- Né le 9 mars 1830 - Bischwiller, 67046, Bas-Rhin, Alsace, France
- Décédé le 28 septembre 1910 - Martilly, 14500, Calvados, Normandie, France,à l'âge de 80 ans
- INDUSTRIEL Négociant Manufacture Fabriquant de Drap à Vire
Parents
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Union(s) et enfant(s)
- Marié avec Julie Elise Mathilde EHRER 1843 dont
- Marié le 1er septembre 1857, Sainte-Marie-aux-Mines, 68298, Haut-Rhin, Alsace, France, avec Salomé Sophie CHENAL (Parents :Jacques CHENAL & Sophie KIRCHMANN)dont
Fratrie
Louis BERGER
Félix BERGER 1830-1910 Marié avecJulie Elise Mathilde EHRER 1843
Félix BERGER 1830-1910 Marié le 1er septembre 1857, Sainte-Marie-aux-Mines, 68298, Haut-Rhin, Alsace, France, avecSalomé Sophie CHENAL
Antoine Théodore BERGER 1832
Grands parents paternels, oncles et tantes
Jacques BERGER 1800-1834
![]() 3enfants |
Grands parents maternels, oncles et tantes
Louise Mathilde Julie KABLE 1804-1850
![]() 3enfants |
(affichermasquer) |
Événements
9 mars 1830 : | 9 mars 1830 :Naissance - Bischwiller, 67046, Bas-Rhin, Alsace, France |
--- : | --- :Mariage (avec Julie Elise Mathilde EHRER) |
1er septembre 1857 : | 1er septembre 1857 :Mariage (avec Salomé Sophie CHENAL) - Sainte-Marie-aux-Mines, 68298, Haut-Rhin, Alsace, France Sources: Autres informations Référence n° 109620000247618286 Auteur du relevé : Association Généalogique et Héraldique du Val de Lièpvre |
--- : | --- :Temple de Vire (Texte extrait de : « Les protestants du Bocage Normand » édité en 2007 par Jacky Delafontenelle) En cette année 1872, Félix Berger et Émile Zimmermann, deux industriels alsaciens originaires de Bischwiller, quittent l’Alsace occupée par l’Allemagne.Ils déménagent leur usine de textile et créent deux usines modernes à Martilly, dans la banlieue de Vire. Plus de quatre cents ouvriers alsaciens les suivent. Ils se fixent à Vire, Saint-Martin-de-Tallevende et la périphérie. Environ deux cents sont protestants, ils appartiennent pour une moitié à l’Église réformée et l’autre moitié à la Confession d’Augsbourg. Tous désirent oublier les nuances qui peuvent exister entre eux et se rattacher au Consistoire de Caen. Édouard Melon, président du Consistoire, célèbre le premier culte divin à Vire le 29 décembre 1872. Des prédications en langue allemande sont données, régulièrement, chaque quinzaine, à partir de février 1873 par les pasteurs A. Vincent, de Condé, et H. Burghard, du Havre, et en français par le pasteur F. Prunier. Ces premiers cultes ont lieu, d’abord dans les ateliers de carrosserie de M. Ohleyer, ensuite dans la salle du Tribunal de Commerce, que le conseil municipal a mise à la disposition de la colonie protestante. L’Église consistoriale considère “que le nombre de protestants déjà établis définitivement à Vire, par suite de l’émigration alsacienne, rend indispensable la création dans cette ville, d’une place de pasteur”. Le gouvernement est prié d’y pourvoir (séance du 15 mai 1873). Les municipalités de Vire et de Saint-Martin-de-Tallevende, ainsi que le préfet du Calvados, appuient favorablement cette demande. Le maréchal de Mac-Mahon, président de la République, signe le 28 octobre 1874 le décret de création de ce poste. Le conseil presbytéral, composé de Charles Zimmermann, Guillaume Mannhardt, Charles Ohleyer, Geoffroi Louis et de M. Schnetzler, se réunit officiellement pour la première fois le 15 janvier 1875. L’ordre du jour de la réunion est l’élection d’un pasteur et la demande au conseil municipal d’un nouveau lieu de culte, en remplacement de la salle du Tribunal de Commerce affectée à une autre destination. Théodore Bott, bachelier en théologie qui avait déjà prêché depuis quelques temps à Vire, est, à l’unanimité, appelé à occuper le poste de pasteur. Alsacien, T. Bott faisait les prédications alternativement, un dimanche sur deux, en allemand et en français, dans l’ancienne salle du Tribunal de Paix, située au rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville. Le conseil presbytéral du 20 mai 1878 appelle pour remplacer T. Bott, démissionnaire, Thomas George Messervy de Poteraux. Le nouveau pasteur propose au conseil presbytéral du 25 novembre 1878, d’acheter une chapelle en bois qui avait été élevée à Paris, sur le Champ de Mars, lors de l’exposition universelle (1878). Cette proposition est acceptée à condition que la municipalité offre un emplace-ment convenable. Le conseil municipal s’empresse de céder un terrain (17 par 12 mètres) situé au bas de la place Saint-Thomas, formée par une partie de l’ancien cimetière Saint-Thomas, à quelques mètres de l’église de ce nom (délibération du 10 décembre 1878). Le temple, dont le coût des travaux s’élève à environ 14 000 francs, est financé par les fidèles et le ministère de l’Intérieur et des Cultes (5 000 francs)1.Les travaux de construction commencent en avril et sont achevés à la fin d’août 1879. Sur une des façades, on pouvait lire : “Aimez-vous les uns les autres. Nous aimons Dieu, parce qu’il nous a aimés le premier”.Le temple est inauguré le 2 septembre 1879 en présence de M. Lalleman, maire, des adjoints et des conseillers municipaux de la ville.Le pasteur Messervy prononce la prière de dédicace, le pasteur Éd. Melon, le discours de dédicace. Il rappelle qu’un temple “peu éloigné de l’emplacement occupé” par le nouveau temple avait existé à Vire, “qu’il fut détruit en 1680, cent vingt ans après son érection” ! 2 1 AN F19 10637. Construit entièrement en bois de sapin, les façades sont recouvertes de clins de trois cm d’épaisseur. La Commission des Édifices religieux jugea indispensable de conforter les façades latérales et le pignon arrière, par la construction à l’extérieur d’un mur en briques enduit de chaux hydraulique. Ces travaux inopérants ont défiguré l’architecture de l’ouvrage et augmenté le prix de la construction. Il fallut rajouter un soubassement en granit, non compris au devis initial. L’édifice, qui mesurait 12 mètres sur 7, pourrait être le modèle d’exposition d’un fabricant norvégien de maisons, mais certainement pas, comme cela a été écrit, le pavillon de la Norvège. Le temple devint propriété municipale en 1905.2 D’après les articles parus dans Le Christianisme au 19è siècle et L’Évangéliste. Cette affirmation est tout à fait inexacte. Les huguenots de Vire n’obtinrent jamais l’autorisation de construire un temple. L’interdiction de 1680 ne concernait que l’exercice de la R.P.R.Les pasteurs Jean Dartigues de Montilly et Jean Dartigue d’Athis, Lourde de la Place de Saint-Lô et du Chefresne, Marsault d’Alençon et Capilléry de Cherbourg et le chœur de l’Église réformée de Fresnes participèrent également aux deux services de la dédicace. L’événement fut largement rapporté par le journal Le Virois 1.1 AN F19 10488 : Demande de création d’une place de pasteur à Vire. Rétablissement de la Religion chrétienne réformée à Vire, en l’année 1873, de Georges Le Gorgeu, docteur en droit, manuscrit écrit en 1881-82, conservé à la BSHPF Ms 2251. Le Christianisme au 19è siècle, 12 sept. 1879. Le Protestant de Normandie, journal bi-mensuel, fondé en 1869 (collection complète à la BSHPF, de déc. 1888 à déc. 1919).En 1929, il y a 57 protestants (compris les enfants et les 17 personnes qui ne payaient pas leurs cotisations), disséminés sur Vire, le Calvados et la Manche. Il en reste encore le double dans l’annexe de Fresnes rattachée à Vire en 1920. En 1992, il n’y a plus que 6 familles représentant une dizaine de personnes. Les membres de l’Église se sont prononcés au début de l’année 1993 pour leur rattachement à l’Église du Bocage normand, rattachement qui sera officialisé après plusieurs années de procédures administratives. L’édifice a été détruit par les bombardements des 6/8 juin 1944. Un nouveau temple, financé par les dommages de guerre, a été reconstruit au même emplacement. La première pierre a été posée le 29 octobre 1958, la remise des clefs fut effectuée par le maire, le Dr Chevrel, le 25 octobre 1959, suivie de la dédicace (renseignement communiqué par Paul Peytremann et Mlle Frémont, de Vire). |
28 septembre 1910 : | 28 septembre 1910 :Décès - Martilly, 14500, Calvados, Normandie, France |
Notes
Notes individuelles
En 1872, 500 Alsaciens ont quitté leur région annexée par la Prusse, pour s’installer à Vire. Originaires de Bischwiller, ils ont exporté leur savoir-faire de drapiers.En 1870, l’Alsace et d’une partie de la Lorraine sont devenues allemandes. Cette annexion a provoqué la fuite de nombreux Alsaciens. En s'installant à Vire, ces familles ont relancé l’industrie textile viroise, qui avait fait la fortune de la cité du bocage dès le XIVe siècle.De nombreux Virois ont travaillé dans ces usines de filatures. "Ces patrons alsaciens sont arrivés avec leurs meilleurs ouvriers, leurs machines et une organisation du travail plus modernes", explique Jeanine Koch, historienne locale. Les tissus virois sont alors expédiés dans toute la France et même en Afrique du Nord.Les patrons les plus célèbres se nomment Émile Zimmermann, Félix Berger ou Henri Kablé. Charles Berger, le fils de Félix, est élu conseiller municipal, maire et député entre 1905 et 1919. En 1939, près de 200 ouvriers travaillaient encore dans les manufactures. Mais les bombardements des usines en juin 1944 et l’arrivée des fibres textiles ont sonné le glas du textile à Vire.
Sources
- Personne: https://www.ouest-france.fr/normandie/vire-14500/histoire-vire-les-alsaciens-ont-contribue-lessor-de-la-ville-3248628
- Union 2: Autres informations Référence n° 109620000247618286 Auteur du relevé : Association Généalogique et Héraldique du Val de Lièpvre
Photos & documents
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