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"Le vrai tombeau des morts, c'est le coeur des vivants." Jean Cocteau

 Attention : Famille MorOnval et ou MorEnval, les deux orthographes sont utilisées idem DumortieR ou Dumortié.

 

 Chronique familiale



Sommaire

 1 - Cousinade

Attention : Famille MorOnval, MorAnval et ou MorEnval, les trois orthographes sont utilisées, idem pour Dumortier, Dumortiez et Dumortié.

Bernadette Moronval a écrit : "Je te remercie de m'avoir contacté et ainsi cela m'a permis de retrouver un membre de ma famille que je recherchais depuis longtemps."

Marie-Thérèse Moronval a écrit : "Quelle joie d'apprendre que vous êtes le fils de Léa, quand papa parlait de sa soeur aînée il avait les yeux larmoyants et la nostalgie de ne pas en avoir profité." "Je n'ai pas eu la chance de connaître la famille paternelle trop jeune, je ne connais que Jeanne et Maurice car ils étaient venus à Aix en Provence."

Mireille Spinnewyn a écrit : "c'est une bonne chose que tu fais, j'espère que tu pourras aller loin et retrouver nos ancêtres, qui sait nous allons peut être apprendre des choses importantes".

Nathalie Spinnewyn a écrit : "Je suis ravie de pouvoir t'aider ... Je ne sais pas comment l'expliquer mais ça m'a fait plaisir de lire cet arbre généalogique !"

Sylvie Spinnewyn a écrit :"superbe idée,j'avais commencé il y a très très longtemps (j'étais encore étudiante)."

Bernadette Deleurence a écrit : "Merci à Jean-Luc de m'avoir invitée sur GENEANET. J'ai découvert plein de détails sur mes ancêtres !"

Jean-Luc Lagae a écrit : "ce n est pas ma tasse de thé l' arbre généalogique ! même si c est très éloigné et surprenant ! la famille c est la famille."

André Vanhamme a écrit: "J'ai une très bonne mémoire et je ma souviens très bien de Léa (votre mère), j'allais faire des courses avec elle. Elle m'achetait des gâteaux et des chocolats. La tante Alphonsine (Moronval) tenait un café et j'avais droit à un petit verre de Malaga."

Micheline Deleurence a écrit : "je pense que cela doit être une passion de faire l'arbre généalogique de sa famille, voir que l'on a des cousines et cousins un peu partout en France."

Christine Dumoulin a écrit : "Quelle surprise et quel plaisir d'avoir de vos nouvelles, non je n'ai rien oublié de tout cela, je me souviens que je venais souvent avec ma grand-mère chez toi, parfois on dormait là si mes souvenirs sont exacts et je me souviens de la petite épicerie qui était en face où ta maman allait m'acheter des "craquelins" avec des petites de sucre dessus pour me faire plaisir, que de bons souvenirs j'ai gardé de tout cela".

Claude Jean Lemahieu a écrit : "Nous avons été surpris et heureux de votre message concernant les MORONVAL. Il s'agit de mon épouse qui est de descendance des MORONVAL, son Grand-père Henri Joseph MORONVAL né à Fruges, sa mère Antoinette MORENVAL , née à Lourches dans le Nord. Louis joseph MORONVAL votre descendant, marié en première noce avec Marie Joseph MELLE et en deuxième noce avec Zélie GREUEZ le 29/12/1873 à Fruges, dont ci-joint acte de mariage n°30, est le fils de l'arrière grand-oncle Louis Joseph MORENVAL, soit le frère de son arrière grand-père Alexandre Florent MORENVAL. Mais je ne connaissais pas Charles Théodule Jules, par contre ils ont eu une fille Marie Anne José née à Fruges, comme vous avez pu le constater sur généanet".

Michelle Roy-Gire a écrit :"Cette demande justement m ' a fait énormément plaisir , d' une part , avoir de vos nouvelles et d' autre part , se sentir rattachée à une ' famille ' sur cet arbre et j ' ai communiqué aussitôt mon plaisir aux enfants présents".

Justine Capoen a écrit : "Grâce a vous j ai pu retrouver des ancêtres ,les Dumortier ,je vous en remercie énormément."

Jean-Jacques Charles a écrit : "Nous avons une branche familiale en commun. En effet, ma grand-mère paternelle est Marie Madeleine DELEURENCE, mariée à Gustave Ernest CARTHAGOT. Sa maman (mon arrière grand-mère donc) est une "DECONINCK". Voilà pour situer déjà, dans un premier temps."

Laurent Defieu a écrit : "Je démarre la généalogie de mon arrière grand-mère son nom était Dumortier Marie Augustine Zoé mariée avec un anglais du nom de Chaffey Frank , native de Bois Grenier le 2 mars 1896 fille de Céline Degorre et de Henri Dumortier."

Jean-Marie Lenne a écrit : "C'est par hazard que j'ai vu sur le net le nom de mon pére(Jean Lenne) et de mes grand- parents paternel Jules et Jeanne Lenne Baillon je m'appelle Jean-Marie Lenne et nous sommes 3 frères Patrick et Ronald."

Jean-Yves Segard a écrit: "Tout ce dont je me souviens est que Omer Dutoit était artisan électricien et son magasin (Télés, radios, ...) se trouvait rue Nicolas Leblanc à Armentières, mais pas le prénom de son épouse; Ils avaient au moins une fille et même une petite fille (pour l'anecdote, je me souviens que son faire-part de naissance avait fait un petit scandale auprès des grands-parents car le père, un peu gouailleur et taquin certainement, avait écrit en légende, grosso-modo : "qu'elle soit aussi douce que sa mère et aussi crapule que son père", mais cela remonte maintenant à pas mal d'années !!"

Françoise Abiven a écrit : "Un grand merci à vous car j'ai pu retrouver mes racines nordiques, ce qui est émouvant puisque c'est une région que je ne connais pas du tout, ma mère Yolaine ayant perdu sa maman Flore presqu'à sa naissance."

Régis Stévens a écrit : "On s’était dit : « rendez-vous dans dix ans…... ». En fait, on ne s’était rien dit du tout, d’autant plus que ça fait à peu près cinquante ans maintenant. Mais ça m’a fait plaisir de retrouver ta trace sur internet et encore plus par le biais de Geneanet.On était inséparables enfants, puis avec l’adolescence, les études différentes et notre déménagement à Tourcoing en 1971, on s’est éloignés. A part, une courte rencontre au cimetière dans les années 90, on s’est perdus de vue. Chacun a mené sa vie à son idée et ce n’est que normal."

 2 - Les métiers

Laboureur

Ce que nous ont appris nos ancêtres laboureurs : Travaillez et prenez de la peine : C'est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. "Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage, Que nous ont laissé nos parents. Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'août. Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse." Le père mort, les fils vous retournent le champ, Deçà, delà, partout ; si bien qu'au bout de l'an Il en rapporta davantage. D'argent, point de caché. Mais le père fut sage De leur montrer, avant sa mort, Que le travail est un trésor.

Bambrocheur.

Ouvrier chargé de l'ensemble des opérateurs de conduite des bancs à broches.

Cardeur

Ouvrier qui carde, c'est-à-dire qui démêle des fibres textiles et les peigne à l'aide d'une carde.

Chammareuse

Ouvrière décorant les vêtements de passementeries, dentelles, galons etc...

Cordier

Métier très ancien, que l'on pratiquait en souvent complément, de père en fils, parfois en tant que profession à part entière. Retrouvons ici les gestes du cordier, l'un des seuls métiers où il faille marcher à reculons sur plusieurs dizaines de mètres pour produire cette ficelle ou cette corde si anodine, mais pourtant si nécessaire à tous.

Dévideuse

Ouvrière qui dévide le fil

Epeuleuse

Ouvrière qui épeule, qui place le fil dans une épeule, grosse canette sans axe central utilisée en tissage.

Empercheur

Ouvrier qui est chargé du séchoir dans les filatures de lin au mouillé.

Etaleuse

Ouvrière qui étale le lin.

Etirageuse

Ouvrière qui approvisionne et dirige une ou plusieurs machines de transformation de matières ou fibres (d'origine végétale, animale, chimique ou minérale) en fil, en fonction des règles de sécurité et des impératifs de production (qualité, délai, ...). Passe les fils, mèches, rubans dans les supports de guidage ou d'entraînement et effectue des rattaches (casse de fil, ...).

Mulquinier

C'est l'artisan tisserand et le marchand de toiles. La mulquinerie est l'activité du tissage et du commerce de toiles fines composées exclusivement de lin : batiste, linon, toile de lin.

Ourdisseuse

Conduit et surveille une ou un ensemble de machines destinées à la fabrication de produits textiles (tissés, tricotés, non tissés, tapis, soieries...). Procède aux opérations de mise en marche, de réglages simples, de contrôle, de préparation et d'approvisionnement de la machine. Intervient en cas d'incident, et assure l'entretien courant des équipements.

Rebrousseuse

Ouvrière qui effectue rebroussage des mailles du tricot sur le métier.Rebroussage :Empilage de mailles d'un tricot sur les poinçons d'un peigne ou sur les aiguilles d'un métier, afin de continuer le tricotage dans les mêmes mailles.

Rotier

Celui qui fabrique des ros ou peignes de tisserand.

Varouleur

Ils travaillaient en équipes de 10 garçons et filles. On les appelait démonteras ou varouleurs. Ils étaient commandés par un chef d’équipe. Leur travail consistait à retirer les bobines de fil remplies des métiers et de les remplacer par des vides. Il fallait le faire très rapidement pour éviter que le métier s’arrête trop longtemps. Les jeunes garçons et filles étaient appelés au sifflet par le chef d'équipe.

Portefaix

Homme dont le métier est de porter des fardeaux.

Rattacheuse

Ouvrière rattachant les fils cassés dans l'industrie textile.

Retordeuse

Ouvrière qui travaille avec une machine à retordre les fils.

Scieur de long

C'est une personne dont le métier consiste à débiter avec une scie des troncs d'arbre dans leur longueur.

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Chasse manée

Garçon meunier (aller chercher, mener la farine), domestique ou valet de meunier qui va chez les particuliers recueillir les manées (quantité plus ou moins importante de blé à moudre) pour les porter au moulin et en rapporter la farine. Ils parcouraient jadis les villages à cheval ou à baudet. Ils voyagèrent plus tard avec une voiture spéciale : la charette à manée.

Mannelier

Il s'agit des faiseurs de paniers ou de mandes. Les paniers servaient au transport du poisson du bateau au lieu de vente.

Houilleur

Il s'agit d'un mineur de fond.

Mendiant

Ne signifie en aucun cas retraité et n’est pas non plus synonyme de vagabond. Autrefois, il n’y avait ni Sécurité Sociale, ni caisse de retraite ; nos ancêtres travaillaient très au-delà de 60 ans ; quand ils le pouvaient. Par exemple, une veuve, tout en conservant son domicile, et bien qu’ayant des enfants, mais très pauvres, pouvait être amenée à mendier pour pouvoir survivre. Une maladie, une mauvaise récolte pouvaient très rapidement faire basculer la vie d’un ancêtre proche de la misère, et le transformer en mendiant. Plus qu’une profession à proprement parler, il s’agissait d’une activité, reconnue, qui permettait à la personne de vivre ; souvent parce que sa condition ou sa santé ne lui permettait plus de travailler, et qu’elle se trouvait seule. On trouve même parfois des testaments passés par des mendiants, voire quelques contrats de mariage entre mendiants. Il faut se remettre dans Le contexte d’une époque où l’économie se vivait en autarcie et où « un sou était un sou ».

 3 - Morts pour la France

Dumortier Albert - Paul - Emile Classe 1912 Matricule 2374 Bureau de recrutement Dunkerque. .Sergent au 166ème Régiment d'Infanterie. Mort pour la France le 08/10/1914. A Marchéville (Meuse), disparu décès fixé par jugement déclaratif le 10/06/1920. Mort pour la France.

Dumortier Auguste-Désiré Classe 1918 Matricule 1004 Bureau de recrutement Béthune. Tué à l’ennemi le 21/07/1918, par éclats d’obus, Secteur de Villers Héllon. Mort pour la France.

Dumortier Henri Classe 1911 Matricule 0171 Bureau de recrutement Lille. Tué à l'ennemi le 27/09/1914 à Châtillon sur Morin, inhumé au dit lieu. Mort pour la France.

Dumortier Jules - Ferdinand Classe 1914 Matricule 5819 Bureau de recrutement Lille. Cité à l'ordre du régiment du 24/05 1915 ; A sauvé son canon le 24/04/1915 du Bois Haut en le trainant à bras à très courte distance de l'infanterie ennemie et rapporte le corps de son lieutenant grièvement blessé et de son chef de pièce tué sous un feu violent d'infanterie et d'artillerie.Croix de Guerre avec étoile de bronze.Cité à l'ordre du régiment le N°36 du 17/10/1916 pour : Excellent soldat s'est distingué par son calme et son sang-froid pendant les bombardements auxquels la batterie a été soumise depuis le 18/09/1916 ; blessé sur sa position.

Dumortier Jules – Isidore – Joseph Classe 1900 Matricule 0246 Bureau de recrutement Béthune. Soldat courageux et brave, a fait preuve du plus grand sang-froid en éteignant avec une couverture, sous un violent bombardement, une toile de tente enflammée qui recouvrait 4 caisses de grenades. Croix de guerre avec étoile de vermeil. Mort le 08/06/1918. Mort pour la France.

Dumortier Louis – Laurent - Joseph Classe 1900 Matricule 0321 Bureau de recrutement Béthune. Tué à l'ennemi le13/09/1916 à Lihons - Mort pour la France.Médaille militaire à titre posthume - Croix de guerre avec étoile de bronze.

Dumortier Napoléon – Jean – Baptiste Classe 1902 Matricule 2397 Bureau de recrutement Béthune. Soldat courageux et ayant montré toujours une belle attitude au feu. Grièvement blessé le 17/12/1914 devant Reims. Mort le lendemain des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze. Mort pour la France.

Dumortier Paul-Liévien Civils décédés le 26/05/1940 à Armentières. Mort pour la France - Décision de Mr le Secrétaire Général aux Anciens Combattants du 09/03/1943. La poche de Lille a résisté du 25 mai au 31 mai 1940 à l'encerclement de l'armée allemande commandée par le général Waeger durant la bataille de France.

Moronval Abel – Aimé - Joseph Classe 1903 Matricule 1506 Bureau de recrutement Saint-Omer. Tué à l'ennemi, décès constaté à la Harazée le 25/06/1915. Mort pour la France.

Moronval Antoine – François Classe 1907 Matricule 3428 Bureau de recrutement Saint-Omer. Disparu le 01/09/1916 à Vaux, Décès fixé au 01/06/1916.Mort pour la France à Vaux devant Damloup.

Moronval Florentin Classe 1914 Matricule 3612 Bureau de recrutement Saint-Omer. R.d.C le 20/09/1915 - Blessures reçues sur le champs de bataille. Mort pour la France.

Moronval Hector-Félix - Soldat de 2ème classe - Au 9ème Régiment d'Infanterie - 3ème Bataillon - 4ème compagnie - Matricule N°2379. Décèdé le 11/09/1870 à l'hopital de Metz ; par suite de fracture du péroné gauche par suite de coups de feu. Mort pour la France.

Moronval Pierre-Alexis Classe 1891 Matricule 1412 Bureau de recrutement Saint-Omer. Blessé par éclat d'obus le 21/07/1916 sur Verdun. Citations - Décorations : Ordre du régiment n°177 du 06/09/1916. Soldat brave et dévoué a été blessé très grièvement dans l'accomplissement de son devoir le 21/07/1916. Titulaire de la médaille militaire Croix de Guerre. Décédé de ses blessures. Mort pour la France.

Antomarchi Jean-Toussaint-Jacques Classe 1913 - Matricule 4270 Bureau de recrutement Bastia. .Quartie Maître sur la Cuirassé Suffren. Glorieusement englouti avec son bâtiment le 25/11/1916. Mort pour la France.

Béghin Fernand-Louis Classe 1916 - Matricule 29752 Bureau de recrutement Dunkerque. .2ème Classe au 1er Régiment de Zouaves. Mort pour la France le 29/08/1917. Tué sur le champs de bataille de Verdun - Tué à l'ennemi. Mort pour la France.

Cardon Henri - Jean-Baptiste Classe 1895 Matricule 2081 Bureau de recrutement Lille. .2ème Classe au 54ème Bataillon de Chasseur. Mort pour la France le 18/09/1915. A Combekoft (Alsace), Mort des suites de ses blessures de guerre. Mort pour la France.

Chedeville Eugène-Louis-Désiré Classe 1893 Matricule - Bureau de recrutement Cherbourg.Au 1er janvier 1914, sur le croiseur cuirassé "LÉON-GAMBETTA", Aide de camp auprès du Contre-amiral Victor SENÈS, Commandant une Division légère de la 1ère Escadre légère. Le 27 avril 1915, cet Officier sera parmi les victimes du torpillage du "LÉON-GAMBETTA". Cité à l'ordre de l'Armée navale : Pendant l'engloutissement du LEON GAMBETTA, a éclairé les échelles inférieures avec des lampes de poche ou des allumettes, permettant ainsi à l'équipage de monter sur le pont et de se sauver. A travaillé ensuite à mettre les embarcations à la mer, a contribué par ses paroles et son exemple à maintenir l'ordre sur le pont ; a été jeté à la mer par le chavirement du navire et y a trouvé la mort..Mort pour la France.

Demay Henri-Joseph - Classe 1913 - Matricule 6662 -Bureau de recrutement de Lille - Soldat de 2ème classe - 151 ème Régiment d'Infanterie. Décédé le 02/10/1915 à Aubérive sur Suipppes (Marne); tué à l'ennemi. Mort pour la France.

Lenne Adrien et Régine Mathon Civils décédés le 26/05/1940 à Armentières. Mort pour la France - Décision de Mr le Secrétaire Général aux Anciens Combattants du 09/03/1943. La poche de Lille a résisté du 25 mai au 31 mai 1940 à l'encerclement de l'armée allemande commandée par le général Waeger durant la bataille de France.

Richard Julien - Soldat de 2ème classe - A la 3 ème Compagnie du 32 ème Bataillon de Chasseurs Alpins. Décèdé le 13/13/1917 à La Ferme du Verger en Belgique; tué à l'ennemi par éclats d'obus. Mort pour la France.

 4 - Le service militaire

Marcher au pas, saluer, ramper, grimper, obéir …….et se taire.

Il n’y a pas si longtemps, autour de la vingtaine chaque jeune Français donnait une année de sa vie pour apprendre à devenir soldat et défendre sa patrie. On quittait sa ville, son village, sa famille, sa copine. On arrivait à la caserne. On enfilait l’uniforme. Pour de nombreux appelés, c’était l’occasion de découvrir du pays et de se faire des copains.

Dis-moi pourquoi Papy, je te vois si souvent Défiler dans la ville avec tous tes copainsVous portez des drapeaux, dans la pluie ou dans le vent,Marchant du même pas unis dans la main.

Dis-moi pourquoi Papy, de l’église au cimetière,Au monument aux morts, on entend le clairon.Vous déposez des fleurs sur des dalles de pierre,J’aimerais tout savoir, quelle en est la raison.

Dis-moi pourquoi Papy, brillent sur vos poitrinesCes médailles colorées que vous portez fièrement ?Pourquoi vous défilez si silencieux, si dignesEt que signifient ces rassemblements ?

En réponse, mon petit, notre patrie la FrancePour être grande et forte, compte sur ses enfants.Beaucoup d’entre eux sont morts le cœur plein d’espérancePour que vous puissiez vivre en Paix tout simplement

Regarde les passer, respecte leurs emblèmesCar ils ont donné avec le même élanLeur jeunesse, leur sang, le meilleur d’eux même.Soit fier de leur passé, ce sont des combattants.

Car notre boom à nous, ce n’était pas la foire.Nous n’avions pour musique que la voix du canonEt tous ceux qui tombaient n’avaient qu’un seul espoirEviter à leur fils de connaître le front.

En conclusion,Ayons une pensée reconnaissante pour les milliers de soldats,De toutes nationalités, venus laisser leur vieEt les Papys survivants qui viennent témoignerQuelle aurait été l’Europe sans eux ?

 5 - La plaque d'identité, le livret militaire

Chaque soldat mobilisé et envoyé au front détient deux objets : la plaque qu'il porte au poignet ou autour du cou et son livret militaire.

La plaque permet d'identifier le soldat tombé au combat. Sur une face son nom, son prénom, la date et la classe de son recrutement. Sur l'autre : la ville de subdivision, la région d'incorporation et son matricule.

Le livret militaire, chaque combattant doit l'avoir sur lui sur le front. Comptant 35 pages, il contient un état civil de son propriétaire, son corps d'appartenance, son matricule, son signalement physique, son degré d'instruction, son adresse, son carnet médical et jusqu'à ses goûts et capacités.

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 6 - Les noms de famille

Le nom BernardetBernardin : Diminutif du prénom Bernard rencontré notamment dans les Vosges, l'Allier et la Côte-d'Or. Il peut aussi être d'origine italienne (Vénétie). Autres diminutifs : Bernardaud (16, 79), Bernardeau (79, 86, 44), Bernardel (54), Bernardet (36), Bernardon (36, 51), Bernardot (25, 71, 21), Bernardou (24, 64).

Le nom ChédevillePorté en Normandie (61, 28, 76), c'est une variante de Chefdeville, qui désigne le lieu situé en haut de la ville, à l'extrémité de la ville. Variante : Chedville (50, 76). Le nom Chadeville (71, 39) a le même sens.

Le nom ColleretDérivé de collier, le surnom d'un fabriquant ou d'un marchand de colliers d'animaux, de harnais

Le nom DumortierDésigne celui qui est originaire d'un lieu-dit le Mortier (= mare, terrain humide). C'est dans l'Oise et dans le Nord que le nom est le plus répandu. Variante : Dumortiez.

Le nom PierretRencontré dans le Haut-Rhin et le département du Nord, c'est un diminutif du prénom Pierre, variante de Pierret.

Le nom SpinnewynDésigne un rouet, c'est un instrument ancien à roue actionné par une pédale ou une manivelle, et servant au filage de la laine, le chanvre ou le lin et toute autre fibre.

Le nom StarckPorté notamment dans le Haut-Rhin (diminutif Starcky), désigne tout comme Stark et Starke (57) un homme robuste, fort, éventuellement gros (allemand stark).

 7 - « Requiem pour un paumé » : l'hommage touchant d'une soeur à son frère

Christine Dumoulin-Lakière

Christine Lakière s'est mise au clavier de son ordinateur, avec la photo de son frère sous les yeux, et a écrit son livre en trente jours.

Émouvant. Le « Requiem pour un paumé » de Christine Lakière, qui doit sortir ces jours-ci aux éditions Bénévent, est un témoignage poignant. L'histoire - vraie - d'une soeur qui a tiré son frère Maxime Dumoulin des griffes de trois jeunes qui l'avaient séquestré et battu au point que, quelques semaines plus tard, il mourait au CHR de Lille. Ce livre, c'est aussi un gros coup de gueule contre la police à laquelle Christine Lakière reproche de n'avoir rien fait pour sauver son frère. C'est surtout le dialogue touchant et souvent drôle entre une soeur et son frère. « Cet après-midi, de nouveau, je viens vers toi... » Pendant plus de deux mois, Christine Lakière se rend chaque jour au service « réanimation » du CHR de Lille. Soixante-sept jours durant lesquels elle parle à son frère, « rattaché au monde par des respirateurs et des tuyaux ». Bien sûr, Maxime ne répond pas, plongé qu'il est dans le coma depuis son admission au CHR. « Du côté de la conversation, tu ne concours pas pour le premier prix » lui reproche-t-elle en souriant. Qu'importe, Christine sent confusément qu'en lui parlant, elle contribue à maintenir Maxime en vie. Alors elle raconte, chaque jour, un chapitre de son histoire et de leur histoire commune. Elle se livre, Christine, trempe sa plume dans l'encre de la sincérité. Les traumatismes de l'enfance, les secrets enfouis, les amours, les indignations. Tout ça avec légèreté et, très souvent, humour, malgré le poids de l'angoisse puis celui du chagrin qui fera vaciller sa raison.

« Pourquoi j'ai décidé d'écrire un livre ? » Christine Lakière, qui nous reçoit dans sa maison de la rue du Kemmel à Armentières, tend un papier : « Pour ça ! ». Il s'agit d'une ordonnance de non lieu signé du procureur de la République tombée dans sa boîte aux lettres le 11 mars 2009. « Le soir même, je commençais à écrire et je ne suis plus arrêtée pendant trente jours ». « De 9 h à midi et de 14 h à 17 h » précise Thierry, son mari. L'ordonnance en question est en fait, pour parler simple, une fin de non recevoir de la justice après l'action intentée par Christine Lakière contre les services de police pour « non assistance à personne en péril ». Car le chagrin de Christine après la mort de son frère Maxime est sans doute aussi grand que sa colère. Bref rappel des faits : le 27 avril 2004, Christine Lakière constate la disparition de son petit frère, alors âgé de 42 ans. Depuis l'enfance, Christine veille sur son petit frère, un garçon doux, pas comme les autres, qui vit dans un nuage de gentillesse et de tendresse. Elle est inquiète. prévient la police. Pas normal qu'il ne donne plus signe de vie, lui qui ne lassait pas passer une journée sans voir sa soeur. Elle se doute qu'un certain Jérôme - un mauvais garçon qui lui avait mis le grappin dessus - est derrière cette histoire. La police ne prend pas au sérieux le signalement de Christine. Le 3 mai, c'est elle-même qui sort son frère des griffes du trio qui, depuis cinq jours le séquestre et le roue de coups. Mais quand elle récupère son frère et met en fuite Jérôme sur son scooter, il est trop tard : Maxime est salement amoché. Il succombera à ses blessures deux mois plus tard. Christine raconte tout cela et la suite : les obsèques de son frère avec un morceau de Jimmy Hendrix la machine judiciaire qui se met - enfin - en route l'arrestation des deux garçons et de la fille, mineure la mort, en détention, de Jérôme le procès, à la cour d'assises de Douai, à la mi-octobre 2007. D'une plume alerte, touchante de sincérité, Christine nous fait découvrir, de l'intérieur, le monde des visiteurs des services de réa, celui des justiciables qui se démènent tant bien que mal avec la police, celui des parties civiles qui attendent tant d'un procès. Et celui d'une petite fille devenue femme libre et tellement fragile. « Je t'aimais beaucoup avant de lire son livre, lui a déclaré une de ses amies je t'aime encore plus aujourd'hui. » •Bruno Trigalet

 8 - Mes collections EDF-GDF

Patrick Jolly

Mes collections EDF-GDFIssu d'une famille ayant connu et participé à la Nationalisation et, moi même, agent depuis 1973 je suis pour ainsi dire tombé dans la marmite étant petit. Collectionneur dans l'âme j'ai rapidement commencé à rassembler divers objets et gadgets bleus. Aussi j'ai créé ce site, qui n'a que le mérite d'exister, pour faire partager ma passion en montrant très certainement une faible partie de ce qui existe.

http://mescollectionsedfgdf.fr/

https://journal.ccas.fr/portfolio/passion-multicollection-patrick-jolly-archeologue-dedf-gdf/

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 9 - Un catcheur dans la famille

""Jean HOLLEMAERT""

Sa mère est la petite fille de Charles, Théodule Moronval et la fille de Odile Moronval.

Jean Hollemaert véritable Ch’ti voit le jour le 23 juin 1932 ans à La Chapelle d’Armentières. Très jeune, vers 13 ans, il pratique la gymnastique, le basket jusqu’à 18 ans et se lance, en même temps, dans la lutte gréco-romaine, la lutte libre, l’halthérophilie et le catch.C’est le Club Sportif d’Armentières qui l’accueille pour toute sa longue carrière sportive, toutes disciplines confondues ; Jean ne le quittera jamais.Il lui arrive, malgré tout, d’aller s’entraîner au Club Lillois où ailleurs, lorsqu’on fait appel à lui.Il mène, de front, une carrière de catcheur et d’haltérophile, jusqu’à environ 50 ans.Il fait son service militaire dans l’Infanterie en Allemagne. C’est pendant celui-ci qu’il participe aux « Nuits de l’Armée » à Paris. C’est une exhibition de tous les sportifs, qui se termine par un combat de catch. Pendant son service militaire, il fait un stage à Antibes comme moniteur de formation aux parcours du combattant.Il fait aussi une démonstration de de catch, sur un bateau, en pleine mer, devant un Amiral.A Toulouse, il dispute un combat de catch dans une piscine, vidée pour l’occasion, naturellement.Quelques mois après son service militaire il est rappelé pour aller en Algérie.Libéré des obligations militaires, il va écumer de long en large tout le nord de la France et même la Belgique, pour pratiquer le catch et l’haltérophilie.Toutes les semaines, il se déplace d’une ville à une autre, dans sa Renault 4 cv, pour disputer des matchs.Il totalise de très nombreux combat de catch pendant sa carrière.En 1955, il remporte, à Houplines, le titre de Champions des Flandres, mi-moyens, de catch en battant Jean Tabary Champion de France junior, en 7 minutes.Au fil des ans, il se fait appeler Le bourreau des Ardennes, Monsieur Bob ou Bob Dassonne le taureau.Il lutte également avec une cagoule. Il a même été surnommé « Le taureau belge », bien que français.Il a même été dit, par erreur, sur des affiches, qu’il était Champion de Belgique.

http://quentin-lutte-olympique.wifeo.com/jean-hollemaert-.php

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 10 - Mon école

Ecole St-Joseph rue R. Derain à Marcq-en-Baroeul

- 1904 : À l’origine, l’ école pour les garçons, construite aux frais des familles catholiques de Marcq-en-Barœul. Jusqu’en 1975, avec l’instauration de la mixité, date à laquelle les garçons rejoignirent les filles dans l’école Notre-Dame de Lourdes agrandie.

- 1975 : Les bâtiments sont achetés par Elis, société de blanchisserie, créée entre l’école et la Marque pour y installer ses bureaux.

- 1990 : Un incendie ravage les locaux d’Elis mais épargne l’ancienne école, protégée par Saint-Joseph. Les dirigeants quittent les lieux, emportent la statue de Saint-Joseph pour protéger leur nouveau site, rue Alfred-Mongy dans le quartier des Rouges-Barres et refusent de la rendre quand la Ville qui a racheté la friche pour en faire un marché couvert, souhaite qu’elle revienne in situ. En 1995, une nouvelle statue est installée, offerte par l’ARARCO (association pour l’aide à la restauration des chapelles et oratoires). Le marché couverte affirme ensuite sa vocation de lieu municipal culturel éclectique.

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 11 - Le Moulin Spinnewyn

Après Houtkerque direction la côte pour se rendre à Hondschoote où nous trouvons deux moulins : le moulin de la Victoire d'Hondschoote dit « SPINNEWYN » et le moulin du Nord dit Noortmeulen. Le SPINNEWYN a été reconstruit en 1993 à l’occasion du bicentenaire. Sous le Haut Patronage du Président de la République, le 11 septembre 1993 a été inauguré ce moulin reconstruit en hommage à la 32ème Division de Gendarmerie qui, par son action dans la nuit du 8 au 9 septembre 1793 permit à l’armée française de vaincre les armées coalisées qui assiégeaient Dunkerque. Le NOORTMEULEN est un moulin pivot qui daterait de 1547 bien que la date de 1127 figure sur l'une de ses poutres. Il serait le plus vieux moulin d'Europe.

Le moulin de la Victoire d'HondschooteEn 1893, le moulin est abattu pour cause de vétusté par le dernier meunier du nom de Spinnewyn, Charles Henri. L'idée de reconstruire le moulin est venu du colonel de gendarmerie Goarant en poste à Villeneuve d'Ascq. Les fondations sont coulées en janvier 1993, le piédestal est installé en avril, la cage en juin, les ailes le 31 août et l'inauguration a lieu les 9 et 10 septembre 1993 en présence d'un corps de gendarmerie et les personnalités de la Région, 200 ans après la bataille d'Hondschoote du 8 septembre 1793.

Le SpinnewynUn moulin pivot datant du XVIe siècle se trouvait à cet emplacement, une de ses poutres portait la date de 1571. C'est le 7 septembre 1793 que ce moulin devint célèbre. En effet, il fut détruit sur l'ordre du général Kellerman comme le fut celui de Valmy un an plus tôt. Il porte le nom de Spinnewyn depuis son acquisition par Jean François Spinnewyn le 25 mai 1791, comme bien national. Les Trinitaires d'Hondschoote en étaient auparavant les propriétaires, le moulin s'appelait le "Cloostermanmeulen" ou moulin du cloître de la Sainte Trinité. Il leur avait été donné par le Seigneur d'Hondschoote qui possédait déjà le Noortmeulen. Le moulin est déplacé vers 1782 suite à une ordonnance royale de 1773 réglementant la distance de 70 m minimum des moulins par rapport aux voiries.

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 12 - Le Moulin Morenval dit le Moulinet

Histoire : Deux dates sont portées sur la façade du moulin : 1634 et 1864 témoignant des transformations subies. Aucun document n'atteste l'exactitude de ces éléments. De source orale, le moulin à farine a fonctionné jusqu'en 1963, le dernier meunier étant M. Jules Morenval. Le moulin restauré, sert actuellement de gîte rural.Le moulin possédait une roue verticale en bois en dessus. Reste visible le dispositif amenant l'eau au dessus de la roue.

Adresse : V.C. 4 dite du Moulinet à Audincthun

Type : Inventaire général du patrimoine culturelEpoque : 17e siècle ; 19e siècleAnnée de construction : 1634 ; 1863

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 13 - La Famille Moronval

Grand drame en cinq actes d’un jeune auteur débutant, Charles Lafont, venait d’être représenté au théâtre de la Porte Sainte Martin le lundi 6 octobre 1834 . Acteurs principaux Lockroy, Delafosse, Provost ; Mmes Georges Ida, Falcoz etc.« Il y a dans ce mélodrame qui a obtenu un succès de curiosité et de terreur – écrit Charles Rabout du Journal de Paris – tous les défauts ordinaires aux pièces de l’école Saint Martin, c'est-à-dire un luxe effrayant et gratuit de crimes, de bouffissure dans le style et dans les caractères, une multiplicité d’action nuisible à l’intérêt … Nous parions pour de très fortes recettes et pour un succès populaire qui garnira à la fois le balcon et le paradis. »

Ce critique aurait gagné son pari car la famille Moronval, publiée à l’origine chez Marchant et chez Barba, fut reprise et réimprimée plus d’une fois ; mais on devine si ce gros mélodrame, assemblage extraordinaire d’assassinats et d’empoisonnements, devait plaire à Gérard et à ses amis.

La famille Moronval peut passer pour un de ces drames de sang et de meurtres qui donnèrent son nom au boulevard du crime.

 14 - Thérouanne Seigneurs de Wandonne

http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Therouanne-Wandonne.pdf

Pierre de Wandonne et Adrienne Macaire

Catherine de Wandonne° ~1611 (Beaumetz) + ~1669 (Fauquembergues, 62) dame de Mencasép. 1626 (Beaumetz)Nicolas de Moronval, écuyer,seigneur de Fauquembergues et Dohem ~1602 (Fauquembergues) + ~1664la même ???Catherine de Wandonneép. ~1630 Nicolas Moronval ~1600 (Fauquembergues ?) +>1652 marchand à Fauquembergues

Nicolas Moronval, marchand échoppier, l’un des plus riches personnages de Fauquembergues, prête pratiquement de façon ininterrompue de 1610 à 1635, un capital de plus de 8.000 £, et cela uniquement pour les contrats qu’il passe devant les notaires de Fruges, sous forme de rente héritière perpétuelle et rachetable, le plus souvent avec un intérêt de 7,14% ; il ép. le 17/11/1606 Marie de Cocquempot (fille de Jehan, Greffier de la ville & comté de Fauquemberges, et d’Agnés de Le Loe).

5 enfants

Jean +1670(Fauquembergues ?)

Anne-Marie °1631 + 04/11/1714 (Fauquembergues) ép. (c.m.) 23/01/1652 (Aire) Gilles de Bonnières

Antoine ° 1639 chirurgien à Fauquembergues ép. Marie-Marguerite Pruvost

Marguerite ép. Nicolas Flahaut

André +1709 ép. Catherine Beaussart

Wandonne""

On trouve "Wandone" en 1285 puis "Vandosne" et enfin depuis 1704 l'orthographe de "Wandonne"est constante.

Le 23 mai 1430 c'est l'Ecuyer Lyonnel de Wandonne, appelé couramment par les historiens "le Bâtard de Wandonne " (?) qui eu le triste honneur de capturer Jeannne d'Arc. Celle-ci fut remise au Comte Jean de Luxembourg contre une "honnête récompense". Une légende locale prétend que l'épée de Jeanne d'Arc, prise par celui qui la fit prisonnière, se trouve emmurée derrière l'autel de l'église de Wandonne, des recherches furent effectuées sans résultat. Certains disent que cette épée a été jetée dans l'étang qui entourait le château de Wandonne.

En octobre 1822 la commune de Wandonne était rattachée à celle d'Audincthun. Au cours du XIXème siècle et jusqu'en 1930 les habitants réclamèrent cinq fois leur autonomie auprès du département mais celui-ci refusa catégoriquement pour éviter les communes dont la démographie soit inférieure à 500 habitants.

L'église Saint Pierre de ce hameau est l'un des plus beau édifice religieux de la région. La nef fut édifiée au XII ème siècle et le choeur gothique vers le XV siècle.

Le château de Wandonne reconstruit en 1740 a appartenu, depuis la fin du XVIème siècle, à la Famille DE DION, celle du constructeur des automobiles De Dion - Bouton. Lors de la Grande Guerre il fit fonction de résidence pour l'Etat- Major anglais. Dans la nuit du samedi 24 décembre 1917 les Anglais, embrumés par les vapeurs de bons vins, se trouvèrent autour d'un " Plan de Feux " et durant 3 jours le château de Wandonne se consuma. Il ne fut jamais reconstruit.

 15 - La généalogie

Il y a encore un siècle, les grands-parents, les parents, et les enfants vivaient sous le même toit. Aujourd’hui, la mondialisation et les aléas de la vie amènent de plus en plus les individus à s’éloigner de leurs origines familiales : déménagement, études à l’étranger, expatriation, éclatement des familles… Pourtant, dans un monde en pleine mutation, le besoin de racines n’a jamais été aussi fort, même chez les jeunes générations.

Après la mort de son arrière-grand-mère, en 2010, Yann Couleau se rend compte, à l’âge de 12 ans, qu’il ignore ses origines. «Alors que les habitants de mon quartier parisien cosmopolite connaissent leur pays natal, moi je ne savais pas d’où je venais.» À Noël, ses parents lui offrent un arbre généalogique.

Yann interroge ses grands-parents, recueille dates et lieux de naissance, collecte les photos, recherche des actes d’état civil par Internet. Il remonte ainsi jusqu’à la 7e génération, se découvre des racines en différentes régions de France, retrouve en banlieue parisienne la trace d’une cousine germaine de son arrière-grand-mère. Chaque année, sur la route des vacances, il demande à ses parents de faire un détour par le village natal de tel ou tel ancêtre.

«Cette recherche m’a enrichi, dit aujourd’hui l’adolescent. Je ressens un attachement pour tous ces gens dont je suis l’héritier. Au fond, je suis là grâce à eux. Je sais pourquoi je suis né ici, à Paris. Ils ­donnent un sens à ma vie, me montrent l’exemple. En apprendre un peu plus sur leurs existences, autrement plus difficiles que la mienne, m’aide à relativiser. Savoir d’où je viens me permet de mieux me connaître, de me sentir plus fort et de me tourner vers l’avenir avec optimisme.» «Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens», dit le proverbe africain.

«Que la famille soit dispersée, éclatée ou recomposée, on a besoin de retrouver sa mémoire et de recoller les morceaux», confirme Jean-François Pellan, président de la Fédération française de généalogie qui compte 60 000 adhérents.

Autrefois réservée à la noblesse, la généalogie s’est largement démocratisée. Par le biais des services proposés par les associations ou des sites d’archives départementales numérisées, les amateurs effectuent leurs propres recherches en accédant depuis leur ordinateur aux actes de l’état civil (naissances, mariages, décès après 1792), voire aux registres paroissiaux (baptêmes, mariages, sépultures avant 1792).

Il est ainsi assez facile de remonter 4 ou 5 générations, jusqu’à la Révolution française. «Souvent les personnes se lancent dans la généalogie après la mort de leurs propres parents, pour ne pas perdre ce qu’ils savaient, pour dater et nommer d’anciennes photos, précise Jean-François Pellan. Ils veulent savoir d’où ils viennent, comprendre le déplacement de leurs ancêtres... Ils souhaitent transmettre un arbre à leurs enfants, même si ces derniers ne s’y intéressent pas encore.»

La généalogie peut se révéler un outil pédagogique efficace pour aider les jeunes à trouver leur place et à se construire. Des clubs de généalogie ont ainsi été créés dans les écoles primaires, les collèges, les centres de loisirs. Comme le rappelle Denise Rebondy, psychothérapeute, «le besoin de racines est inhérent à l’être humain, le besoin de faire partie d’une communauté, d’être relié avec un passé qui l’a précédé, de se repérer dans l’espace et le temps».

Selon la spécialiste, la question des origines surgit lorsque les petits perdent leurs dents, entre 5 et 8 ans. Comment y répondre ? «Il faut saisir le génie de l’enfant, suggère la psychothérapeute. Se plonger dans un album de famille, se pencher sur un objet ancien, chercher une ressemblance, évoquer un grand-père disparu, faire ensemble un arbre généalogique en respectant sa manière de l’aborder».

Par ses branches (généalogie ascendante) ou ses racines (généalogie descendante), l’arbre peut aider à matérialiser un nouveau lien, à l’aide d’un nœud ou d’un bouquet, lorsque l’enfant vit au sein d’une famille recomposée, ou au moyen d’une greffe dans le cas d’une adoption.

Les jeunes adultes en difficulté familiale et/ou professionnelle des centres Epide (établissement public d’insertion de la défense) ne travaillent pas directement sur leur propre généalogie. «Étudier d’abord une autre lignée peut les aider ensuite à se situer dans leur propre famille», précise Nathalie Debreux, professeur et animatrice à Saint-Quentin (Aisne).

Grâce à la généalogie, ils reprennent pied. Ils découvrent parmi leurs ancêtres des personnes «qui valent le coup d’être connues», avec lesquelles ils tissent des liens. «Mon grand-père, c’était quelqu’un de bien.»

Près de 6 millions de personnes pratiquent la généalogie en France. La Fédération française de généalogie compte à ce jour 150 associations fédérées, soit 60000 amateurs.

 16 - Histoire des noms de famille

Dans la plupart des civilisations antiques, un seul nom servait à désigner l'individu. Ce nom restait attaché à la personne de sa naissance à sa mort, sans être toutefois héréditaire.

Seuls les Romains utilisaient un système de trois noms : le prénom, le gentilice (nom du groupe de familles) et le cognonem (surnom, devenu nom de famille). Cependant, les gens du peuple ne portaient en général que deux noms : le prénom et le cognonem.

Avec l'expansion romaine, le système à trois noms s'est étendu sur tout l'Empire et notamment la Gaule.

Les invasions barbares du Vème siècle détruisent l'Empire romain d'Occident et font disparaître le système à trois noms de la Gaule.

En effet, les populations adoptent alors la coutume des vainqueurs, qui était la leur avant l'arrivée des Romains. Il ne portent désormais qu'un nom individuel, qui ne se transmet pas d'une génération à l'autre. Ce système va perdurer jusqu'au Xème siècle.

C'est en effet au Xème siècle que le processus de création des noms de famille s'amorce. Face aux problèmes engendrés par un trop grand nombre d'homonymes, le nom individuel est peu à peu accompagné par un surnom. Avec l'usage, ce surnom tend à devenir héréditaire. Ce phénomène se rencontre d'abord parmi les famille nobles, puis s'élargit à l'ensemble de la population à partir du XIIème siècle.

A partir du XVème siècle, un long processus de fixation des noms de famille s'amorce. Par ailleurs, le pouvoir politique s'intéresse à la question et réglemente progressivement l'existence des noms de famille.

En 1474, Louis XI interdit de changer de nom sans une autorisation royale.

En 1539, François Ier promulgue l'ordonnance de Villers-Cotterêt. Celle-ci rend obligatoire la tenue de registres d'état-civil. Cette tâche est confiée aux curés, le Clergé constituant la seule « administration » présente dans tout le royaume. En fait, la décision royale officialise et généralise une pratique déjà en usage depuis le siècle précédent, principalement dans les villes.

Avec la Révolution française, la tenue de l'état-civil quitte le cadre de le paroisse. Elle passe désormais dans les attributions de l'État et se fait à la mairie de chaque commune.Le décret du 20 septembre 1792 et la loi du 28 pluviôse an III sécularisèrent l’état-civil, confiant désormais l’enregistrement des naissances, mariages décès aux municipalités et non plus aux paroisses.

 17 - Les photos de famille

« Les photos sont un reflet de notre vie » Alain Laboile

Une fois l’an avait lieu la «soirée diapos» en famille. Écran blanc déroulé dans le salon plongé dans l’obscurité, projecteur avalant bruyamment les chariots de diapositives, les «oh!» et les «ah!» devant les images attendues ou celles qu’on avait oubliées… Les lieux, les événements et les personnages familiers défilaient, sous les commentaires des uns, les précisions des autres, et le plaisir de tous. D’autres photos, tirées sur papier, étaient présentées en albums, encadrées, offertes aux proches, rangées dans des boîtes que l’on ouvrait l’hiver au coin du feu.

«La photo de famille est un lieu de mémoire, un objet matériel qui se conserve et dans lequel s’archive une histoire familiale», souligne Anne-Marie Garat, auteur d’un livre passionnant sur le sujet (1). «Accompagnée d’un récit oral, la photo de famille permet d’inscrire les liens dans un schéma mental d’appartenance. Elle est aussi un objet de transition générationnelle qui circule des anciens aux plus jeunes.» Née il y a un siècle et demi, cette tradition a peu à peu gagné toutes les couches de la société. Aujourd’hui une mutation s’opère, liée à une rupture technologique dans la communication, la diffusion et la transmission.

L’image analogique est détrônée par l’image numérique: la différence ne saute pas aux yeux. Il s’agit pourtant d’un nouveau langage. Comme le rappelle Anne-Marie Garat, «la magie de l’analogique réside dans une réelle empreinte physique, autrement dit la lumière a vraiment touché le corps photographié, et la photo en est la trace, la preuve tangible de l’existence d’une réalité qui n’est plus. En numérique, l’image obtenue n’est pas une photo mais un codage mathématique, une expression électronique.» Avec cette technique, tout est simplifié : la capture, la retouche, la mémorisation, le stockage, la reproduction… Le geste photographique gagne une dimension ludique, une ingénuité, une gratuité. Les images sont faciles à obtenir, à ceci près qu’elles sont… virtuelles !

«Elle sert aussi à communiquer, à faire passer un message»

«L’impression est devenue une option. On prend pléthore de photos (1 000 à 2 000 par an en moyenne), et la plupart d’entre elles sont diluées dans la circulation immédiate des flux électroniques (réseaux sociaux, MMS, etc.) puis tombent dans une forme d’oubli que provoque la mémoire artificielle», remarque l’écrivain. «Il n’y a pas de véritable “élection” d’images destinées à perdurer, à laisser une trace», déplore celle qui est aussi collectionneuse d’albums à l’ancienne. À l’exception de quelques clichés de vacances, imprimés sur papier, ou d’un livre-photo à thème (mariage, voyage), les autres dorment dans l’ordinateur… Et on est vite dépassé par le nombre. Du coup, empilées les unes sur les autres, elles se neutralisent, perdent leur valeur.

Cet état de fait désole certains grands-parents «en manque» de photos de famille. Comme Agnès, 82 ans: «Avant j’avais toujours dans mon sac à main une petite sélection de clichés récents à montrer à mes amis. Maintenant, je n’en ai plus! J’ai aussi des photos encadrées de mes petits-enfants mais leurs parents ne m’en donnent quasiment plus. Mes petites-filles se plaignent de voir chez moi d’anciens tirages qui ne leur ressemblent plus. Ma belle-fille me transmet des images stockées sur un disque mais je ne sais pas les utiliser, bien que je possède un ordinateur.»

Pourtant, selon Marc Héraud, délégué général du Syndicat des entreprises de l’image, de la photo et de la communication (Sipec), «la photo est restée centrale dans les loisirs des couples, notamment à partir de la naissance des enfants. Sa fonction n’est pas seulement de rappeler un souvenir. Elle sert aussi à communiquer, à faire passer un message.» Faciles à échanger par mail, MMS ou album virtuel, elles sont «consommées» dans l’instant pour offrir une sensation immédiate. «On les regarde en même temps mais séparément, à son rythme, que ce soit sur l’ordinateur, la tablette, le cadre numérique ou le smartphone.»

«En devenant virtuelle, la photo a perdu son caractère consacré»

La gratuité de la prise de vue et la facilité de stockage n’encouragent pas la sélection et le tri. Il est vrai que jeter les photos n’est pas un geste facile. Une étude britannique a récemment révélé qu’en cas d’incendie de leur habitation, les personnes se soucient de sauver en priorité les êtres humains, les animaux… et les photos ! Elles sont tellement importantes qu’on leur trouve toujours de la place. Du coup, on atteint des volumes gigantesques. Leur pérennité suscite une inquiétude légitime. Comme tout lieu de mémoire, la conservation des images est un chantier permanent. Les supports sont sans cesse réactualisés.

«En devenant virtuelle, la photo de famille a perdu son caractère consacré», estime Anne-Marie Garat qui demeure toutefois optimiste sur l’avenir de cette archive: «Chaque époque invente les outils commandés par les usages. Passé le stade enfiévré de la prise de vue, viendra le temps d’opérer un retour sur soi-même, de chercher des traces. Une manière nouvelle d’archiver répondra au besoin de mémoriser dans le temps long.»

Le besoin de «faire famille» continue d’exister. Et, avec lui, le besoin de conserver, de retenir les images des êtres qui la composent, d’inscrire le passage du temps, de construire une mémoire commune. L’album va se transformer. «Nous allons inventer de nouvelles façons de résister à l’effacement, à la compression, à l’oubli, retrouver aussi ce qui préside à la prise de vue : l’amour, le désir de garder une empreinte de ce que nous vivons, et revenir enfin à la contemplation et à l’appropriation dans la durée», promet l’auteur. Une image pensée, organisée, qui prend toute sa valeur lorsqu’on la redécouvre vingt ans après.

(1) «Photos de famille, un roman de l’album» 2011. Éd. Actes Sud.

 18 - Ce qu'il reste de nous sur Internet après notre mort

Chez GeneaNet, vos arbres sont conservés si aucun ayant-droit ne nous en demande la suppression, mais encore faut-il savoir qu'une personne est décédée. Il n'existe aucune règle en la matière et le travail de deuil s'en ressent pour les proches.


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