Edmond RAFFIN
Edmond RAFFIN
  • Né le 23 mars 1873 (dimanche) - Chavin, 36048, Indre, Centre, France
  • Décédé le 13 mars 1915 (samedi) - La Croix sur Meuse Meuse, , , ,,à l'âge de 41 ans
  • Inhumé en juin 1922 - Chavin, 36048, Indre, Centre, France
  • Cultivateur à Chavin en 1893 , Soldat au 304ème Régiment d'infanterie , 21ème compagnie , Mort pour la France
2 médias disponibles 2 médias disponibles

A participé à la Grande Guerre, mort le 13/03/1915

Que s'est-il passé ce jour là ?
Domicile lors de la mobilisation : Chavin (36)

 Parents

 
  • Propriétaire Cultivateur à Chavin en 1878 et 1894
  •  

     Union(s) et enfant(s)

     Fratrie

     Notes

    Notes individuelles

    Raffin Edmond marié le 27/06/1893 à Chavin avec Augras Marie (page 62)

    Décès

    Mort pour La Francetué à l'ennemi.

    RAFFIN Edmond (Chavin) + 13/03/1915 Lacroix sur Meuse (55)

    Nom: RAFFINPrénom: EdmondNé le 25 mars 1873 à Chavin (36)Soldat à la 21e Cie du 304ème RI, il décède le 13/03/1915 à Lacroix sur Meuse (55) "Tué à l'ennemi".

    Sa fiche sur le site Mémoires des Hommes.

    Il figure sur le Monument et le Livre d'Or de Chavin (36). Un exemplaire de diplôme de Mort pour la France fut transmis à la mairie de cette commune.

    Sa dépouille fut rapatriée le 17/06/1922 à Chavin (36)

    Le 2 août 1914 le Père Charles FAUDEL fît sonner la grosse cloche pour annoncer la mobilisation générale. Le 6 septembre 1914, le 5ème Corps de l'armée allemande stationnée à Metz se dirigeait sur Lacroix-sur-Meuse et au pied du Fort de Troyon qu'il ne pu prendre grâce au courage du Commandant du fort, le Capitaine HEYM du 166ème RI. Quinze jours plus tard la 40ème division d'infanterie de Saint-Mihiel se servant de nombreux soldats du village, arrivait à Lacroix-sur-Meuse et repoussait l'ennemi jusqu'à Lamorville en perdant 40% de ses effectifs et en se cantonnant dans les bois de Selouze.

    La résistance des armées s'organisait à Lacroix, cinquante autobus de la Madeleine-Bastille assuraient la navette des soldats. Une caserne provisoire fut construite près du port (sentier des casernes) et une infirmerie fut créé près de la basse-Fontaine par Madame Marie POIRSIN afin de soigner les nombreux blessés du front et civils de Lacroix. Le clocher de l'église servait d'observatoire; pour s'y rendre sans être vus, les soldats avaient creusé un souterrain qui partait de la vanne (maison C.HENRY) et qui longeait la rue haute pour déboucher dans l'église qui fût bombardée par des tirs d'obus.

    Le 24 septembre 1914 un premier obus atteignait la tour de l'horloge de l'église vers 22 heures 30mn. Seule la petite cloche de l'église se faisait entendre car les soldats l'avaient transportée dans les tranchées de Selouze afin de sonner les attaques aux gaz.

    Les régiments se succédèrent le 154ème, 155ème, le 161ème régiment d'infanterie du Colonel HENRY lors de la bataille de Lacroix le 22 et 24 septembre 1914; le 164ème régiment d'infanterie du lieutenant-colonel ROUSSEL le 22 et 27 septembre 1914 lors de la bataille de la Woïvre et des Hauts de Meuse.

    la 67ème division d'infanterie (288ème RI) fait mouvement sur Lacroix sur Meuse le 22 septembre 1914 et engage de violents combats vers Saint-Remy-la-Calonne, Dompierre-aux-Bois, Ranzières et occupe Vaux-les-Palameix et le nord de Seuzey (guerre de mines au bois des chevaliers). C'est au cours d'une reconnaissance de terrain avec ses hommes que le Lieutenant Alain-Fournier (auteur du Grand Meaulnes) est tué par une patrouille allemande qui les enterre dans une fosse commune. Pendant longtemps des doutes ont subsisté sur le lieu du décès qui se situait au niveau des limites des territoires de Lacroix-sur-Meuse et de Saint-Remy-la-Calonne. C'est un amateur passionné de Lacroix-sur-Meuse, Jean LOUIS, qui découvre le 2 mai 1991 la fosse sépulture dans les bois de Saint-Remy-la-Calonne , et qui la signale en toute honnêteté aux autorités. Les corps d'Alain FOURNIER et de ses compagnons sont authentifiés le 14 novembre 1991; lors d'une cérémonie, ils sont enterrés dans la nécropole nationale de Saint-Remy-la-Calonne.

    Afin de contenir l'armée allemande qui occupait la poche de Saint-Mihiel (Saillant de Saint-Mihiel), le 20 décembre 1914 une batterie d'artillerie du 218ème RAC est installée à la Boude et des tranchées de protection sont creusées.

    L'escadrille 7 stationne à Lacroix-sur-Meuse et au cours d'un décollage un de ces avions tombe dans les bois de selouze le 1er avril 1915.

    Les renforts s'organisent, le 220ème RI en juillet 1915 à Selouze ainsi que le 257ème RAC en 1917 ou le Docteur Paul Voivenel exerce sur le front en tant que responsable d'une ambulance de campagne.

    le 21 août 1915 le 3ème bataillon du 46ème RIT est mis à la disposition du 2ème corps d'armée (67ème DI, 133ème brigade stationnée à Lacroix-Sur-Meuse), le 13 septembre 1915, il reléve le 5ème bataillon du 220ème RI stationné à la Selouze à droite du bois des Chevaliers.

    D'autres régiments se cantonnaient dans les bois des Chevaliers, en particulier les 119ème et 166ème régiments d'infanterie lors de combats le 26 septembre 1916.

    En 1918 il ne restait plus que 300 habitants à Lacroix et le village n'était plus qu'un champ de ruine où de nombreux civils avaient été blessés et tués par les bombardements; d'autres habitants avaient fui et le village avait été détruit à 95%. Afin de reloger ses nombreux habitants sans logis, un village provisoire fait de maisons en bois, est construit le long de la rue de Seuzey. La chaire de l'église qui avait été sauvée en 1915 par Emile GOUJON en l'apportant à Benoît-de-Vaux, fut remise à sa place à l'Armistice de 1918.

    En 1919-1920 afin de donner une sépulture digne aux nombreux soldats tués pendant cette guerre de 1914-1918, un cimetière militaire fut construit près de Seuzey. La Commune de Lacroix reçoit la Croix de Guerre avec Palme en 1921.

      Photos & documents

    {{ media.title }}

    {{ mediasCtrl.getTitle(media, true) }}
    {{ media.date_translated }}

     Aperçu de l'arbre

       
    Ursin RAFFIN 1849-1894 Marie MOUROUX 1849-
    ||



    |
    portrait
    Edmond RAFFIN 1873-1915