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Parents
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Union(s) et enfant(s)
- Marié le 24 juillet 1906, Valognes, 50, Manche, Normandie, avec Antoinette Geneviève Marie Charlotte Pays 1884-1963 dont
Alonze d'Espinose 1907-1929
Brigitte d'Espinose 1909-1932
Madeleine Marie Josèphe Ignacette d'Espinose 1911-2005
Alain d'Espinose 1913-1995
Yolande d'Espinose 1914-1999
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Événements
8 juin 1880 : | 8 juin 1880 :Naissance - Château de Cosqueville, 50, Manche, Normandie Sources: 5 MI 868 1877-1885 vue 90/218 - Acte de naissance n° 18 - Commune de Cosqueville. |
1906 : | 1906 :Emeute - Saint-Pierre-Église, 50, Manche, Normandie Il participe à la tête de 150 protestataires, à des émeutes à l'église de Saint-Pierre-Église lors la crise des inventaires [1]. Arrêté avec sa mère, elle aussi impliquée, il est condamné par le tribunal correctionnel de Cherbourg à vingt jours de prison ferme (qu'il purge du 20 février au 12 mars) et 200 francs d'amende [2]. Ceci fait écrire à Cherbourg-Éclair quatre ans plus tard en lettres capitales que « C'EST UN HOMME DE COUP D'ETAT, DE REVOLUTION, DE VIOLENCE » [3]. |
24 juillet 1906 : | 24 juillet 1906 :Mariage (avec Antoinette Geneviève Marie Charlotte Pays) - Valognes, 50, Manche, Normandie |
15 octobre 1914 : | 15 octobre 1914 :Décès - Tué à Suippes, 52, Haute-Marne, Champagne Mort pour la France des suites de blessures de guerre à l'ambulance n°60 à Suippes (Marne) le 15 octobre 1914 Sources: SGA - Mémoire des Hommes - fiche n°3847 |
5 avril 1921 : | 5 avril 1921 :Inhumation - Cosqueville, 50, Manche, Normandie Sources: « Obsèques du sous-lieutenant d'Espinose », Cherbourg-Éclair, 6 avril 1921. |
Notes
Notes individuelles
Adresses : Château de Bellanville à Cosqueville (50)
Président du syndicat du Val de Saire, fondé en 1907 et ayant pour vocation de créer la laiterie de Tocqueville, qui ouvrit le 24 mars 1909 et dont il fut le premier président.
Chef de nom et d'armes
Sous-lieutenant au 225eme Régiment d'Infanterie (Régiment de réserve avec un noyau du 25em R.I./Cherbourg)
En 1909, il tente (après une intrusion au théâtre de Cherbourg avec sept autres Camelots, dont Gustave Couraye du Parc et Paul Dorange) de se faire élire conseiller général à Saint-Pierre-Église, mais ne recueille que 1 067 voix, contre 1317 pour M. Noël.
Il s'engage très tôt dans l'action catholique et sociale dans le canton de Saint-Pierre-Église [11] et milite dans la Jeunesse catholique et l'association la Saint-Pierraise. Il fonde la Maison du Peuple catholique de Cherbourg.
Il donne aussi de nombreuses conférences royalistes, notamment avec ses amis Couraye du Parc et Dorange.
Recruté à Saint-Lô sous le matricule 1198, il est rappelé à la mobilisation générale comme sergent lors de la Première Guerre mondiale. Alors qu'il doit être inscrit dans la territoriale du fait de ses cinq enfants, il demande à être affecté au front. Il est promu sous-lieutenant au sein du 225e régiment d'infanterie formé des bataillons de réserve du 25e régiment d'infanterie. Blessé de cinq balles à la tête de sa compagnie, il refuse d'être emporté à l'arrière avant de s'être assuré que tous ses hommes blessés soient évacués. Il adresse ses derniers mots à l'aumônier : « Tout est bien comme cela ... Vous direz à ma femme que je meurs en chrétien et en Français. » et décède dans l'ambulance 20/60 des suites de ses blessures.
Inscription sur le Monument aux Morts de Cosqueville, 50, Manche, Normandie.
Source : wikimanche
Informations militaires et Résistance : http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=2300833&largeur=1600&hauteur=1200
Conflit : 1914-1918
Grade, unité : Sous-lieutenant - 225e R.I. [Infanterie] - R.I. Régiment d'Infanterie
Matricule au recrutement : 1198 - Saint-Lô (Manche) - Subdivision
Autres informations militaires : Légion d'Honneur et Croix de guerre avec palme - Rappelé à la mobilisation générale comme sergent, alors qu'il aurait dû être inscrit dans la Territoriale, malgré ses 5 enfants, il n’hésite pas à demander son affectation au front. Promu sous-lieutenant le 01/10/1914, lors d’une échauffourée très violente à Suippes, il se sacrifiera en un acte héroïque permettant à son unité de se dégager, sauvant ainsi ses hommes - Citation : "A entraîné avec une grande bravoure ses hommes à l'attaque au combat du 12 octobre 1914. Blessé à la tête de sa compagnie, n'a voulu se laisser emporter de la ligne de feu qu'après s'être assuré que tous les hommes blessés avaient été évacués. Décédé à l'ambulance des suites de ses blessures."
Sources
- Personne: http://huguenots-france.org/france/normandie/bnormandie/familles/espinose3.htm
- Famille: Mathieu NIVAL (virgile81)
Photos & documents
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