4 médias disponibles 4 médias disponibles A participé à la Grande Guerre, mort le 05/11/1917Que s'est-il passé ce jour là ?Domicile lors de la mobilisation : Plogonnec (29) |
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DANIELOU Pierre Marie est né le 28/06/1885 à Plogonnec au lieu-dit "Kerdaniou", fils unique de Pierre, âgé de 35 ans, cultivateur et de HENAFF Catherine, âgée de 18 ans, cultivatriceIl se marie avec CORNIC Anne Marie le 05/06/1910 à Plogonnec. le couple aura deux enfants.Cultivateur domicilié à Plogonnec, au conseil de révision, sa fiche matricule n° 1747 au recrutement de Quimper le décrit : aux cheveux blonds, sourcils et yeux bruns, front haut, visage plein, 1m64 de taille, incorporé au 118ème Régiment d’infanterie de Quimper, soldat de 2ème classe le 6 octobre 1906, soldat musicien le 18 décembre 1907, envoyé en congé le 25 septembre 1908.
Plogonnec
Le 318e régiment d’infanterie a été créé le 2 août 1914, à Quimper, et a été dissous le 15 juin 1916, à Vauvillers (Somme). il est le régiment de réserve, du 118ème RI, Il a été essentiellement un régiment breton, presque uniquement composé d’éléments recrutés dans le sud Finistère. Après un défilé dans les rues de la ville et une messe à la cathédrale St Corentin,Pierre Marie et les hommes du 318 ème s’embarquent en gare de Quimper dans la soirée du 5 août. Après 2 jours de voyage, le régiment débarque dans la matinée du 7 août à Paris-Batignolles et gagne immédiatement ses cantonnements d’attente : le 5e bataillon, à Sevran-Livry ; le 6e, à Freinville, dans la forêt de Bondy. Le 318e R. I. est maintenu jusqu’à nouvel ordre aux environs de Paris où il restera deux semaines.Le régiment fait désormais partie, avec le 219e RI de Brest, de la 122e brigade de la 61e division d’infanterie, affectée à la réserve générale du camp retranché de Paris.
Sous la pression allemande, l’armée de Paris est appelée en renfort, et le 25 août 1914, la 61e DI quitte la région parisienne pour le secteur d’Arras, où elle reçoit le baptême du feu dans les combats de Sailly-Saillisel et Bapaume le 27 août. Elle prend ensuite part à la Bataille de la Marne (5-13 sept.) : L'Ourcq, Villers, Saint-Genest, bois de Montrolles, Moulin-sous- Touvent (sept.-déc.)
1915 Oise (toute l’année 1915) : Moulin-sous-Touvent, ferme d’Écafaut
Le 8 septembre 1915 le 318ème RI reprend le service aux tranchées du bois Saint-Mard. Puis du 28 septembre au 22 octobre, le 318ème, après quelques jours passés à Ollencourt et aux Plainards, est maintenu au repos et à l'instruction à Trosly-Breuil. Du 23 octobre au 25 novembre, occupation d'un secteur à gauche du ravin de Puysaleine.Il aura 3 tués et 9 blessés. Du 26 novembre au 5 décembre, le régiment relevé par le 262ème cantonne à Saint-Crépin.
Le 6 décembre, réoccupation du secteur précédent. Des pluies continuelles ont transformé le terrain en lac de boue. Les hommes travaillent enlisés parfois jusqu'à la ceinture.Les communications, par boyaux, sont devenues tellement impraticables, qu'il se produit de part et d'autre une espèce de trêve tacite et momentanée. Pendant 24 h, les relèves et corvées de soupe, circulent à découvert. On met son tabac et ses allumettes à l'abri de l'humidité sous son casque. Les rats pullulent et dévorent tout. Cette période d'hiver a été de beaucoup la plus pénible parmi toutes celles, dures pourtant, que le régiment ait eu à subir. Le labyrinthe des boyaux (plus de 30 kilomètres sur un front de 800 mètres !) était tellement compliqué, que fréquemment des hommes isolés ont erré une nuit entière sans retrouver leur abri
. Du 27 décembre au 4 janvier, le régiment relevé par le 262ème va cantonner à Saint-Crépin, au carrefour de l'Étoile. Du 5 janvier au 24 janvier, réoccupation du secteur. Le 25 janvier, relève du régiment par le 205ème. Il cantonne à Saint-Crépin, au carrefour des Maréchales, part le 26 pour Chelles et Martimont jusqu'au 7 février, d'où il est dirigé par étapes sur le camp d'instruction de Crèvecœur. Il czntonne à Bethisy-Saint-Pierre et Sacy-le-Petit. Le 13 février, le régiment arrive à ses cantonnements définitifs de Puy-la-Vallée et Saint-Fussoy-Sauveleux. Il séjournera jusqu'au 23 février inclus. Durant cette période, la division est entraînée journellement suivant les nouvelles méthodes d'attaque. C'est la préparation à la future bataille de la Somme.
Soudain, le 24 février, à l'annonce de l'attaque de Verdun, le régiment est alerté et mis en route vers la région de Cœuvres, puis de Compiègne, où il cantonne le 29, après 6 jours de route.L e 1er mars, le régiment réoccupe son ancien secteur du Bois-Saint-Mard. Le 5 mars, le régiment est alerté par un bombardement d'une violence inusitée, au cours duquel l'ennemi tente et réussit un coup de main sur nos petits postes de gauche. Les pertes s'élèvent à 1 tué, 3 blessés et 4 disparus.
L'ennemi devient plus agressif. Du 12 au 21 mars, le régiment relevé par le 262ème occupe à Choisy-au-Bac et Rethondes, des cantonnements de repos, où il reviendra 20 jours plus tard, après un nouveau séjour au Bois-Saint-Mard.
Le 25 avril, le régiment, définitivement relevé, est conduit à l'arrière pour parfaire son instruction en vue d'une grande offensive que l'on prévoit prochaine. Jusqu'au 7 mai, il séjourne à Grandfresnoy et Canly, passe huit jours à Malpart et Maresmontiers, douze jours à Sourdon et Chirmont. La bataille de la Somme est imminente. Le régiment se rapproche de ses positions de combat et s'installe à Vauvillers, le 8 juin 1916. C'est la dernière étape du 318ème.
Bienvenue sur ce site consacré à l'histoire du 219e régiment d'infanterie de Brest pendant la première guerre mondiale / http://219eri.e-monsite.com/
219e régiment d'infanterie : J.M.O.1er juillet-31 décembre 1916 / https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527a50a8de6f6/527a50a8f364b
A la veille de la bataille l'ordre de le dissoudre arrive subitement. Le régiment est supprimé par mesure de réorganisation générale à la date du 15 juin 1916. Le 5ème bataillon, celui de Pierre Marie DANIELOU , passe tout entier au 219ème, et le 6ème au 262ème. Le 5ème bataillon devient le 4ème bataillon du 219ème R.I. Pierre Marie DANIELOU est soldat de 2ème classe
Bataille de la Somme
Le 219e prend part à l’attaque du 1er juillet, il y fait 255 prisonniers dont 5 officiers, prend 3 pièces de 77, 9 mitrailleuses et un nombreux matériel. Après un petit repos, il est porté, le 4, au ravin des Cuisines ou il alternera avec d’autres régiments. Dans la nuit du 5 août, il est transporté par camions-autos, et gagne les tranchées de Soyecourt et du bois du Satyre. Du 6 au 13 août séjour aux tranchées. Il tente une opération afin de progresser dans la ligne allemande dans la nuit du 13 au 14, et dans la journée du 14. La progression échoue. Il est relevé dans la nuit du 15 au 16, il va bivouaquer à Vauvillers et est transporté à Fumechon, Catillon et Nourard-le-Franc. Le 27 août, il remonte en ligne à Harbonnières. Du 4 au 7 septembre, les bataillons engagés ont poursuivi la conquête des tranchées allemandes en progressant à la grenade et ont atteint les objectifs fixés. Relevé dans la nuit du 7 au 8 septembre, il est transporté à SAuvillers-Mongival, Aubvilliers où il séjourne jusqu’au 12 septembre. Le 12, il est transporté par voie ferrée à Villers-Cotterets.Le 26 septembre, il est transporté à Amblemy, Saint-Baudry, Laversine. Le 27, il monte aux tranchées dans le secteur de Fontenoy. Le secteur est calme. Les bataillons restent 18 jours en ligne et 9 jours en réserve. A partir de la fin octobre, les relèves sont faites tous les dix jours et à la fin novembre tous les douze jours.Le 29 novembre, le 219e est transporté à Bellevue-la-Montagne où il séjourne jusqu’au 2 décembre.
En cette fin d’année dans le secteur de Fontenoy. (Somme) le front est assez calme, mais le temps est très mauvais. La pluie, ininterrompue, transforme en bourbier tranchées et boyaux. Même les cantonnements, en arrière des lignes sont dans le même état. Cette insalubrité permanente favorise la prolifération des rats. La santé de nos poilus se dégrade d’autant plus que le froid fait son apparition, et les malades chaque jour plus nombreux, ne peuvent se protéger que dans des abris précaires.
Après un nouvel abaissement de température, Pierre Marie est revenu malade des tranchées. C’est dans un état plus que fébrile qu’il est évacué, par crainte de la Tuberculose
La tuberculose est une maladie contagieuse causée par une bactérie appelée bacille de Koch, en référence au docteur Robert Koch (1843-1910) médecin allemand qui l’a mise en évidence en 1882. Cette maladie a touché en premier lieu les bovins, puis, selon les études menées, s’est transmise à l’humain par ingestion de lait ou de viande infectés. Elle atteint majoritairement les poumons, provoque de fortes fièvres, une toux chronique et des difficultés respiratoires. Chaque année, en France, entre la fin du 19e et au 20e, on compte des dizaines de milliers de victimes ; en 1907 on dénombre près de 91 000 décès
Lorsque la Grande Guerre éclate, la tuberculose fait déjà des ravages. Après deux ans de conflit il devient urgent d’endiguer l’épidémie qui sévit dans les rangs de l’armée française. La défense nationale est en jeu, de nombreux soldats sont réformés. Le 15 avril 1916, la loi «Léon Bourgeois » marque le début de l’intervention de l’État dans la lutte contre la maladie. Elle impose la création de dispensaires d’hygiène sociale et de lutte antituberculeux. Dans le même temps un comité central d’assistance aux anciens militaires tuberculeux est créé. L’objectif est de pouvoir soigner les blessés de la tuberculose avant qu’ils ne retournent dans leur famille,
Les seules armes sont l’éducation de la population à l’hygiène, l’isolement des malades, lorsque c’est possible, et le service de désinfection des lieux d’habitation. Mais, dans les milieux populaires et en ces temps troublés, difficile de sortir la population d’habitats insalubres et d’appliquer les conseils des infirmières. Des guides pratiques sont toutefois édités, comme par exemple celui du docteur Follet en 1916 : Les blessés de la tuberculose. Ce que tout le monde doit savoir pour se préserver et guérir. La pratique des moniteurs d'hygiène. Visiteurs et visiteuses à domicile. Des affiches sont également placardées.
On y retrouve un postulat souvent repris par les médecins et les pouvoirs publics : pour lutter contre la tuberculose, il faut lutter contre le triptyque « logement insalubre, méconnaissance des règles d’hygiène, alcoolisme »
Pierre Marie n’est pas mort au combat. Il est décédé au lieu dit le Kerdaniou " dans la commune de Plogonnec à l’âge de 32 ans, 11 mois après avoir été réformé pour tuberculose pulmonaire, sa maladie ayant continué à s'aggraver..Bien que mort à domicile, d'une maladie qu'il avait déjà, même si cela s'est aggravée durant sa période de mobilisation, il n'a pas juridiquement le statut de "Mort pour la France".Toutefois son nom a été gravé sur les monuments au mort de la commune de Plogonnec. et sur le livre d'Or de Plogonnec “Mort pour la France
« Pour avoir la mention "mort pour la France", il faut être mort entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919, explique Béatrix Pau. Il faut être mort de la guerre ou des suites immédiates de la guerre. Ceux qui sont morts après le 24 octobre 1919 n'ont pas la mention. Pour ceux qui sont morts pendant mais qui n'ont pas la mention, c'est parce que leur décès n'a pas été considéré comme une cause immédiate de la guerre, par exemple des militaires malades qui sont retournés dans leur foyer et morts quelques mois après. Pour eux, la famille a le droit de faire une requête pour obtenir la mention mort pour la France : avec un dossier justificatif, en principe, il n'y a pas de souci. » Quel a été le sort des soldats morts de maladie ?
Une quantité importante de ces décès est la conséquence de la tuberculose pulmonaire. Pour certains, elle est considérée comme « contractée au front » pas pour d'autres. Et seuls les premiers ont eu la mention mort pour la France.
« Sauf que, théoriquement, ils l'ont attrapée dans les tranchées, Mais c'est une maladie qui fait traîner... Donc, ils ont été renvoyés dans leurs foyers, car ils n'étaient plus aptes au combat et que leur état de santé se dégradait. Ils sont morts dans leur foyer plusieurs mois ou un an après leur démobilisation... Et puis peut-être que certaines femmes n'ont pas fait la demande pour avoir la mention MPLF. »
Pierre a participé à la campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 20 juin 1917. un fils adopté pupille de la nation suivant jugement du tribunal civil de Quimper en date du 15 février 1922.
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Bonjour,
Je m'attache à récolter des photos ( defamille ,mariage ect … ) du début dusiècle où autre, de mes arrièresgrands parents (+ frères et sœurs) ainsi que desdocuments ,témoignages et portraits (même en mauvaisétat) des soldats de ces différentes famille durantla 1ère guerre mondiale.
Familles : TROLEZ Kerallec St Evarzec ---QUEMERE Veurven St Evarzec COUSTANS SulvintinErgue Gaberic PHILIPPE LestrequezBriec----FEUNTEUN Keridraon St Evarzec ---GOURMELEN Quelennec Bihan ErgueGaberic----HOSTIOU Lost an coat Ergue Armel ---LAURENT Kervoallic Ergue Armel
HENAFF Mestelhoen Plogonnec ----PERENNOU KeranPlogonnec---HENAFF Bonnescat Plogonnec----- HENRY Bascam Plogonnec---COSMAOMoulin du Nevet PlonevezPorzay --- LE BERRE Kernelbet Kerlaz
Je précise qu'un simple scan de photo est suffisant,je ne réclame pas les originaux bien entendu. Je vousremercie par avance et je vous appel à me contacter afin dem'aider.