![]() | (Mort des suites de maladie contractée en service HENAFF) LUNDI 30 SEPTEMBRE 1918- 1520e jour de la guerre
3 médias disponibles 3 médias disponibles A participé à la Grande Guerre, mort le 30/07/1918Que s'est-il passé ce jour là ?Unité(s) : 28e régiment d'artillerie de campagne (28e RAC) , 58e régiment d'artillerie (58e RA) , 35e régiment d'artillerie (35e RA) , 51e régiment d'artillerie (51e RA) , 251e régiment d'artillerie de campagne (251e RAC) Domicile lors de la mobilisation : Plogonnec (29) |
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218e semaine de guerre - Lundi 30 septembre au dimanche 6 octobre 1918
LUNDI 30 SEPTEMBRE 1918 - SAINT JEROME - 1520e jour de la guerre
Jean-Louis LE HENAFF est né le 7 mars 1888 à Plogonnec au lieu-dit "Kerglaz Vihan" (Finistère), fils de Jean-Louis, âgé de 41 ans, charpentier et de SALAUN Marie-Anne, âgée de 39 ans, Ménagère, 7ᵉ dans une fratrie de sept enfants. Il se marie avec FLOCH Marie-Catherine le 22 octobre 1911 à Plogonnec (Finistère).
Au conseil de révision, il est cultivateur, domicilié à Draveil en Seine et Oise, sa fiche matricule n° 1998 (classe 1908 au recrutement de Quimper le décrit : cheveux et sourcils châtains, yeux châtains, front ordinaire, nez et bouches moyens, menton rond, visage ovale, taille 1,67 m et de niveau 2 de degré d'instruction générale
Jean-Louis est incorporé au 118ᵉ Régiment d'infanterie le 8 octobre 1909, puis passe au 28ᵉ Régiment d'Artillerie (R A) de Vannes, comme seconde classe canonnier conducteur, il est rayé des contrôles le 24 septembre 1911, le 13 juin 1911.
Durant la Première Guerre,la vie quotidienne de Jeann Louis HENAFF au front n'a rien à voir avec celle des soldats des tranchées. Le rôle des artilleurs est néanmoins capital dans la préparation des offensives, dans la protection des tranchées de première ligne ... Les ripostes adverses sont tout aussi violentes et les artilleurs n'ont pas toujours possibilité de s'abriter lors de leurs manoeuvres.. les déplacements sous le feu, dans la boue, la neige, pour permettre à l'infanterie de progresser lors des offensives étaient extrêmement difficiles .. .Les batteries attelées, appelées batteries montées, sont composées d’hommes chargés, les uns du service des pièces, les autres de leur conduite et des attelages. Les premiers sont appelés canonniers servants, les seconds canonniers conducteurs.
Le canonnier conducteur était un soldat conduisant l'attelage et s'occupant des chevaux.de l'attelage. En dehors du déplacement des canons, il pouvait avec son attelage faire du transport de matériel entre les dépôts et le front .En théorie, il fallait 6 conducteurs par batterie soit 2 par canon. Un canonnier conducteur menait ses chevaux, les soignait, était sans cesse à leur contact.: voici quelques pages
https://canonde75modele1897.blogspot.com/p/arnachement.html
https://canonde75modele1897.blogspot.com/p/chevaux-14-18.html
Canons et artilleurs https://www.youtube.com/watch?v=UdnCwvjojfs&ab_channel=ecpad
https://www.youtube.com/watch?v=uQJUtwyYz20&ab_channel=Mibonnier
L’historique de ce régiment est assez difficile à suivre car de multiples groupes ont été placés sous cette dénomination.
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Le 251e fut formé à la mobilisation de trois groupes de renforcement provenant des régiments d'artillerie du 11e corps d'armée. Le 1er groupe fut fourni par le 51e de Nantes, le 2e groupe par le 35e de Vannes, le 3e groupe par le 28e, également de Vannes. Ces trois groupes, mobilisés dans leurs garnisons, composés en majeure partie de réservistes Bretons et Vendéens, se rassemblent à l'est de Paris vers le 10 août et y restent à l'instruction jusqu'au 24. Le régiment, incorporé à la 61e division, est embarqué brusquement en chemin de fer, débarque dans la région d'Arras, et le 27 reçoit le baptême du feu à Bapaume... Malgré le bon esprit et l'ardeur des régiments de la division, le combat est malheureux. D'ailleurs, toute l'armée française de Belgique recule, et la 61e bat en retraite sur Paris à marches forcées. C'est alors le spectacle pénible de tout un peuple de vieillards, de femmes et d'enfants, fuyant devant l'invasion, comme au temps des Huns.
SECTEUR DE St-QUENTIN (Juillet-Septembre 1917)
Historique du 251e régiment d'artillerie de campagne
En juin 1917, le régiment prend quinze jours de repos et remonte en secteur devant Saint-Quentin où il reste jusqu'en septembre. Les faits saillants de cette époque sont les gros coups de main réciproques sur le Pire-Aller et. le Fayet, pendant lesquels les batteries subissent de violents bombardements d'obus à gaz. Il faut mentionner aussi l'incendie de la cathédrale de Saint-Quentin, nouveau crime stupide des Boches.
Le 1er octobre 1917 en vue de l'attaque du Chemin des Dames, le régiment est amené sur le plateau d'Hameret, au nord de Jouy. Il doit vivre et construire ses positions sur ce terrain isolé, à 1.000 mètres des premières lignes boches et sous l'œil du fort de la Malmaison qui se dresse menaçant dans cet horizon désertique. Les artilleurs travaillent pendant vingt jours, supportant en permanence un tir énervant de neutralisation par obus de 210. Enfin, après une préparation d'artillerie formidable de cinq jours, nos troupes vont à l'assaut, enlèvent les célèbres carrières Bohery, dépassent le Chemin des Dames, prennent le fort de la Malmaison et dévalent les pentes jusqu'à l'Ailette, au-delà de Chavignon. La contre-préparation du Boche, ses obus à gaz, ses fameux « Fantômas », les pertes sévères des batteries du régiment, rien ne peut ralentir le tir de nos canons, ni diminuer leur impeccable précision. Le grand jour de l'attaque, un barrage roulant, de plus de quatre heures, fut exécuté sans défaillance et sans erreur; aussi les zouaves vainqueurs vinrent spontanément féliciter les artilleurs du 251e qui leur avaient apporté un si précieux concours. Quel plus bel éloge pouvait-on donner à nos servants!... Le Chemin des Dames est à nous! Mais il faut y tenir! À travers un sol défoncé, semé d'immenses trous de marmites, dans un vrai paysage lunaire, quelques batteries réussissent à se porter en avant malgré des pertes sévères. Pendant plusieurs semaines, c'est un déluge de gros obus que nos batteries reçoivent stoïquement. Le Boche se venge de sa défaite!...
Jusqu'au 27 mai 1918, la division tient le secteur de Chavignon puis celui de Pinon-Vanxaillon. Les batteries du 251e changent souvent de positions pour des raisons tactiques. L'artilleur boche est agité, les tirs de contre-batterie sont nombreux. Vite on creuse un trou, on cherche un vieil abri et, par un travail de nuit opiniâtre, on arrive à s'abriter un peu. Il faut tirer beaucoup, malgré les saucisses qui nous regardent, qui vous repèrent et qui, tout à l'heure, régleront sur vous. Braves artilleurs, évoquez toujours avec respect le souvenir de vos positions de Montparnasse, de l'Ange Gardien, du Mont des Singes, où tant de vos camarades, tombés glorieusement, dorment leur dernier sommeil!...
La tuberculose est une maladie contagieuse causée par une bactérie appelée bacille de Koch, en référence au docteur Robert Koch (1843-1910) médecin allemand qui l’a mise en évidence en 1882. Cette maladie a touché en premier lieu les bovins, puis, selon les études menées, s’est transmise à l’humain par ingestion de lait ou de viande infectés. Elle atteint majoritairement les poumons, provoque de fortes fièvres, une toux chronique et des difficultés respiratoires. Chaque année, en France, entre la fin du 19e et au 20e, on compte des dizaines de milliers de victimes ; en 1907 on dénombre près de 91 000 décès.
Lorsque la Grande Guerre éclate, la tuberculose fait déjà des ravages. Après deux ans de conflit il devient urgent d’endiguer l’épidémie qui sévit dans les rangs de l’armée française. La défense nationale est en jeu, de nombreux soldats sont réformés. Le 15 avril 1916, la loi «Léon Bourgeois » marque le début de l’intervention de l’État dans la lutte contre la maladie. Elle impose la création de dispensaires d’hygiène sociale et de lutte antituberculeux. Dans le même temps un comité central d’assistance aux anciens militaires tuberculeux est créé. L’objectif est de pouvoir soigner les blessés de la tuberculose avant qu’ils ne retournent dans leur famille,Les seules armes sont l’éducation de la population à l’hygiène, l’isolement des malades, lorsque c’est possible, et le service de désinfection des lieux d’habitation. Mais, dans les milieux populaires et en ces temps troublés, difficile de sortir la population d’habitats insalubres et d’appliquer les conseils des infirmières. Des guides pratiques sont toutefois édités, comme par exemple celui du docteur Follet en 1916 : Les blessés de la tuberculose. Ce que tout le monde doit savoir pour se préserver et guérir. La pratique des moniteurs d'hygiène. Visiteurs et visiteuses à domicile. Des affiches sont également placardées.On y retrouve un postulat souvent repris par les médecins et les pouvoirs publics : pour lutter contre la tuberculose, il faut lutter contre le triptyque « logement insalubre, méconnaissance des règles d’hygiène, alcoolisme ».
Pamiers, la ville hôpital de la grande guerre
Pamiers fut, durant la guerre, une ville qui accueillit des milliers de blessés, dans les nombreux hôpitaux titulaires et auxiliaires mis en place dans différents établissements.
La « Grande Guerre » fut un véritable massacre à l'exemple de la première bataille de la Marne du 5 au 12 septembre 1914 : 1 082 000 hommes engagés, 21 000 morts, 84 000 disparus, 122 000 blessés pour la France et 37 000 Britanniques disparus. Sur la bataille des frontières, ce furent les régiments du midi, notamment de l'Ariège, qui furent décimés. Des blessés par centaines de milliers, bientôt par millions ! Rapidement, il fallut trouver des moyens d'accueillir et soigner cet afflux impressionnant d'hommes mal en point.
La création d'hôpitaux temporaires s'imposa donc. C'est ainsi que nombre d'établissements publics furent réquisitionnés dans toute la France. En Ariège, une trentaine d'hôpitaux temporaires furent créés. Et nos villes se peuplèrent rapidement de tous ces blessés, dont on croisait la convalescence et malheureusement, pour les plus atteints marqués à vie, les «gueules cassées».
Parmi ces hôpitaux, on trouvait :
les HC (hôpitaux complémentaires) relevant du service de santé des armées ; les HA (hôpitaux auxiliaires) relevant de l'une des trois sociétés d'assistance de la Croix-Rouge, comme l'Union des femmes de France (UFF), ou l'Association des dames françaises (ADF), enfin, les HB (hôpitaux bénévoles), initiatives privées, créés par l'arrêté du 21 août 1914.
À Pamiers, on trouvait les trois déclinaisons de ces établissements et pas moins de six sites où étaient accueillis les blessés. Près de 1 300 lits installés en ville dans des sites publics. Qu'on en juge :
- HA n° 5 Pamiers - Couvent des Carmes, rue des Carmes - 40 lits
- HC n° 20 Pamiers - Ancien Petit Séminaire - 280 lits
- HC n° 33 Pamiers - Caserne Sarrut, avenue de la Caserne - Fonctionne du 25 août 1914 au 28 septembre
- HB n° 70 bis Pamiers - Maison Bergogne - 150 lits
- HC n° 67 bis Pamiers - Collège de Filles, place Mercadal - 600 lits
- HB n° 68 bis Pamiers - École de Filles Fénelon - 175 lits (actuel Lycée Notre Dame)
On peut ajouter à ces établissements les malades soignés chez des particuliers, bien que le service de santé des armées déconseille ce type d'hospitalisation. Et ne pas oublier d'évoquer l'accueil des mutilés à des fins de rééducation, qui fut fait à la ferme école de Royat, à Montaut. Ce dispositif a été mis en place après un rapport du préfet de l'Ariège, au conseil général, en 1916. Il s'agit de mettre en place un programme d'enseignement «qui pourrait être appliqué aux mutilés de guerre. (...) Nombre de travaux de jardinage ou de culture des champs qui paraissent a priori impossibles à certains mutilés peuvent être après quelques semaines d'application exécutés d'une manière satisfaisante» lit-on dans le rapport. Ce centre accueillera à l'année une dizaine de pensionnairesPublié le 04/05/2014 La dépêche
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Jean Louis 2ᵉ canonnier conducteur au 251e régiment d'artillerie de campagne de Nantes . n’est pas mort au combat. Il est décédé le 30 juillet 1918 à hôpital mixte de Pamiers (Ariège) à l’âge de 30 ans, après avoir été réformé pour tuberculose pulmonaire. Sa maladie ayant continué à s'aggraver..
.Jean-Louis est inscrit sur le monument aux Morts et sur le livre d'Or de Plogonnec -Mort pour la France à Pamiers IIl repose au cimetière communal de Saint Jean de Pamiers carré militaire tombe n°7 rang 02 avec 175 autres camarades .
Jean-Louis a participé à la campagne contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 30 juillet 1918.
- Ses 2 filles ont été adoptées "Pupille de la nation" par le tribunal civil de Quimper le 10 novembre 1921.
Revue de presse 218e semaine de guerre - Lundi 30 septembre au dimanche 6 octobre 1918
L’ennemi chancelle sous le choc – Dixmude est pris – Cambrai, Saint-Quentin et le Chemin des Dames débordés
La victoire de Palestine se développe - Le chiffre des prisonniers s'élève à 50,000
Sur le front de Macédoine - Les Italiens avancent sur le massif du Baba
Le bloc ennemi se disloque - La Bulgarie capitule - L'armistice est signé
L'offensive continue avec succès sur tout notre front
Nos troupes ont pénétré dans Saint-Quentin
Les Allemands rejetés de la Vesle sur l'Aisne
En deux mois les Britanniques ont fait 123,618 prisonniers et capturé 1,400 canons
L'ennemi traqué partout recule sur tout le front
Le butin des Alliés depuis le 15 juillet : 254,000 prisonniers dont 5,518 officiers, 3,669 canons et 23,000 mitrailleuses
Les Anglais à Damas - 7,000 prisonniers
Lens et Armentières reconquis
Le prince Max de Bade, chancelier de l'Empire allemand
Brillante avance franco-américaine en Champagne et en Argonne
Contre le vandalisme allemand - Les représailles
Abdication du roi Ferdinand de Bulgarie en faveur de son fils Boris
La réforme de la constitution allemande
Retraite générale allemande au nord de Reims sur un front de 45 kilom.
Les empires centraux proposent un armistice
Pour conjurer le désastre l'Allemagne crie : Halte !
La 35e victoire de Coppens
Département : 09 - AriègeCommune : PamiersLieu : Carré militaire - Cimetière Saint JeanCarré, rang, tombe : Rang 02 , tombe 7
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Bonjour,
Je m'attache à récolter des photos ( defamille ,mariage ect … ) du début dusiècle où autre, de mes arrièresgrands parents (+ frères et sœurs) ainsi que desdocuments ,témoignages et portraits (même en mauvaisétat) des soldats de ces différentes famille durantla 1ère guerre mondiale.
Familles : TROLEZ Kerallec St Evarzec ---QUEMERE Veurven St Evarzec COUSTANS SulvintinErgue Gaberic PHILIPPE LestrequezBriec----FEUNTEUN Keridraon St Evarzec ---GOURMELEN Quelennec Bihan ErgueGaberic----HOSTIOU Lost an coat Ergue Armel ---LAURENT Kervoallic Ergue Armel
HENAFF Mestelhoen Plogonnec ----PERENNOU KeranPlogonnec---HENAFF Bonnescat Plogonnec----- HENRY Bascam Plogonnec---COSMAOMoulin du Nevet PlonevezPorzay --- LE BERRE Kernelbet Kerlaz
Je précise qu'un simple scan de photo est suffisant,je ne réclame pas les originaux bien entendu. Je vousremercie par avance et je vous appel à me contacter afin dem'aider.