BenoitRIVIERE

Garde-chasse prestation de serment. Le 29/08/1911 il se présente devant le juge de paix de Mornant pour prêter serment pour la fonction de garde chasse sur la commune de Chaussan
AD 69. Recrutement militaire.1 RP 1095 Vue 159/769.
Au conseil de révision son N´ matricule est le114
Signalement : cheveux et sourcils roux, yeux bleu, front découvert, nez fort, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, il mesure 1,69m et son degré d'instruction est 2
Classé dans la 1ère partie de la liste de recrutement cantonal en 1906 et inscrit sous le N´ 56
Dirigé sur la 18ème Cie du 18ème escadron du train le 16/10/1906 et arrivé aucorps le 19/10/1906. Soldat de 1ère classe le 09/09/1908 et envoyé dans la disponibilité le 21/09/1908.
Certificat de bonne conduite accordé.
Campagne en Algérie du 16/10/1906 au 16/07/1907.
Colonne d'occupation d'Oudja (Maroc en guerre) du 17/07/1907 au 28/091908
Classé non affecté comme employé de la Cie P.L.M. (manoeuvre à Oullins) du 04/03/1910au 15/07/1910. Classé dans l'affectation spéciale de chemin de fer decampagne le 16/07/1910. Congédié le 10/06/1916. Remis à la disposition de l'autorité militaire et convoqué pour le 27/06/1916 au 14ème escadron du train des équipages. Arrivé au corps le 28/06/1916. Passé au 2ème RA le 06/07/1916, puis au 108ème RA lourde le 01/11/1916, puis au131ème RA le 16/03/1918, puis au 452ème RA lourde le 01/07/1918 et au132ème RA lourde le 30/09/1918
Mis en congé illimité de démobilisationle 04/03/1919 et se retire à Chaussan.
Blessé le 18/07/1918 par éclatde bombe d'avion dans la forêt de Villers Cotterets.
Cité à l'ordre du régiment N´ 326 : au cours d'un bombardement par avion a refusé de se faire évacuer, faisant preuve ainsi d'un bel exemple d'énergie et dedévouement.
Campagne contre l'Allemagne du 04/08/1914 au 23/02/1919.
Croix de guerre, étoile de bronze.
Le 8/07/1909 et le 23/09/1927 il réside à Oullins, 25 rue Voltaire.

En 1915 il est accusé d'avoir tué son voisin et cousin, Jean Marie PRIVAS, le 04/12 qui revenait en permission et de l'avoir jeté dans un puits de la maison BARROT au Boulard ou il a été retrouvé le lundi 06/12
Le 06 Décembre 1915 il est retiré d'un puits au Boulard, proche de sa maison ; Il aurait été tué par soncousin Benoit RIVIERE alors qu' il rentrait chez lui après une semainepassée au 13ème d'Artillerie où il travaillait à l'arsenal et où il était mobilisé.
Cette mort a fait l'objet d'article dans le Nouvellistedu 17/12/1915 (2 MI 106 D 73 aux ADR).
La Dépêche de Lyon du vendredi10/12/1915, titrait "Un cadavre dans un puits". Un crime dont les péripéties et les causes sont encore enveloppées du plus grand mystère aété commis près de Mornant.
Dans la commune de Chaussan, au lieudit LeBoulard, habitait un Mr PRIVAT, marié et père de trois enfants, âgé de 45 ans et mobilisé à l'Arsenal.
Lundi matin sa femme surprise de nepas le voir rentrer, faisait part de ses inquiétudes aux voisins quand l'un d'eux, propriétaire d'une ferme voisine, ayant été tirer de leau dans un puits qui se trouve à proximité de l'endroit, déclara avoirtrouvé au fonds du puits le cadavre dun homme répondant au signalementde PRIVAT.
La gendarmerie immédiatement prévenue fit retirer le cadavre qui était ligoté par le cou, les jambes et la ceinture. On reconnutfacilement PRIVAT et un médecin appelé en toute hâte ne put que constater le décès. Mr le docteur MARTIN, qui se transporta, ensuite sur les lieux en même temps que le Parquet et Mr HAUW, juge d'Instruction, constata que PRIVAT portait au cou des plaies pénétrantes faites avec in instrument tranchant et qu'il avait la gorge coupée. On suppose quePRIVAT n'a pas été tué vers le puits où l'on a trouvé aucune trace desang ni de lutte ; le puits est distant d'au moins 200 m de la granderoute.
PRIVAT était conseiller municipal de Chaussan et très estimé dans le pays. Il a du être assailli par derrière car il était très fort.Une enquête est ouverte.
Le 17/12/1915 "L'assassinat de M. PRIVAT" Le service de la sûreté a conduit hier devant M. HAUW, juge d'instruction, chargé de l'enquête sur le crime de Mornant, un individu sur lequel pèsent certains soupçons au sujet de l'assassinat de M. PRIVAT à Chaussan. C'est un nommé R., ancien frappeur aux Ateliers d'Oullins, âgéde 30 ans, cousin de Mme PRIVAT, et qui voulait épouser Melle PRIVAT,une jeune fille de 16 ans.
La rumeur publique prétend que les refusde PRIVAT au consentement de ce mariage aurait exaspéré R. au point d'en faire un criminel.
C'est un homme d'une très grande force, taillé en hercule, il nie énergiquement ; il n'en a pas moins été maintenu à la disposition de Mr le juge d'instruction. L'enquête continue.
Le 19/12/1915 "Le crime de CHAUSSAN" Cette affaire est toujours entourée desplus profondes ténèbres ; la justice recherche en ce moment le képi etla ceinture bleue, longue de 3 m. 50, que portait M. PRIVAT au momentdu meurtre. Il nest pas impossible que ces objets aient été emportéspar l'agresseur et jetés dans le Rhône.
Dans le cas où quelqu'un découvrirait l'un ou l'autre de ces objets il y aurait intérêt public à ceque le parquet fut immédiatement prévenu.


Le 06/06/1935 il dépose une demande pour construire une maison sur la parcelle B 245 aux Tailles et à cette époque il est domicilié 25, rue Voltaire à Oullins : cette maison est dit "Maison Rose, elle est agrandie en 1951