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Jean Marie CALLOC'H
Jean Marie CALLOC'H
  • Né le 30 septembre 1895 (lundi) - Trogour Plogonnec, 29169, Finistère, Bretagne, France
  • Décédé le 15 juillet 1916 (samedi) - (Fleury-devant-Douaumont, 55 - Meuse, France),à l'âge de 20 ans
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A participé à la Grande Guerre, mort le 15/07/1916

Que s'est-il passé ce jour là ?

 Parents

 
 

 Fratrie

 Notes

Notes individuelles

 1 - CALLOC’H Jean Louis (1895-1916)

CALLOCH Jean Louis est né le 30/09/1895 à Plogonnec Lieu-dit : Trogour , second dans une fratrie de trois enfants repérés, fils de Mathias, âgé de 39 ans, cultivateur et de KERREC Marie Anne, âgée de 38 ans, ménagère.Cultivateur domicilié à Landrévarzec, au conseil de révision, sa fiche matricule n°489 au bureau de recrutement de Quimper le dépeint ; les cheveux noirs, les yeux marrons .. 1 m 72 de taille ... Jean Louis sait lire et écrire.

 2 - Jean Louis est incorporé au 4e régiment de zouaves le 16 décembre 1914

Nommé zouave de 2e classe le 15 janvier 1915

24 mai 1915, Jean Louis rejoint son unité dans le secteur de Nieuport Le secteur subit quotidiennement bombardements et fusillades.

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 3 - Muté au 3ème régiment de marche de zouaves le 18 novembre 1915.

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ASSAUT DE QUENNEVIÈRES.

Le 6 juin 1915, une attaque est décidée sur le plateau de Quennevières, à laquelle doit prendrepart le 5e bataillon du commandant CHARLET. Après une préparation d'artillerie intense, leszouaves, dans un élan splendide, franchissent les tranchées allemandes, s'emparent d'une batterie,dépassent l'objectif assigné, ce qui vaut au bataillon d'être cité à l'ordre de l'armée :« Pour l'élan magnifique qu'il a montré dans l'attaque du 6 juin, et la façon dont il s'est servi de24735e63_Modifie.jpegla baïonnette, grâce à quoi il a infligé des pertes sévères à l'ennemi. »Sur le terrain conquis, tour à tour, viennent monter la garde, tous les bataillons du régiment.Malgré les bombardements continuels, les pertes quotidiennes et la dysenterie, le régimentmaintient sa conquête, jusqu'au moment où il est relevé pour prendre part à la grande offensive quise prépare en Champagne.

OFFENSIVE DE CHAMPAGNE.(25 Septembre 1915.)

Le 10 août 1915 le régiment est réuni en Champagne, dans la région de Saint-Hilaire-au-Temple. Lapréparation du secteur lui impose des fatigues exceptionnelles.Les zouaves, épuisés par un labeur incessant, accompli la nuit sous les obus ennemis,La Division devait, d'un seul élan, gagner les hauteurs dominant au sud la vallée de la Py, puis s'yorganiser et s'y maintenir à tout prix.Le 3e zouaves est en 1re ligne de sa brigade, la 74e brigade.Le 22 septembre,l'artillerie française ouvre le feu sur les positions à enlever. Pendant soixante douze heures, le bombardement se déchaîne avec une intensité croissante, tandis que l'infanterieprocède aux derniers préparatifs. Dans le secteur affecté au régiment, quatre bataillons vont donnerl'assaut.

Quelques minutes avant le moment de l'attaque, fixée à 9 h.15, le feu de l'artillerie françaiseredouble de violence ; un épais voile de fumée recouvre les positions ennemies ; l'enthousiasme etl'ardeur des zouaves sont à leur comble. Pourtant, un grand nombre d'ouvrages sont encore intactset, au moment où le régiment s'élance en avant, les mitrailleuses allemandes crépitent de toutesparts.

A droite, les 15e et 11e bataillon progressent jusqu'à la corne Est du bois Raquette.La gauche, très éprouvée, est moins heureuse.cependant, partout les premières tranchées allemandes sont dépassées et le1er bataillon, mélangé avec le bataillon de tirailleurs de soutien, poursuit sa marche en avant.

A cet instant, le lieutenant-colonel LOUIS, revêtu de sa tenue de parade, s'est élancé hors de latranchée, suivi du drapeau. Le groupe formé par le colonel, la garde du drapeau et les agents deliaison, ne tarde pas à attirer l'attention de l'ennemi qui dirige sur lui un feu des plus ajustés ; le porte-drapeau est tué. Le sergent, le caporal et tousles hommes qui composent la garde, sont successivement mis hors de combat ; le drapeau estrecueilli par le cycliste du colonel.

Peu après, le lieutenant-colonel LOUIS, qui marchait sur le talus d'un boyau allemand, tombeégalement frappé à mort. Son cycliste se porte auprès de lui.Alors, une voix se fait entendre : « Le drapeau en avant ! »

Qui a poussé ce cri ? On ne sait, mais on obéit. Le drapeau est relevé et c'est lui qui, maintenant,guide le régiment vers l'ennemi, mais toujours une main le redresse pour le porter toujours plusavant dans les lignes allemandes. Une force irrésistible pousse ces hommes au dernier sacrifice. Ilssentent profondément tout ce que signifie leur geste héroïque. C'est le régiment qui doit passer endépit des pertes ! C'est la France qui, elle, ne meurt pas et, si les hommes tombent, doit toujoursdemeurer debout.

Bientôt, tous les zouaves sont tués ou blessés, et le drapeau est tombé à terre. L'ennemi peut s'enemparer. Un sergent-major du 3e tirailleurs le saisit, mais est frappé mortellement à son tour ; enfin,un simple tirailleur est assez heureux pour le relever une dernière fois et le remettre entre les mainsdu général DEGOT, commandant la brigade qui, à la suite des zouaves, s'est porté dans lestranchées allemandes ; il se fait le gardien du glorieux emblème, désormais hors de danger.Malgré la perte de la plupart des officiers et des chefs de section, les vagues d'assaut qui, sous laviolence du feu, se sont mélangées, continuent, sur la droite, leur avance rapide ; elles s'emparent

d'une batterie de 105 en action et s'enfoncent dans le bois Raquette où le commandant CHARLETtombe glorieusement avec deux de ses commandants de compagnie.

Les survivants poussent leur succès au delà de ce bois, à environ trois kilomètres de leur point dedépart ; mais les éléments avancés, pris à revers, sont submergés et, en fin de journée, le régimentqui ne compte plus que 7 officiers et 350 combattants valides, doit s'employer à organiser la défensedu terrain qu'il a conquis au prix de sublimes sacrifices.En Champagne, le 3e de marche venait d'écrire, pour toujours, en lettres de sang, son nomglorieux : le colonel, deux chefs de bataillon tués, le troisième blessé ; 40 officiers et plus de 1.800hommes hors de combat, tel fut le bilan terrible de ces rudes, mais belles journées.

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 4 - Jean Marie est porté disparu le 15 juillet 1916 dans le secteur de Fleury-devant-Douaumont, Bataille de Verdun (Meuse)

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VERDUN.(Février-Décembre 1916.)

Après un repos aux environs de Dunkerque, le régiment était de nouveau reconstitué, lorsque sedéclencha l'offensive allemande de Verdun.

Jeté dans la bataille, le 24 février 1916, au moment où notre ligne menaçait de céder, et chargé dedéfendre à tout prix la côte du Poivre, il subit stoïquement un bombardement, de plus de trenteheures dont la violence inouïe n'entama pas sa résolution de tenir.

Le 25, à 14 heures, le tir de l'artillerie adverse s'allonge et les Allemands se portent à l'assaut. Lesvagues ennemies, nombreuses et serrées, accueillies par le feu des fusils et des mitrailleuses,s'arrêtent, puis reculent en désordre, jusqu'au fond du ravin de Vacherauville. Une nouvelleattaque, aussi violente que la précédente, subit le même sort ; l'ennemi ne peut déboucher du villagede Louvemont et, à la tombée de la nuit, lorsqu'il fut relevé, le régiment tenait encore toutes lespositions qu'il occupait la veille.Le général commandant le 30e corps rendit hommage, en ces termes, à la solidité du régiment : « Sile 3e zouaves ne s'était pas trouvé là pour arrêter l'ennemi, la ligne était brisée et Verdun étaitpris. »Le 3e zouaves ne devait pas tarder à revenir sur ce légendaire champ de bataille où, sept fois, il futappelé à combattre.

Du 10 avril au 1er juillet 1916, au bois Carré d'Avocourt, le 3e zouaves de marche défendit, avec

opiniâtreté un terrain défoncé par les projectiles, que les pluies persistantes transformaient enmortelles fondrières.

A peine relevé de cette garde épuisante, et au moment où il se disposait à prendre un peu de repos,le régiment était appelé sur la rive droite de la Meuse, où la situation s'était brusquement aggravéeà la suite d'une attaque allemande qui nous avait enlevé Fleury et atteignait déjà le fort de Souville.La 37e division monte en ligne le 14 juillet au soir. Le 3e zouaves se dispose face à son objectif : levillage de la crête de Fleury. Le 1er bataillon (TORLOTTING) à droite, au pied de la croupe deFleury ; le 5e bataillon (de MIGUEL) à sa gauche, en travers du ravin des Vignes ; le 11ebataillon (MONDIELLI), en soutien, derrière le centre du dispositif.


Le 15, le régiment se porte à l'attaque, sur un terrain découvert et dominé de tous côtés par descrêtes d'où l'ennemi, invisible, concentre sur nos vagues d'assaut le tir de ses mitrailleuses ; sous lesrafales meurtrières, la progression est pénible, le commandant TORLOTTING est blessémortellement. Tous les officiers du 1er bataillon sont tués ou blessés ; plus de la moitié des zouavessont hors de combat. Le 5e bataillon est à peine moins éprouvé. Néanmoins, le terrain conquis estconservé et organisé par le 11e bataillon, qui demeure en ligne après la relève des deux autresbataillons.


C’est ici, pendant cette offensive que Jean Louis CALLOC'H soldat de 2ème classe au 3ème régiment de zouaves,est noté disparu au cours des combats du 15 juillet 1916 Une procédure de recherche est engagée pour le retrouver auprès des autorités allemandes par la Croix Rouge, sans succès


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Inscrit sur le monument aux Morts de Landrévarzec, Mort pour la France le 15/07/1916 à Fleury (Meuse) à l'âge de 20 ans : disparu alors qu’il est 2ème classe au 3ème régiment de zouaves,

- Jugement rendu par le tribunal de Quimper (Finistère) le 23/10/1921,

-Acte de décès N° 29 transcrit à Landrévarzec (Finistère) le 01/11/1921

Où repose Jean Louis CALLOC'H ?

Aucune sépulture n’est connue. Les autorités militaires ne semblent pas connaître son lieu de sépulture. A-t-il été abandonné sur le terrain, et enterré à la va-vite par les troupes allemandes, a-t-il été enseveli dans un bombardement, son corps n'-a-t-il pas pu être identifié ? Comme beaucoup, son corps n'a probablement pas pu être ramené, puis oublié dans le no man's land entre les deux camps. Plus tard, s'il a été retrouvé, il n'a pu être identifié et anonyme placé dans une fosse commune, un ossuaire, peut-être dans le cimetière de guerre dans les environs du champ de bataille.

Décès

20 ans, 9 mois et 15 jours

  Photos & documents

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 Aperçu de l'arbre

|2_Mathias CALLOC'H 1856-1937
|--1_Jean Marie CALLOC'H 1895-1916
|                                                                           _____|24_Francois KERREC 1771-1816/
|                                                  _____|12_Herve KERREC 1793-1831
|                                                 /                         ¯¯¯¯¯|25_Marie Anne FLOCH LE 1774-1802
|                       _____|6_Guillaume KERREC 1825-1876
|                      /                        \                          _____|26_Alain CADIOU 1749-1813
|                     /                          ¯¯¯¯¯|13_Marie Anne CADIOU 1790-1840/
|                    /                                                     ¯¯¯¯¯|27_Anne SEZNEC 1754-1793
|3_Marie Anne KERREC 1858-1938
                        \
                         ¯¯¯¯¯|7_Marie Anne LIGEN 1831-1907