Jean-Baptiste HenriTAILLANDIER

L'An mil huit cent soixante dix-neuf, le vingt du mois d'août à six heures du soir, pardevant Nous Marc Ernest Robinet maire remplissant les fonctions d'officier de l'état civil de la commune de Saint-Laurent, canton et arrondissement de Mézières département des Ardennes a comparu Honoré Jules Taillandier, âgé de trente ans cultivateur domicilié à Saint-Laurent, lequel nous a déclaré que Jeanne Marie Béatrix Lelaurin, âgé de vingt quatre ans sans profession, son épouse domiciliée avec lui à Saint-Laurent est accouchée aujourd'hui à huit heures du matin dans son domicile en cette commune d'un enfant du sexe masculin qu'il nous a présenté et auquel il a donné les prénoms de : Jean-Baptiste Henri ; lesquelles déclaration et présentation ont été faites en présence de Jean-Baptiste Brédy âgé de vingt- cinq ans, cultivateur et d'Emile Durand, âgé de quarante- deux ans instituteur, tous deux domiciliés à Saint-Laurent. De quoi nous avons aussitôt rédigé le présent acte et après que nous leur en avons donné lecture le comparant et les témoins l'on signé avec nous.

Signé : Durand, Brédy, Taillandier Jules

Décision du conseil de révision et motifs :
Engagé volontaire pour 3 ans le 30 mars 1899 à Charleville.

Détails des services et mutations diverses :
Incorporé à compter du 30 mars 1899 au 40e régiment d’artillerie.

Arrivé au corps et 2° Canonnier le dit jour 1° ouvrier bourrelier le 24 septembre 1900.

Certificat de bonne conduite accordé
Passé dans la réserve de l’armée active le 30 mars 1902.
Passé dans l’armée territoriale le 1 octobre 1912
Rappelé à l’activité (mobilisation générale) 5 régiment d’artillerie à pied
Par décret du 1er août 1914 arrivé au corps le 3 août 1914 2° canonnier
Le 4 août 1917 évacué à l’ambulance le 2 mars 1918
Mis en congé illimité de démobilisation le 4 février 1919
2ème échelon par le dépôt démobilisateur du 29e régiment d’artillerie
Affecté au 91e régiment d’infanterie le 1er mai 1921 Service de garde des voies de communication.
Libéré de toute obligation militaire le 30 mars 1927.

Campagnes :
Contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 4 février 1919
Aux armées du 3 août 1914 au 1 mars 1918
Hôpital (intoxiqué) du 2 mars 1918 au 7 mars 1918
Aux armées VC du 8 mars 1918 au 25 juin 1918
Hôpital (accidenté) du 26 août 1918 au 29 août 1918
Aux armées du 30 août 1918 au 11 novembre 1918
Intérieur du 12 novembre 1918 au 4 février 1919.

Blessures, citations :
Intoxiqué par les gaz le 2 mars 1918
Plaies accidentelles en service commandé le 24 juin 1918 au bois des Fougères (Verdun), écrasement de l’annulaire et de l’auriculaire de la main gauche.
Évacué à l'hôpital de Vassy (Haute-Marne) en juin 1914.

Carte du combattant délivrée en 1930

L'An mil neuf cent cinq, le vingt mai à onze heures du matin par devant nous Aimé Delahaut, maire et officier de l’état civil de la commune d’Aiglemont, canton de Charleville, arrondissement de Mézières département des Ardennes, ont comparu publiquement dans la maison commune Jean-Baptiste Henri Taillandier, âgé de vingt-cinq ans bourrelier, né à Saint-Laurent, le vingt août mil huit cent soixante dix neuf domicilié à Saint-Laurent, fils majeur de Honoré Jules Taillandier âgé de cinquante-cinq ans, cultivateur, et de Jeanne-Marie Béatrice Lelaurin âgé de quarante-neuf ans, sans profession, tous deux domiciliés à Saint-Laurent et tous deux ici présents et consentants d'une part. Et Marie-Léonie Marthe Michel, âgé de vingt ans sans profession, domiciliée à Aiglemont, où elle est née le dix huit décembre mil huit cent quatre vingt-quatre fille mineure de Sinice Léon Michel âgé de cinquante ans cultivateur et Rosalie Estelle Colin, âgé de cinquante et un ans sans profession, tous deux domiciliés à Aiglemont et tous deux ici présents et consentants d’autre part. Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont les publications ont été faites en notre commune et dans celle de Saint-Laurent les dimanches sept et quatorze mai, présent mois, sans qu’aucune opposition nous ait été signifiée, non plus qu’à l’officier de l'état civil de la commune susdite, ainsi qu'il résulte du certificat en date du dix sept mai mil neuf cent cinq. Nous nous sommes fait remettre l'acte de naissance du futur époux, et le certificat de publications et de non opposition lesquelles pièces régulièrement légalisées et dûment parafées, par nous et par la partie produisante demeureront annexées au présent acte. Nous nous sommes reportés nous-même sur les registres de cette commune pour vérifier la naissance de la future épouse. Sur notre interpellation, les futurs époux et leurs pères et mères, nous ont déclaré qu'il n'a pas été dressé de contrat de mariage. Après avoir fait lecture aux parties des pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre six du titre « Du mariage » au code civil nous avons demandé au futur époux et à la future épouse sils veulent se prendre pour mari et pour femme et chacun deux ayant répondu séparément et affirmativement, nous avons déclaré au nom de la loi que Jean-Baptiste Henri Taillandier et Marie Léonie Marthe Michel sont unis par le mariage. De quoi nous avons sur le champ dressé acte en présence de Charles Taillandier, âgé de vingt-sept ans, cultivateur qui a déclaré être frère de l’époux, domicilié à Saint-Laurent, de Fernand Lambeaux, âgé de trente ans, cultivateur qui a déclaré être beau frère de l’époux, domicilié à Dom-le-Mesnil, de Jean-Baptiste Gustave-Léon Michel, âgé de vingt-neuf ans, cultivateur qui a déclaré être frère de l'épouse domicilié à Aiglemont et de Gustave Michel âgé de vingt-huit ans, cultivateur qui a déclaré être frère de l'épouse, domicilié à Vivier-au-Court. Et après que nous leur avons donné lecture du dit acte, les comparants, leurs pères et mères et les témoins l'ont signé avec nous.

Signé : Taillandier Henri, Marthe Michel, Michel Colin, E. Colin, Taillandier J., B. Lelaurin, F. Lambeaux, Taillandier Ch., G. Michel, L. Michel

On demande
un apprenti chez M. H. Taillandier, bourrelier à Saint-Laurent, près Mézières (Ardennes).

Bourrellerie-Sellerie
M. H. Taillandier, à St-Laurent, près Mézières, demande un bon ouvrier et un apprenti.

Décès de Georges Émile Joseph Simonis époux de Marguerite Marthe Taillandier, fille de son frère Jean-Baptiste Charles.
Arrêté par la Gestapo sur son lieu de travail le 8 décembre 1943, pour son activité de résistant au sein de l’OCM. Déporté le 25 février 1944 vers le camp de concentration de Natzweiler, puis transféré à la prison de Brieg, et ensuite vers les camps de concentration de Gross Rosen et de Dora. Décédé le 3 avril 1945.Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Laurent.

SAINT-LAURENT

Mme Henri Taillandier ; M. et Mme Robert Taillandier ;
M. et Mme Michel Taillandier et leurs enfants ; Melle Nicole
Taillandier ; les familles Taillandier, Lelaurain, Lejeune, ont la
douleur de vous faire part du décès de :

M. Henri TAILLANDIER
Bourrelier

Décédé à Saint-Laurent le 17 octobre 1963 dans sa 85e année.
La messe d’enterrement aura lieu le samedi 19 octobre à
16 heures en l’église de Saint-Laurent.
Le présent avis tient lieu de faire-part.

REMERCIEMENTS

Mme Vve Henri Taillandier ; M. et Mme Robert Taillandier et leurs
enfants remercient bien sincèrement toutes les personnes ayant assisté
aux obsèques de M. Henri TAILLANDIER ainsi que toutes celles qui se sont excusées et leur
ont témoigné leur sympathie en cette douloureuse circonstance,
en particulier celles qui ont offert des fleurs ainsi que le personnel des Ateliers de Mohon.