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août 2009 Nous avonspoursuivi nos recherches sur, entre autres, les familles suivantes: THIBAUD, GIROUD et alliés (Dauphiné),BOULIN/CHAMPAGNE, ascendance du couple FAVRE/ AGUIRAUD.Complément d'informations sur les BELLEUDY

 

 

 

 


Auguste Bertone
Auguste Bertone
(Joseph Auguste Bertone)
Médaille d'honneur du Ministère du Commerce et de l'Industrie

  • Né le 21 mars 1888 - Marseille, 13, FRA
  • Baptisé en 1888 - Eglise Saint-Trophime, Marseille, 13, FRA
  • Décédé le 24 février 1957 - Marseille XV°, 13, FRA,à l'âge de 68 ans
  • Ouvrier cuiseur aux Raffineries de sucres Saint-Louis. Employé de bureau.
3 médias disponibles 3 médias disponibles

A participé à la Grande Guerre

L'actualité de la guerre au jour le jour
Domicile lors de la mobilisation : Marseille (13)

 Parents

portrait
  • Journalier à Marseille.
  • portrait

     Union(s) et enfant(s)

     Relations

     Notes

    Notes individuelles

    Né au n°19, boulevard Viala, Marseille XV°, dans le quartier de La Cabucelle.

    Témoins naissance :

    Etienne STRENZINO, 52 ans, maçon. A Marseille, 4 boulevard Mouren

    Dominique RAFFINO, 53 ans, journalier. A Marseille, 21 boulevard Viala

    Elève de l'Ecole des frères maristes de La Cabucelle, il obtient son certificat d'études mention Bien.

    Il passe sa jeunesse au sein du quartier de La Cabucelle et mène la vie insouciante d'un jeune marseillais de cette époque. De caractère jovial, il se rend souvent aux spectacles du théâtre de l'Alcazar sur le cours Belsunce et au Palais de Cristal sur les allées de Meilhan.

    Il fut par ailleurs toute sa vie un grand amateur de lectures historiques.

    Il habite 17 boulevard Honorine lors de son recrutement militaire le 7 octobre 1910. Il est inscrit comme "fils d'étrangers". Incorporé dans le 3° régiment de zouaves, il effectue son service militaire à Bizerte puis à Sousse (Tunisie) jusqu'au 18 juin 1912.

    La même année, il perd sa mère, mais son père et lui peuvent compter sur les nombreux Piémontais qui habitaient le quartier de La Cabucelle qui étaient liés par une forte solidarité.

    Mobilisé dès le début de la Première guerre mondiale, une balle lui traverse la mâchoire lors des combats de la bataille de la Marne en septembre 1914. Alors qu'il venait d'être pris en charge par la Croix Rouge dans l'attente de recevoir des soins, il est capturé par les Allemands. Il est interné en Saxe dans les camps de Quetlinburg puis de Merseburg. Il apparaît dans la liste des prisonniers du camp de Merseburg, publiée par la Gazette des Ardennes le 9 septembre 1915. A la fin de la guerre, il est rapatrié et rentre de captivité le 21 janvier 1919. Le 26 mars 1919, il passe au 141° régiment d'infanterie. Il est démobilisé le 1er août 1919 et se retire à Marseille, n° 221 route d'Aix.

    Il habite ensuite, après son mariage, au 6 boulevard Honorine.

    Il effectue l'essentiel de sa carrière en tant qu'ouvrier cuiseur aux raffineries de sucre Saint-Louis, sa tâche consistant à surveiller la cuisson du sucre (vérification de la température, remuage...)

    Le 15 octobre 1931, il est militairement affecté à la Poudrerie nationale de Saint-Chamas comme manœuvre-ouvrier pour la fabrication de poudres.

    En 1933, il reçoit la médaille d'honneur du Ministère du Commerce et de l'Industrie en tant qu'ouvrier à la société des raffineries de sucre Saint-Louis.

    Le 14 novembre 1938, il se rend avec son épouse, comme de très nombreux marseillais, aux obsèques publiques des 73 victimes de l'incendie des Nouvelles Galeries sur la Canebière survenu le 28 octobre 1938, connaissant personnelle l'une d'elles qui y était vendeuse. Cet événement provoqua une très forte émotion et d'importantes répercussions politiques à Marseille. L'affluence était si importante et compacte qu'un mouvement de foule sépara le couple et qu'ils se perdirent de vue un long moment.

    Pendant la Seconde guerre mondiale, il subit comme le reste de la population les fréquentes alertes et bombardements par les italo-allemands puis par les américains. Il accepte son licenciement par les raffineries de sucre, lié à la réduction obligatoire du personnel et au souhait de la direction d'embaucher des "jeunes" qui peuvent ainsi échapper au STO. Il travaille par la suite comme employé aux écritures notamment au sein de l'entreprise de construction "Établissements Boussiron" dont les bureaux étaient situés à proximité de la Canebière (10 boulevard Dugommier).

    Il se trouvait dans ces bureaux lors du grand bombardement du 27 mai 1944 par l'aviation américaine qui fit entre 1750 et 2500 tués à Marseille selon les sources. Les bombes firent "seulement" voler en éclat les fenêtres du bâtiment où il se trouvait, il put s'abriter derrière un meuble et ne fut heureusement pas blessé mais le bâtiment situé à l'angle de la Canebière et du boulevard Dugommier côté impair fut intégralement détruit faisant de nombreuses victimes, notamment de nombreux passants venus se réfugier dans le cinéma Cinéac « Cinéac-Le Petit Marseillais » dont l'entrée était située au n°74 de La Canebière.

    Il passe la fin de sa vie dans son quartier natal, boulevard Honorine, auprès de sa famille.

    ONOMASTIQUE :

    Bertone provient du prénom médiéval Berton (Bertus). On retrouve des Bertoni dès le VIII° siècle à Piacenza. Bertone est une variante typique du Piémont et de la Ligurie occidentale, tandis que les Berton se retrouvent surtout en Vénétie et les Bertoni en Lombardie. De la racine franque Berht=brillant.

     Sources

    • Personne: JORF 28 7 1933 p. 7890. AD 13

      Photos & documents

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     Aperçu de l'arbre

    Giovanni Battista Bertone 1807-1880 Maria Eandi 1810-1887 Giovanni Battista Disderi 1813-1867 Antonia Borgna ca 1819-1887
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    portrait
    Giuseppe Bertone 1851-1930
     portrait
    Caterina Disderi 1857-1912
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    portrait
    Auguste Bertone, Médaille d'honneur du Ministère du Commerce et de l'Industrie 1888-1957