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Louis Marie BACON
Louis Marie BACON
  • Né le 11 juin 1884 (mercredi) - Guilly Huec - Ergué-Gabéric, 29500, Finistère, Bretagne, FRANCE
  • Décédé le 22 février 1918 (vendredi) - Resna - Brussnich, SERBIE,,à l'âge de 33 ans
11 médias disponibles 11 médias disponibles

 Parents

 Union(s)

 Fratrie

 Notes

Notes individuelles

 1 - Louis Marie BACON mobilisé le 3 Août 1914 au 318e RI de Quimper (5ème bataillon)


318e régiment d'infanterie : J.M.O. 4 août 1914-14 juin 1916https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0061baa44478531/61baa44488ceb


Le 318e régiment d’infanterie a été créé le 2 août 1914, à Quimper, et a été dissous le 15 juin 1916, à Vauvillers (Somme). il est le régiment de réserve, du 118ème RI, Il a été essentiellement un régiment breton, presque uniquement composé d’éléments recrutés dans le sud Finistère. Après un défilé dans les rues de la ville et une messe à la cathédrale St Corentin,Pierre Marie et les hommes du 318 ème s’embarquent en gare de Quimper dans la soirée du 5 août. Après 2 jours de voyage, le régiment débarque dans la matinée du 7 août à Paris-Batignolles et gagne immédiatement ses cantonnements d’attente : le 5e bataillon, à Sevran-Livry ; le 6e, à Freinville, dans la forêt de Bondy. Le 318e R. I. est maintenu jusqu’à nouvel ordre aux environs de Paris où il restera deux semaines.

Le régiment fait désormais partie, avec le 219e RI de Brest, de la 122e brigade de la 61e division d’infanterie, affectée à la réserve générale du camp retranché de Paris.

Sous la pression allemande, l’armée de Paris est appelée en renfort, et le 25 août 1914, la 61e DI quitte la région parisienne pour le secteur d’Arras, où elle reçoit le baptême du feu dans les combats de Sailly-Saillisel et Bapaume le 27 août. Elle prend ensuite part à la Bataille de la Marne (5-13 sept.) : L'Ourcq, Villers, Saint-Genest, bois de Montrolles, Moulin-sous- Touvent (sept.-déc.)

1915 Oise (toute l’année 1915) : Moulin-sous-Touvent, ferme d’Écafaut

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Le 8 septembre 1915 le 318ème RI reprend le service aux tranchées du bois Saint-Mard. Puis du 28 septembre au 22 octobre, le 318ème, après quelques jours passés à Ollencourt et aux Plainards, est maintenu au repos et à l'instruction à Trosly-Breuil. Du 23 octobre au 25 novembre, occupation d'un secteur à gauche du ravin de Puysaleine.Il aura 3 tués et 9 blessés. Du 26 novembre au 5 décembre, le régiment relevé par le 262ème cantonne à Saint-Crépin.

Le 6 décembre, réoccupation du secteur précédent. Des pluies continuelles ont transformé le terrain en lac de boue. Les hommes travaillent enlisés parfois jusqu'à la ceinture.Les communications, par boyaux, sont devenues tellement impraticables, qu'il se produit de part et d'autre une espèce de trêve tacite et momentanée. Pendant 24 h, les relèves et corvées de soupe, circulent à découvert. On met son tabac et ses allumettes à l'abri de l'humidité sous son casque. Les rats pullulent et dévorent tout. Cette période d'hiver a été de beaucoup la plus pénible parmi toutes celles, dures pourtant, que le régiment ait eu à subir. Le labyrinthe des boyaux (plus de 30 kilomètres sur un front de 800 mètres !) était tellement compliqué, que fréquemment des hommes isolés ont erré une nuit entière sans retrouver leur abri

. Du 27 décembre au 4 janvier, le régiment relevé par le 262ème va cantonner à Saint-Crépin, au carrefour de l'Étoile. Du 5 janvier au 24 janvier, réoccupation du secteur. Le 25 janvier, relève du régiment par le 205ème. Il cantonne à Saint-Crépin, au carrefour des Maréchales, part le 26 pour Chelles et Martimont jusqu'au 7 février, d'où il est dirigé par étapes sur le camp d'instruction de Crèvecœur. Il czntonne à Bethisy-Saint-Pierre et Sacy-le-Petit. Le 13 février, le régiment arrive à ses cantonnements définitifs de Puy-la-Vallée et Saint-Fussoy-Sauveleux. Il séjournera jusqu'au 23 février inclus. Durant cette période, la division est entraînée journellement suivant les nouvelles méthodes d'attaque. C'est la préparation à la future bataille de la Somme.

Soudain, le 24 février, à l'annonce de l'attaque de Verdun, le régiment est alerté et mis en route vers la région de Cœuvres, puis de Compiègne, où il cantonne le 29, après 6 jours de route.L e 1er mars, le régiment réoccupe son ancien secteur du Bois-Saint-Mard. Le 5 mars, le régiment est alerté par un bombardement d'une violence inusitée, au cours duquel l'ennemi tente et réussit un coup de main sur nos petits postes de gauche. Les pertes s'élèvent à 1 tué, 3 blessés et 4 disparus.

L'ennemi devient plus agressif. Du 12 au 21 mars, le régiment relevé par le 262ème occupe à Choisy-au-Bac et Rethondes, des cantonnements de repos, où il reviendra 20 jours plus tard, après un nouveau séjour au Bois-Saint-Mard.

Le 25 avril, le régiment, définitivement relevé, est conduit à l'arrière pour parfaire son instruction en vue d'une grande offensive que l'on prévoit prochaine. Jusqu'au 7 mai, il séjourne à Grandfresnoy et Canly, passe huit jours à Malpart et Maresmontiers, douze jours à Sourdon et Chirmont. La bataille de la Somme est imminente. Le régiment se rapproche de ses positions de combat et s'installe à Vauvillers, le 8 juin 1916. C'est la dernière étape du 318ème.

 2 - Passé au 219e Régiment d'Infanterie de Brest le 15 juin 1916 (4ème bataillon)


Bienvenue sur ce site consacré à l'histoire du 219e régiment d'infanterie de Brest pendant la première guerre mondiale / http://219eri.e-monsite.com/

219e régiment d'infanterie : J.M.O.1er juillet-31 décembre 1916 / https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527a50a8de6f6/527a50a8f364b


A la veille de la bataille l'ordre de le dissoudre arrive subitement. Le régiment est supprimé par mesure de réorganisation générale à la date du 15 juin 1916. Le 5ème bataillon, celui de Louis Marie BACON , passe tout entier au 219ème, et le 6ème au 262ème. Le 5ème bataillon devient le 4ème bataillon du 219ème R.I.Louis Marie BACON est soldat de 2ème classe


L'offensice dite "de la Somme" a lieu le 1er juillet, elle a été précédée, d'une préparation d'artillerie qui a duré 8 jours. Le 1er juillet à 0h30, l'infanterie sort des tranchées. La préparation d'artillerie reprend à 5h30, complétée à partir de 9h par un bombardement général « par le 75, l'artillerie de tranchée et l'artillerie lourde ».

Les 5ème et 6ème bataillons forment quatre vagues successives, le 4ème bataillon sera la réserve du régiment. A « 9h27, baïonnette au canon ! » Les poilus des 5 et 6ème bataiollon du 219ème R.I. sortent des tranchées pour se porter à l'assaut, « très calmes, au pas, en ordre. » A 9h48, le 219ème a atteint son premier objectif, avec "peu de pertes" et les prisonniers commencent à affluer, les deux premières lignes allemandes sont prises; aussitôt commence les travaux de protection et de réalisation des boyaux entre tranchées nouvellement conquises et anciennes premières lignes. Dans l'après-midi, a lieu une nouvelle préparation d'artillerie mais l'avance des premières vagues est freinée par le tir des mitrailleuses. A 16h15 le deuxième objectif est atteint. La nuit se passe à organiser la position. Dans cette première journée, le 219ème a fait 255 prisonniers dont 5 officiers, pris 3 pièces de 77, 9 mtrailleuses et un nombreux matériel, mais il a perdu 51 tués, 211 blessés et 9 disparus.

L'attaque reprend le lendemain. Une centaine d'hommes est de nouveau mise hors de combat (dont 14 tués). Les objectifs sont atteints et le 3 juillet, le régiment s'organise sur les positions conquises. Il est relevé dans la nuit et rejoint Vauvillers où il est mis en réserve. Le Régiment se rassemble à. la sortie Est de Vauvillers et s'installe en cantonnement bivouac. Alerté dans la matinée du 4, il est déplacé au ravin des Cuisines (Vauvillers) où il bivouaque jusqu'au 10 juillet.

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Le 10 juillet, il est relevé par le 265 et va cantonner à Framerville et VauviÍlers. Du 11 au 14. juillet, séjour au cantonnement. Le 14 juillet le 219ème relève le 265ème au ravin des Cuisines. Il y reste en réserve jusqu'au 20 juillet avant de remonter en ligne, au bois du "Satyre", toujours dans le secteur d'Estrées. L'ennemi lance une attaque qui échoue mais fait 7 tués et 33 blessés. Chaque journée passée apporte son lot de victimes jusqu'à la relève du 29 juillet.

Dans la nuit du 5 août, le Régiment transporté en camions-autos, gagne les tranchées du bois tie Soyecourt et du bois du "Satyre". Du 6 au 13 août, séjour aux tranchées. D'ans la nuit du 13 au 14 août, une opération est tentée pour progresser dans la ligne allemande et continuée dans la soirée du 14. La progression à la grenade échoue. Il est relèvé dans la nuit du 15 au 16 et va cantonner à Fumechon et Catillon où il est mis à l'instruction notamment des spécialités.

Le.27 août, le Régiment transporté en camions-autos à Harbonnières, remonte en ligne dans la nuit. Les allemands sont décidés à reprendre leurs anciennes positions: le bombardement est incessant. L'artillerie française répond et commence une nouvelle préparation sur les ouvrages ennemis. L'attaque déclanchée le 31 août, à 18 h, échoue. Le 1er septembre, nouvelle préparation de notre artillerie. Le 4 septembre, l'attaque est déclenchée à 14 h. Du 4 au 7 septembre, les bataillons engagés ont poursuivi la conquête des tranchées allemandes en progressant à la grenade et ont atteint en partie les objectifs fixés. Une contre-attaque ennemie est enrayée à 16h30 par la compagnie de mitrailleuses.

Le Régiment est relevé dans la nuit du 7 au 8 septembre. et est transporté en camions-autos à sauvillers-Mongival, Aubvilliers où il séjourne jusqu'au 12 septembre. De là il est transporté par voie ferrée à Villers-Cotterets puis à Bonneuil-en-Valois et Gomecourt, où il séjourne à l'instruction jusqu'au 23 septembre.

Le 27 septembre, il remonte aux tranchées dans le secteur de Fontenoy (Aisne, à l'ouest de Soissons). Ce secteur est calme. Les relèves sont organisées de façon que les bataillons restent 18 jours en ligne et 9 jours en réserve.

 3 - Louis Marie, est inapte deux mois commission de reforme de Brest le 21 novembre 1916

 4 - Il est affecté au 58e Régiment d'infanterie d Avignon le 11 mars 1917


58ème régiment d’infanterieEn 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Avignon, Arles.Il fait partie de la 59e brigade d’infanterie, 30e division d’infanterie, 15e corps d’armée.À la 30e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.Constitution en 1914 : 3 bataillons.

1917 Embarquement en janvier vers Salonique de Marseille sur « L’Amiral Olry » et à Toulon sur le « Catherine II »Armée d'Orient, secteur d’Osin (mars-mai) : Topsin, Osin, plateau des 4 Arbres, plateau de Borislaw,attaque de Srka-di-Legen (10/05) Embarquement vers la Grèce (Le Pirée) début juinOccupation d’Athènes (juin-juil., secteur de Monastir (juil.-déc.) : Massif de Posen, route de Monastir àResna, cote 1248, attaque du saillant de Kiel (03/09) 120 h. hors de combat

1918 Armée d'Orient : ouest de Monastir (janv.-sept.), attaque de la tranchée de Hambourg (05/03),Macédoine (sept.-oct.) : Mogila, col de Lopatica

Pour info, le 58ème RI est resté en Bessarabie (partagée à l'heure actuelle entre la république de Moldavie etl'Ukraine) et en Russie jusque juin 1919


Historique du 58ème RI / https://horizon14-18.eu/wa_files/RI-058.pdf

58e régiment d'infanterie : J.M.O. / https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527bcf9076a6c/527bcf910a647

https://www.histoire-passy-montblanc.fr/histoire-de-passy/de-la-prehistoire-au-xxie-s/la-guerre-de-1914-1918/les-soldats-de-passy-en-1917/les-passerands-de-larmee-dorient-en-1917/

Bitola / https://fr.wikipedia.org/wiki/Bitola


Le 58e R. I. À L'ARMÉE D'ORIENT Embarquement pour Salonique

La 30ème Division passe trois semaines environ à Toulouse et s'organise en vue de son départ pourl'armée d'Orient. Le 3e bataillon s'embarque à Marseille le 16 janvier 1917 sur l'Amiral Olry. Le 24janvier, à 4 h du matin, on est réveillé à bord par une violente secousse. Tout le monde pense à untorpillage. Il n'en est rien, l'Amiral Olry vient d'être heurté par un navire italien. Deux marins del'équipage sont blessés et le navire est quelque peu endommagé. Le reste du régiment prend place àbord de l'Impératrice Catherine II, à Toulon, le 18 janvie

Arrivée à SaloniqueLes deux transports arrivent ensemble et le 58e débarque à Salonique le 25 janvier. Il traverse la villedans des cloaques de boue et va s'installer sous la lente au camp de. Zeitenlick (25 janvier au 7 février1917)

Secteur d'Osin (21 Mars 1917-21 Mai 1917)

Après un séjour d'un mois au bivouac de Topsin (7 février-13 Mars 1917) c'est probablement là que Louis Marie Bacon rejoint en sa nouvelle unité

le 58e se porte au secteurd'Osin par des marches fort pénibles. Le régiment est réparti entre le monastère d'Arkhangel (1/58) lePlateau des 4 Arbres (11/58), le Plateau de Borislaw (111/58) et le Srka di Ded (E.M. et C.H.R.)

Attaque du Srka di Legen - Réactions de l'ennemi(6 mai- 21 mai 1917)

Une attaque du Srka di Legen, préparée de longue date, a lieu, le10 mai, après 4 jours de préparationd'artillerie.Elle est faite par le 84e et le 284e R.I. Le 58e protège leur aile gauche (3e bataillon) et tient les 2 autresbataillons en réserve de brigade. Les bataillons d'assaut attaquent le 10 à 4 h. 30, culbutent les postesavancés et abordent les deuxièmes objectifs, mais ils sont arrêtés par les contre-attaques immédiates àla grenade et le tir des mitrailleuses bulgares.Après des tirs très violents d'artillerie lourde et de mines de 50 kilogs, les bulgares lancent à 17 h. 30une puissante contre-attaque sur tout le front conquis et obligent les unités du 84e et du 284e à sereporter sur la Cuvette, et sur l'avancée de Srka qu'elles reçoivent l'ordre de tenir et d'organiser.Le 12 mai le 11/ 58 relève le VI/284, qui a été très éprouvé. Il occupe l'avancée du Srka, complètementdominée par l'ennemi et dont le sol est tellement dur qu'il est difficile d'y creuser dès tranchéesautrement qu'à la mine.II y subit jusqu'au 21 mai de très violents bombardements et, presque chaque nuit, les attaques dedétachements ennemis qu'il repousse chaque fois, en couchant de nombreux bulgares devant ses filsde fer.Les bataillons quittent le secteur d'Osin le 20 et le 21 mai, ils s'embarquent à la gare Karassouli etséjournent au bivouac aux environs d'Ekaterini, au pied de l'Olympe, du 26 mai au 6 juin.

Expédition d'Athènes

Le 8 juin, le 58e est rassemblé avec les autres éléments de la 30e D. I. ; (sauf le 61e) il fait partie du groupement du Général REGNAULT, qui doit se rendre à Athènes, pour en chasser le RoiCONSTANTIN, qui trahit tous ses engagements envers la France.La D.I. s'embarque le 8 juin ; le convoi lève l'ancre le 9 et mouille en rade de Salamine le 11 juin dansla nuit. Les bataillons débarquent au Pirée le 12 sans aucun incident ni aucune résistance.Tandis que le 11e bataillon garde la ville, les 2 autres bataillons vont prendre les avant-postes au N.-E.du Pirée.Screen_Shot_11_22_22_at_06.33_PM.PNG

Occupation d'Athènes

Le 25 juin, à 4 h 30 du matin, le régiment se met en marche sur Athènes et chaque bataillon vaoccuper, dans le calme le plus parfait, les emplacements prescrits et reconnus, la veille, par lesofficiers supérieurs et les commandants de compagnie.Le 1er bataillon à l'Acropole, le 2e au Stade, le 3e au Lycabette, tenant sous leur feu les principalesplaces des rues de la ville.Le 58e participe le 27 juin au service d'ordre établi pour l'entrée de M. VENIZELOS, président duConseil, et le 30 à une prise d'armes au Stade.

Enfin, le 14 Juillet, le Général REGNAULT passe en revue les détachements des troupes alliées, en

présence de M. VENIZELOS, du Corps Diplomatique et devant une foule enthousiaste de 30.000Athéniens, qui acclament la France et les Puissances de l'Entente.

 5 - Le 58e dans le secteur à l'ouest de Monastir (29, 30 juillet 1917 - 23 septembre 1918)

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Le régiment transporté d'Athènes à Florina prend le 29 et le 30 juillet le secteur de la Plaine et de laroute Resna à l'ouest de Monastir.

1°—La Plaine, qui s'étend entre le Massif de Posen, occupé par le 40e et la route de Monastir àResna.

2° —Les premières pentes rocheuses, du Massif de la cote1248.6_Cote_1248_Monastir_Bitola.jpg

Au début, le secteur est assez calme, mais l'existence y est particulièrement pénible du fait quel'ennemi occupe toutes les hauteurs (Periteri et Dorsale de 1248) et rend toute circulation de jourimpossible, car il n'existe pas de boyaux ni de bons cheminements défilés. Les cuisines fonctionnentau Ravin des Italiens et au Ravin de Brusnick et les repas ne peuvent être apportés que de nuit auxunités en ligne.

La première ligne de tranchées n'a que 80 centimètres; le sol est rocheux et ne peut être guèrecreusé qu'à la mine.

Il n'existe que quelques rares abris sérieux. Le régiment s'est mis une fois de pluscourageusement au travail, a creusé les tranchées et boyaux nécessaires, construit .des abris, desblockhaus de mitrailleuses et place de sérieuses défenses accessoires, en un mot organisé un secteurcomplet, capable de résister à une attaque sérieuse.

Coup de main du 3 Septembre 1917 sur le Saillant bulgare de Kiel(Près de Bratindol)

Le commandement jugeant nécessaire de maintenir devant le front de la Division le pluspossible de troupes bulgares prescrit qu'un coup de main important, avec une sérieuse préparationd'artillerie sera exécuté par le 58e.

Les 9e compagnie (Lieutenant CADENCE) et 10e compagnie (Lieutenant JOUVENT) avec unpeloton de mitrailleuses (Capitaine JOUVE), sous le commandement du Chef de BataillonFRANÇOIS, doivent attaquer les positions ennemies du saillant de Kiel, pénétrer jusqu'à la ligne desoutien, nettoyer les abris, faire des prisonniers.

Le Commandant de la troupe d'attaque est laissé libre, selon les circonstances, du moment oùil ramènera son détachement. La préparation d'artillerie est faite par une trentaine de batteries.

Le 3 septembre à 4 h 25 du matin, la troupe prend, dans le plus grand silence son dispositifd'attaque. Les cris d'un blessé attirent l'attention de l'ennemi qui déclenche son tir de barrage.A 4 h 45 les compagnies se lancent à l'assaut sous un barrage nourri et sous le feu desmitrailleuses et se portent d'un seul élan sur les tranchées ennemies. Une vingtaine de bulgares sonttués sur la position et, dans la journée, il est fait une trentaine de prisonniers dont 1 officier. Lessections s'organisent rapidement dans les tranchées ennemies, bouleversées par nos obus.Le Commandant de l'attaque décide de ne rentrer dans nos lignes qu'à la nuit et en rendcompte au Chef de Corps.Screen_Shot_11_22_22_at_08.07_PM.PNG

La troupe passe donc toute la journée dans la position qu'elle a enlevée et que l'ennemi nemanque pas de bombarder sérieusement.A 19 h. le tir de l'artillerie ennemie atteint une très grande intensité, qui indique nettement lapréparation d'une forte contre-attaque. En effet les officiers observateurs aperçoivent, vers 19 h. 15,un bataillon bulgare de contre-attaque descendant le ru de Magarevo vers le saillant de Kiel.En quelques secondes notre artillerie déclenche, une concentration de feux extrêmementviolente qui brise l'élan de ce bataillon et lui cause de fortes pertes.La 2e vague bulgare est arrêtée net; les réserves refluent vers l'arrière; quant aux premièresvagues qui ont pu franchir le barrage assez tôt, elles essaient par 3 fois de contre-attaquer, mais ellessont fauchées par nos feux.Enfin vers 20 h. 45 le calme est rétabli et on entend l'ennemi qui travaille dans ses tranchéesde deuxième ligne.Alors la position est évacuée dans les conditions prévues : chaque section ramène sesblessés et ses morts jusqu'aux équipes de brancardiers venues à leur rencontre. Tout le monde rentresans être inquiété, sans recevoir un obus, ni une balle.

Les écoutes micro téléphoniques révèlent les pertes que les bulgares ont subies quand notreartillerie a arrêté leur contre-attaque: « 29 morts, 300 blessés»En ce qui concerne le régiment, le combat lui a coûté 23 tués, 6 disparus (tués), 102 blessés.La troupe a montré dans l'attaque du saillant de Kiel, un grand courage et une ténacité vraimentméritoire, sous des feux d'artillerie d'une très grande intensité.

Après le coup de main du 3 septembre, les Bulgares sont plus inquiets et plus nerveux.Ils demandent fréquemment, sans aucun motif, de violents tirs de barrage. Les bombardementssont plus abondants et, au cours du mois de Novembre, ils atteignent une très grande intensité.En novembre nos pertes sont de : 12 tués, 33 blessés. En décembre : 5 tués, 27 blessés.

Screen_Shot_11_23_22_at_01.33_PM.PNGANNÉE 1918Le 31 janvier 1918, un petit coup de main sans préparation d'artillerie est exécuté sur un petitposte bulgare dont les deux sentinelles sont tuées à coups de pistolet.

58e régiment d'infanterie : J.M.O. / https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527bd35ae2793/527bd35ae5cc3

 6 - Tué à l'ennemi le 22 février 1918 dans le secteur de la Plaine route de Rena ( Monastir en Serbie)

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Le journal de marche du 58ème R.I. indique que la journée du 22 février 1918 fut une journée calme.

Quelques obus de 77 et quelques bombes tombèrent sur la tranchée française de première ligne. La routine en quelque sorte ! Manque de chance, un des seul tué du jour fut Louis Marie BALCON Il était là à la mauvaise seconde du mauvais endroit ! La fatalité !

Il avait presque 34 ans Il laissait à la ferme de Guilly Huec dans la commune d'Ergué Gabéric, des petits orphelins qui deviendront Pupilles de la Nation et une veuve qui se vêtira de la tenue noire réglementaire des veuves de guerre.


 7 - Louis Marie Balcon, un Poilu du Front d’Orient enterré à 2500 km de chez lui

Louis Marie BALCON du 58ème RI, est tué à l'ennemi le 22 février 1918 dans le secteur de Resna en Macédoine Dans un premier temps il est enterré dans un cimetière militaire proche des lieux de combat Resna ? puis tranféré le 26 juillet 1920 dans le cimetière militaire français de Bitola (à l’époque dénommée Monastir), sur le territoire de l’actuelle Macédoine. dans une tombe individuelle n°1650

Ce cimetière, construit en 1923, compte plus de 6200 tombes de soldats français et regroupe, dans un ossuaire, les restes de plusieurs milliers d’autres «Poilus d’orient».

Louis Marie est inscrit sur le monument aux Morts et sur le livre d'Or de la commune d'Ergué Gabéric “Mort pour la France”.

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Un point d’histoire :

Après la campagne des Dardanelles, pour porter secours à l’armée serbe un nouveau corps expéditionnaire allié est constitué après son débarquement à Salonique en Grèce. Les forces françaises sont placées sous le commandement du général Sarrail.Cette armée d’Orient combattra, de 1915 à 1918, principalement sur le front de Macédoine. Le repli des français à Salonique, en novembre 1915, devant les forces bulgares se soldera par 25 % de pertes. Le commandement des armées alliées (C.A.A.) est confié au général Sarrail le 11 août 1916, puis au général Guillaumat le 22 décembre 1917. Le 18 juin 1918 le général Franchet d’Esperey est nommé à la tête du C.A.A. Il dispose de 600.000 hommes. Le 15 septembre 1918 il lance l’offensive victorieuse qui aboutira aux capitulations successives de la Bulgarie, de la Turquie, de l’empire Austro-Hongrois avant l’armistice du 11 novembre 1918 entérinant celle de l’Allemagne.Cependant les «poilus d’Orient» seront encore engagés en Roumanie, pour cinq mois de plus, sur le front sud de la Russie contre les Bolcheviks.

Ainsi la campagne des 300.000 «poilus d’Orient» ne s’achèvera qu’en mars 1919 sur les quais d’Odessa en laissant 70.000 morts sur ces terres lointaines.

Naissance

Naissance - 12/06/1884 - Ergué-Gabéric (Quilly-huec)BACON Louis Mariefils de Yves Marie, Cultivateur , âgé de 29 ans et de Marguerite PETILLON, Ménagère , âgée de 28 ansTémoins : louis bacon 31a cabaretier et joseph bacon 32a cultivateurMentions marginales : Marié à Ergué-Armel le 20 Novembre 1910 avec Marie Louise TANGUY

Décès

Décès - 22/02/1918 - Ergué-GabéricBACON Louis Marieâgé de 33 ansPère : Yves MarieMère : Marguerite PETILLONConjoint : Marie Louise TANGUY

Témoins : Dressé par Jean EMMANULLI Lt au 58èRI, sur décl. de Louis GAGNOU 34 ans Sgt brancardier et Pierre BOULET 33 ans, 2èCl. tué à l'ennemi à 18hsoldat 2è classe au 58è Régiment d'InfanterieNotes : Mort pour la France au S/O de Monastir (Serbie) secteur de la plaine de Rema ( Rte de Ressna (Serbie) au SO de Monastir)- tué à l'ennemi à 18hsoldat 2è classe au 58è Régiment d'InfanterieActe transcrit le 15/07/1918 à Ergué Gabéric sur le registre d'état civil

Notes concernant l'union

Union avec Marie Louise TANGUY

Mariage - 20/11/1910 - Ergué-ArmelBACON Louis MarieCultivateur, (majeur), né le 11/06/1884 à Ergué Gabericfils de Yves Marie, Cultivateur , présent et signe et de Marguerite PETILLON, Cultivatrice , présente et signeNotes époux : célibataire (s) dmc EG ainsi que ses parents , mère Pétilllon

TANGUY Marie LouiseCultivatrice, (majeure), née le 16/09/1888 à Ergué Armelfille de Jean Louis, décédé le 22/10/1895 à Ergué Armel et de Marie Louise TANGUY, Cultivatrice , présente et signeNotes épouse : célibataire (s) dmc EA ainsi que sa mère

Temoin : Pierre GOURMELEN (1872-), boulanger, signe, Ergué ArmelTemoin : Jean Louis Marie TANGUY (1887-1948), cult, frère de la x, signe, Ergué ArmelTemoin : Louis FEUNTEUN (LE) (1874-), cult, signe, Ergué ArmelTemoin : Pierre DILIGEART (LE) (1886-), cult, signe, Ergué Armel

Mentions marginales : CM Mr JACQ Quimper le 12/11, acte 27, ima 99

 Sources

  • Naissance: Identifiant CGF de l'acte : N-1884-2905100-51081-15570 - (Relevé 'Etat civil NMD >=1793')
  • Union: Identifiant CGF de l'acte : M-1910-2905000-62248-03706 - (Relevé 'Etat civil NMD >=1793'

  Photos & documents

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 Aperçu de l'arbre

|2_Yves Marie BACON 1855
|--1_Louis Marie BACON 1884-1918
|3_Marguerite PETILLON 1856