Message to visitors

close

Bienvenue sur l'arbre en lignede Massiliensis qui se construit lentement mais... sûrement!

Je dispose d'informations noninsérées : n'hésitez donc pas à macontacter pour toute information complémentaire.Denombreuses données (dont les arbres Bonjean, Sonyer, Andron,Belleudy, Ingina, Allet, Boulouvard, Maureau, Deflaux, leursbranches alliées et d'autres encore) sont inéditessur Généanet (été 2008).

 

août 2009 Nous avonspoursuivi nos recherches sur, entre autres, les familles suivantes: THIBAUD, GIROUD et alliés (Dauphiné),BOULIN/CHAMPAGNE, ascendance du couple FAVRE/ AGUIRAUD.Complément d'informations sur les BELLEUDY

 

 

 

 


Jeanne Richier
Jeanne Richier
  • Born March 31, 1730 - Vienne, 38, FRA
  • Baptized April 7, 1730 - Vienne, 38, FRA
  • Deceased March 25, 1800 - Vienne, 38, FRA,aged 69 years old
2 files available 2 files available

 Parents

a picture
  • Maître orfèvre à Vienne.
  •  Spouses and children

     Siblings

     Relationships

     Notes

    Individual Note

    Selon l'hypothèse intéressante d'un généalogiste, sa famille pourrait être celle du célèbre sculpteur lorrain Ligier RICHIER (ca 1500-1567). Toutefois, s'il est certain que des descendants de ce sculpteur se sont installés dans le Dauphiné (notamment à Grenoble) comme sculpteurs puis orfèvres, je n'ai pu retrouver aucune preuve d'un lien entre les RICHIER de cette famille et les RICHIER de Vienne.

    Lors de son mariage, elle habite Vienne, paroisse St-André-le-Bas.

    Elle fut l'heureuse mère de 19 enfants, un record à ce jour dans mes recherches généalogiques ! Son mari est probablement décédé brutalement car son dernier enfant est né posthume.

    Elle hérite du commerce de son mari, aucun de ses enfants n'étant encore en capacité de succéder à leur père en tant qu'orfèvre.

    Son poinçon (Jeanne BONJEAN veuve) est : "JBV croissant, losange vertical"

    Sa fécondité exceptionnelle ne passa évidemment pas inaperçue à Vienne et lui valut notamment le droit d'être mise à l'honneur lors d'une "feste des vieillards" le quatorze fructidor an IV de la République (31 août 1796), fête organisée par l'administration municipale. Cette fête laïque était sensée donner un "puissant encouragement à la vertu" et incarner le respect dû à la vieillesse.

    L'administration désigna Etienne TILLON père, 87 ans, Etienne BRUYAS père, 80 ans, Suzanne CHUILLAT, veuve GELAS, 80 ans, ou Jeanne RICHIER, veuve BONJEAN, 77 ans (ndr : elle avait en réalité 66 ans).

    Que Jeanne se soit trouvée trop jeune pour être qualifiée de vieillarde, soit, plus probablement trouvait-elle ces festivités ridicules, toujours est-il qu'elle se fit porter pâle.

    Les autres "vieillards" eurent droit aux tambours et parades militaires, parades d'enfants avant d'être conduits "place de la Liberté, où le temps n'a pas permis de rester", à la montée sur l'estrade devant "le temple de la Raison", au discours du maire et d'un certain citoyen GALLET, et au couronnement d'une couronne de verdure au son d'airs patriotiques suivis d'une corbeille de fruits ornée de fleurs avant de rentrer chez eux... puis d'être ramenés dans la soirée à la maison commune par les administrateurs pour assister à un spectacle (pièce de théâtre) puis d'être à nouveau couronnés puis raccompagnés chez eux.

    Source : Rappels historiques dans Le Moniteur viennois du 26 mai 1871.

    En 1797, elle habite à Vienne (38) rue Marchande.

    L'artère la plus commerçante, la rue Marchande, prolongement de la rue de l'Eperon vers le sud, dont pas une maison aujourd'hui n'a moins de deux siècles, comptait plusieurs boutiques d'orfèvres. Celles-ci, à la fin du XVIII° siècle, se concentrèrent dans la section la plus méridionale de la rue, à tel point que, vers 1798, la petite portion entre la rue du Collège et la rue de la Charité, devint la "rue des Orfèvres". Ainsi, comme leurs confrères lyonnais à la même époque, les orfèvres viennois eurent « leur rue ». En 1797, la veuve d'Amédée BONJEAN se disait domiciliée rue Marchande, deux ans plus tard, son fils Joseph déclarait habiter rue des Orfèvres. Cette courte rue offre encore au regard plusieurs maisons remarquables, part reconnue du riche patrimoine viennois ; dans l'une d'elle, au n°7, se voient toujours des éléments de boiserie de style Directoire, sans doute installés par Joseph BONJEAN ; c'est entre ces boiseries que se succédèrent, au XIX° siècle, plusieurs générations d'orfèvres BONJEAN.

    ONOMASTIQUE : "Les orfèvres du Dauphiné, du Moyen-Age au XIX° siècle", Gisèle GODEFROY et Raymond GIRARD, librairie Droz, Genève, 1985. Odile BONJEAN

    RICHIER dérive du germanique ric hari, "armée puissante" ou de ric hard, "dur et puissant".

    Family Note

    Les BONJEAN sont BONJEAN ; ils ne veulent pas être davantage ni autre chose, mais veulent l'être excellemment. N'est pas BONJEAN qui veut : cela se mérite de père en fils, pourvu que le fils suive l'exemple du père. Tel est leur principe et celui des familles qui sont la moelle de la France. C'est une autre aristocratie que celle de titre et de particule, mais c'en est une. Les BONJEAN montent dans l'échelle sociale d'une façon continue, en mettant le temps qu'il y faut. Quand plusieurs générations de commerçants et d'artisans, de ferme, opiniâtre et habile labeur, honorés par leurs concitoyens, ont constitué un soubassement suffisamment résistant, quelqu'un surgit qui porte au sommet le nom ancestral et situe la famille sur un plan social supérieur. C'est ce qui est arrivé aux BONJEAN. Ce ne fut point surprise, coup de chance, comme il advint par exemple des Français brusquement introduits dans les castes nobiliaires et militaires du premier Empire, c'est l'aboutissement logique et harmonieux d'une longue série de vertus familiales et professionnelles, obscures et insignes à la fois.

    Or il y eut un BONJEAN, Amédée, qui déplaça la maîtresse souche de la lignée de Chambéry en Savoie à Vienne en Dauphiné. En 1742, il est apprenti orfèvre de cette dernière ville. C'est un métier d'art que celui d'orfèvre, où le goût et une technique subtile doivent ensemble et longuement se former, et l'apprentissage, c'est la première antichambre de la maîtrise. En ce temps, le travail n'est pas la chose qu'on fuit ; il est aimé pour lui-même et parce qu'il mène les meilleurs à la dignité et à la supériorité dans la maîtrise. Aujourd'hui ce qui est aimé, c'est le loisir, deux jours sur sept et, s'il se pouvait, sept jours sur sept. Voilà qui suffit à creuser un abîme entre le temps dont nous parlons et le nôtre.

    Qui épouse Amédée ? Jeanne RICHIER, fille d'Etienne, marchand-orfèvre à Vienne, et d'Elisabeth du MENY du FAUCAMBERGE. Ainsi, du même coup, Amédée pousse de nouvelles racines en son milieu traditionnel et se hausse vers les hobereaux. Il a 24 ans lorsqu'il se marie et il meurt à 50 ans. Il aura vécu peu mais non perdu son temps. Par lui la souche BONJEAN s'épanouit soudain en une floraison magnifique. De son mariage il eut dix-neuf enfants.

    Ces dix-neuf suivent de belles destinées tout unies et semblables à celles de leurs ascendants, bien que la fin de leurs existences plonge dans la décade tourmentée de la grande révolution.

    Source : "La vie ardente du président Bonjean", par Gaëtan BERNOVILLE, Alsatia, 1938

    Les orfèvres viennois demeurent fidèles à la règle des dynasties et des alliances familiales, chères aux corporations. Les GUICHARDON se succèdent aux XV° et au XVI° siècle, les ROMEVILLE au XVII°, les RICHIER aux XVII° et XVIII° siècles ; les BONJEAN aux XVIII° et au XIX° siècles, Les FAYARD au XVIIIe ne durèrent pas au-delà de deux générations. Lorsqu'une dynastie s'éteint, la relève est assurée grâce à la politique des mariages. Les PASQUET, qui ont une alliance avec les ROMEVILLE, se maintiennent pendant tout le XVIIe siècle. La succession des ROMEVILLE est garantie par les RICHIER et celle des RICHIER par les VACHER et les BONJEAN (...)

    Source : "Les orfèvres du Dauphiné du Moyen Age au XIXe siècle, répertoires biographiques, poinçons, œuvres", volume 1, par Gisèle Godefroy, Raymond Girard, 1985

     Sources

    • Individual: "Les orfèvres du Dauphiné, du Moyen-Age au XIX° siècle", Gisèle GODEFROY et Raymond GIRARD, licrairie Droz, Genève, 1985. Odile RENARD

      Photos and archival records

    {{ media.title }}

    {{ mediasCtrl.getTitle(media, true) }}
    {{ media.date_translated }}

     Family Tree Preview

    a picture
    Arnaud Richier 1666-1724
     a picture
    Gasparde Néty 1661
     a picture
    Jacques du Meny de Faucamberge, Sieur du Menis ca 1665-1743
     Marie Aubry 1672-1710
    ||||






    ||
    a picture
    Etienne Richier 1695-1752
     a picture
    Elizabeth du Meny de Faucamberge 1701-1752
    ||



    |
    a picture
    Jeanne Richier 1730-1800