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5 médias disponibles 5 médias disponibles A participé à la Grande GuerreL'actualité de la guerre au jour le jourUnité(s) : 62e régiment d'infanterie (62e RI) Domicile lors de la mobilisation : Plogonnec (29) |
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CONAN Jean Louis est né le 13/08/1896 à Plogonnec au lieu-dit Penhoat, aîné dans une fratrie de trois enfants, fils de Pierre, cultivateur, âgé de 24 ans et de Marie Anne LOUBOUTIN, ménagère. Il se marie à Plogonnec le 5 février 1928 avec Marie Anne PERENNOU, cultivatrice, âgée de 20 ans , née le 15/03/1907 à Plogonnec, domiciliée à Quillien, fille de René et de Marie Jeanne LE HENAFF.Cultivateur domicilié à Plogonnec, au conseil de révision, sa fiche matricule n° 1254 au recrutement de Quimper, ledépeint : les cheveux blonds, les yeux bleus clairs, un mètre 74 de taille. Son degré d'instruction générale est de niveau de fin d'étudesprimaires.
Le décret du 9 septembre 1914 oblige les réformés et exemptés des classes précédentes à passer devant une commission de réforme. Il va alors être jugé si l’homme reste réformé, exempté, ou si, au contraire, il est jugé bon pour le service armé, pour Jean Louis ! Certes, on peut penser qu’il n’a pas bénéficier d’un traitement médical pour régler son problème. Mais la France a besoin de soldats et comme quasiment tous les exemptés d’avant-guerre, Louis Antoine se retrouve « bon pour le service ». Il est affecté62è Régiment d’infanterie, de Lorient
'Il arrive au 62ème RI de Lorient le 2 octobre 1915 bénéficie d’une période d’instruction qui se prolonge jusqu’au 29 mars1916, date à laquelle il part au front
le 29 mars 1916 et participe a l'offensive sur Verdun avec sont régiment dans le secteur de de la Cote du poivre
62ème régiment d’infanterieEn 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Lorient, Groix, Port-Louis.Il fait partie de la 43e brigade d'infanterie, 22e division d'infanterie, 11e corps d'armée.À la 22e D.l. d'août 1914 à nov. 1918. Constitution en 1914 : 3 bataillons.2 citations à l’ordre de l'armée, 1 citation à l'ordre du corps d'armée, fourragère verte
.....................VERDUN (Mais-avril 1916)
Le 28 mars 1916 , il est embarqué pour Verdun. La même nuit, les officiers vont reconnaître leur secteur de Bras à Louvemont, pente de la Côte du Poivre ; P.C. du Colonel au Bois Nawé. Le régiment est engagé dans la nuit du 29 au 30 mars. Jusqu’au 21 avril, il va tenir le secteur, endurant des pertes importantes, montant des attaques locales, subissant des bombardements massifs et continus. Pendant cette période, le 62ème a occupé dans des conditions difficiles un secteur où il n’y avait pas ou peu de tranchées. Malgré ces dures conditions, pendant 22 jours consécutifs, il s’est accroché au terrain, ne cédant que pas à pas, après l’avoir fait payer chèrement à l’ennemi. Les pertes, ici encore, vont être très lourdes. Le 26 avril, le 62ème, relevé, s’en va dans la région de Fère-en-Tardenois jusqu’au 14 mai. Du 15 mai au 7 septembre : Hermonville (Nord-ouest de Reims). Du 8 au 30 septembre : Gland (près de Château-Thierry)
......................VERDUN (octobre 1916-janvier 1917).
Du 3 septembre au 23 octobre : secteur de St-Dizier. Le 23 octobre, le régiment se rapproche par étapes de Condé-en-Barrois. Le 31 octobre, il est embarqué pour Verdun. Dans la nuit du 1er au 2 novembre, le régiment monte au secteur de Tavannes. Dans la nuit du 3 au 4 novembre, les 3 bataillons se portent en avant pour atteindre la piste partant du fort de Vaux, et commencent l’organisation de la nouvelle position. Ensuite, le régiment va rester dans le secteur Vaux - Damloup jusqu’au 18 janvier 1917.
...................... L'étang de Vaux Du 28 février au 18 mars 1917
région de Fismes :travaux divers. Le 28 mars, il monte en secteur à Vrigny, au Nord-Ouest de Bucy-le-Long (Soissonnais). Il tient la ligne et participe à quelques attaques vers Nanteuil-la-Fosse, sans résultats appréciables. Du 3 avril au 27 avril 1917, il se rapproche par étapes du Chemin des Dames.
......................CHEMIN des DAMES. Secteur d’Ailles (mai 1917)
Le 27 et 28 avril, le 62ème relève le R.I.C. du Maroc dans le secteur au Sud d’Ailles (Vauclerc, Vallée Foulon). Le 3 mai, le 62ème, le 19ème et le 65ème se portent à l’attaque. Deux jours de combats sanglants, d’attaques, de reculs, de contre-attaques près de la Caverne du Dragon font subir au 62ème des pertes très sévères : 40 officiers et 900 hommes. Le 7 mai, le régiment est relevé par le 118ème de Quimper. Il se porte en deuxième ligne dans les creutes de Champagne. Jusqu’au 18 mai, les bataillons reprendront la ligne alternativement. Jusqu’au 23 juin : repos. Un renfort de 800 hommes le recomplète (Montdidier). De la fin juin au 11 août : secteur de Fresnoy - Pontruel. Du 11 août au 11 septembre : réorganisation des unités dans la Vallée de Chevreuse
......................LA MALMAISON (Septembre-octobre 1917).
Du 18 septembre au 21, le régiment monte en ligne et exécute des travaux de préparation en vue de l’offensive sur le fort de laMalmaison. Du 11 au 21 octobre, il occupe les premières lignes devant les carrières de Boherry (N-O de Jouy). Exécution de nombreux coups de mains. Le 21 octobre, il est relevé par les régiments coloniaux qui doivent attaquer le 23 octobre, et se porte en réserve dans les creutes arrière.
C’est ce 22 octobre 1917, dans le secteur de Mamaison, que Jean Louis est évacué pour vésication par les gaz
Au cours de la première guerre mondiale, de nombreux produits chimiques ont été synthétisés, testés puis utilisés dans un but offensif. A partir de 1915, l’utilisation tactique des agents suffocants (chlore puis phosgène) marqua un tournant dans la guerre. En 1917, un pas supplémentaire était franchi par les Allemands lorsqu’ils utilisèrent le sulfure de 2,2'- dichlorodiéthyle (ypérite) le 12 Juillet près de la ville d’Ypres en Belgique, d’où le nom donné en français à cet agent. L’ypérite est alors devenue le chef de file des agents dits vésicants car provoquant des brûlures et des vésications au contact de la peau et des muqueuses.
Il rejoint son corps le 14 janvier 1918,
-------------------------------------- FORET de PINON (novembre 1917)
A partir du 7 novembre, le régiment monte 15 jours dans le secteur de la forêt de Pinon et à l’Ouest du village. Il y subit de violents bombardements, surtout à des obus toxiques. Relève, pour instruction à Septmont et Noyant près de Soissons. Le général Pétain y décore les drapeaux des 19ème, 62ème et 118ème R.I., pour les opérations de Tahure du 25 septembre 1915. L’AISNE (Décembre-janvier 1938) Le 12 décembre 1917, le régiment est affecté momentanément au 11ème Corps de Cavalerie qui occupe le secteur de la forêt de Coucy. Le 62ème reste 31 jours en ligne. Le 16 janvier, il est envoyé du côté de Laffaux pour organisation offensive du terrain. Le 12 mars le régiment est relevé. La division va au repos dans les environs de Paris. OFFENSIVE ALLEMANDE (Printemps 1918) Le 21 mars 1918, les Allemands déclenchent leur grande offensive à la jonction des armées anglaise et française. Pour « boucher le trou », le commandement français envoie d’urgence des renforts, dont la 22ème DI. Le 22 mars, la DI est alertée. Le 62ème voit ses deux premiers bataillons débarquer près de Grugny (Nord de Roye), près d’Ognolles (Somme). Le régiment doit appuyer l’attaque du 19ème RI sur Nesles. Du 27 au 30 mars, les régiments reculent, puis se stabilisent, et se réorganisent sur Cuvilly et Mortemer (Sud-ouest de Roye). Le 31 mars, les bataillons résistent avec la dernière énergie aux attaques ennemies, sont relevés par des troupes fraîches et retirés de la bataille le 2 avril. Le 18 avril, après quelques jours de repos et de réorganisation, le régiment part relever le 404ème RI dans le secteur d’Ailles, sur un front de 5 km. CHEMIN des DAMES (18 avril-3 juin 1918) Du 18 avril au 26 mai, les bataillons se relèvent par période de 15 jours en 1èr ligne, et 8 jours en réserve. Le secteur est calme. Le 26 mai, de nombreux indices annoncent une attaque ennemie pour le lendemain.
--------------------------------------L’AISNE (Décembre-janvier 1918)
Le 12 décembre 1917, le régiment est affecté momentanément au 11ème Corps de Cavalerie qui occupe le secteur de la forêt de Coucy. Le 62ème reste 31 jours en ligne.Le 16 janvier, il est envoyé du côté de Laffaux pour organisation offensive du terrain. Le 12 mars le régiment est relevé. La division va au repos dans les environs de Paris.OFFENSIVE ALLEMANDE (Printemps 1918)Le 21 mars 1918, les Allemands déclenchent leur grande offensive à la jonction des armées anglaise et française. Pour « boucher le trou », le commandement français envoie d’urgence des renforts, dont la 22ème DI.Le 22 mars, la DI est alertée. Le 62ème voit ses deux premiers bataillons débarquer près de Grugny (Nord de Roye), près d’Ognolles (Somme). Le régiment doit appuyer l’attaque du 19ème RI sur Nesles.Du 27 au 30 mars, les régiments reculent, puis se stabilisent, et se réorganisent sur Cuvilly et Mortemer (Sud-ouest de Roye). Le 31 mars, les bataillons résistent avec la dernière énergie aux attaques ennemies, sont relevés par des troupes fraîches et retirés de la bataille le 2 avril.Le 18 avril, après quelques jours de repos et de réorganisation, le régiment part relever le 404ème RI dans le secteur d’Ailles, sur un front de 5 km.CHEMIN des DAMES (18 avril-3 juin 1918)Du 18 avril au 26 mai, les bataillons se relèvent par période de 15 jours en 1èr ligne, et 8 jours en réserve. Le secteur est calme. Le 26 mai, de nombreux indices annoncent une attaque ennemie pour le lendemain.L’attaque allemande du 27 mai 1918 trouve les unités du 62ème en état d’alerte mais la violence de l’attaque fait reculer tout le front du Chemin des Dames. Les unités ne peuvent tenir les saillants d’Ailles, de la Bovelle, de Courtecon.Le 30 mai, ce qui reste du 62ème prend position à Crésanay.Le 3 juin, le régiment est enlevé par camions à Condé-en-Brie vers Marsains. Il arrive le 6 juin à Saron-sur-Aube. Le 10 juin, il est recomposé en cadres et en hommes (par le 6ème bataillon du 252ème RI)
-------------------------------------- ALSACE (15 juin- 27 août 1918).
Séjour dans les Vosges du 15 juin au 27 août 1918. Coopération avec les régiments U.S. (Secteur de la Thur, Grand-Ballon, Sudel).Le 3 septembre 1918, le 62ème va cantonner à Thierlemont - Faremont - Orconte : exercices et manœuvres pour préparer l’attaque prévue en septembre.
Il décède, à son domicile de Penhoat en Plogonnec le 20 août 1981, retraité âgé de 85 ans,
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Bonjour,
Je m'attache à récolter des photos ( defamille ,mariage ect … ) du début dusiècle où autre, de mes arrièresgrands parents (+ frères et sœurs) ainsi que desdocuments ,témoignages et portraits (même en mauvaisétat) des soldats de ces différentes famille durantla 1ère guerre mondiale.
Familles : TROLEZ Kerallec St Evarzec ---QUEMERE Veurven St Evarzec COUSTANS SulvintinErgue Gaberic PHILIPPE LestrequezBriec----FEUNTEUN Keridraon St Evarzec ---GOURMELEN Quelennec Bihan ErgueGaberic----HOSTIOU Lost an coat Ergue Armel ---LAURENT Kervoallic Ergue Armel
HENAFF Mestelhoen Plogonnec ----PERENNOU KeranPlogonnec---HENAFF Bonnescat Plogonnec----- HENRY Bascam Plogonnec---COSMAOMoulin du Nevet PlonevezPorzay --- LE BERRE Kernelbet Kerlaz
Je précise qu'un simple scan de photo est suffisant,je ne réclame pas les originaux bien entendu. Je vousremercie par avance et je vous appel à me contacter afin dem'aider.