilisé le 25 juillet 1919 et se retire à Usson-en-Forez au hameau de Daniec.
Il terminera sa vie dans une maison de retraire à Usson-en-Forez.
En rechargeant son briquet à essence et en l’allumant trop vite alors que l’essence avait coulée sur celui-ci, il sera brûlé grièvement. Il sera transporté à Lyon à l’hôpital des grands brûlés et décèdera 10 jours plus tard« le 7 décembre 1978 » des suites de ses brûlures.

Heure: 9:0
Demeure à Saint Julien en Jarez, lieu de Rigaudin à son mariage. La commune est ratachée à St Chamond en 1964 ; Acte n° 21

Cause: brûlures
Brulé dans une maison de retraite en rechargeant son briquet à essence, en présence de son beau frère, François DARLE qui occupait la même chambre à Usson en Forez. Transporté à l'hôpital des grand brûlés à Lyon ou il décèdera .