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Parents
- Sylvain DERROITE 1839-1892
- Françoise CHRÉTIEN 1842-1875
Siblings
Gabrielle DEROITE 1871-
Half-siblings
On the side of Sylvain DERROITE 1839-1892 |
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Events
8 June 1869 : | 8 June 1869 :Birth - Paris, 75000, Paris, Île-de-France, FRANCE Cité Popincourt, 14, XI ème arrondissement |
1890 : | 1890 :Service militaire |
22 October 1894 : | 22 October 1894 :Ordinance - Saint-Sulpice - Paris, 75000, Paris, Île-de-France |
13 September 1914 : | 13 September 1914 :Eglise Sainte-Jeanne-d'Arc - Paris, 75000, Paris, Île-de-France Ce même dimanche 13 septembre 1914, le cardinal Amette présidait à Notre-Dame de Paris la procession des reliques des saints de France. Trente mille fidèles se pressaient dans la cathédrale, sur le parvis et dans les rues avoisinantes. Son Eminenceinvita ses diocésains à persévérer dans la prière pour le salut de la Patrie. Sources: L'adversaire essayait de se ressaisir et un retournement de la situation était toujours à craindre. A la fin de la cérémonie, l'Archevêque de Paris monta en chaire et il confirma explicitement le voeu : "Depuis le commencement de la guerre, plusieurs ont exprimé la pensée de promettre par voeu l'érection d'une église à Jeanne d'Arc, dans la capitale, pour obtenir la victoire. Nous avons devancé ce désir puisque depuis plusieurs années déjà, nous avons résolu de construire à Paris une église à Jeanne d’Arc. Eh bien, aujourd'hui, je fais vœu de poursuivre au plus tôt la construction de cette église et de la dédier à la bienheureuse Jeanne d'Arc, en ex-voto commémoratif pour le salut et le triomphe de la France. " La bataille de la Marne écarta la menace allemande sur la capitale et, durant les quatre années de guerre, Paris fut à l'abri des combats. Satisfaction avait donc été obtenue. Fut-ce grâce à une intervention surnaturelle ? En d'autres termes, doit-on voir une relation de cause à effet entre le voeu à Jeanne d'Arc et la protection de Paris ? L'Eglise a répondu par l'affirmative. Voici ce que déclarait le cardinal Feltin dans l'homélie qu'il prononça le 10 mai 1964, le jour de la consécration de la basilique résultant du voeu de 1914 : « On put constater que, dans le même temps où se faisait cette promesse solennelle, pour des raisons qui nous sont inconnues, les plans de l'armée allemande se modifiaient et au lieu de poursuivre sa marche vers Paris, cette première armée s'orientait vers l'est. Sans doute espérait-elle envelopper toute notre armée française ; c'était ainsi un combat dans le Nord-est. Mais cette manœuvre a été le moment de stabilité : c'est le début de la bataillede la Marne. C'est là qu'a commencé ce que l'on a justement appelé le «miracle de la Marne». Car s'il est vrai que cette victoire ainsi remportée ait été présage de celle qui viendrait après quatre années de vie passées en tranchées, s'il est vraique cette victoire, dis-je, est due à la valeur des chefs et à la vaillance des soldats, on peut bien constater qu'elle est aussi le résultat d'une protection particulière du Ciel, et pourquoi ne pas le dire, de sainte Jeanne d'Arc, puisque c'est depuis ce moment-là qu'il y a eu changement dans nos attitudes de guerre. » (3) A quel endroit édifier l'église votive ? Le curé de St-Denys de la Chapelle, l'abbé Georges Derroite, souhaitait ardemment que la basilique dédiée à Jeanne d'Arc soit construite dans sa paroisse, près de l'église où Jeanne pria et communia en 1429. Mais, lorsque au début des années 20, lediocèse décida d'entreprendre la réalisation du voeu, le projet était de construire cette basilique près de la place Dupleix (15ème arrondissement), sur un terrain acquis à cet effet. Un beau jour de 1922, l'abbé Derroite eut la surprise d'apprendre que ce projet ne pourrait pas être mené à bien : la Ville de Paris venait de frapper ce terrain de servitude pour y ouvrir une nouvelle rue. Le diocèse devrait donc trouver un autre emplacement. Pour notre curé, c'était un signe très clair : Jeanne d'Arc ne voulait pas être honorée dans le 15ème arrondissement, où elle n'est jamais allée. Elle ne voudrait pas plus d'une église ailleurs dans Paris puisque, de son vivant, elle n'a jamais pu entrer dans cette ville. Le seul emplacement convenable, c'était La Chapelle, ce village où elle a logé en 1429, lorsqu'elle lança un assaut infructueux contre la capitale, et où on la ramena, blessée par un tir anglais. La construction de la basilique à La Chapelle auraitaussi l'avantage de procurer au quartier une protection et des grâces particulières, par l'intercession de la sainte. Le curé s'empressa de multiplier les démarches et d'intervenir auprès de l'archevêque qu'il parvint à convaincre. Le 1er décembre 1922, il rencontra le cardinal, Mgr Dubois, qui lui fit part de sa décision : la basilique sera édifiée à La Chapelle,à charge, pour le curé, de trouver un terrain. L'exploration des ressources du quartier allait commencer, quand il apprit que le terrain attenant à l'église St-Denys était mis en vente. C'était manifestement un nouveau signe car l'emplacement était idéal : la sainte voulait être honorée ici. (4) Il imagina aussitôt l'édification d'une basilique remplaçant ou englobant la vieille petite église gardienne du souvenir de Jeanne d'Arc. Le terrain devait être mis en vente aux enchères le 28 décembre 1922. Il ne fallait pas qu'il échappât à la paroisse. Pour mettre toutes les chances de son côté, l'abbé Derroitte fit le vœu de se rendre avec ses paroissiens en pèlerinage à Lourdes s'il parvenait à l'acheter. Pour solenniser ce voeu, il le mit par écrit et confia ce document à une personne qui devait le déposer à Lourdes, dans la grotte des apparitions, le 28 décembre, jour de la vente. L'abbé pouvait alors attendre sereinement ce jour fatidique. Stupeur : au jour dit, la vente n'a pas lieu! Mais notre curé n'est pas homme à se laisser abattre. « Le coup fut dur, écrit-il. Pourtant nous ne perdîmes pas courage, considérant comme impossible que la Sainte Vierge ait choisi le jour même de notre plus grande espérance pour nous désespérer.» Il entreprend des négociations, qu'il qualifie de « laborieuses», avec les vendeurs du terrain et ils parviennent à un accord, sans passer par des enchères. La promesse de vente est signée le 11 février 1923. Or ce jour -et ce n'était pas un hasard pour le curé-est celui de la fête de Notre-Dame de Lourdes : il savait bien que Marie ne l'abandonnerait pas (et n'abandonnerait pas Jeanne d'Arc qui voulait être honorée en ce lieu). Le soir même, il écrit à ses paroissiens pour leur annoncer la nouvelle en laissant exploser sa joie : Chers Paroissiens, C'est un fait accompli. Aujourd'hui, 11 février, fête de l'Apparition de la Sainte Vierge à Lourdes, nous sommes autorisés à vous annoncer que le vœu fait en notre nom le 28 décembre dernier à Lourdes même est réalisé, que Son Eminence le Cardinal Dubois, Archevêque de Paris, ému de l'état de l'église Saint-Denys de la Chapelle, ayant considéré ses titres historiques à devenir le sanctuaire parisien de Sainte Jeanne d'Arc, touché de votre exceptionnelle dévotion envers la sainte héroïne de la Patrie, son Conseil consulté et tous les obstacles ayant disparu, a décidé que l'église Saint-Denys de la Chapelle serait restaurée sous le vocable de Sainte Jeanne d'Arc, et le serait par la piété du diocèse tout entier, en exécution du voeu fait par Monseigneur Ametteen 1914, exécution qu'avait retardée la guerre et que rend plus que jamais pressante la Victoire. Le curé de La Chapelle peut alors entreprendre son pèlerinage d'action de grâces à Lourdes. Il avait si bien sensibilisé ses paroissiens à l'importance de l'enjeu qu'ils furent nombreux à j'accompagner. Il leur écrit le 31 mai 1923 : « Dans quelques jours nous serons à Lourdes, fidèles au voeu que nous avons fait d'y aller en pèlerinage, si nous avions le bonheur de voir notre rêve accompli. Il nous tarde de partir. Notre coeur, gonflé de reconnaissance, est impatient de remercier la Vierge Marie du miracle qu'elle a fait en notre faveur. Car c'est miracle qu'on ait décidé d'édifier, chez nous, sur les pauvres restes de notre église, la basilique de Sainte Jeanne d'Arc. (...) Quel événement! Quelle grâce! Comme il convient de ne faire qu'un coeur, et le plus ; grand des coeurs pour exprimer notre gratitude. ! Nous, heureux pèlerins, nous ferons en sorte de l'exprimer avec effusion au nom de tous ; nous tâcherons, par elle, d'attirer sur la paroisse de nouveaux bienfaits et d'obtenir les miracles qui sont encore nécessaires pour mener à bonne fin l’oeuvre immense qui reste à faire. (...) Nous voudrions emmener toute la Paroisse. Force nous est de nous contenter d'une simple délégation. Du reste, elle sera fort convenable. Nous serons plus de quatre-vingt, groupés et marchant derrière la bannière de Jeanne d'Arc. Tous les âgeset toutes les conditions seront représentés. Plusieurs malades nous accompagnent et parmi les malades les pauvres n'ont pas été oubliés. Espérons qu'ils seront guéris. Quant à vous, chers Paroissiens, vous à qui le devoir impose le sacrifice de rester à Paris, croyez que vous ne serez pas oubliés. Nous emportons vos nécessités, vos requêtes, vos préoccupations de toutes sortes. Nous recommanderons à la Sainte Vierge vos familles, vos enfants, la santé et le bonheur de tous ceux que vous aimez. Nous avons grande confiance de revenir les mains pleines de bénédictions pour tous. Soyez, vous aussi, vous-mêmes, très unis à distance par la pensée et la prière. » Il va falloir maintenant financer et construire la basilique, en prenant modèle, écrit-il «sur la petite Bernadette qui, malgré sa faiblesse, n'a pas désespéré de couronner le rocher de Massabielle de la basilique qu'on y admire ». L'entreprise futardue et c'est seulement en 1964, cinquante ans après le voeu, que l'édifice put être consacré. Sa grande taille (1000 places assises) devait lui permettre d'accueillir des foules. Mais, aujourd'hui, un seul groupe y vient en pèlerinage : les membres de notre association, le jour de la fête nationale de Jeanne d'Arc. Mais ça, c'est une autre histoire... Jacques FRANÇOIS, Action Universelle des Amis de Jeanne d'Arc, 85 rue Petit, 75019 Paris Globeflyer précise : Un concours est lancé dès 1926 par le diocèse de Paris pour l'érection d'une église à la gloire de Jeanne d'Arc, aux côtés de l'église Saint-Denys de la Chapelle. Au total, 165 projets sont déposés, dont celui d'Auguste Perret : un clocher de 200 mètres de haut fait de béton armé et de vitrail. Ce sera finalement le projet de Georges Closson qui l'emportera, et la première pierre de l'édifice sera posée le 7 juin 1929. Du projet monumental prévu avec trois coupoles, on ne réalisera que la façade (sans les clochers) et une première coupole transformée en narthex en 1935. Et d'inaugurer la grande nef de Pierre Isnard, éclairée par les verrières de Léon Zack, en 1964. http://www.leglobeflyer.com/reportage-2-814.html Photo : Structurae (Base de données internationale du patrimoine du genie civil). - Jacques FRANÇOIS, Action Universelle des Amis de Jeanne d'Arc, 85 rue Petit, 75019 Paris - - Structurae : Base de données internationale du patrimoine du génie civil - |
1919 : | 1919 :Residence - Paris, 75000, Paris, Île-de-France 33 avenue de Breteuil, Paris |
30 March 1928 : | 30 March 1928 :Death - Rue de la gare - Redon, 35236, Ille-et-Vilaine, Bretagne Temoin : Auguste CHIRON, Eclésiastique domicilié 24 rue Saint-Roch à Paris, 65 ans Lors de son décès à Redon, il est dit être né Rue de La Folie-Méricourt dans le XIème arrondissement. Le témoin de son décès sera son exécuteur testamentaire. Witness :Auguste CHIRON |
4 April 1928 : | 4 April 1928 :Post mortem - Eglise Sainte Jeanne-d'Arc - Paris, 75000, Paris, Île-de-France Obsèques |
4 April 1928 : | 4 April 1928 :Burial - La Chapelle-Guillaume, 28078, Eure-et-Loir, Centre-Val de Loire Voir Faire-part des obsèques. |
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