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2 médias disponibles 2 médias disponibles A participé à la Grande Guerre, mort le 25/09/1915Que s'est-il passé ce jour là ?Unité(s) : 59e régiment d'artillerie de campagne (59e RAC), 23e régiment d'artillerie coloniale (23e RAC) Domicile lors de la mobilisation : Chénas (69) |
Parents
- Jean Claude DUFETRE ca 1864-
- Catherine LACHARME 1869-
Fratrie
Marie Claudine DUFETRE 1889-
Jean François DUFETRE 1894-1915
Jean Pierre DUFETRE 1900-1940/
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Événements
12 septembre 1894 : | 12 septembre 1894 :Naissance - Pruzilly,71570,Saône-et-Loire,Bourgogne,FRANCE Sources: Pruzilly - Naissances1893 1902 - p5/21 |
25 septembre 1915 : | 25 septembre 1915 :Décès - Massiges,51800,Marne,Champagne-Ardenne,FRANCE,Côte 191 Mort pour la France |
6 janvier 1916 : | 6 janvier 1916 :Transcription du décès - Chénas,69840,Rhône,Rhône-Alpes,FRANCE Sources: Mémorial des Hommes |
--- : | --- :Inhumation - Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus,51800,Marne,Champagne-Ardenne,FRANCE Nécropole nationale "LE PONT DU MARSON", Tombe 3057 |
Notes
Notes individuelles
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Tué à l'ennemi le 25 septembre 1915 sur la Côte 191 à Massiges. Son corps est inhumé au cimetière de la place d'armes de Massiges. Tombe 101 - La nécropole implantée à Minaucourt a été créée en 1915 à l'emplacement du cimetière de guerre de Pont-du-Marson pour y regrouper : - les corps des soldats inhumés dans les cimetières de Médicis, Place d'armes, du calvaire, du centre, du promontoire à Massiges, ravin du Marson 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 7bis, 8,8bis à Minaucourt,Varoquiez, du 410e RI à Ville-sur-Tourbe, de la porcherie, de la laiterie à Virginy, des Maigneux, Valmy, Auve, Rouvroy, Autry, Cernay-en-Dormois, Berzieux, Bouconville, Fontaine-en-Dormois, Grateuil, Somme-Bionne Est, Hans, Laval, Wargemoulin, - ainsi que les tombes isolées situées sur les lignes depuis Beauséjour jusqu'à Ville-sur-Tourbe. Elle a été aménagée en 1922-1923 et de 1926 à 1929. Dernière réfection en 1996-1997. - La nécropole nationale « Le Pont-du-Marson » est située sur le territoire de la commune de Minaucourt-le-Mesnil-les-Hurlus, à l'est du Camp de Suippes, sur la D 566 en direction de Massiges. Elle s'étend sur 43 944 m2. 21 319 soldats y ont été inhumés : - 21 291 soldats français dont 12 223 en 6 ossuaires, 25 tchèques et 2 serbes, tués au cours de la 1ère guerre mondiale ; - 1 soldat français tué au cours de la 2e guerre mondiale. - La difficulté de la relève des sépultures provisoires restées au milieu des combats pendant toute la guerre a donné à cette nécropole un caractère particulier. Sous de nombreuses croix reposent plusieurs corps, jusqu'à 5, qu'il a été impossible d'identifier. Les renseignements sont alors très incomplets, parfois une seule lettre du nom et souvent la mention « et un inconnu » s'ajoute au nom d'un ou plusieurs héros que la mort a réunis à tout jamais. De même les chiffres exacts ne peuvent être certifiés car de nombreux corps trouvés pendant certaines périodes n'ont pas été dument enregistrés, eu égard à la fréquence importante des découvertes. Les travaux de relève sur le terrain ont été faits par une main d'oeuvre Indochinoise ouChinoise, que l'on avait fait venir pour le soutien logistique des unités de combats pendant le conflit, eux-mêmes ayant payé un lourd tribut à la guerre. Sources: Les cimetières militaires français dans le département de la Marne |
![]() Incorporé au 59e Régiment d'Artillerie de Campagne (Chaumont - Hte Marne) le 1er septembre 1914 Arrivé au corps le 5 septembre 1914 et Canonnier 2e classe Passé au 23e Régiment d'Infanterie Coloniale (Paris) le 30 septembre 1914 Tué à l'ennemi le 25 septembre 1915 à Massiges (Marne) Côte 191 et inhumé au cimetière de la Place d'Armes - Tombe 101 - Campagnes Allemagne du 5 septembre 1914 au 25 septembre 1915 - Blessures Disparu le 25 septembre 1915 aux combats de Massiges. | ![]() Voir le journal complet |

- Casernement en 1914 :Paris - 5e Brigade Coloniale, 1e Corps d'Armée Coloniale, puis en 1915 à la 3e Division Coloniale - Constitution : 3 bataillons - 4 citations à l'ordre de l'armée, fourragère jaune 1914 : Belgique :ouest de Virton : Fagny (21/08), Gérouville, Jamoigne, Romponcelle, combat de Neufchâteau (22 août) retraite Secteur de Vitry-le-François : (début sept.), Bataille de la Marne: Ecrienne, Thiéblemont, fermes de Tournay, Vauclerc (6-7 sept.), Ville-sur-Tourbe (14/09), vallée de la Tourbe, bois de Ville, bois d'Hauzy, Melzicourt 1915 :Nord de Massiges: (fév.), bois d'Hauzy (jusqu'en mai) Aisne: (juin) : Berneuil, le Touvent, forêt de Laigue Artois: (juil.) : secteur de Doullens Marne: retour à Massiges, Main-de-Massiges, cote 191 (sept.) puis même secteur jusqu'en nov. 1916 :Somme:(fév.-juin ) : Foucaucourt, bois Commun Bataille de la Somme: (juil.-sept.) : Dompierre, Becquincourt, Assevillers, Flaucourt, Barleux, Belloy-en-Santerre , Villiers Carbonel , Horgny Marne:(août-oct.) : ouest de la route de Souain à Navarin, Quartier de la Bonne Auberge, tranchées du Chapeau de Gendarme Oise:(déc.) 1917 :Entre Somme et Oise:(janv.- mars) : Fescamp, Remaugies puis attaque allemande : l'Ailette (avril), amy, Avricourt, bois de l'Hôpital, Saint-Simon, Vauzeris, Pasly, Chavigny Aisne:Mont des Tombes, Anizy-le-château, ferme Guilleminet, attaque du Mont des Singes (5-9 mai) Alsace:(juin-juil.) : Struth, Mertzen, Fulleren, Friessen, Hindlingen Aisne:(juil.-août) : Hurtebise, monument d'Hurtebise, plateau d'Ailles (sept.), Vassognes Secteur d'Epernay: (nov.) Reims: (dec.) Un renfort de 451 hommes venant du 300e R.I., dissous intègre le 23e RIC en nov. 1918 :Secteur de Reims:(janv.-juil.) : Cormontreuil, château de Veilly, Taissy, l'Allée Noire puis bois de Vigny, ferme de Méry, bois Raveau, Coulommes, Bétheny (oct.), Cormontreuil, faubourg de la Haubette, Bazancourt, Boult-sur-Suippe (07/10), Blanzy, Gomont, bois Allongé Vosges:(nov.) |
- Jeudi 23 septembre : Canonnade à Boesinghe en Belgique. Grande activité d'artillerie, avec vives fusillades, au nord et au sud d'Arras, ainsi qu'entre Somme et Oise. Bombardement violent, au nord de l'Aisne, dans la région de Ville-aux-Bois, où nous avons contraint l'ennemi à nous céder un poste fortifié. Canonnade réciproque en Champagne. Nous détruisons une patrouille ennemie. Action d'artillerie intense en Argonne, sur la lisière occidentale, et dans la région de la Haute-Chevauchée. Sur les Hauts-de-Meuse, au nord-ouest du Bouchet, nos batteries ont provoqué une explosion dans les lignes ennemies. Canonnade en forêt d'Apremont, en Lorraine et dans les Vosges. A titre de représailles, nos avions ont été bombarder Stuttgart, jetant une trentaine d'obus sur le palais royal et sur la gare. Ils ont pu revenir indemnes dans nos lignes. Huit autres avions ont opéré au-dessus de la gare de Conflans, entre Verdun et Metz. Les combats entre Allemands et Russes se poursuivent avec violence autour de Dwinsk. Nos alliés ont fait encore 2000 prisonniers de plus en Volhynie et en Galicie. La négociation de l'emprunt franco-anglais, à New-York, paraît être en excellente voie. - Vendredi 24 septembre : La lutte d'artillerie se poursuit en Artois et spécialement autour de Souchez et de Neuville. Les Allemands ont jeté sur Arras et les environs des obus incendiaires qui ont allumé des foyers rapidement éteints. Lutte de bombes et de grenades à Quennevières. Canonnade réciproque en Champagne, à la lisière de l'Argonne. Tir efficace de nos batteries entre Meuse et Moselle; lutte de bombes et de torpilles en forêt d'Apremont. En Lorraine, nous bombardons les positions allemandes au nord de Nomény, et près d'Emberménil, de Leintrey, de Gondrexon et de Domèvre. Un dirigeable français a bombardé plusieurs gares pour paralyser des mouvements de troupes ennemies. Nos avions ont opéré au-dessus des gares d'Offenbourg, de Conflans et de Vouziers, au-dessus des cantonnements de Langemark et de Middelkerke. Les Russes ont pris une vigoureuse offensive dans la région au nord-ouest de Minsk et capturé des groupes ennemis, tandis que d'âpres combats se déroulent près de Dwinsk. Les Italiens ont progressé dans plusieurs vallées alpines. En réponse aux préparatifs qu'on signale en Bulgarie, la Grèce prend des mesures de défense. Le congrès libéral de Moscou (assemblées provinciales et municipales) a décidé d'envoyer des délégués au tsar. - Samedi 25 septembre : L'ennemi a bombardé nos tranchées près de Boesinghe. Nous avons riposté. Grande activité d'artillerie en Artois. Nous provoquons l'explosion d'un dépôt de munitions près de Thélus. Entre Somme et Oise (Canny-sur-Matz, Beuvraignes), nous canonnons les positions ennemies, en détruisant des abris de mitrailleuses. Violent bombardement réciproque sur le front de l'Aisne et en Champagne. Entre Meuse et Moselle, nous atteignons des rassemblements ennemis à Nonsard et à Pannes. En Lorraine, nous endommageons des organisations allemandes sur le Remabois et la Vezouse, ainsi que dans les Vosges (Linge et Braunkopf). Les Russes ont accentué leurs progrès en Volhynie et en Galicie. Au nord-ouest de Doubno, ils ont fait 1400 prisonniers; ils ont sabré de gros effectifs autrichiens sur le Dniester. La Bulgarie a officiellement mobilisé vingt-huit classes et envoyé quatre divisions à la frontière serbe. La Grèce a riposté en mobilisant vingt-quatre classes, outre les quatre qui sont sous les drapeaux. On estime que la Roumanie ne se désinteressera pas de cette nouvelle guerre, si elle éclate. Les Serbes ont pris des mesures pour défendre leur frontière. Un croiseur allemand aurait été torpillé dans les eaux danoises; le croiseur turc Hamidich a été mis hors de combat, en mer Noire, par des torpilleurs russes. Deux taubes ont essayé vainement d'opérer au-dessus d'Abbeville. - Dimanche 26 septembre : Nos batteries ont coopéré avec la flotte anglaise au bombardement des positions allemandes de Westende et de Middelkerke. Les troupes britanniques ont attaqué avec succès les positions ennemies à l'ouest de Loos et d'Hulluch. Opérant en liaison avec l'armée anglaise, nous avons prononcé une attaque énergique au nord d'Arras et pris pied sur plusieurs points des lignes ennemies. Combat à coups de torpilles et de bombes entre Somme et Aisne. Nous faisons exploser un dépôt de munitions ennemies. En Champagne, après avoir bombardé les tranchées, abris, blockhaus et batteries ennemis, nous avons donné assaut aux lignes allemandes, entre Suippes et Aisne. Les premières positions ennemies ont été occupées sur la presque totalité du front d'attaque. Canonnade en Woëvre, en Lorraine et dans les Vosges. Nos avions ont bombardé la gare des Sablons, à Metz. Les Russes ont repris la forteresse de Loutsk (Volhynie), après une série de brillants combats, où ils ont fait 5000 prisonniers. Ils ont été aussi victorieux sur la Chara, au nord de Pinsk. Le bruit de la mobilisation roumaine a couru sans être toutefois confirmé. Les gouvernements de la Quadruple Entente délibèrent au sujet de l'action à entreprendre pour prémunir la Serbie contre une agression bulgare. - Lundi 27 septembre : Notre offensive est couronnée de succès dans deux importants secteurs du front. Au nord d'Arras, nous avons occupé tout le village de Souchez et avancé vers l'est dans la direction de Givenchy. Plus au sud, nous approchons de Thélus. Nous avons capturé un millier d'hommes. En champagne, nous avons progressé de 1 à 4 kilomètres sur un front de 25, entre Auberive et Ville-sur-Tourbe. Nous sommes sur la route de Souains à Somme-Py et sur celle de Souains à Tahure. Les pertes de l'ennemi sont très importantes. Vingt-quatre canons de campagne sont tombés entre nos mains. Depuis deux jours, nous avons fait 23000 prisonniers valides. Les Belges on forcé les Allemands à évacuer 200 mètres de tranchées sur l'Yser. Les Anglais ont attaqué au sud du canal de la Bassée. Sur un front de 8 kilomètres, ils ont pénétré dans les retranchements ennemis jusqu'à une profondeur de 4 kilomètres parfois. Ils ont gagné 600 mètres de tranchées au sud de la route de Hooge etfait 1700 prisonniers. Les Russes ont repoussé les Allemands devant Dwinsk avec des pertes énormes et poursuivi leurs avantages en Galicie et en Volhynie. On annonce que l'amirauté de Berlin rappelle ses grands navires de la Baltique par crainte des sous-marins russes etanglais. La Bulgarie multiplie les notes aux puissances en prétendant qu'elle se borne à assurer sa défensive. - Mardi 28 septembre : La situation ne s'est guère modifiée, au nord d'Arras, où l'ennemi ne réagit que peu contre les positions nouvelles occupées par nos troupes. Nous avons fait 1500 prisonniers. Le chiffre des prisonniers capturés par les Anglais dans le secteur au sud de la Bassée est de 2600. En Champagne, la lutte continue. Nous sommes devant le front de seconde ligne allemand jalonné par la cote 185, à l'ouest de Navarrin, la butte de Souain, la cote 193, le village de Tahure. Le nombre des canons de campagne et d'artillerie lourde pris à l'ennemi est de 80, dont 23 enlevés par l'armée britannique. Une offensive allemande en Argonne, à la Fille-Morte, a été quatre fois enrayée. Nos adversaires ont subi de très lourdes pertes. Des avions alliés ont bombardé Bruges. Les Russes ont livré toute une série de combats au cours desquels ils ont fait de nombreux prisonniers. Leur offensive se poursuit en Galicie et dans la région de Pinsk. Ils ont reconquis depuis quinze jours environ 110 kilomètres. Le roi de Grèce s'est mis d'accord avec son premier ministre M. Venizelos, sur la politique à suivre vis-à-vis de la Bulgarie. La Roumanie a pris des précautions sur sa frontière du sud. - Mercredi 29 septembre : Nous continuons à gagner du terrain en Artois, pied à pied, sur les crêtes à l'est de Souchez. Nous avons atteint un point stratégique de la plus haute importance, la cote 140, point culminant des crêtes de Vimy, et l'un de nos principaux objectifs. En Champagne, de nouveaux progrés ont été réalisés. 800 prisonniers ont été capturés au nord de Massiges. En Argonne, l'attaque allemande contre le bois de Bolante a totalement échoué. L'ennemi a été expulsé des tranchées de première ligne où il avait réussi à s'installer. Il a subi de lourdes pertes. Il a dirigé sur nos positions un bombardement violent et auquel nous avons efficacement répondu. Canonnade au bois Le Prêtre et dans la région du Ban-de-Sapt. Les Anglais ont poursuivi leur progression à Hulluch et à l'est de Loos. Ils ont capturé 18 canons, 32 mitrailleuses et 2800 prisonniers. Les Russes ont livré des combats heureux sur l'ensemble du front et un peu partout ont pris des Allemands et des Autrichiens : le total s'éleverait à plusieurs milliers d'hommes. La Grèce semble délibérément prendre position contre la Bulgarie, et la presse officieuse allemande invective le cabinet d'Athènes et M.Venizelos. |
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Sources: AD du Rhône Mémoire des Hommes Chtimiste.com Gallica Pages 14-18 Memorial-Genweb
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