
![]() |
4 médias disponibles 4 médias disponibles A participé à la Grande GuerreL'actualité de la guerre au jour le jourDomicile lors de la mobilisation : Crest-Voland (73) |
Parents
Union(s) et enfant(s)
- Marié le 18 janvier 1930, Paris, 19e, avec Marie Séraphine CUSIN 1895-1987 dont
Notes
Notes individuelles
Il a effectué son service militaire sous le matricule 963 classe 1914 Chambéry. Il est châtain aux yeux marrons. Il mesure 1,71 m et a un niveau scolaire de degré 2. Début 1914, il est ajourné pour « Faiblesse ». Le 15 décembre, il incorpore le 30e R.I à Annecy. Le 9 mai 1915, il est affecté au 11e Bataillon de Chasseurs à Pied, qui stationne dans les Vosges. Le 2 juillet, il rejoint le 23e Bataillon de Chasseurs, qui va prend part au combat dans le secteur de Le Braunkopf, puis en septembre, à ceux de Le Linge, avant de finir l’année à l’est de Metzeral. Août 1916, le régiment est engagé dans la Bataille de la Somme. Il se bat à Maurepas, dans la Tranchée de Lipa et de La Pestilence. Le 4 septembre, alors qu’il se bat à Méricourt, un éclat d’obus lui transperce profondément le mollet droit. Il est aussitôt évacué sur l’Ambulance 5/1 S.P.M. Le lendemain, il rejoint l’Hôpital Mixte d’Albertville. Le 21 septembre, il est transféré à l’Hôpital des Armée 102 d’Angers. Le 3 octobre, il est passe dans le service de l’Hôpital Temporaire Bis d’Angers. Le 22 octobre, il obtient 20 jours de convalescence. Le 25 mars 1917, il est affecté au 63e Bataillon de Chasseurs à Pied. Le 27 novembre 1918, il est cité à l’ordre du bataillon n° 55 de la 46e Division. « Patrouilleur d’élite extrêmement dévoué s’est fait remarquer durant la période du 4 au 9 novembre 1918. Le 8 novembre, insouciant du danger est retourné en avant des lignes chercher le corps d’un camarade tué le même jour au cours d’une patrouille ». Une blessure Croix de Guerre avec Etoile de Bronze. Le 10 septembre 1919, il est démobilisé par le 97e RI. Il obtient son Certificat de Bonne Conduite et se retire à Crest-Voland. Le 1er juin 1921, il passe au 140e RI. Le 23 octobre, il est versé au 6e Bataillon de Chasseurs Alpins. Le 1er janvier 1924, il est transféré au 6e Bataillon de Chasseurs Mitrailleurs. Le 25 octobre 1927, il est versé au Centre de Mobilisation d’Infanterie n°143. En octobre 1930, il s’installe au 28 rue Auguste Blanqui à Choisy-le-Roi, juste en face du parc Maurice Thorez. Le 17 novembre, après jugement contradictoire, la 12e Chambre du Tribunal de la Seine le condamne à 25 francs d’amende pour « Infraction à la police des chemins de fer ». Il est amnistié de cette décision le 26 février 1931. Fin octobre, il trouve un logement au 12 rue Jean Jaurès, à trois immeubles de son ancienne adresse. Le 5 mai 1936, il est maintenu en usine par l'état et passe d’office en domicile dans la subdivision de la Seine. A cette époque, il habite Paris, au 31 boulevard Sébastopol, à une dizaine de mètre des Halles de Châtelets où il exerce son métier de cocher-livreur. Début mai 1939, il revient à Chambéry. Le 20 mai, il est rayé de l’Affectation Spéciale et réintègre sa subdivision d’origine. Le 28 mars 1940, il est rappelé à l’activité au Dépôt d’Infanterie n°147. Le 2 avril, il rejoint le 14e Bataillon d’Ouvrier d’Artillerie. Le 10 avril, il passe à la 9e Compagnie des travailleurs d’Ugine. Le 24 juin, il est renvoyé dans ses foyers. Le 9 juillet, il est démobilisé à Pont-de-Claix. Il se retire à Conflans et reprend ses activités de cocher-livreur.
Photos & documents
{{ mediasCtrl.getTitle(media, true) }}
{{ media.date_translated }}