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Ceux qui moururent dans cette guerrene savaient pas pourquoi ils mouraient. Il en est de même danstoutes les guerres mais non pas au même degré. Ceux qui tombèrent àJemmapes ne se trompaient pas à ce point sur la cause à laquelleils se dévouaient. Cette fois, l' ignorance des victimes esttragique. On croit mourir pour laPatrie, on meurt pour des industriels. Ces maîtres de l'heure possédaient les trois choses nécessaires aux grandesentreprises modernes: des usines, des banques, des journaux. Ilsusèrent de ces trois machines à broyer leMonde.

AnatoleFRANCE  (18juillet 1922)

 


Hortense Charlotte Julia POIRINE
Hortense Charlotte Julia POIRINE
Sosa :11
  • Born May 21, 1885 - Chenevières, 54125, Meurthe et Moselle, Grand Est - Lorraine, FRANCE
  • Deceased May 3, 1956 - Charmes, 88090, Vosges, Grand Est - Lorraine, FRANCE,aged 70 years old
  • Buried - Saint Clément, 54472, Meurthe et Moselle, Grand Est - Lorraine, FRANCE
  • "Lunévilleuse" (broderie perlée)
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 Parents

a picture
  • Sabotier, garde particulier en 1907
  •  Spouses and children

     Siblings

     Half-siblings

    On the side of sosa Joseph "Constant" POIRINE, born April 14, 1846 - Mattexey, 54356, Meurthe et Moselle, Grand Est - Lorraine, FRANCE, baptized April 15, 1846 - Mattexey, 54356, Meurthe et Moselle, Grand Est - Lorraine, FRANCE, deceased December 2, 1920 - Dombasle sur Meurthe, 54159, Meurthe et Moselle, Grand Est - Lorraine, FRANCE aged 74 years old,
    Sabotier, garde particulier en 1907
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     Events


     Notes

    Individual Note

    • Une brève histoire de la broderie
      • Les origines
        La réalisation de la broderie avec un crochet trouve ses origines tout d’abord en Chine. Elle a été introduite en France vers 1760 par Jeanne Antoinette POISSON, plus connue sous le nom de Madame de Pompadour. Séduite, elle témoigne un vif intérêt pour ce point et s’y adonne avec application; c’est pour cette raison qu’on le connaît aussi sous le nom de "Point de Pompadour", devenu par la suite le "Point de Beauvais". La marquise contribue largement à son succès en ornant ses tenues de ses propres réalisations.
      • Lunéville et ses "innovations"
        Vers 1810, beaucoup d' artisans-brodeurs étaient installés à Lunéville.Dans l’intention d’imiter certaines dentelles de Flandres, de Bruges ou de Venise et pour mieux se faire connaître, en se différenciant, ces brodeurs inventent le "Point de Lunéville": une technique de broderie sur tulle, étoffe très légère, en réalisant un "point de chaînette".
        Puis en 1850, les brodeurs remplacent l’aiguille par le crochet, pour broder le "point de chaînette" avec une belle vitesse d’exécution. Cet outil permet de faire un point plus petit, des motifs plus précis et précieux.
        Vers 1865, Louis FERRY qui dirige l' atelier FERRY-BONNECHAUX est le premier brodeur de Lunéville à ajouter des perles et des paillettes lorsqu’il fait son point de chaînette au crochet.
        Cette innovation dans la technique de la broderie de Lunéville provoque un essor important des ateliers, et elle est utilisée pour réaliser de belles robes de soirées ennoblies de paillettes et de perles brillantes.
      • Un lent déclin... et le renouveau
        Mais la première guerre mondiale 1914-1918 ralentit sérieusement cet engouement.
        A partir des années 1920, ce que l' on appellera "les années folles" donneront aux femmes l’envie de cheveux courts, de robes courtes et surtout brodées de perles…
        En 1929, une crise économique portera une sérieuse atteinte à l’activité professionnelle de la broderie de Lunéville et provoquera la fermeture de beaucoup d’entreprises, en partie à cause de la mécanisation de la broderie.
        La deuxième guerre mondiale 1939-1945 retardera elle aussi le retour de cet art, qui connaît la renaissance seulement vers 1950, et qui, s’orientant sur les accessoires de mode perlés et pailletés, revient à la mode.
    • La broderie "perlée"
      Les "Lunévilleuses" étaient les brodeuses qui pratiquaient la broderie de perles de jais.
      • Le matériel de la "Lunévilleuse"
        Pour réaliser le point de « Lunéville », la brodeuse utilise un crochet (il existe plusieurs tailles de crochets); il est composé de :
        - une tige de métal pointue et recourbée
        - une partie en laiton vissée dans le manche muni d’une vis qui maintient la pointe
        - un manche en bois
        Pour broder le support (tissus), la brodeuse doit le bâtir sur un métier; il est composé de :
        - deux barres en bois garnies de toiles forte avec des mortaises (trous) à chaque extrémité
        - deux lattes plates et étroites (qui se glissent dans les mortaises) munies de petits trous pour accueillir des clous (au nombre de quatre)
        - deux tire-bords qui servent à tendre le tissu
        - deux tréteaux qui maintiennent le métier.
    • La broderie aujourd' hui
      Hier, on reconnaissait une broderie de Venise à son point caractéristique à l’instar du Lunéville, de la broderie blanche et de toutes les broderies définies par une technique bien particulière. Celle-ci pouvait ainsi promouvoir une ville, une région et même tout un pays dont elle portait le nom comme une marque de fabrique. On recherchait avant tout la perfection du point et des motifs de plus en plus délicats.
      Si les techniques de base n’ont pas changé, les nouvelles matières, les produits modernes ont apporté à la broderie un certain renouveau ; mais surtout, elles ont changé son image.
      Aujourd’hui, un brodeur est un créateur. Il utilise les différentes techniques et les points comme un peintre des couleurs pour donner du relief au modèle qu’il réalise. On reconnaît parfois le brodeur à sa broderie comme le peintre à ses tableaux.
      Dans les ateliers de brodeurs tels LESAGE, LANEL, Cécile HENRI… on utilise essentiellement le crochet de Lunéville pour sa rapidité d’exécution.

    • Quelques exemples de robes en broderie perlée :
      https://www.google.fr/search?q=robes+broderie+perl%C3%A9e+second+empire&client=firefox-b&biw=1333&bih=633&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwjQl7r3qtDQAhVGvRoKHd41DQ8QsAQIGg
    • Un "atelier" de "lunévilleuse" :
      https://www.google.fr/search?q=m%C3%A9tier+%C3%A0+broder+lun%C3%A9ville&client=firefox-b&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwj7s9q3rtDQAhXC1BoKHT8xDAcQsAQITA&biw=1333&bih=633

     Sources

    • Individual, family, burial: APM - Source familiale
    • Spouse, death: AD54 NUM - MM acte de naissance

      Photos and archival records

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     Family Tree Preview

    sosa Simon POIRINE 1776-1857 sosa Jeanne CLEVER 1783-1864 sosa Mansuy DIDIER 1795-1851 sosa Marie "Rose" TOUBHANS, Sage-femme de Fraimbois 1791-1855 sosa Jean-Claude VOINOT 1769-1848 sosa Marie "Françoise" MOITRIER 1783-1866 sosa Jean-Pierre GEORGÉ 1778-1861 sosa Madeleine BOBIN 1773-1819
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    sosa Dominique POIRINE 1812-1887 sosa Marguerite "Charlotte" DIDIER 1820-1901..1906 sosa Nicolas VOINOT 1812-1880 sosa Marie "Madeleine" GEORGÉ 1813-1891
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    sosa Joseph "Constant" POIRINE 1846-1920 sosa Adeline dite "Catherine" VOINOT 1851-1912
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    sosa Hortense Charlotte "Julia" POIRINE 1885-1956