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Parents
- Aimé REGNY, né le 15 février 1709 - Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE, décédé le 29 août 1786 - St Pierre et St Saturnin - Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE à l'âge de 77 ans, Consul de Genes - Conseiller secrétaire du roi, maison et couronne de France
Marié le 23 août 1746, Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE, avec - Marie Anne MOYROUD, décédée avant 1771
Union(s), enfant(s), petits-enfants et arrière-petits-enfants
- Marié le 28 novembre 1771, St Pierre St Saturnin - Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE, avec Denise Catherine Jeanne CLAVIERE, née le 11 juillet 1751 - Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE, décédée en 1781 à l'âge de 30 ans (Parents :
Jean François CLAVIERE 1712-1789 &
Jeanne Barbe REVEL 1713-1785)dont
Jean Aimé Ange REGNY 1772-1835 Marié le 19 janvier 1801, Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE, avecClaudine Adélaïde PIRON 1783-1850 dont
Alexis Jean Antoine REGNY 1802-1843
Jeanne Françoise Anne Anaïs REGNY 1805-1877 Mariée le 6 avril 1825, Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE, avecPierre Fleury LANDAR †1849
Georges Mathieu Jean Louis REGNY 1807-1847
Paul Gabriel Maurice de REGNY 1809-1867 Marié en 1835, Alexandrie, EGYPTE, avecThéodorine AVIERINO dont :
Anaïs de REGNY 1838-
Mathilde de REGNY 1839-
Georges de REGNY 1845-1893
Jeanne de REGNY 1847-
Alexis François Thérémond REGNY 1774- AvecMarie Catherine Léontine Antoinette Denise CASTELLINI dont
Marie Pauline Eléonore Cléonice REGNY 1775-1855 Mariée le 14 octobre 1801, Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE, avecNicolas François REYNAUD 1768-1826 dont
Antoine Amédée REYNAUD 1802-
François Léonce REYNAUD 1803-1880 Marié en 1837 avecMarie DUHOST
Jean Ernest REYNAUD 1806-1863 Marié en 1843 avecLéonie QUENOUILLE 1814-
Aimé Félix Saint Elme REYNAUD 1808-1876 Marié le 21 octobre 1850, Ayrshire, ECOSSE, avecMarguerite CRAUFURD
Artémond Jean François REGNY 1776-1841 Marié en 1798 avecMarie Catherine Artemisia CASTELLINI dont
Alcide Léon REGNY 1803-1876
Jeanne Marie Louise Jenny REGNY 1778-1819 Mariée le 16 juillet 1798, Nord - Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE, avecJean François Marie de L'HORME de L'ILE, Baron de L'HORME 1776-1819
Félicité REGNY 1779-1855 Mariée le 14 octobre 1801, Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE, avecJoseph Barthélémy Claude de MONICAULT, chevalier de Monicault 1767-1824 dont
Françoise Félicie de MONICAULT 1802-
Alexis Aimé Joseph de MONICAULT 1803-1875 Marié le 14 août 1826, 10e - Paris, 75000, Paris, Île-de-France, FRANCE, avecBlanche Henriette GARNIER DESCHESNES 1803-1891
Louise Laure de MONICAULT 1805-1853 Mariée le 11 juillet 1825, Paris, 75000, Paris, Île-de-France, FRANCE, avecJean François Paul RAMBOURG 1797-1873 dont :
Aline Félicité RAMBOURG 1826-1897
Gabriel Jean de MONICAULT 1807-1885 Marié le 16 avril 1839 avecMarie Emilie Agathe Joséphine HUMBERT DU QUINCY 1820-1882
Joseph Charles Eugène de MONICAULT ca 1815- Marié le 23 mars 1840 avecLouise DECHANET
Aimé Alban REGNY 1781-1845 Marié le 13 juillet 1811, Marseille, 13000, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, FRANCE, avecMagdeleine Thérèse BERNADAC 1786- dont
Léon de REGNY
Adèle de REGNY
Anne Mathilde de REGNY 1814- Mariée le 19 mars 1833, Marseille, 13000, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, FRANCE, avecJean Joseph PASTRE 1801-1861
Amélie REGNY 1781-1789
Frères et sœurs
François Aimé REGNY 1747-
Marie Anne REGNY 1748-1793 Mariée le 15 janvier 1771, Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE, avecAngéle Elisabeth DUVERNEY 1740-1793
Relations
- Témoin (1806): naissance, Jean Ernest REYNAUD 1806-1863
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Événements
1749 : | 1749 :Naissance - Gênes, Ligurie, ITALIE Domaine : sculpture Type d'objet : buste Titre : BUSTE D'ALEXIS ANTOINE REGNY (1749-1816) TRESORIER DE LA VILLE DE LYON Auteur/exécutant : CHINARD Joseph Précision auteur/exécutant : Lyon, 1756 ; Lyon, 1813 Ecole : France Période création/exécution : 4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle Matériaux/techniques : moulage ; plâtre Mesures : 69.5 H ; 45.5 L ; 29.5 P Inscriptions : signé Précision inscriptions : CHINARD FECIT (S. SUR LE PIEDOUCHE) Sujet représenté : portrait (Régny Alexis Antoine, homme, en buste, habit, profession administrative) ; sur piédouche : ornementation (ancre, caducée) Date sujet représenté : 1749 né ; 1816 mort Lieu de conservation : Lyon ; musée des beaux-arts Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002 Statut juridique : propriété de la commune ; don ; Lyon ; musée des Beaux-Arts Date acquisition : 1948 Anciennes appartenances : Descharmes Mlle Numéro d'inventaire : 1948-37 Commentaires : sur piédouche Copyright notice : © Direction des Musées de France, 1986 renseignements sur le musée Contact musée Site associé 000SC025209 |
--- : | --- :Honors chevalier de la Légion d'Honneur |
28 novembre 1771 : | 28 novembre 1771 :Mariage (avec Denise Catherine Jeanne CLAVIERE) - St Pierre St Saturnin - Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE acte de mariage - p79/83 |
1779 : | 1779 :Résidence - rue Puits-Gaillot - Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE L'art architectural en France depuis François Ier jusqu'à Louis XIV, motifs ... Par Eugène Rouyer http://books.google.fr/books?id=J8Y27iYO5sYC&pg=PA79&dq=regny+alexis+antoine+salon&hl=fr&sa=X&ei=tVc6T-LZFMG_0QXGrM2pCw&ved=0CDIQ6AEwAA#v=onepage&q=regny%20alexis%20antoine%20salon&f=false p79-279-282 regny aa Appart http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1976_num_54_2_3093_t1_0571_0000_2 p572 |
29 décembre 1784 : | 29 décembre 1784 :Profession - Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE Nommé trésorier de la ville - repertoire analytique et chronologique BB349 - p37/62 banquier à Lyon, recteur de l'Hôtel-Dieu (1779-1782), trésorier et receveur de la ville (1784), conseiller rapporteur du point d'honneur, président de la Chambre de Commerce (1800-1816) La Nouvelle revue héraldique, historique et archéologique - 1922 (4) Edité en 1922 Source: Gallica http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56251494.image.r=regny.f9.langFR.hl p4-5-46 |
29 juin 1802 : | 29 juin 1802 :Quittance - Tournus, 71700, Saône-et-Loire, Bourgogne, FRANCE J 1413 Famille Terrasson, de Tournus.- Quittances données par Jean-François Terrasson à Alexis-Antoine Regny pour des arrérages de rente viagère, et représentant le montant de deux lettres de change fournies en faveur de la société Charles Audiffret et compagnie. 10 messidor et 10 nivôse an X p14 http://www.archives71.fr/_depot_cg71_imgs/AD71EAD/J1300_J1449.pdf |
1813 : | 1813 :Profession - Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE PRÉSIDENT DU DÉPARTEMENT [PDF] Liste des présidents du conseil général du Rhône - Archives ... archives.rhone.fr/download.cgi?filename=accounts/mnesys.../24... |
21 janvier 1815 : | 21 janvier 1815 :Armes OFFICIERS ET NOBLESSE DE LYON ET DU LYONNAIS Jeton Ar 30, Alexis-Antoine Regny, trésorier général et receveur 1785 Diamètre en mm : 30 mm Axe des coins : 6 h. Métal : Argent Tranche : striée Titulature avers : ALEX. ANT. REGNY. ECUY. TRESOR. DE. LA. VILLE. DE. LYON. 1785. Description avers : Écu de forme échancrée aux armes d'Alexis-Antoine Regny posé sur un cartouche orné de guirlandes de fleurs et timbré d’une couronne de comte. Description revers : Écusson ovale aux armes de la Ville, placé sur un cartouche, soutenu par les figures allégoriques nues et assises du Rhône et de la Saône laissant échapper l’eau de leurs urnes, à la grande coquille. Commentaire à propos de cet exemplaire : Alexis-Antoine Regny porte de gueules au lion d’or au chef d’azur soutenu d’or et chargé d’une couronne royale du même. Il est le fils d’Aimé et de Marie-Anne Moyroud, né en 1749 à Gênes où son père était consul. Il est recteur de l’Hôtel-Dieu puis trésorier et receveur de la ville. Il meurt à Lyon en 1816. Selon Tricou, il reçoit 120 jetons en argent en 1785 comme trésorier et 120 autres en 1789. Histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise en France: Les temps des pionniers (1830-1880). Condottiere et bourgeois Anobli, mais sans titre, Alexis-Antoine Regny, qui avait été président de la Chambre de Commerce de Lyon en 1813, reçut ses lettres patentes le 21 janvier 1815. prend le titre d'écuyer comme son père Coupé d'azur et de gueules, à la bande ondée d'argent brochante et accompagnée en chef d'une couronne royale d'or et en pointe d'un lion d'or. De gueules au lion d'or; au chef d'azur soutenu d'or, chargé d'une couronne fermée du même L'assemblée de la noblesse de la sénéchaussée de Lyon en 1789, étude historique et généalogique / par Henri de Jouvencel Auteur : Jouvencel, Henri de Edité en 1907 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k852729n/f838.item.r=Moyroud.zoom |
17 septembre 1816 : | 17 septembre 1816 :Décès - Caluire-et-Cuire, 69300, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE acte de deces - CALUIRE-ET-CUIRE Décès 1816 Collection départementale - 4E490 - p 13/23 http://archives.rhone.fr/ark:/28729/a011303477240cgX9ui/1/1 Journal politique et littéraire du département du Rhône http://books.google.fr/books?id=3kLkON7KFmcC&pg=PT472&dq=regny+alexis+antoine&hl=fr&sa=X&ei=_Ug6T5ztMeiq0QXLqeDFCw&ved=0CEUQ6AEwBDge#v=onepage&q=regny%20alexis%20antoine&f=false Témoin :Joseph Barthélémy Claude de MONICAULT, chevalier de Monicault 1767-1824 |
Notes
Notes individuelles
Alexis-Antoine Regny, écuyer, trésorier et receveur général des deniers communs, dons et octrois de la ville de Lyon, né à Gênes ; source : Archives Municipales de Lyon, registre BB 446 : bourgeoisie, 1763-1789.
Négociant-banquier à Lyon, rue du Puits-Gaillot, associé avec Pierre Jacquier (1744-1830) : Régny occupe un appartement de 700 m2 au premier étage, Jacquier un appartement de 700 m2 au second étage. (Louis Trénard, La Révolution Française dans la région Rhône-Alpes, Perrin, 19992, p. 65).
Le buste d'Alexis-Antoine Régny, sculpté par Joseph Chinard est conservé au musée des Beaux-Arts de Lyon
Écu de forme échancrée aux armes d'Alexis-Antoine Régny posé sur un cartouche orné de guirlandes de fleurs et timbré d’une couronne de comte."
Alexis-Antoine Regny porte de gueules au lion d’or au chef d’azur soutenu d’or et chargé d’une couronne royale du même.
Il est le fils d’Aimé et de Marie-Anne Moyroud, né en 1749 à Gênes où son père était consul. Il est recteur de l’Hôtel-Dieu puis trésorier et receveur de la ville. Il meurt à Lyon en 1816. Selon Tricou, il reçoit 120 jetons en argent en 1785 comme trésorier et 120 autres en 1789.[note F-L. Jacquier - 14-06-2007]
A Lyon, Alexis Antoine Regny, né en 1749, fils du consul de Gênes, fut nommé le 29 décembre 1784 trésorier et receveur de la ville.
C’était un monarchiste convaincu, à la différence du trésorier de la ville de Paris, favorable aux idées révolutionnaires. En 1790, alors que sa fonction disparaissait à la suite d’une recomposition de la municipalité, il se retira dans la ville deGênes dont il était originaire et où son père avait été consul. Il se lança dans des affaires commerciales et bancaires, devenant l’un des principaux souscripteurs de l’emprunt ouvert en faveur du comte de Provence, le futur Louis XVIII. Sous l’Empire, de retour à Lyon, il y devint président de la Chambre de commerce de 1809 à sa mort, en 1816.
Son fils fut nommé receveur municipal de la ville de Lyon en 1830.
Delphine Estier, « Les receveurs de la ville de Lyon de 1650 à 1790 », Etudes et Documents VIII, Paris, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 1996, p. 87.
http://www.revuedutresor.com/ARTICLE2008/12-2008/Decembre%202008%20Jumeau.pdf
REGNY (Alexis-Antoine), Gênes, 18 octobre 1749 – Lyon, 17 septembre 1816.
Domicile politique à Lyon (place de la Comédie). Négociant. C’est fort logiquement que cette famille d’origine italienne spécialisée dans le négoce des soies et principalement dans l’importation à Lyon des soies grèges et moulinées s’est installée dans le quartier des Terreaux. Aimé Regny (1709-1776), le père de notre personnage, dirige, rue Puits-Gaillot, l’un des plus importants établissements de commerce de Lyon qui occupe plusieurs immeubles. Il acquiert, en 1771, une charge de conseiller secrétaire du roi à la chancellerie du parlement de Bourgogne dont il ne peut transmettre la noblesse à sa descendance, faute de l’avoir exercée assez longtemps. La même année, déjà veuf de la fille du négociant François Moyroud, il marie ses deux enfants. Marie-Anne, l’aînée, épouse le 15 janvier 1771 le trésorier de France Duverney qui meurt exécuté au lendemain du siège le 22 frimaire an II (13 décembre 1793).
Le 29 novembre, c’est au tour d’Alexis-Antoine d’épouser Jeanne Clavière (1751-1781), la fille de 93 Jean-François Clavière, ancien échevin de Lyon, et de Jeanne-Barbe Revel. Notre personnage est donc le beau-frère d’un futur grand notable de l’Empire : Gabriel de Clavière. Alexis-Antoine Regny reprend la direction de l’entreprise familiale en même temps qu’il s’associe avec Porte pour fonder sa propre fabrique de draps. Il est un entrepreneur important de la place de Lyon auquel on fait appel pour assumer des responsabilités publiques : recteur de l’Hôtel-Dieu de 1779 à 1782, il est trésorier et receveur de la ville à compter de 1784. La Révolution ne l’éloigne pas immédiatement des affaires municipales et il participe semble-t-il fortement à l’achat de grains pour pallier les effets de la disette de 1790 avant de devenir juge de paix pour le canton du Nord-Est. C’est le choix qu’il fait d’aider les insurgés durant le siège qui l’oblige bientôt à émigrer à Gênes où on le retrouve d’ailleurs organisant l’accueil des Lyonnais fuyant la proscription puis à Turin et à Vérone (1794-96). Il s’affirme alors comme un monarchiste militant, figurant parmi les plus gros souscripteurs de l’emprunt ouvert à Gênes au bénéfice du comte de Provence. C’est à la faveur du Consulat qu’il revient à Lyon, considérablement appauvri. Il conserve cependant le contrôle de sa société génoise, pour laquelle il reçoit encore en 1813 des permis de commerce dérogatoire du droit commun. Bonaparte le récompense de son ralliement au régime de brumaire en le nommant au conseil général le 12 prairial an VIII (1er juin 1800) – il préside cette institution en 1812-13 – et Alexis-Antoine Regny retrouve son rôle de négociant reconnu et influent. Devenant successivement membre du bureau consultatif du commerce (1801-1802), de la Société des amis du commerce et des arts, receveur de la ville de Lyon, membre de la chambre de commerce et président d’icelle en 1808, il participe à la réflexion qui préside à la création du tribunal des prud’hommes à Lyon (1806). De la même manière, il envoie une délégation auprès de Napoléon à l’occasion de la grave crise qui affecte la Fabrique lyonnaise de 1811 afin d’informer le chef de l’État des problèmes rencontrés et des mesures espérées localement. En effet, Lyon obtient quelques commandes pour l’ameublement des palais impériaux et pour les costumes destinés aux membres des grands corps de l’État. Si notre personnage est favorable aux Bourbons et accepte de faire partie de la municipalité de Fargues, il n’en figure pas moins parmi ceux qui acceptent d’être reconduits par l’Empire des Cent-jours (il assiste aux 4 séances). Opportunisme ou souci du bien public de la part d’un homme qui figure parmi les notables du Rhône depuis le début de l’Empire ? Alexis-Antoine Regny est en tous cas un des hommes qui, à Lyon, assurent la transition entre le Premier Empire finissant et la monarchie restaurée, inaugurant d’ailleurs le bâtiment de la condition des soies en 1814.
Profitant des liens privilégiés qui l’unissent à Louis XVIII – il est décoré de la Légion d’honneur lors de la visite de Monsieur à Lyon en 1815 – qu’il a autrefois financé, il continue de plaider en faveur des intérêts économiques de la ville de Lyon. Lorsque survient la Révolution, il est réputé vivre dans un appartement de plusieurs centaines de mètres carrés, au premier étage des immeubles abritant sa maison de commerce. Il possède plusieurs carrosses, des chevaux de selle et entretientune nombreuse domesticité. Si on peut estimer son revenu en 1789 à 60 000 livres puisque la contribution patriotique qu’il doit verser est de 15 000 livres, on sait que sa fortune a souffert de son émigration comme ses affaires de la période révolutionnaire. Néanmoins, il fait partie des 550 en l’an X et paie 3 291 francs de contributions en l’an XIII. Membre du collège électoral du département sous l’Empire, il figure sur la liste des propriétaires éligibles en 1815.
De l’union d’Alexis-Antoine Regny et de Jeanne-Clavière, sont nés sept enfants parmi lesquels on peut retenir Jean-Aimé-Ange (1772-1835), autre édile et autre grand notable du département sous l’Empire. AN, AFIV 1344 (dossier 1, 73), AFIV 1427. ADR, 3 E 3873, 3 E 9757, 106 J (dossiers bleus, vol.15), 2 M 12, 2 M 43, 2 M 63, 3 M 1. AML, 1217 WP 036-037. JOUVENCEL, H. de, L’assemblée de la noblesse du baillage de la Sénéchaussée de Lyon en 1789. Étude historique et généalogique, Lyon, Imp. Brun, 1911, p.808-811.
http://digitalbooks.napoleon.org/book/ThesesNum/REY_Lyon1805-1815_Annexes.pdf
Négociant-banquier à Lyon, rue du Puits-Gaillot, associé avec Pierre Jacquier (1744-1830) : Régny occupe un appartement de 700 m2 au premier étage, Jacquier un appartement de 700 m2 au second étage. (Louis Trénard, La Révolution Française dans la région Rhône-Alpes, Perrin, 19992, p. 65).
Le buste d'Alexis-Antoine Régny, sculpté par Joseph Chinard est conservé au musée des Beaux-Arts de Lyon
Écu de forme échancrée aux armes d'Alexis-Antoine Régny posé sur un cartouche orné de guirlandes de fleurs et timbré d’une couronne de comte."
Alexis-Antoine Regny porte de gueules au lion d’or au chef d’azur soutenu d’or et chargé d’une couronne royale du même.
Il est le fils d’Aimé et de Marie-Anne Moyroud, né en 1749 à Gênes où son père était consul. Il est recteur de l’Hôtel-Dieu puis trésorier et receveur de la ville. Il meurt à Lyon en 1816. Selon Tricou, il reçoit 120 jetons en argent en 1785 comme trésorier et 120 autres en 1789.[note F-L. Jacquier - 14-06-2007]
A Lyon, Alexis Antoine Regny, né en 1749, fils du consul de Gênes, fut nommé le 29 décembre 1784 trésorier et receveur de la ville.
C’était un monarchiste convaincu, à la différence du trésorier de la ville de Paris, favorable aux idées révolutionnaires. En 1790, alors que sa fonction disparaissait à la suite d’une recomposition de la municipalité, il se retira dans la ville deGênes dont il était originaire et où son père avait été consul. Il se lança dans des affaires commerciales et bancaires, devenant l’un des principaux souscripteurs de l’emprunt ouvert en faveur du comte de Provence, le futur Louis XVIII. Sous l’Empire, de retour à Lyon, il y devint président de la Chambre de commerce de 1809 à sa mort, en 1816.
Son fils fut nommé receveur municipal de la ville de Lyon en 1830.
Delphine Estier, « Les receveurs de la ville de Lyon de 1650 à 1790 », Etudes et Documents VIII, Paris, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 1996, p. 87.
http://www.revuedutresor.com/ARTICLE2008/12-2008/Decembre%202008%20Jumeau.pdf
REGNY (Alexis-Antoine), Gênes, 18 octobre 1749 – Lyon, 17 septembre 1816.
Domicile politique à Lyon (place de la Comédie). Négociant. C’est fort logiquement que cette famille d’origine italienne spécialisée dans le négoce des soies et principalement dans l’importation à Lyon des soies grèges et moulinées s’est installée dans le quartier des Terreaux. Aimé Regny (1709-1776), le père de notre personnage, dirige, rue Puits-Gaillot, l’un des plus importants établissements de commerce de Lyon qui occupe plusieurs immeubles. Il acquiert, en 1771, une charge de conseiller secrétaire du roi à la chancellerie du parlement de Bourgogne dont il ne peut transmettre la noblesse à sa descendance, faute de l’avoir exercée assez longtemps. La même année, déjà veuf de la fille du négociant François Moyroud, il marie ses deux enfants. Marie-Anne, l’aînée, épouse le 15 janvier 1771 le trésorier de France Duverney qui meurt exécuté au lendemain du siège le 22 frimaire an II (13 décembre 1793).
Le 29 novembre, c’est au tour d’Alexis-Antoine d’épouser Jeanne Clavière (1751-1781), la fille de 93 Jean-François Clavière, ancien échevin de Lyon, et de Jeanne-Barbe Revel. Notre personnage est donc le beau-frère d’un futur grand notable de l’Empire : Gabriel de Clavière. Alexis-Antoine Regny reprend la direction de l’entreprise familiale en même temps qu’il s’associe avec Porte pour fonder sa propre fabrique de draps. Il est un entrepreneur important de la place de Lyon auquel on fait appel pour assumer des responsabilités publiques : recteur de l’Hôtel-Dieu de 1779 à 1782, il est trésorier et receveur de la ville à compter de 1784. La Révolution ne l’éloigne pas immédiatement des affaires municipales et il participe semble-t-il fortement à l’achat de grains pour pallier les effets de la disette de 1790 avant de devenir juge de paix pour le canton du Nord-Est. C’est le choix qu’il fait d’aider les insurgés durant le siège qui l’oblige bientôt à émigrer à Gênes où on le retrouve d’ailleurs organisant l’accueil des Lyonnais fuyant la proscription puis à Turin et à Vérone (1794-96). Il s’affirme alors comme un monarchiste militant, figurant parmi les plus gros souscripteurs de l’emprunt ouvert à Gênes au bénéfice du comte de Provence. C’est à la faveur du Consulat qu’il revient à Lyon, considérablement appauvri. Il conserve cependant le contrôle de sa société génoise, pour laquelle il reçoit encore en 1813 des permis de commerce dérogatoire du droit commun. Bonaparte le récompense de son ralliement au régime de brumaire en le nommant au conseil général le 12 prairial an VIII (1er juin 1800) – il préside cette institution en 1812-13 – et Alexis-Antoine Regny retrouve son rôle de négociant reconnu et influent. Devenant successivement membre du bureau consultatif du commerce (1801-1802), de la Société des amis du commerce et des arts, receveur de la ville de Lyon, membre de la chambre de commerce et président d’icelle en 1808, il participe à la réflexion qui préside à la création du tribunal des prud’hommes à Lyon (1806). De la même manière, il envoie une délégation auprès de Napoléon à l’occasion de la grave crise qui affecte la Fabrique lyonnaise de 1811 afin d’informer le chef de l’État des problèmes rencontrés et des mesures espérées localement. En effet, Lyon obtient quelques commandes pour l’ameublement des palais impériaux et pour les costumes destinés aux membres des grands corps de l’État. Si notre personnage est favorable aux Bourbons et accepte de faire partie de la municipalité de Fargues, il n’en figure pas moins parmi ceux qui acceptent d’être reconduits par l’Empire des Cent-jours (il assiste aux 4 séances). Opportunisme ou souci du bien public de la part d’un homme qui figure parmi les notables du Rhône depuis le début de l’Empire ? Alexis-Antoine Regny est en tous cas un des hommes qui, à Lyon, assurent la transition entre le Premier Empire finissant et la monarchie restaurée, inaugurant d’ailleurs le bâtiment de la condition des soies en 1814.
Profitant des liens privilégiés qui l’unissent à Louis XVIII – il est décoré de la Légion d’honneur lors de la visite de Monsieur à Lyon en 1815 – qu’il a autrefois financé, il continue de plaider en faveur des intérêts économiques de la ville de Lyon. Lorsque survient la Révolution, il est réputé vivre dans un appartement de plusieurs centaines de mètres carrés, au premier étage des immeubles abritant sa maison de commerce. Il possède plusieurs carrosses, des chevaux de selle et entretientune nombreuse domesticité. Si on peut estimer son revenu en 1789 à 60 000 livres puisque la contribution patriotique qu’il doit verser est de 15 000 livres, on sait que sa fortune a souffert de son émigration comme ses affaires de la période révolutionnaire. Néanmoins, il fait partie des 550 en l’an X et paie 3 291 francs de contributions en l’an XIII. Membre du collège électoral du département sous l’Empire, il figure sur la liste des propriétaires éligibles en 1815.
De l’union d’Alexis-Antoine Regny et de Jeanne-Clavière, sont nés sept enfants parmi lesquels on peut retenir Jean-Aimé-Ange (1772-1835), autre édile et autre grand notable du département sous l’Empire. AN, AFIV 1344 (dossier 1, 73), AFIV 1427. ADR, 3 E 3873, 3 E 9757, 106 J (dossiers bleus, vol.15), 2 M 12, 2 M 43, 2 M 63, 3 M 1. AML, 1217 WP 036-037. JOUVENCEL, H. de, L’assemblée de la noblesse du baillage de la Sénéchaussée de Lyon en 1789. Étude historique et généalogique, Lyon, Imp. Brun, 1911, p.808-811.
http://digitalbooks.napoleon.org/book/ThesesNum/REY_Lyon1805-1815_Annexes.pdf
-- GEDCOM (INDI) --1 EVEN2 DATE 17892 PLAC Lyon, 69000, Rhône, Rhône-Alpes, FRANCE2 NOTE Archives de Lyon
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