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Jean Gabriel CUZON
Jean Gabriel CUZON
  • Né le 26 septembre 1896 (samedi) - Plonéis, 29710, Finistère, Bretagne, FRANCE,
  • Décédé le 11 avril 1916 (mardi) - (Côte 304)Esnes Esnes-en-Argonne, 55100, Meuse, France,,à l'âge de 19 ans
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A participé à la Grande Guerre, mort le 11/04/1916

Que s'est-il passé ce jour là ?

 Parents

 Notes

Notes individuelles

 1 - CUZON Jean Gabriel (1896-1916)

CUZON Jean Gabriel est né le 26/09/1896 à Plonéis (Kerautret), aîné dans une fratrie de trois enfants repérés, fils de Jean Ronan, cultivateur, âgé de 30 ans et de Marie Catherine LE FLOCH, cultivatrice , âgée de 23 ans.Cultivateur domicilié à Plogonnec, au conseil de révision, sa fiche matricule n°1269 au bureau de recrutement de Quimper, le dépeint : les cheveux blonds, les yeux châtains un mètre 66 de taille, il sait lire et écrire.

 2 - Jean-Gabriel est incorporé le 8 avril 1915 au 62e régiment d'infanterie de Lorient

Jean Gabriel n’a pas fait de service militaire.Commence alors une période d'instruction, « l'école du soldat » d'environ 4 mois au 62e régiment d'infanterie de Lorient " Il va connaître : les marques extérieures de respect, le pas cadencé, la façon de s'aligner et de pivoter, et même le maniement du fusil !La compagnie était commandée par un lieutenant... mais en réalité, le véritable commandant, c'était l'adjudant... " - En ligne, face à gauche, comptez jusqu'à quatre. A droite par quatre, marche gauche, gauche... " Et ils passaient une partie de l'après-midi à faire... le tour de la cour.Par la suite, il apprit le maniement du fusil. Les marches de la troupe atteignaient bientôt une distance de vingt kilomètres, agrémentées par des exercices en campagne tels qu'ils auraient à les pratiquer face à l'ennemi. Ils apprirent à sauter les fossés tout harnachés, à passer par-dessus les haies, à progresser à plat ventre par petits bouts, à se cacher derrière une motte de terre, à mettre des sentinelles doubles etc...Ils grimpaient des falaises, en silence, tous feux éteints, cigarettes interdites. Le samedi après-midi était consacré à l'hygiène... Et chaque semaine, il devait monter la garde. Après cette période On ne sait à quel moment il rejoint le front mais on peut raisonnablement penser que cette date devait se situer vers le début septembre 1915.

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 3 - Muté comme soldat de 2ᵉ classe au 146e régiment d'infanterie de Toul (1er Bataillon, 4ème compagnie)le 16 mars 1916,


146e régiment d'infanterie : J.M.O 25 septembre 1915-11 avril 1916 https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e005278aab56bb23/5278aab8bead0

https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e005280f9e782fa1/5280f9e7c3206


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Historique du 146ème RI


146ème Régiment d'InfanterieEn 1914 : casernement : ToulIl fait partie de la 77e brigade d’infanterie, 39e division d’infanterie, 20e corps d’armée


Jean Gabriel rejoint le 146e RI dans le secteur de Saint-Dizier (Marne) où son unité se repos du 10 au 21 mars 1916.

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Puis le régiment rejoint Haironville jusqu'au 31 mars 1916

Ces séjours sont marqués par diversesprises d'armes pour remise de récompenses, parmi lesquelles la revue de la 39e D.I. passéeà Saint-Dizier par le général Joffre et celle passée à Haironville par le prince Alexandre deSerbie, en présence du Président de la République et du général Joffre, le régiment a été cité à l'Ordre de l'Arméepour sa vaillance devant Douaumont.

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 4 - Jean-Gabriel 19 ans, est tué dans les tranchés de la côte 304 près d' Esnes (Meuse) le 11 avril 1916 ( Bataille de Verdun)

COMBATS DE LA COTE 304 Historique du 146ème RI

Le 31 mars, le 146e débarque des autos à Dombasle-en-Argonne, et le 5 avril il retourne à labataille par alerte. Partant à minuit de Dombasle, il arrive à Montzéville le 6, à 2h30.

Le 1er bataillon (Jean Gabriel) repart peu de temps après pour Esnes où il est à la disposition du généralcommandant la 11e D.I.

Il se rendra le lendemain à la cote 304, pour combler un vide qui s'est produit entre le 153eet le 79e.

Les Allemands ayant enlevé, le 7, les ouvrages dénommés Vassincourt, Peyrou etPalavas, la reprise de ces deux derniers est décidée pour le 8 avril 1914 au matin et dans ce but ungroupement formé d'unités du 146e et de deux bataillons du 160e est formé sous les ordresdu lieutenant-colonel Jeanpierre.

Cette contre-attaque ne peut développer sa pleine puissance. Les éléments du groupementJeanpierre opérant la nuit, sur un terrain inconnu, au milieu de difficultés sans nombre,n'arrivent qu'entre 4h 30 et 5h30.A 4h 30, seul, le bataillon Beurrier, du 160e, est face àson objectif; les autres, surpris par le petit jour, ne peuvent agir ; il en résulte quel'action du bataillon Beurrier est très limitée. Le lieutenant-colonel Jeanpierre, qui, la veille, asubi une violente commotion par éclatement d'obus se voit forcé de passer soncommandement au commandant Hug.

La remise en ordre est une opération des plus laborieuses. Les mouvements prescrits dansce but ne sont exécutés qu'en partie le 9. Cependant, trois attaques de l'ennemi : 12h35,13 heures, 14h45, ne sont pas moins brisées par nos feux de barrage et nos feuxd'infanterie.

La remise en ordre continue. Il en résulte que le front du régiment est limité à gauchepar la corne nord-est du bois Camard à droite par le fond du ravin descendant de lacote 304.


Ce front est tenu par les 1er et 3e bataillons du 146e et le bataillon Beurrier du160e régiment d'infanterie.L'activité des jours suivants (12 et 13) se limite à l'artillerie.


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Jean Gabriel CUZON n’avait quant à lui pas encore 20 ans quand la vie lui a été retirée alors qu’il combattait sur le Cote 304, une colline de la Meuse, près de Mort-Homme, à 15 km dans le nord-ouest de Verdun. C’était le 11 avril 1916. sur le territoire de la commune de Esnes.

Les autorités militaires ignorent son lieu d'inhumation. Probablement inhumé à proximité des lieux de combats puis, suite aux bouleversement du front, la tombe a été détruite. A la fin de la guerre, si son corps a été retrouvé, il n'a pas pu être identifié. Il a donc été placé dans un ossuaire de l'une des Nécropoles nationales à proximité



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Où repos Jean Gabriel CUZON

Après les attaques, de nombreux morts restent sur le terrain, plutôt sur le no man’s land. Le nombre de blessés est trois à quatre fois supérieur aux tués. Les brancardiers ne s’occupent pas des morts, la priorité est aux blessés (quand ceux-ci peuvent être secourus !) certains morts sont sommairement poussés dans un trou d’obus et recouverts d’un peu de terre, mais les autres restent sur le terrain, à l’air libre. Il a été fréquent que des squelettes d’hommes tombés en 1915 ne puissent être relevés qu’après la guerre. Ces squelettes dispersés par les obus ne fourniront plus d’identité lorsqu’ils seront relevés.

"On a rassemblé leurs restes à la hâte, au clair de lune, dans une toile. On a creusé un trou et le soir, nous leur avons dit adieu. On en a tant vu que les sens s’émoussent, que le cœur se blase. L’inhumaine cuirasse nous protège de sentiments trop humains.Et on n’y pense plus une minute après.Et pourtant nous avons tout partagé, marché ensemble, souffert au même endroit, été enterrés par la même mine, enlisés dans la même boue, nous avions courbé la tête sous les mêmes rafales. On a la gorge serrée et comme une envie de pleurer. C’est fini. Ce soir la loterie recommence ; heureux ceux qui ramèneront les bons numéros."(Romain Darchy, ancien poilu puis grand résistant mort en 1944)


Jean Gabriel est Inscrit sur le monument aux Morts de Guengat, Mort pour la France le 11/04/1916 à Esnes (Meuse) à l'âge de 19 ans : tué à l'ennemi alors qu’il est 2ème classe au 146ème régiment d'infanterie:Jugement rendu par le tribunal de Quimper (Finistère) le 13/08/1921,Acte de décès transcrit à Guengat (Finistère) le 23/08/1921,

Esnes : aujourd'hui Esnes-en-Argonne (Meuse).

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Décès

19 ans, 6 mois et 15 jours

  Photos & documents

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 Aperçu de l'arbre

                                                   _____|8_Jean CUZON 1797-1858/
                                                  /
                         _____|4_Gabriel CUZON 1835-1909
                        /                        \
                       /                          ¯¯¯¯¯|9_Marie Jeanne KERREC 1800-1870/
                      /
|2_Jean Ronan CUZON 1865-1904
|                    \                                                     _____|20_Claude PHILIPPE 1770-
|                     \                           _____|10_René Claude PHILIPPE 1809-1864
|                      \                         /                         ¯¯¯¯¯|21_Marie Jeanne PERENNOU 1779-1837
|                       ¯¯¯¯¯|5_Marie Louise PHILIPPE 1842-1917
|                                                \                          _____|22_Jean COLIN 1792-1868
|                                                 ¯¯¯¯¯|11_Marie Louise COLIN 1822-1885
|                                                                           ¯¯¯¯¯|23_Anne BOUSSARD 1789-1844
|--1_Jean Gabriel CUZON 1896-1916
|3_Marie Catherine LE FLOCH 1874