• Né le 8 juillet 1528 - Chambery Savoie, , , ,
  • Décédé le 30 août 1580 - Turin, , , ,,à l'âge de 52 ans
  • Duc de Savoie et prince de Piémont de 1553 à 1580

 Union(s) et enfant(s)

 Notes

Notes individuelles


Emmanuel-Philibert de Savoie, dit Tête de fer (Chambéry, 8 juillet 1528 - Turin, 30 août 1580), fut duc de Savoie et prince de Piémont de 1553 à 1580. Il est le fils de Charles III, duc de Savoie et prince de Piémont, et de Béatrice de Portugal, fille du roi Manuel Ier et de Marie d'Espagne, cousine et belle-sœur de l'empereur Charles Quint

Il est destiné à une carrière ecclésiastique, mais la mort de ses frères le fait renoncer au clergé. À la mort de son père, il n'hérite que du comté de Nice, la Savoie et le Piémont étant occupés par les Français.

Il sert Charles Quint dans la guerre contre les confédérés de Smalkalde (1547), s'illustre au siège de Metz (1552), reçoit, l'année suivante, le commandement des troupes impériales dans les Pays-Bas et gagne pour Philippe II la bataille de Saint-Quentin (1557). En vertu du traité du Cateau-Cambrésis (1559), il recouvre son duché, à l'exception de quelques places fortes occupées par des garnisons françaises.

Il épouse à Paris le 10 juillet 1559 Marguerite de Valois, fille de François Ier de France et de Claude de France et sœur d'Henri II, roi de France. Ils n'ont qu'un fils, Charles-Emmanuel Ier (1562-1630).

Le 22 septembre 1561, il signe l'édit de Rivoli dans lequel il remplace l'usage du latin dans les documents officiels par le français dans les domaines à l'ouest des Alpes (Savoie) et dans la Vallée d'Aoste et par l'italien dans les domaines à l'est (Piémont) et au sud (Comté de Nice) des Alpes[1].

En 1563, il transfère sa capitale de Chambéry à Turin. Après des persécutions infructueuses contre les Vaudois, il se décide à leur laisser le libre exercice de leur culte.

En 1572, il rétablit l’ordre de Saint-Maurice, et le réunit à l’ordre de Saint-Lazare. Il obtient d'Henri III en 1574 la restitution de Pignerol et de Savigliano, des Espagnols en 1575 de celle de Santa et d'Asti, et il acquiert en 1576 la principauté d'Oneille. Il est le fondateur de l'université de Mondovi.

À la mort de son oncle, le cardinal-roi Henri Ier de Portugal, le 30 janvier 1580, il est l'un des prétendants au trône du Portugal, avec ses cousins : Philippe II d'Espagne (fils de l'Infante Isabelle), Rannucio de Parme (fils de l'Infante Maria de Guimarães) et l'Infante Catherine de Guimarães (duchesse de Bragance par mariage). Mais c'est finalement Antoine Ier, fils naturel de l'Infant Louis (5e duc de Beja), qui obtient la succession, avant d'être rapidement défait par les troupes du roi d'Espagne Philippe II qui ceint alors la couronne du Portugal.

Il est destiné à une carrière ecclésiastique, mais la mort de ses frères le fait renoncer au clergé. À la mort de son père, il n'hérite que du comté de Nice, la Savoie et le Piémont étant occupés par les Français.

Il sert Charles Quint dans la guerre contre les confédérés de Smalkalde (1547), s'illustre au siège de Metz (1552), reçoit, l'année suivante, le commandement des troupes impériales dans les Pays-Bas et gagne pour Philippe II la bataille de Saint-Quentin (1557). En vertu du traité du Cateau-Cambrésis (1559), il recouvre son duché, à l'exception de quelques places fortes occupées par des garnisons françaises.

Il épouse à Paris le 10 juillet 1559 Marguerite de Valois, fille de François Ier de France et de Claude de France et sœur d'Henri II, roi de France. Ils n'ont qu'un fils, Charles-Emmanuel Ier (1562-1630).

Le 22 septembre 1561, il signe l'édit de Rivoli dans lequel il remplace l'usage du latin dans les documents officiels par le français dans les domaines à l'ouest des Alpes (Savoie) et dans la Vallée d'Aoste et par l'italien dans les domaines à l'est (Piémont) et au sud (Comté de Nice) des Alpes[1].

En 1563, il transfère sa capitale de Chambéry à Turin. Après des persécutions infructueuses contre les Vaudois, il se décide à leur laisser le libre exercice de leur culte.

En 1572, il rétablit l’ordre de Saint-Maurice, et le réunit à l’ordre de Saint-Lazare. Il obtient d'Henri III en 1574 la restitution de Pignerol et de Savigliano, des Espagnols en 1575 de celle de Santa et d'Asti, et il acquiert en 1576 la principauté d'Oneille. Il est le fondateur de l'université de Mondovi.

À la mort de son oncle, le cardinal-roi Henri Ier de Portugal, le 30 janvier 1580, il est l'un des prétendants au trône du Portugal, avec ses cousins : Philippe II d'Espagne (fils de l'Infante Isabelle), Rannucio de Parme (fils de l'Infante Maria de Guimarães) et l'Infante Catherine de Guimarães (duchesse de Bragance par mariage). Mais c'est finalement Antoine Ier, fils naturel de l'Infant Louis (5e duc de Beja), qui obtient la succession, avant d'être rapidement défait par les troupes du roi d'Espagne Philippe II qui ceint alors la couronne du Portugal.


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