Message d'information du propriétaire de l'arbre

close

Sur mon arbre, vous pouvez trouver de nombreusesfamilles aveyronnaises mais aussi des nobles et descélébrités...

Les récompensesciviles ou militaires et les Morts pour la France sont en signetssur les fiches.

Contactez-moi si vous avez remarqué une erreur ousi nous avons une branche commune !

Je parle français -I speak english - Hablo español - Les infos des -de 100 ans sont masquées 


Sosa :12
(Julien CAVALIER)


  • Né le 25 avril 1897 (dimanche) - Le Moulin de Liort - Rieupeyroux, 12240, Aveyron, Midi-Pyrénées, France
  • Décédé le 6 février 1974 (mercredi) - La Pendarie - La Capelle-Bleys, 12240, Aveyron, Midi-Pyrénées, France,à l'âge de 76 ans
  • Inhumé - Cimetière - La Capelle-Bleys, 12240, Aveyron, Midi-Pyrénées, France
  • Cultivateur, Fermier

 Parents

 
  • Cultivateur, Meunier
  •  

     Union(s) et enfant(s)

     Fratrie

     Relations

    (pages liées)

     Notes

    A participé à la Grande Guerre, La Pendarie.

    Notes individuelles

    AN p23

    Né à 11h du matin

    Numéro matricule de recrutement : 648

    Cheveux : châtains, Sourcils : châtains, Yeux : châtains, Front : large, Nez : rectiligne moyen, Visage : ovale, Taille : 1m60

    Degré d'instruction : 2

    Julien est le 7ème d'une fratrie de 13 enfants. Ses parents Cyprien et Marie sont meuniers-cultivateurs au Moulin de Liort, près du petit village du Théron situé sur la commune de Rieupeyroux en Aveyron.

    Lors de la 1ère Guerre Mondiale, Julien a participé aux campagnes contre l'Allemagne du 12 janvier 1916 au 24 septembre 1919. Il est incorporé au 53ème régiment d'infanterie à compter du 10 janvier 1916. Il arrive au corps le 12 janvier et reste en Intérieur jusqu'au 11 novembre 1916. À partir du 12, il combat aux Armées et sauve notamment un camarade enseveli pendant la bataille de Verdun. Le 30 avril 1917, Julien passe au 1er régiment d'infanterie. Le 19 mai 1918, il est blessé d'une fracture par balle au péroné gauche à Sempigny dans l'Oise. Dix jours plus tard, le 29 mai, il est renvoyé en Intérieur jusqu'au 2 juillet 1918. Le 3, il repart aux Armées jusqu'au 24 septembre 1919. Également passé par le 15ème régiment d'infanterie et le centre mobilisateur d'infanterie n°169, Julien est mis en congé illimité de démobilisation le 25 septembre 1919 par le 122ème Régiment d'Infanterie au titre du 1er Régiment d'Infanterie 10ème échelon n°15587. Le certificat de bonne conduite accordé, il se retire à Rieupeyroux (Aveyron).

    En 1921, Julien est domestique chez la famille Vaysse à Meudou. C'est sans doute là qu'il rencontre celle qui deviendra sa femme, Maria, la dernière des filles Vaysse.

    En 1923, Julien est blessé à l'œil gauche en travaillant avec une meule.

    Julien se marie le 16 mai 1924 à Rieupeyroux avec Maria Vaysse, de cinq ans son aînée. Ils s'installent au Théron dans une maison construite sur un roc. Aujourd'hui, cette maison est située non loin du foyer l'Oustalou du Théron.

    Le 24 juin 1928, Julien s'installe avec sa femme Maria, son fils Michel âgé de trois ans et sa nièce Maria Grès au lieu-dit La Pendarie sur la commune de La Capelle-Bleys, une maison de maître et une ferme appartenant à la famille Jamme. Ce lieu jadis nommé la Pendarie de Bonhomme existait déjà en 1587 et on y trouvait les familles Bonhomme, Maruéjouls et Lacombe. Environ un siècle plus tard, la Pendarie était possédée par la famille Falipou qui passera ensuite aux mains des héritiers Blanquet, Lafon, Jamme puis Cabot. Elle a été louée aux Bouby puis aux Pauzié et enfin aux Sirven avant les Cavalier. C'est dans cette ferme que naissent ses deux filles, Georgette et Odette mais la première décède à l'âge de 10 jours de la scarlatine.

    Depuis son arrivée à la Pendarie le 24 juin 1928, Julien tenait un livre de comptes où il écrivait toutes ses dépenses. On peut voir qu'il employait comme domestiques son frère Léon et ses nièces Louise et Maria Grès en 1931. En 1933, il emploie un ouvrier polonais nommé Klis. En 1936, il emploie Rosalie Noguera, domestique espagnole née en 1920 à Aubin. Sur le livre de comptes figurent les salaires qu'il versait au réfugié espagnol Jesus Castro, à la bergère Rosa, à Antoine et à Modeste (certainement Modeste Santamaria espagnol travaillant chez les Alaux de Ayres en 1936). Fervent catholique, il faisait le signe de la croix sur le pain, disait à ses domestiques qu'ils n'auraient pas de repas s'ils ne le suivaient pas à la messe et toute la famille faisait la prière avant le repas. Julien recevait également la visite de la famille comme sa belle-sœur Louise Vaysse des Tourelles, sa sœur Marie Pouget de Rodez ou encore son frère André Cavalier de Noisy-le-Grand, qui terrorisait malgré lui la petite Odette à cause de son visage défiguré par un obus allemand lors de la 1ère Guerre Mondiale.

    Comme tout homme était soldat de 20 à 45 ans, Julien fut affecté à la classe de Mobilisation de 1913 comme père de deux enfants le 30 janvier 1932 avant de passer dans la position "sans affectation". Il est noté résidant à la Capelle-Bleys sur les recensements militaires du 30 janvier 1932 et du 6 octobre 1937.

    L'Auvergnat de Paris du 22 octobre 1938 p3 : M. Cavalié (sic), fermier à la Pendarie, est dans une clinique où il doit subir l'énucléation de l'œil gauche, suite d'un accident datant de quinze ans.

    Julien est réformé définitif N°2 par Commission de Réforme de Rodez du 25 avril 1939 suite à l'énucléation de son œil gauche blessé en travaillant avec une meule. Il échappe donc à la Seconde Guerre Mondiale. Cependant, il connait l'Occupation et voit les avions nazis survoler la ferme. Pour que les Allemands ne puisse pas réquisitionner ses denrées, il cachait du blé sous l'escalier de la "partie neuve" de la maison.

    Profondément choqué par ce qu'il a vécu dans les tranchées, Julien fut extrêmement sévère et ses petits-enfants subissaient ses foudres lorsqu'ils faisaient des bêtises. Un jour, Christian Pomiès du Mazuc et sa cousine Francette Cavalier ont brisé la vitre de la bibliothèque de leur grand-père en y jetant des pommes de terre. Furieux, Julien a alors poursuivi Christian et Francette dans toute la ferme avec une pierre à la main. Il voit Alain, frère de Christian et le frappe violemment avant que son fils Michel ne lui dise qu'Alain n'y était pour rien. Il tente alors de s'excuser en le prenant dans les bras mais Alain s'enfuit en pleurant. Odette, la fille de Julien arrive pour défendre les enfants tandis qu'Yvonne, sa belle-fille, voulait appeler les gendarmes pour maîtriser le grand-père colérique.

    Lorsqu'il enlevait son œil de verre pour le nettoyer, ses petits-enfants étaient effrayés.

    Julien meurt de maladie du larynx à 76 ans, entouré par ses enfants et petits-enfants dans la chambre du rez-de-chaussée de la "partie neuve" de la maison. D'après son petit-fils Alain Pomiès, cela est dû aux conséquences du gaz moutarde allemand dans les tranchées lors de la 1ère Guerre Mondiale. N'ayant pas de caveau, son fils Michel le fait enterrer dans le caveau de la famille Bourdoncle de la Bessarède, Aimé Bourdoncle étant un des meilleurs amis de Michel. Julien est finalement enterré plus tard dans le caveau des Cavalier au cimetière de la Capelle-Bleys.

    Recensements :

    Recensement de 1901 page 32 : au Moulin de Liort (Rieupeyroux) avec ses parents Cyprien et Marie et ses frères et sœurs André, Darie, Candie, Nathalie, Marie et Alfred.

    Recensement de 1906 page 33 : au Moulin de Liort avec ses parents Cyprien et Marie et ses frères et sœurs Adrien, Candie, Nathalie, Marie, Alfred, Albert et Firmin.

    Recensement de 1911 page 28 : au Moulin de Liort avec ses parents Cyprien et Marie et ses frères et sœurs Darie, Candie, Marie, Alfred, Albert, Firmin et Léon.

    Recensement de 1921 page 27 : domestique chez les Vaysse de Meudou (Rieupeyroux) avec ses futurs beaux-parents Marcellin et Julie, ses futurs beaux-frères et belles-sœurs Marie, Louise, Léontine, Albert et Léonie, ses futurs neveux par alliance Marcel, Maria, Lucien, Louise et sa future femme Maria.

    Recensement de 1926 page 25 : au Théron (Rieupeyroux) avec sa femme Maria, son fils Michel, sa nièce Maria Grès, et les domestiques Denise Lacombe et Albert Calvacha (polonais).

    Recensement de 1931 page 5 : à la Pendarie (la Capelle-Bleys) avec sa femme Maria, son fils Michel, son frère Léon et ses nièces Louise et Maria Grès. Louise est présentée comme sa sœur mais il s'agit bien d'une nièce, née hors-mariage.

    Recensement de 1936 page 5 : à la Pendarie avec sa femme Maria, ses enfants Michel et Odette et la domestique espagnole Rosalie Noguera.

    Recensement de 1968 page 2 : à la Pendarie avec son fils Michel, sa belle-fille Yvonne, ses petits-enfants Jean-Louis, Jacques, Yolande, Francette et sa femme Maria.

    Notes concernant l'union

    Parenté aux 5ème, 6ème, 9ème degré

     Sources

    • Personne: Michel Cavalier
    • Naissance, décès: Henriette Gourvès née Cavalier
    • Union: Francis Cazals
    • Inhumation: Cimetière de La Capelle-Bleys

     Aperçu de l'arbre

    sosa Joseph CAVALIER 1823-1887 sosa Marie CAYSSIALS 1823-1902 sosa Jean Louis BOU 1829-1909 sosa Pauline FALGUIÈRES 1839-1920
    ||||






    ||
    sosa Cyprien CAVALIER 1856-1936 sosa Marie Céleste BOU 1865-1944
    ||



    |
    sosa Julien Cyprien CAVALIER 1897-1974