
![]() |
1 média disponible 1 média disponible A participé à la Grande Guerre, mort le 16/07/1917Que s'est-il passé ce jour là ?Domicile lors de la mobilisation : Saint-Sulpice-le-Guérétois (23) |
Parents
- Jean GRANDET †1915
- Silvaine CHAMPAGNE †1925
Union(s) et enfant(s)
- Marié le 9 janvier 1897 (samedi), Saint Sulpice le Guerétois, 23245, Creuse, Limousin, France, avec Marie Elise AUBAISLE ca 1882- dont
Léonie GRANDET 1899-
Henri GRANDET 1903-
Fratrie
Marie GRANDET 1858-
Marguerite GRANDET 1862-1924
Jean GRANDET 1864-1895
Pierre GRANDET 1870-1912
Marie GRANDET 1874-
Pierre GRANDET 1877-1917
Notes
Décès
Pierre a 37 ans et deux enfants de 15 ans 11 quand le tocsin de l’église saint-Sulpice sonne en fin d’après-midi le 1er août 1914, il est pourtant mobilisé. Le 14 aout 1914 il est au 91e Régiment d’Infanterie territoriale. Le 15 aout 1914, le régiment est prêt à partir, rassemblé place Bonnyaud (Guéret – Creuse) en présence de toutes les autorités du département il est passé en revue avant de s’embarquer en train à destination de Lyon (Rhône). Bien vite les plus jeunes des territoriaux sont basculés dans l’active pour renforcer des régiments décimés par les premières semaines de guerre, c’est alors les hommes de la réserve de la territoriale qui viennent compléter l’effectif, ils ont alors entre 40 et 45 ans. Après la période lyonnaise c’est en région parisienne que Pierre est envoyé au cours du mois de novembre 1914. Le 91e Régiment d’Infanterie Territoriale se voit confier les forts de Villiers, de Champigny, de Villeneuve, de Sucy et les ouvrages de Collégien, d’Emerainville, de Limeil, de Cerçay et Bois-Saint-Leu. Les hommes du régiment assurent aussi la garde d’emplacements importants comme les ponts et les sièges d’entreprises importantes. Pierre passe l’hiver à Paris, c’est là qu’il apprend par courrier la mort de son père, Jean s’est éteint le 10 février 1915 à Saint-Sulpice-le-Guéretois. Bientôt le régiment est appelé au front, entre mai et juillet tous les bataillons s’embarquent pour l’Argonne. Le 25 août 1915 le 91e RIT est regroupé et s’installe dans les premières lignes qui s’étendent de la rive gauche de l’Aire à la cote 263. Pierre découvre la vie de tranchée, son roulement de six jours, la proximité de l’ennemi, les bombardements, les surveillances mais aussi le froid, la pluie et la boue. Il passe l’hiver 1915-1916 dans ce coin de l’Argonne, ou le régiment va rester stationné pendant 12 mois.
C’est dans la nuit du 4 septembre 1916 qu’il est relevé, et après des journées de transport en train ou en camion automobile, à la fin du mois il retrouve les premières lignes vers Ambly (Meuse) puis à Verdun, les différents bataillons et compagnies sont mis à disposition des nombreux régiments qui se succèdent à Verdun, le 91e RIT n’existe plus d’un point de vue tactique et d’un point de vue administratif c’est assez flou tant les éléments sont dispersés. En avril 1917, le régiment verse dans différents régiments actifs les territoriaux âgés de moins de 42 ans. Le 19 juin, Pierre est basculé au 297e Régiment d’Infanterie. Il rejoint le chemin des Dames, devant l’épine de Chevrigny. Le 22 juin, les fantassins allemands tentent par trois fois de prendre pieds dans les lignes tenues par le 297e RI, la journée de combat est sanglante. Le 8 juillet, un nouvel assaut ennemi se déclenche, les hommes tiennent bon et barrent définitivement la route aux allemands. La lutte d’artillerie reste violente, c’est un éclat d’obus qui touche Pierre à l’aisselle, il faut l’évacuer vers l’arrière. Il est transporté à l’hôpital d’évacuation 32/12 à Mont-Notre-Dame. Malheureusement la médecine ne peut le sauver, le 16 juillet 1917 Pierre Grandet meurt des suites de ses blessures, il avait 40 ans.
Son corps est d’abord inhumé au cimetière local puis rendu à sa veuve par le train funéraire au départ de Brienne-le-Château le 6 mai 1922. Il repose dans le cimetière de sa commune, dans le caveau familial.
Photos & documents
{{ mediasCtrl.getTitle(media, true) }}
{{ media.date_translated }}
Aperçu de l'arbre
|