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Bienvenue sur mon arbre généalogique !
J'ai 59 ans, je suis né à La Rochelle et j'habite à Angoulins.
Les souches de ma famille se situent en Saintonge(entre Saintes et Saint-Savinien principalement) etAunis (autour de La Rochelle, particulièrementAngoulins) et plus anciennement de régions pluslointaines (Poitou, Vendée, Centre, Champagne).
Quant à mon épouse Sylvie, ses origines familiales se situent enVendée et dans le Lot.
Attention, les données nonsourcées sont à prendre avec précaution ! Elles sont fiabilisées aufur et à mesure de mes recherches.


  • Né le 10 juillet 1888 - Saint-Savinien, 17397, Charente-Maritime, Nouvelle-Aquitaine, France
  • Décédé le 29 août 1914 - Jonqueuse - Macquigny, 02450, Aisne, Hauts-de-France, France,à l'âge de 26 ans
  • Carrier
1 média disponible 1 média disponible

A participé à la Grande Guerre, mort le 29/08/1914

Que s'est-il passé ce jour là ?
Domicile lors de la mobilisation : Saint-Savinien (17)

 Parents

 Fratrie

 Grands parents paternels, oncles et tantes

 Grands parents maternels, oncles et tantes

 Notes

Notes individuelles

Fiche sur Mémoire des Hommes

Raoul RICHARD, soldat du 6ème régiment d'infanterie,
Matricule 09554 Classe 1908, matricule 1243 au recrutement de La Rochelle.
Mort pour la France le 29 août 1914 à la Jonqueuse (Aisne) tué à l'ennemi.
Né le 10 juillet 1888 à Saint-Savinien, Charente-Inférieur.
Jugement rendu le 9 janvier 1920 par le Tribunal de Saint-Jean d'Y, transcrit le 9 février 1920 à Saint-Savinien.

Mort à la bataille de Guise (Aisne). Récit de la bataille :
Bataille de Guise (Aisne) - 27 au 30 août 1914
D'après le témoignage de Grasset, ancien combattant français.

Dès le soir du 27, la 5ème armée va donc se trouver de nouveau en flèche, menacée sur ses deux flancs. Lanrezac envisageait déjà l'éventualité d'une retraite sur Laon pour le 28, quand le colonel Alexandre, du Grand Quartier Général, vient lui porter l'ordre de prendre l'offensive sur Saint-Quentin.

L'opération est scabreuse. L'armée est face au nord; c'est face à l'ouest qu'elle doit attaquer. Or, selon toute apparence, l'ennemi tient déjà solidement Saint-Quentin, qu'il faudra emporter de haute lutte; et avant que Lanrezac n'ait eu le temps de préparer son changement de direction pour orienter ses forces vers le nouvel objectif qui lui est indiqué, ne sera-t-il pas lui-même assailli en flanc par les colonnes allemandes déjà signalée au nord de l'Oise ?

Mais il s'agit de retarder la marche de l'ennemi, de dégager l'armée anglaise épuisée, de permettre à l'armée Maunoury d'entrer en ligne, de donner aux autres armées le temps de se ressaisir et d'accepter la bataille sur les positions fixées le 25 août.

Il n'y a pas à discuter. Mission de sacrifice. C'est pour un motif analogue que les cuirassiers de Michel chargèrent à Morsbronn, et, sur le plateau de Floing, les chasseurs et les hussards de Marguerritte.

Voici, comment Lanrezac compte exécuter l'ordre qu'il vient de recevoir :

Le gros de la 5ème armée, c'est à dire les 3ème et 18ème corps, renforcés respectivement des 37ème et 38ème divisions d'Afrique, partant de la base Moy-Origny; les 53ème et 69ème divisions de réserve, du général Valabrègue, flanquant cette ligne à gauche : soit au total huit divisions qui se porteront à l'attaque de Saint-Quentin, appuyées peut être par l'armée anglaise, dont le concours a été sollicité.

Le 10ème corps se tiendra en flanc-garde droite, derrière l'Oise, en aval de Guise, face au nord, pour interdire à l'ennemi le passage de la rivière, médiocre obstacle bien facile à surmonter.

Le groupe Abonneau, comprenant la 51ème division de réserve du général Boutegourd et la division de cavalerie du général Abonneau, se tiendra dans la région Rumigny-Rozoy, couvrant contre une manœuvre débordante probable de Hausen le flanc droit du10eme corps et les derrières des divisions engagées vers Saint-Quentin .

Le 1er corps d'armée, en réserve à Sains-Richaumont, sera prêt à se porter vers Saint-Quentin ou vers Guise, suivant les nécessités de la bataille.

La réalisation de ce dispositif va maintenir la 5ème armée sur l'Oise pendant toute la journée du 28 août.

Ce jour-là, le général Haig, commandant le 1er corps britannique, informait le général Lanrezac que le gros de l'armée anglaise étant décidément hors d'état de combattre, lui-même était dans l'impossibilité de participer à l'attaque de Saint-Quentin ainsi qu'il l'avait espéré un moment . Les divisions de réserve Valabrègue, remplaceront donc de leur mieux l'armée de French : elles viennent à Renansart.

Heureusement, si l'appui anglais fait défaut à gauche, à droite la 4ème armée français résiste héroïquement aux furieux assauts allemand, dans la région de Signy-l'Abbaye. Elle résiste, mais elle a devant elle des forces si considérables qu'il est sage de prévoir encore un prochain recul de ce côté.

Joffre est venu à Marles, au Quartier-Général de Lanrezac. Il est plein d'optimisme. Il attend de grands résultats de l'offensive de Saint-Quentin. Il ne change rien à ses ordres : “ Poussez l'attaque à fond, sans s'inquiéter de l'armée anglaise...”

Or la nuit n'était pas encore tombée et nos colonnes s'acheminaient vers leurs emplacements de combat, quand tout à coup, le canon tonne sur l'Oise. Le 10eme corps chargé de garder la rivière, n'est pas à pied d'œuvre, et déjà une avant-garde allemande a bousculé les avant-postes français qui couvraient Guise; elle est entrée dans la ville.

La division Exelmans, du 18ème corps (6ème, 123ème, 57ème, 144ème régiments d'infanterie et 24ème régiment d'artillerie de campagne), se trouvait à proximité, allant vers l'Ouest. Elle s'arrête, rejette les allemands sur la rive nord, puis continuesa route.

Mais le lendemain 29, dès l'aube, Bülow prend une offensive vigoureuse. Deux corps d'élite allemand : La Garde Prussienne et le 10eme corps allemand, abordent l'Oise entre Guise et Etréaupont. Notre 10ème corps résiste désespérément, mais recule.

A droite, la 51ème division française de réserve, qui a fait face au nord, recule, elle aussi, vers Voulpaix. La situation est grave. L'attaque sur Saint-Quentin ne peut désormais se déclencher, sous peine d'être prise d'écharpe.

Joffre est déjà revenu au Quartier Général de Lanrezac, transporté à Laon. Séance tenante, sous les yeux du général en chef, le commandant de la 5ème armée modifie les ordres de la veille.

Le général de Mas-Latrie, dont le 18ème corps français est toujours renforcé par une division d'Afrique, demeurera seul chargé de l'offensive sur Saint-Quentin; le groupe Valabrègue (la 53ème division du général Perruchon et la 69ème du général Le Gros) étaiera sa gauche.

Le général Hache, qui vient de prendre le commandement du 3ème corps français, franchira l'Oise, et, au lieu de marcher sur Saint-Quentin, obliquera à droite pour attaquer Guise par l'Ouest.

Le 10ème corps français, reprenant l'offensive, attaquera la ville par le sud ; le 1er corps français appuiera le 10ème.

Quant à l'offensive sur Saint-Quentin, elle sera reprise, toutes forces réunies, dès que la barrière de l'Oise aura été rétablie.

Mais loin de pouvoir progresser, devant l'écrasante supériorité numérique des allemands, le 10ème corps français ne peut même pas maintenir ses positions; il recule, et, vers 10 heures du matin, les allemands paraissent maître du terrain.

Le général Franchet d'Esperey, dont le 1er corps accourt de la région de Sains, devançant ses divisions, est arrivé, au galop de son cheval, à la côte 172, d'où il découvre toute la vallée, depuis Guise jusqu'à Romery, ainsi que les plateaux surplombant la rive nord . Justement l'épais brouillard qui, jusque là, avait traîné paresseusement sur la rivière, se levait...

Très en confiance, les bataillons allemands franchissent les ponts et les gués, couverts par des lignes de tirailleurs, qui gravissent déjà les pentes sud. Les renforts s'étagent en espalier sur les plateaux d'en face, descendant vers les ponts.

Le 10ème régiment d'artillerie de la 20ème division française, se retirait. Franchet d'Esperey l'arrête. D'un geste, il lui montre les magnifiques objectifs qui s'offrent à ses coups ; et tout de suite, nos canons prennent à partie à la fois les troupes d'assauts allemandes, les ponts et les renforts.

Ce fut magnifique. Le 10ème corps allemand qui menait ici l'attaque, s'arrête un instant, puis n'avance plus qu'avec prudence; son élan est brisé ; il perd un temps précieux.

D'autre parts, notre 19ème division, qui a déjà reculé de six kilomètres, s'accroche à Lemé où elle tient la Garde prussienne en respect, tandis que la division Boutegourd et toute la division de cavalerie Abonneau neutralisent toute manœuvre enveloppante .

Il est 15h30 ; Franchet d'Esperey a maintenant tout son 1er corps dans la main. Ce sont les magnifiques régiments de la division Gallet (43ème, 127ème, 1er, 84ème, avec le 13ème régiment d'artillerie).

Il les jette en avant, après une effroyable préparation d'artillerie française. De Jonqueuse à Vervins, l'horizon s'est enflammé, sur un front de 20 kilomètres. Décontenancé, les allemands reculent !

Le 1er corps français enlève d'assaut Jonqueuse, Bertaingnemont, Clanlieu, Plusieux et refoule le 10ème corps allemand sur Guise.

Defforges, à la tête de notre 10ème corps ( 48ème, 71ème, 41ème, 70ème, avec le 7ème régiment d'artillerie de la division Bonnier, 25ème, 136ème, 2ème, 47ème, appuyés par le 10ème régiment d'artillerie de la division Ménissier), repousse la Garde Prussienne et lui reprend les villages de Sains-Richaumont, Colonfay et le Sourd, tandis que les réservistes des 208ème, 233ème, 243ème, 273ème, 310ème et 327ème, conduits par le brave Boutegourd lui arrachent Voulpaix, et que les cavaliers françaisd'Abonneau (2ème et 4ème hussards, 28ème et 30ème dragons, 3ème et 6ème cuirassiers), se jettent hardiment dans son flanc et sur ses derrières .

Ne laissant qu'un rideau sur la rive sud de l'Oise, les deux corps allemands, sérieusement éprouvés, se hâtent de repasser la rivière sous nos shrapnells, et battent en retraite vers le nord.

Pendant ces rudes combats, comme on devait s'y attendre, l'offensive sur Saint-Quentin a revêtu la forme d'une démonstration. Le 18ème corps cependant parvenu jusqu'aux faubourgs de la ville, mais les divisions de réserve ayant été violemment attaquées à sa gauche, et refoulées d'Urvillers, où elles étaient arrivées, jusqu'à l'Oise, il dut se replier, lui aussi malgré sa victoire, pour ne pas être pris en flanc .

La bataille de Guise demeurait cependant pour l'armée française une belle victoire locale, susceptible tout au moins de gêner gravement les plans des haut-commandement allemands. En attendant, dès le 30 août, Bülow, fort mal en point, rappelait au nord de l'Oise les avant-postes qu'il avait laissés, le 29 au soir, sur la rive sud de la rivière.

Décès

Cause: Tué à l'ennemi
Mort pour la France.
Non répertorié dans la base des Sépultures militaires.

 Sources

  • Décès: Fiche nominative - Mémoire des Hommes - Ministère Défense -

  Photos & documents

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 Aperçu de l'arbre

Léon Alexandre RICHARD 1814-1886 Henriette GUIBERTEAU 1823-1898 Jean BOISEAU 1820-1865 Louise Hélène PREAUX 1819-1894
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Alexandre RICHARD 1848-1923 Hélène BOIZEAU 1848-1915
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Raoul RICHARD 1888-1914