blason : Écartelé : aux 1 et 4 d'or au lion d'azur accompagné de douze tourteaux de gueules rangés en orle aux 2 et 3 de gueules à deux fasces d'or.
Bourgeois assez aisé originaire de Castelnau des Vaux ( MONTRATIER) qu'il quitta pour Cahors lors du passage de Simon de Montfort. Arnaud fit fortune sur les places internationales et devient bourgeois de Bruges et marchand de la Hanse Flamande de Londres en 1284. Mais c'est dans sa maison familiale du faubourg des Soubirous qu'il meurt quelques années plus tard.
A propos du Palais Duèze à Cahors
À la suite de la restauration d'une fenêtre à remplage, sur l'élévation sud, de ce qui était la « chambre de parement » du palais Duèze, la Société Archéologique du Midi de la France avait tenu à féliciter et encourager le propriétaire, M. Guy Rouqual, en lui remettant une médaille d'argent (M.S.A.M.F., t. LIII, 1993, p. 230, t. LIV, 1994, p. 195).Ce sont aujourd'hui deux baies géminées de l'élévation ouest qui ont été reconstituées. Elles étaient jusqu'alors obturées et masquées par un enduit extérieur. La fenêtre de droite conservait suffisamment d'éléments (piédroits et arcs, base ornée d'un tore en amande, colonnette, chapiteau à corbeille nue évasée, vestiges des impostes accompagnées de pièces métalliques situant des porte-bannes) pour en permettre la restauration et la reconstitution de la baie voisine en partie détruite.
Ces travaux, qui ont été accompagnés du décrépissage de la façade sur son tiers supérieur et du remaillage du parement très altéré, rendent toute sa dimension au corps de bâtiment occidental du palais et permettent de retrouver une perception d'ensemble de l'édifice. »
Commentaire historique
Selon un texte d'obit, le frère du pape Jean XXII, Jacques Duèze, mort en 1326, a reconstruit la maison parternelle, ce qui permet de dater le palais du 1er quart du 14e siècle, avec une hypothèse haute vers 1300, une autre hypothèse plaçant la reconstruction après l'avènement de Jean XXII, c'est-à-dire entre 1316 et 1326. Les Duèze devenus seigneurs de Caraman délaissent Cahors et l'on sait que le palais est abandonné et ruiné dès la fin du 14e siècle ; les consuls en font démolir une partie en 1405 pour en utiliser les matériaux à la réparation du pont Neuf, mais conservent la tour qui est intégrée aux défenses de la ville. Une maison est reconstruite au 16e siècle sur l'emplacement d'une partie du corps principal. D'autres maisons s'installent dans les ruines du palais divisé en de multiples propriétés.
Sources
Individual: J-P de Palmas (Adrien de Monluc, par Véronique Garrigues, 2004, thèse de doctorat d'Histoire ) 2004 et 2006
Family: J-P de Palmas (Jean XXII, par Jean-Paul Marion) 3 vii 2011