3 médias disponibles 3 médias disponibles A participé à la Grande Guerre, mort le 25/09/1916Que s'est-il passé ce jour là ?Unité(s) : 18e bataillon de chasseurs à pied (18e BCP) , 61e bataillon de chasseurs à pied (61e BCP) Domicile lors de la mobilisation : Plogonnec (29) |
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GUEGUEN Jean Marie naît le 10 juillet 1879 à Landrévarzec "Ker Ty Les quatrième dans une fratrie de cinq enfants, fils de Yves et de ROLLAND Anne
Il se marie avec HENAFF Marie Louise le 14 janvier 1912 à Plogonnec.Cultivateur domicilié à Plogonnec au conseil de révision, sa fiche matricule 1015 , au bureau de recrutement de Quimper, le dépeint : les cheveux, les sourcils et les yeux châtains. 1 m 54 de taille. Il sait lire et écrire.Au service militaire, Jean Marie est incorporé le 1er mai 1902 chasseur de 2ème classe au 29ème Bataillon de chasseurs.
Jean louis rejoint le 61e RCP dans le secteur de Souchezsituée dans le département du Pas-de-Calais
L’historique régimentaire raconte que; les 11 et 12 juillet 1915, le 61e, après avoir reçu undéluge d'obus, repoussera une attaque ennemie très vigoureusement conduite avec le luxe demoyens dont disposaient à ce moment nos adversaires.
Malgré ces actions, qui causèrent de lourdes pertes, le bataillon est appelé à jouer un rôle pour lagrande offensive qui se prépare. Mais les espoirs furent déçus ; on se rappelle les conditionsatmosphériques déplorables au milieu desquelles commença le mouvement. Les Boches, renforcésen infanterie et en artillerie, attendaient l'attaque de pied ferme. Aussi, lorsque le bataillon futengagé, le 28 septembre, il ne put, malgré toute sa bravoure, enlever les tranchées adverses.Décimé, il dut s'organiser sur les positions atteintes.
Pendant cinq mois, il gardera avec sa ténacité coutumière les positions si chèrement payées. Il nepartira qu'en mars 1916 pour Verdun, Fort de Vaux où il éprouva encore de fortes pertes, bien qu'il ne fut pasengagé directement dans la lutte.
Conçue en décembre 1915, par Joffre, commandant en chef des armées françaises, pour être l'offensive qui percerait définitivement le front allemand, l'offensive de la Somme dut être amendée du fait du déclenchement de la bataille de Verdun, le 21 février 1916. Foch fut chargé par Joffre de sa mise en œuvre. Les Français, qui devaient fournir l'effort principal, durent le confier aux Britanniques.
C'est la première offensive conjointe franco-anglaise. Les forces britanniques lancèrent là leur première opération d’envergure, et tentèrent avec les troupes françaises de percer à travers les lignes allemandes fortifiées sur une ligne nord-sud de 45 km proche de la Somme, au nord de la France, dans un triangle entre les villes d'Albert du côté britannique, Péronne et Bapaume du côté allemand.
Il s'agit de l'une des batailles les plus meurtrières de l'histoire (hors victimes civiles), avec parmi les belligérants environ 1 060 000 victimes, dont environ 442 000 morts ou disparus.
La première journée de cette bataille, le 1er juillet 1916, fut, pour l'armée britannique, une véritable catastrophe, avec 58 000 soldats mis hors de combat dont 19 240 morts. La bataille prit fin le 18 novembre 1916.
Le bilan de cette bataille fut, sur le plan militaire, peu convaincant. Les gains de territoires pour les Alliés furent modestes, une douzaine de kilomètres vers l'est tout au plus, le front ne fut pas percé. Les combats usèrent les adversaires, sans vainqueurs ni vaincus.
La bataille de la Somme se singularise, cependant, par deux innovations :
sur le plan militaire, par l'utilisation, pour la première fois sur un champ de bataille, d'une nouvelle arme, le char d'assaut ; par l'utilisation du cinéma à des fins de propagande. Pour la première fois, un film, La Bataille de la Somme, saisit une grande partie des horreurs de la guerre moderne en incluant des images tournées lors des premiers jours de la bataille.
La mémoire collective des Français n'a pas gardé trace de la Bataille de la Somme tandis que celle-ci tient une large place dans la mémoire collective des Britanniques, des Canadiens, des Australiens et des Néo-Zélandais. Le 1er juillet est une journée de commémoration sur les principaux lieux de mémoire du Commonwealth dans le département de la Somme, de même que l'ANZAC Day, le 25 avril.
La présence de l'armée française sera modeste, mobilisée qu'elle se trouve sur le front de Verdun, toutefois certaines unités participèrent à la préparation puis à la mise en œuvre de cette offensive.
Jean-Marie GUENGUEN y perdit la vie :
LA SOMME 1916' Historique du 61e RCP
Après avoir quelque temps monté la garde dans la direction de Saint-Mihiel, le 61e est acheminé à la fin d'août au sud de la Somme, où la bataille fait rage depuis le 1er juillet. Il prend d'abord les tranchées au nord-ouest de Barleux
61e bataillon de chasseurs à pied : J.M.O. 28 février-31 décembre 1916 / https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e005293ce2cb7c0e/5293ce2d3169f
D'autres soldats d'autres unités témoignent de ces journées de septembre 1916 :
« Le 5 septembre il pleut, le terrain se transforme en cloaque, avec des pistes détrempées, des relèves difficiles pour des troupes fatiguées. Un brouillard épais recouvre le champ de bataille... Jean Marie Piegay, du 60e Régiment de Besançon, écrit le 8 septembre : « J’ai été pendant trois jours à droite de Barleux. Nous avons attaqué tous les jours, pris des tranchées, les Boches contre-attaquaient et nous repoussaient. Je te dis que ça a été un massacre effroyable et le résultat néant. On était trempés jusqu’aux os ; dans les boyaux il y avait 80 centimètres de boue, de vase et on marchait dedans au risque d’être enlisés.Nous étions carapacés de 15 à 25 kilos de boue. Jamais je n’en ai autant vu que cette fois, c’est horrible ce que j’ai souffert ».
Jean Marie GUEGUEN est donc blessé grièvement dans la tranchée du Zouaves dans le bois de Boulogne au nord ouest de Barleux , Il est transporté à l’ambulance 5/38 dans la commune de Cappy (Somme) d’où, jugé intransportable, il ne sera pas évacué vers un hôpital de l’arrière. Il y décède le jour même le 26 septembre 1916 et non pas le 25 septembre 1916.? (Erreur de date sur la fiche matricule)
Jean Marie est inscrit sur le monument aux Morts et sur le livre d'Or de Plogonnec Mort pour la France à Cappy (ambulance 5/38) (Somme) à l'âge de 37 ans : suites de blessures de guerre alors qu’il est soldat au 61ème bataillon de chasseurs à pied.
L'acte de décès est transcrit à Plogonnec (Finistère) le 20 juin 1917 Il repose Nécropole national de Dompierre en Santerre (Somme) tombre n°3189 , Ses 2 enfants sont adoptés "pupille de la nation" par le tribunal civil de Quimper le 02 juillet 1919
"Vaillant chasseur “Mort pour la France” le 25 septembre 1916 des suites de blessures reçues glorieusement en combattant avec le plus grand courage"
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Bonjour,
Je m'attache à récolter des photos ( defamille ,mariage ect … ) du début dusiècle où autre, de mes arrièresgrands parents (+ frères et sœurs) ainsi que desdocuments ,témoignages et portraits (même en mauvaisétat) des soldats de ces différentes famille durantla 1ère guerre mondiale.
Familles : TROLEZ Kerallec St Evarzec ---QUEMERE Veurven St Evarzec COUSTANS SulvintinErgue Gaberic PHILIPPE LestrequezBriec----FEUNTEUN Keridraon St Evarzec ---GOURMELEN Quelennec Bihan ErgueGaberic----HOSTIOU Lost an coat Ergue Armel ---LAURENT Kervoallic Ergue Armel
HENAFF Mestelhoen Plogonnec ----PERENNOU KeranPlogonnec---HENAFF Bonnescat Plogonnec----- HENRY Bascam Plogonnec---COSMAOMoulin du Nevet PlonevezPorzay --- LE BERRE Kernelbet Kerlaz
Je précise qu'un simple scan de photo est suffisant,je ne réclame pas les originaux bien entendu. Je vousremercie par avance et je vous appel à me contacter afin dem'aider.