Married June 25, 1910 (Saturday), Réty, 62, Pas-de-Calais, Nord Pas-de-Calais, France, to Joséphine Flore Marie LORGNIER 1889-1971
Notes
Individual Note
La bataille des Éparges, ou bataille de Combres pour les Allemands, est une série de combats pour la maîtrise de la crête des Éparges opposant la 12e division d'infanterie de la 1re Armée française à la 33e division d'infanterie allemande du 17 février au 5 avril 1915 au cours de la Première Guerre mondiale.Ces combats se sont déroulés dans des conditions extrêmement difficiles sous la pluie, la neige, dans la boue. L'infanterie des deux camps a dû rester pendant de longues semaines sous les coups de l'artillerie. L'armée française tente au cours de plusieurs assauts de conquérir la crête, après des pertes très lourdes des deux côtés, les Français arrivent à prendre pied sur la crête sans pouvoir en déloger totalement les Allemands.
Cette bataille est l'une des premières à présenter de nombreuses caractéristiques qui se révèleront classiques de la première guerre mondiale : une durée de plusieurs semaines, des séries d'attaques, contre-attaques avec de nombreuses pertes pour des gains territoriaux faibles voire nuls. Elle annonce les batailles de Verdun et de la Somme.
Les combats du mois de marsLes résultats obtenus lors des combats du mois de février sont très limités. Après plusieurs jours nécessaires à la remise en état défensif des tranchées, un nouvel assaut de la 12e division d'infanterie, pour le 17 mars, est ordonné par le général Herr, commandant du 6e Corps d'armée. Plus de 100 canons sont impliqués dans la préparation d'artillerie de 45 minutes. Les troupes d'assaut sont les 1er et 2e bataillons du 132e R.I., le 3e bataillon est en appui du 1er. Les réserves sont formées par 6 compagnies du 54e R.I. À 16 heures, les troupes françaises déclenchent leur attaque et abordent le secteur défensif appelé point C, objectif principal de l'assaut, mais ne peuvent investir la zone. Cet assaut permet juste la capture de 350 mètres de tranchées, le point X étant situé à 100 mètres des nouvelles lignes françaises.Le général Herr ordonne l'exécution d'une nouvelle attaque par la 12e D.I. renforcée d'un bataillon de chasseurs, le 27 mars qui malgré les moyens employés ne donnent aucun résultat.