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1 média disponible 1 média disponible A participé à la Grande GuerreL'actualité de la guerre au jour le jourUnité(s) : 65e régiment d'infanterie (65e RI) , 291e régiment d'infanterie (291e RI) , 169e régiment d'infanterie (169e RI) Domicile lors de la mobilisation : Plogonnec (29) |
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LE HENAFF Jean René Marie naît le 08/02/1897 à Plogonnec (Quillien), fils de René, cultivateur, âgé de 30 ans et de Jeanne LE GRAND, ménagère , âgée de 27 ans. Il se marie à Paris 13ème le 2 mai 1931 avec Marie Jeanne GUILLORE , fille de François et de Marie Jeanne OLLIVIER.Cultivateur, (sera terrassier), domicilié à Plogonnec au conseil de révision sa fiche matricule 1254 au bureau de recrutement de Quimper donne sa taille : 1,58 m.
La classe 17 est appelée en janvier 1916. Au mois de mars 15, recensement et inscription avaient eu lieu en mairie. Très rares sont les jeunes gens qui ne seront pas mobilisés. On attend… On reste dans l’attente du dépôt de projet d’incorporation dépendant du ministère. C’est fait le 17 septembre. Le départ aux armées est fixé du 5 au 11 janvier 16, dans leur dix-neuvième année. On est conscient que ces levées par anticipation peuvent poser problème. Aussi décide-t-on « qu’en raison de la jeunesse des nouveaux incorporés, le temps nécessaire pour leur permettre d’acquérir un entraînement suffisant doit être évalué au minimum à 5 mois »
« Les jeunes conscrits seront l’objet dans les casernes d’un régime spécial… L’heure du lever sera retardée, la nourriture sera particulièrement soignée, les exercices moins longs… D'après les déclarations du Général Gallieni, ministre de la guerre, l’appel de la classe 17 n’est qu’une mesure de précaution. Nos jeunes soldats devront être instruits et prêts pour le mois de mai… La classe 17 va partir et comme l’a dit le ministre « La nation l’accompagne de ses vœux. Elle exige que fassent leur devoir tous ceux qui ont la charge de recevoir, d’instruire ces jeunes gens, de les préparer pour la grande lutte qui ne se terminera que le jour où la France pourra dire d’accord avec ses alliés : Je m’arrête, j’ai obtenu ce que je voulais, je reprends mon œuvre de paix » Journal de Châteaubriant - 1er janvier 1916
91ème régiment d’infanterieEn 1914, Casernement : MézièresIl fait partie de la 7e brigade d’infanterie, 4e division d’infanterie, 2e corps d’arméeÀ la 3e DI d’août 1914 à juin 1915, puis à la 125e DI jusqu’en déc. 1916, puis à la 87e DI d’avril 1917 jusqu’en nov.1918Constitution en 1914 : 3 bataillons2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte,
1916 forêt de Hesse (jan.-avril) puis Le Four de Paris (avril-mai), forêt de Hesse (mai-août)Bataille de la Somme (sept.-nov) : bois de Saint-Pierre-Waast (oct.)Puis transport vers l’Algérie (troubles de l’ordre au sud Constantinois) (déc.-fin mars 1917) : plateaux deConstantine et de l’Aurès, massifs du Belezma
1917 Saint Quentin (avril-mai) puis Chemin des Dames (juin) : Cerny puis Croix-sans-Tête (Soupir)(août-sept.)Bataille de La Malmaison (oct.) : ferme Froidmont, ravin des Vaumaires
Jean René rejoint ces camarades du 91e RI dans la Somme le 27 octobre 1916 dans le secteur du bois Saint-Vaast.( bois de Saint-Pierre-Vaast )
Le 27 octobre, après quelques jours de repos, le Régiment fut chargé d'organiser les boyaux et lesparallèles de départ, en vue de l'attaque qui devait être exécutée par les chasseurs de la brigade Messimydans le secteur du bois Saint-Vaast. Le mauvais terrain était devenu plus impraticable encore à la suite depluies continuelles, les hommes s'enlisaient, les corvées travaillaient dans la boue et sous les rafalesd'artillerie. Tous supportèrent bravement ces dures journées,Historique du 91e Régiment d’Infanterie
169ème régiment d’infanterie dit : « Régiment des Loups»En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Toul, Bourlemont, Pont Saint-VincentRégiment affecté à la défense de la forteresse de ToulA la 73e D.I. d’août à juin 1915 puis à la 128e DI (256e brigade) jusqu’à nov. 1918.Constitution en 1914 : 3 bataillons5 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
Jean René rejoint son nouveau Régiment le 19 février 1917 le 169el occupe le secteur de BONZÉE dans les Hauts de Meuse puis d' d'Avril à Juin 1917 Jean René se trouve dans le secteur de MONT SANS NOM en Champagne,
En Août 1917, le Régiment va quelques jours au repos etse prépare à une attaque qui doit se déclencher à VERDUN.
Dans la nuit du 6 Septembre 1917, le Régiment monte enligne dans le Bois des CAURIERES en vue de l'attaque,ayant comme objectif le plateau du même nom.Le déclenchement a lieu à 5H.30
le 8 Septembre 1917 au milieud'un feu violent de gros minen et de mitrailleuses ennemies.De haute lutte les Bataillons d'attaque enlèvent les 3premières lignes de tranchées, faisant une avance de unkilomètre et restent en pointe entièrement découverts, lesRégiments de droite et de gauche n'ayant pu déboucher.Pendant 8 jours, au milieu d'attaques et de contre-attaquesincessantes, le 169e R.I. maintient tous ces gains et prend duterrain à l'adversaire en dépit des plus violentsbombardements et es ravitaillements impossibles.Cette page glorieuse pour le Régiment lui valut sapremière citation à l'ordre de l'Armée,
: “ soldat de courage et de dévouement remarquables, très bon grenadier, le 8 septembre 1917 s'est fait remarquer à la défense d'un barrage ; volontaire pour le ravitaillement sous les plus violents bombardements. La Croix de Guerre avec étoile de bronze lui est décernée.
Après un mois (fin octobre 1917) de repos passé dans la Région de StDIZIER, le Régiment est de nouveau dans la Région deVERDUN à SAMOGNEUX où jusqu'au 30 Novembre 1917 despertes sensibles lui seront causées par des Coups de mainsincessants, l'attaque du 25 Novembre et une températureextrêmement rigoureuse dans l'eau et dans la boue.De Janvier à Avril 1918 le 169e R.I. occupe dans laRégion de BACCARAT le secteur de BADONVILLER.C'est dans ce secteur qu'épuisé par les fatigues incessantesde 1917
Lors de la ruée allemande d'Avril-Mai 1918, au momentoù la prise d'Amiens semble imminente, le Régiment estamené en réserve, prêt à toute éventualité dans cette région.Durant les journées critiques du 30 et du 31 Mai, le 169eR.I. est amené en toute hâte dans la forêt de VillersCotterets, où durant les combats mémorables des premiersjours de Juin, il réussit à arrêter la poussée victorieuse del'Armée ennemie.En vain, l'Allemand lance-t-il ses troupes en massesprofondes, décidé à obtenir la victoire quand même, l'attaquese heurte à l'opiniâtreté invincible des héroïques poilus du169e R.I. qui, attaqués, contre-attaquent et font renoncerl'ennemi à ses plus douces espérances, lui faisant abandonnersur le terrain plus de 500 cadavres et un matériel important.Un mois durant, le Régiment, par de petites attaquessuccessives, est parvenu à regagner peu à peu du terrainconquis et à décourager l'adversaire. Le 11 Juillet 1918, parun coup d'audace, il parvint à s'emparer du village deCORCY, de son CHATEAU, de ses GROTTES, de laFERME St. PAUL et de tous les défenseurs et du matérielqui s'y trouvaient. Ce glorieux fait d'armes fut exécuté enprofitant de ce que l'ennemi avait à dos le ruisseau de laSAVIÈRE ; mais le lendemain c'étaient nos poilus qui setrouvaient dans cette situation critique qui consistait àattaquer ayant une rivière à dos.En effet, le 12 Juillet au soir, l'ordre d'attaque du GénéralMANGIN Commandant la 10e Armée arrivait avec missionde traverser les marais et la rivière de la SAVIÈRE durant lanuit, d'escalader les pentes abruptes de l'autre rive et de s'yaccrocher en tête de pont.Malgré une violente pluie d'orage et malgré la résistanceopiniâtre de l'ennemi, cette opération fut exécutée.Pendant 5 jours et pendant 5 nuits presque sans vivres,économisant les munitions, ne pouvant évacuer leurs blessés,les héroïques soldats du 169e maintinrent le terrain conquis endépit des violentes contre-attaques de l'adversaire, des tirsfortement organisée ; c'est la tranchée de« SCHOENBRUNN » devant laquelle le vaillant effort duRégiment vient d'abord se briser et où nous subissons despertes cruelles ; un moment même, durant le journée du 21, lasituation du Régiment semble critique ; une contre-attaque aséparé les deux Bataillons de première ligne qui n'ont plusaucune communication entre eux et dont quelques élémentssont tournés ; mais le Bataillon de réserve arrive à larescousse et le lendemain matin, 22 Août, l'ennemi découragécède le terrain sans coup férir.Aussitôt lancé à la poursuite de l'ennemi, le 169e s'emparele 22 Août des Fermes St LÉGER et de MAREUIL et le 23,après un dur combat, de la Ferme de MONTECOUVE quiclôture cette glorieuse série d'attaques victorieuses menéespar le Régiment et qui lui valut sa 3e Citation à l'ordre del'Armée.
Après une dizaine de jours passés dans la Région deBÉTHANCOURT, afin de se reconstituer, le 169e R.I. reçoitl'ordre de remonter en ligne et le 5 Septembre dans l'aprèsmidi franchissait l'Aisne à SOISSONS et progressait à lapoursuite de l'ennemi le long de la route nationale deMAUBEUGE.Le 7 Septembre au matin il se trouvait en positiond'attaque sous le Moulin de LAFFAUX et les CARRIÈRESDE FRUTY. La violence des tirs d'interdiction de l'ennemi etles difficultés du terrain auxquelles il se heurte sont telles quel'attaque est ajournée ; néanmoins des assauts locauxbrillamment menés sur les pentes Sud du Plateau deMENNEJEAN parviennent à améliorer notre situation etpermettent à l'attaque principale de se déclencher le 14Septembre ; la situation de départ du Régiment estexcessivement difficile et périlleuse, car il est coupé en deuxpar le Ravin de FRUTY et les tirs de tous calibres de
l'artillerie ennemie qui se font dans cette dépression,interdisent toute communication. Il faut donc progresser sansliaison latérale. Malgré ces difficultés et les dangers de lasituation, malgré une résistance opiniâtre de l'ennemi, le soirde l'attaque, le Régiment entier se trouvait aligné maitre de latête du Ravin de FRUTY après avoir fait à l'adversaire 439prisonniers dont 7 Officiers.Ce n'est que le 17 que l'attaque put être reprise ; cette foisencore, la mission qui incombe au Régiment est des pluspénibles ; l'ordre est de progresser dans la direction del'ANGE GARDIEN où non seulement la progression doit sefaire face à un ennemi qui a pour lui l'avantage du terrain etde ses tranchées, mais encore cette progression sera-t-elleprise de flanc par les feux de l'ennemi venant du RAVIN desGOBINEAUX, dans lequel nos voisins de gauche n'ont puprogresser ; malgré ces difficultés, les lourdes perte enOfficiers et en Hommes, le Régiment pervient à proximité del'auberge de l'ANGE GARDIEN, où pris de face et deflanc, il tiendra sa position jusqu'à sa relève.Une 4e Citation à l'ordre de l'Armée vient récompenser leshéroïques efforts du Régiment.Le 169e R.I. est relevé du CHEMIN DES DAMES dansla soirée du 19 Septembre 1918 ; le 20, il stationne àSOISSONS, et le 21 il est embarqué à destination desFLANDRES où il est destiné à clore par une victoiredéfinitive la série de ses glorieux succès.Le 29 Septembre au soir il était en position d'attaque dansles marais d'YPRES et le 30 Septembre au matin dépassantles Unités Belges, qui venaient de prendre leSTADENBERG, crève la ligne d'Avant-Postes de laFLANDERNSTELLUNG. - L'artillerie embourbée dans lesMarais d'YPRES ne peut venir à son secours, alors qu'aucontraire l'artillerie ennemie vide ses coffres sur ceux quellecroit à sa merci.Mais une nouvelle attaque menée en pleine nuit enlève dehaute lutte le village de HOEZEWIND, rompant ainsi laligne de résistance de la FLANDERNSTELLUNG.C'est dans cette situation en vedette que, mal ravitaillé,
recevant des feux croisés de face et de flanc avec descommunications très précaires, le Régiment tiendra jusqu'à sarelève, c'est-à-dire jusqu'au 11 Octobre.Le 31 Octobre, le Régiment, qui avait suivi l'avancevictorieuse vers l'Est, vient de nouveau prendre position enpremière ligne après le passage de la LYS : il s'agit pour luide briser les dernières résistances de l'ennemi et de le refoulerau delà de l'Escaut.Mais, dès le début de l'attaque, la progression des Unitéssituées aux ailes est enrayée par des nids de mitrailleuses : leBon de réserve intervient et , sans se préoccuper de l'arrêt desUnités à sa droite et à sa gauche, le Centre progresserapidement vers son objectif.A ce moment, le 169e prend à son compte tout le Frontd'attaque de la Division et le Régiment, complètement enflèche, poursuit son avance victorieuse jusqu'à la tombée dela nuit, ne s'arrête que sur les hauteurs de NOKERE dont ils'empare malgré la résistance opiniâtre de l'ennemi.Le lendemain matin l'adversaire découragé abandonnait leterrain dans combattre et le 169e venait border la rive Ouestde l'Escaut, poussant un Bon jusqu'à AUDENARDE.L'avance du Régiment était de près de 16 kilomètres ; il avaitcapturé 4 pièces de canon avec leurs attelages, 50mitrailleuses ; 8 officiers dont un Commandant de Bon, et 130Hommes valides restaient entre nos mains ; mais ce brillantsuccès lui avait couté 62 tués dont 2 Officiers et 215 blessés.C'est ainsi que le Régiment obtint sa 5e Citation à l'Ordrede l'Armée.En cinq mois, de Juin à Octobre 1918, le 169e R.I. sous lavigoureuse impulsion de son Chef le Colonel ALLIE, avaitpoussé 12 attaques victorieuses et mérité quatre citations àl'ordre de l'ARMÉE. Au cours de la Campagne, il prouva queTOUS avaient su suivre, sans hésitation, la voie de l'Honneurqui fut aussi celle de la Victoire
, La Croix de Guerre avec étoile de bronze lui est décernée
, Envoyé en congé illimité de démobilisation le 30 septembre 1919 pour le dépôt du 19e régiment d'infanterie, se retire à PlogonnecEn avril 1921 Jean-René réside à Villeneuve-le-Roi, en novembre 1933 et en 1961 à L’Hay-les-Roses.
Jean René est rappelé à l'activité à la 4e compagnie du dépôt d’infanterie n°112 le 20 février 1940: versé à la base aérienne de Rennes le 22 mai 1940, démobilisé le 17 août 1940.
Jean-René a participé à la campagne contre l'Allemagne du 20 février 1940 au 17 août 1940.Il décède à Paris 14 le 19 avril 1953.
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Bonjour,
Je m'attache à récolter des photos ( defamille ,mariage ect … ) du début dusiècle où autre, de mes arrièresgrands parents (+ frères et sœurs) ainsi que desdocuments ,témoignages et portraits (même en mauvaisétat) des soldats de ces différentes famille durantla 1ère guerre mondiale.
Familles : TROLEZ Kerallec St Evarzec ---QUEMERE Veurven St Evarzec COUSTANS SulvintinErgue Gaberic PHILIPPE LestrequezBriec----FEUNTEUN Keridraon St Evarzec ---GOURMELEN Quelennec Bihan ErgueGaberic----HOSTIOU Lost an coat Ergue Armel ---LAURENT Kervoallic Ergue Armel
HENAFF Mestelhoen Plogonnec ----PERENNOU KeranPlogonnec---HENAFF Bonnescat Plogonnec----- HENRY Bascam Plogonnec---COSMAOMoulin du Nevet PlonevezPorzay --- LE BERRE Kernelbet Kerlaz
Je précise qu'un simple scan de photo est suffisant,je ne réclame pas les originaux bien entendu. Je vousremercie par avance et je vous appel à me contacter afin dem'aider.