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2 médias disponibles 2 médias disponibles A participé à la Grande Guerre, mort le 05/07/1916Que s'est-il passé ce jour là ?Unité(s) : 91e régiment d'infanterie (91e RI) , 4e régiment d'infanterie (4e RI) , 37e régiment d'infanterie territoriale (37e RIT) Domicile lors de la mobilisation : Saint-Christophe (23) |
Parents
- Jean THEVENOT 1851-1939
- Élisabeth DESAGNAT 1855-1949
Union(s) et enfant(s)
- Marié le 27 janvier 1906 (samedi), Saint Christophe, 23186, Creuse, Limousin, France, avec Eugénie Céline JULLIEN 1887-1957 dont
Marie Mélanie THEVENOT 1907-1987
Eugénie Mélanie THEVENOT 1908-2009
Valentine Eugénie THEVENOT 1909-1994
Ferdinand Henri THEVENOT 1912-2009
Fratrie
Marie Eugénie THEVENOT 1874-1950
Marguerite Clémentine THEVENOT 1876-1951
Pierre Eugène THEVENOT 1880-1916
Notes
Naissance
NEBOUT Jean Baptiste cultivateur 39 ans et SAUVANET Ferdinand cultivateur 30 ans tous deux demeurant à Saint ChristopheDécès
Eugène vient au monde le 1er décembre 1880 dans le village du Masgiral sur la commune de Saint-Christophe, il est le cadet des trois enfants de Jean, cultivateur, et d’Elisabeth Désagnat. Il a deux sœurs ainées, Marie Eugénie née le 18 février 1874 et Marguerite Clémentine née le 30 janvier 1876. La famille vit au village autour de la ferme, les enfants font les allers-retours à l’école du bourg. Eugène quitte les bancs de la communale en sachant lire et écrire, puis rejoint son père dans les champs et devient à son tour cultivateur.
Il fait partie de la classe 1900, bureau de recrutement Guéret, matricule 56.
Pour la partie active de son service militaire, il est incorporé le 15 janvier 1901 comme soldat de 2ème classe au 107e Régiment d’Infanterie. Il sert pendant deux ans puis est envoyé en congés le 18 septembre 1904 avec son certificat de bonne conduite. Eugène retrouve sa famille, ses terres et sa fiancée. Le 27 janvier 1906 il épouse Eugénie Céline Julien à la mairie de Saint-Christophe. Pendant presque une décennie la vie d’Eugène s’écoule plutôt paisiblement au Masgiral, sa femme lui donne quatre enfants Marie Mélanie le 08 janvier 1907, Eugénie Mélanie le 12 mai 1908, Valentine Eugénie le 18 octobre 1909 et Ferdinand Henri le 12 janvier 1912, lui travaille sa terre, s’absentant par deux fois en septembre 1907 et décembre 1910 pour ses périodes d’exercices militaires au 7e Régiment d’Infanterie Coloniale.
Le 1er septembre 1914, Eugène a 33 ans, il est marié, père de quatre enfants, cultivateur il travaille en famille, et cet après-midi là il est en pleine moisson quand au loin la cloche, seule rescapée de l’église disparue, sonne le tocsin. Sa vie comme celle de plus de 3 millions d’hommes et de famille vient de basculer dans la guerre. Contrairement aux plus jeunes, Eugène ne part pas dès le lendemain pour les casernes. Basculé dans la territoriale depuis le mois de mars, il bénéficie d’un peu de répit qu’il met certainement à profit pour avancer les travaux des champs et le 14 août il se présente à la caserne de Guéret, le temps de laisser sa tenue civile pour l’uniforme garance, de prendre son lourd paquetage et le 15 août il est prêt à être enlevé. Le 91e RIT est rassemblé place Bonnyaud en présence des instances représentatives du département et de la ville et les hommes s’embarquent à destination de Lyon pour participer au service de la Place de Lyon. Le 15 octobre, un contingent des plus jeunes soldats est dirigé sur le dépôt du 4e d’Infanterie, Eugène en fait partie, il rejoint alors Auxerre à titre de renfort et le 22 il part au front. Il rejoint son nouveau régiment en Argonne et participe aux combats de la côte 263. La guerre qui devait être courte s’enlise, c’est la vie de tranchées, la boue, le froid, la neige, ces terriers creusés qui abritent quelques heures de repos. Eugène vit en première ligne entre deux cantonnements à l’arrière, soumis aux tirs aléatoires d’artillerie, aux coups de mains. Le régiment reste dans le même secteur tout le début de l’année 1915, la lutte devient de plus en plus dure. La guerre des mines se développe, deux ou trois fourneaux explosent chaque matin. Est-ce l’un d’un qui blesse Eugène, est-il retiré du front pour une autre raison ? Sa fiche matricule devient lacunaire à partir du 16 juin 1915 lorsqu’il est noté à l’intérieur.
Eugène retrouve le front le 18 avril 1916, possiblement avec le 37e Régiment d’Infanterie Territoriale. En ce début juillet 1916 le 37e RIT est au secteur de Saint-Martin (Meurthe et Moselle), le 5 juillet à 3h30 les troupes allemandes tente un coup de main qui réussi à pénétrer dans la tranché de première ligne, faisant plusieurs victimes, parmi elle on trouve le corps sans vie de Pierre Eugène Thévenot il avait 35 ans, 4 enfants âgés de 4 à 9 ans. Le 18 juillet, il est cité à titre posthume à l’ordre du régiment n°15 du 18/07/1916 : « très bon soldat ayant toujours fait bravement son devoir, a été tué à son poste lors de l’attaque du 5 juillet 1916 ».Croix de guerre avec étoile de bronze.
Inhumation
D’abord inhumé au cimetière de Saint-Martin fosse 46, son corps est rendu à sa famille par le train funéraire au départ de Brienne le Château le 15 décembre 1921, il repose dans le caveau de cimetière de Saint-Christophe ou est toujours installé son portrait entouré du drapeau français.Notes concernant l'union
Union avec Eugénie Céline JULLIEN
Contrat de mariage établi par Maître RIGAUD notaire à La Chapelle Taillefert le 25/01/1906COTTON Eugène cultivateur 39 ans beau frère de l'époux demeurant au Masforeau, ROUGERON Elie cultivateur 39 ans beau frère de l'époux demeurant au Masgiral, JULLIEN Ferdinand cultivateur 34 ans oncle de l'épouse demeurant à Saint Christophe et TESTE Emile maçon 38 ans oncle de l'épouse demeurant à Savennes
Sources
- Naissance: Registre Saint Christophe 1873 / 1882 4E207/10 p34
- Union: Registre Saint Christophe 1903 / 1912 4E207/14* p8
- Décès: Registre Saint Christophe 1913 / 1922 4E207/16 p37. Les poilus creusois 1914-1918
Photos & documents
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