Louis EdouardGRES

Heure: 21:00
ses parents sont domiciliés à Lacaze

Mineur

Louis n'est pas dans la maison de Cérons

Dans la maison sont recensés :
Grès Pierre ( Jean )1860 Anglars
Pezet Emilie 1871 Villefranche
Grès Marie 1894 Decazeville fille
Grès Georges 1899 Decazeville
Grès Rosalie ( Rachel ) 1906 Aubin
Leygues Berthe Nièce (plutôt fille d'un premier mariage d'Emilie
Granier Madeleine 1826 Marmont Mère

Dans la maison sont recensés:
Grès Pierre Jean 1860 Anglars mineur
Grès ( Pezet ) Emilie 1871Villefranche épouse restaurant patronne
Grès Louis 1888 Aubin fils mineur
Grès ( Leygues) Berthe 1898 Aubin Fille d'Emilie premier mariage
Grès Georges 1899 Aubin fils
Grès Rachel 1906 Aubin fille
Grès Alice 1909 Aubin fille
Veuve Pezet Madeleine 1824 Villefranche belle-mère s.p.

AM à Aubin
témoin, Maurel Julien , ajusteur 24 ans domicilié à Aubins cousin de l'épouse
lui domicilié à Cérons (peut être grande maison où? gde maison ?)
mère décédée, père mineur
elle sans profession

Heure: 21:30
il était maitre-pointeur au 9ème régiment d'artillerie, lorqu'il a été tué par l'éclatement de son canon.... Il est mentionné sur un document militaire "Genre de mort : tué à l'ennemi"
Il a eu la croix de guerre.
Sur l'acte de décès, dressé par le Capitaine Desportes de la Fosse, commandant , et sur la déclaration de Soler, Maréchal des logis, agé de 35 ans et de Michelet, 2ème Canonnier servant agé de 34 ans,
Il était 2ème Canonnier servant 3ème Groupe Artillerie de Campagne d'Afrique, 4ème Batterie, immatriculé sous le n° 06536

Son Capitaine Desportes de la Fosse a écrit le 22 juin 1915 la lettre classique mais émouvante à Marcelle sur l'homme Louis Edouard et sur les conditions de sa mort. : "il était devenu pour moi un véritable ami. Son courage, sa bonne humeur, sa complaisance, son habileté m'avaient inspiré une vraie affection. Je l'ai relevé moi même et je l'ai pleuré comme l'un des miens. Nous avons pu le mettre dans un cercueil et lui faire une tombe dans le cimetière de Tracy le Mont. Pendant une interruption du combat nous l'y avons conduit. Les camarades ont orné sa tombe d'une pierre gravée portant son nom et sculptée d'une croix. J'ai recueilli sa montre brisée par le coup qui l'a tué...je vous remets également le reliquat de la somme recueillie pour orner sa tombe afin que vous puissiez en disposer... Je puis vous dire qu'il n'a pas souffert, il a cessé immédiatement de respirer. "

Il écrivait à sa femme Marcelle, le 1er juin 1915, 6 jours avant sa mort: "d'un moment à l'autre il peut se passer quelques choses que peut être nous ignorons, enfin comme je te l'ai déjà dit plusieurs fois, tu n'as pas à te chagriner quand même tune recevrais pas des nouvelles de quelques jours"
dans sa dernière lettre du 6 juin, il écrivait: "jamais nous n'avons autant tiré qu'aujourd'hui, rien que nos 4 pièces nous avons tiré deux milles coups de 6 heures du matin à 9 heures"