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1 média disponible 1 média disponible A participé à la Grande GuerreL'actualité de la guerre au jour le jourUnité(s) : 147e régiment d'infanterie (147e RI) Domicile lors de la mobilisation : Chantenay-sur-Loire (Nantes) (44) |
Parents
- François Pierre LECHAT 1835-1905
- Mathilde Marguerite CADOU 1843
Union(s) et enfant(s)
- Marié le 19 juillet 1897, Chantenay (44), avec Marie Françoise FILLAUDEAU 1874 dont
Antoinette Marie Rose LECHAT 1899-1976
Fratrie
François Pierre LECHAT 1867
Auguste Georges LECHAT 1869-1941
Louis Antoine LECHAT 1871-1936
Relations
- Témoin (1896): mariage, Auguste Georges LECHAT 1869-1941 etRose Louise Françoise BRUGALAY 1878
Notes
Notes individuelles
Matricule 649. Campagne contre l'Allemagne du 1/03/1915 au 3/07/1917. Détaché à l'usine Barit à Paimboeuf le 3/07/1917. Se retire à Chantenay, à la Croix Bonneau.
Barit, fabricant de courroies à Paris, assisté de quelques commanditaires, obtint une subvention ou un prêt, nous ne le savons pas précisément, de l’État français pour la construction de la première usine en 1915. Il mit à la tête de l’entreprise René Moritz, ingénieur-architecte, initiateur de nombreuses industries dans le nord de la France, où il avait été chargé par le gouvernement de tout mettre en œuvre pour augmenter la production d’explosifs. Connaissant l’estuaire de la Loire, René Moritz retint le site de Paimbœuf en raison de sa situation en bordure du fleuve et à proximité de la mer. L’usine fut construite au bord de la Loire dans les bâtiments d’une ancienne sucrerie. Des bâtiments étaient destinés à l’électrolyse du chlorure de sodium avec des appareils électrolytiques spéciaux destinés à préparer l’hydrogène, le chlore et la soude. Le chlore liquide était produit par le procédé Outhenin-Chalandre pour une production de 4 tonnes par jour43. Dans d’autres bâtiments, l’hydrogène était comprimé, le chlore liquéfié et la soude condensée. Cette usine fut à la base de l’usine dite « usine n° 2 ».En 1917, le nombre d’usines passa à quatre : l’usine n° 1, l’usine n° 2, l’usine n° 3 et l’usine n° 4. Moritz conçu et dirigea la construction des usines n° 3 et n° 4. Une usine n° 5 était envisagée mais nous n’en avons aucune trace. Les usines n° 1 et n° 2 appartenaient à la Société pour l’Industrie Chimique en France. L’usine n° 2 devait fabriquer du chlore pour l’usine n° 1, qui produisait du dinitrophénol. L’usine n° 3 était une annexe de la poudrerie nationale du Ripault située à Monts près de Tours ; elle fabriquait de l’acide sulfurique. Les usines n° 1, n° 2 et n° 3 étaient sur le site des anciens chantiers de construction Crucy. Quant à l’usine n° 4, elle faisait partie des usines de J. Vandier et G. Despret et était affectée à la fabrication de la mélinite (trinitrophénol). Cette usine fut construite après la disparition de l’usine de La Pallice près de La Rochelle installée en 1916 et détruite par une explosion. Cette usine produisit 8 tonnes de mélinite par jour en 1917, puis passa à 15 tonnes. Il semble que l’usine n° 1, ayant passé des marchés avec la Russie, cessa son activité après la Révolution soviétique d’octobre 1917.En avril 1918, le Service des poudres transféra les usines de Paimbœuf fabriquant du chlore au Service du matériel chimique et réaffecta leur production à la fabrication de gaz de combat. (Extrait de L’industrie chimique de l’estuaire de la Loire dans l’effort de guerre pendant la Première Guerre mondiale de Philippe Martin).
Décès
Rue de la Convention.Inhumation
Cimetière Saint-Clair. Carré E 13 4Photos & documents
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