Message d'information du propriétaire de l'arbre

close

Bonjour cher visiteur etpeut-être cousin, n'hésitez pas à me faireparvenir vos conseils, corrections et adjonctions. Les misesà jour seront publiées en fin de semaine.

Selonla loi sur la protection des données, toute personnefigurant sur un arbre généalogique en ligne peutexiger de son propriétaire la suppression des informationsla concernant,  elle et ses enfants mineurs. Un simplecourriel au webmestre suffit : [email protected]  Attention,cette demande ne peut pas être effectuée pour un tiers(parents, cousins, famille, ...) ni pour une personnedécédée ou pour une recopie de branchegénéalogique. 

Pour obtenir une chronique, une monographiefamiliale ou une fiche individuelle personnalisée, cliquersur cette ligne


Victor Edouard GREMION
Victor Edouard GREMION
  • Né le 28 mai 1903 (jeudi) - Bulle, Fribourg, Gruyère, SUISSE
  • Décédé le 28 juillet 2002 (dimanche) - Foyer St-Vincent - Vuadens, 1628, Fribourg, Espace Mittelland, SUISSE,à l'âge de 99 ans
  • Photographe (Simon Glasson)
2 médias disponibles 2 médias disponibles

 Parents

 Union(s) et enfant(s)

 Fratrie

 Demi-frères et demi-sœurs

Du côté de Anne-Marie Amélie GACHET
(afficher)

 Événements


 Notes

Notes individuelles

Il s'en est allé, le photographe de plusieurs générations, emportant avec lui une image radieuse, sans doute la plus belle, parce que développée avec émotion dans le secret de son coeur celle de sa famille réunie à ses côtés pour fêter son entrée dans sa 100« année, le 27 mai dernier. Victor Gremion, qui s'est éteint dimanche après-midi, restera comme le témoin d'un siècle dont il a patiemment fixé les faits et gestes.

Né le 28 mai 1903, deuxième des douze enfants de Paul et Amélie Gremion-Gachet, Victor Gremion chemina soixante-trois ans durant avec son épouse Elisabeth, qu'il accompagna dès 1991 au Foyer Saint-Vincent où, depuis 1996 il poursuivit seul son chemin. Entouré par sa famille et appréciant la prévenance du personnel, il a trouvé au Foyer Saint-Vincent un havre de sérénité. Toujours content, à la fois discret mais plein d'intérêt, il savait s'émerveiller de cette richesse chargée d'humanité quelui offrait «son» foyer.

Pèlerin des Préalpes

Les visites de sa famille et de ses amis le réjouissaient particulièrement. Il se plaisait à ressusciter les souvenirs de jadis et des événements ayant particulièrement marqué une traversée peu commune: celle du XXe siècle tout au long duquel il nemanqua pas de cultiver, avec foi et espérance, un sens aigu du devoir, de la famille et de l'amitié partagée. Cent ans ne se résument pas! Rappelons simplement les liens familiaux très forts entretenus avec ses frères (dont Pierre, son aîné et actuel doyen de Bulle) et soeurs, sa disponibilité dans différentes associations dont il fut membre. Sans parler de son intérêt pour les voyages et les pays lointains, qu'il découvrit surtout à travers les récits, s'attardant sur les photos... Pèlerininfatigable des Préalpes, c'est vers le Petit-Mont qu'allait sa préférence. Durant cinquante ans, au pied de la chaîne des Gastlosen, il sillonna en tous sens les sentiers qui n'avaient plus desecret pour lui mais qui demeuraient ce trait d'union indispensable entre l'amour de la nature et le goût de l'effort.

Artisan généreux

L'étape reine de sa vie fut sans conteste celle qui, dès l'âge de 18 ans, allait le conduire, durant soixante ans, à immortaliser sur la pellicule la vie de toute une région. Que n'a-t-il pas photographié? Artistiques ou commerciales, ses prises devue ont porté l'empreinte de sa vision des gens ou des paysages, des célébrités de passage ou d'humbles artisans à l'ouvrage, des fêtes profanes ou religieuses. En professionnel éclairé, il mit en boîte l'insolite et letraditionnel, aimant son travail et ne comptant pas son temps. Sans doute, Victor Gremion fut-il un photographe aimé et apprécié de ses sujets! Mais à l'époque, il fut aussi ce personnage un peu mystérieux pour les enfants dont il sollicitait l'attention par son sourire, maisaussi par son sérieux. Derrière le drap noir des premiers appareils encombrants, plus tard l'œil collé contre le viseur de son Leica, des centaines de milliers de clichés sont nés qui témoignentégalement de sa fidélité àl'Atelier Simon Glasson. Ily a deux mois, via la publication d'un ouvrage sur le fonds Glasson, hommage était rendu à sa loyauté, à ses qualités humaines et à son sens de l'esthétisme Victor Gremion, cefut aussi cet artisan à la personnalité modeste mais généreuse, cherchant toujours à marier subtilement les blancs et les noirs pour restituer par l'image la beauté épurée d'un paysage. Ce fut un vrai photographe, sachant saisir l'instant magique ou fugitif, l'emprisonner et le livrer aux chroniques de l'histoire ou aujardin des souvenirs...

Grand-père plein d'attention pour sa famille ou figure plus légendaire, Victor Gremion laisse le souvenir d'un homme attachant dont le portrait figure en première page d'un album inépuisable de souvenirs. Il est allé rejoindre dans la paix celles et ceux qu'il avait aimés, qu'il avait dû se résigner à voir partir avant lui tout au long de cette longue route qui fut la sienne.


Interview d'un journaliste

Un souvenir ?

Nous étions douze enfants. Mon père travaillait à la maison Glasson matériaux. Nous étions pauvres. J'allais avec maman ramasser le bois sec dans la forêt de Bouleyres pour se chauffer l'hiver et faire marcher le potager à bois.

J'ai un bon souvenir de la neige. On tirait des "malôtes". Voilà qu'un de mes copains mitraille le chapeau d'une belle dame qui s'en va se plaindre à la cure. Le curé Alex sort. il me tire deux gifles. J'ai protesté. C'est pas moi. Le copainse dénonce. Il a su ce que c'était le pauvre. Alex était sévère. Alex, un curé intelligent. Qu'il soit cholérique, je te savais. D'ailleurs on peut le dire entre nous, il avait aussi giflé l'Abbé Bovet à la porte de la cure de Bulle, parce qu'i avait composé - c'était en 1912 - la chanson "Ah ! Madeleine" qui a eu un grand succès, mais qui parlait d'amour, indigne d'un jeune prêtre compositeur. Mais le curé Alex avait un grand coeur, il a sa rue au chef-lieu.Personne n'est sansdéfaut.

60 ans de photographie, qu'est ce que ça peut représenter ?

Je vous le confie, on travail immense, de milliers des milliers de photos, Simon Glasson m'a engagé en 1921. il m'a initié cet art. On photographiait les jeune mariés qui venaient au magasin pour leur grande photos souvenir. Il n'y avait alors que deux photographes professionnels dans la partie romande "Lorson à Fribourg" et "Glasson à Bulle" On avait un gros appareil pour faire les photos et le fichu noir sur la tête. Et puis j'allais faire les photos de classes d'école,des fêtes de confirmation et de Première communion. Mon patron n'aimait pas trop ce style de fêtes. Il s'occupait du reste. Et souvent on me prenait pour Simon Glasson lui-même. Simon me disait : "Ne dis rien, s'ils te prennent pour moi,c'est tantmieux. Cela fait de la réclame pour la Maison". J'en ai fait des kilomètres , à pieds, à vélo, en "Lambretta" pour être présent à toute ces bénédictions de drapeaux, de Céciliennes, de Bene merenti, etc.

Vous avez sûrement quelques souvenirs à me raconter ?

J'en aurais tellement à dire du Capitaine Yerly, le poète de Treyvaux au saint curé Pythoud de Lessoc, en passant par l'inoubliable préfet Jean Oberson. Mais je préfère garder ça pour moi. Et puis vous savez, j'étais aussi opérateurde cinéma. SimonGlasson et l'Abbé Beaud, alors directeur de l'école secondaire avaient ouvert la salle du Closeau à la rue Victor-Tissot. Mais ça n'a pas marché longtemps. On appelait notre salle le cinéma des curés. On perdait trop d'argent !

Vous avez côtoyé du grand monde ?

C'est vrai. J'ai serré la main du maréchal Pétain à l'hôtel des Alpes, chez Gaillard. J'ai suivi le roi Farouk d'Egypte en Gruyère. Monseigneur Besson était pour moi un grand bonhomme. Il me serrait toujours la main avec son beau sourire.

Vous aimiez la montagne, l'armée ?

Oui, le Vanil-Noir surtout où j'ai pris des quantité de photos. Et je sui devenu premier-lieuteant de la Protection anti-aérienne de la P.A. et j'ai fait l'école d'officier à Zoug. Que Dieu c'était dur ! Je suis rentré sec comme un hareng.

Et votre famille ?

Elle st formidable. J'ai deux enfants. Les Gremion sont peu prolifiques. Bernard qui a organisé la fête de mes 100 ans. il est formidable de même que son épouse et sa famille, il est d'abord à la retraite ça va tellement vite. Et Jacqueline,c'est un cordon bleu. Elle a appris la cuisine au pensionnat d'Orsonnens. Et puis vous vous rendez compte quand Jean-Paul Pugin va à la chasse, c'est Jacqueline qui fait les mariages. Ma Jacqueline qui marie les gens. J'en reviens pas!

Et votre beau-fils Albert, est Président du Secteur ?

Président du Secteur, je ne sais pas ce que cela veut dire. Mais je sais qu'il est assez haut placé dans la religion. Il m'en rend des services, comme ici pour te foyer. Dire que j'y suis entre le 2 janvier 1991. Je suis heureux. J'ai oubliéde vousdire qu'Albert a une charmante fille.

  Photos & documents

{{ media.title }}

{{ mediasCtrl.getTitle(media, true) }}
{{ media.date_translated }}

 Aperçu de l'arbre

sosa Jean Joseph GREMION 1808- sosa Marie Anastasie Adélaïde MORAND      
|
8
 |
9
   



   
|   
Jacob Auguste Alexandre GREMION 1846-1890 Marie Louise Geneviève PINATON Pierre Antoine Joseph GACHET ? ?
|
4
 |
5
 |
6
 |
7



 


| |
Paul Elie GREMION 1877-1929 Anne-Marie Amélie GACHET
|
2
 |
3



|
Victor Edouard GREMION 1903-2002