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Jean Pierre KERAVAL
Jean Pierre KERAVAL
  • Né le 20 avril 1879 (dimanche) - - Roscoat Plogonnec, 29169, Finistère, Bretagne, France
  • Décédé le 20 janvier 1952 (dimanche) - Plogonnec, 29169, Finistère, Bretagne, France,à l'âge de 72 ans
4 médias disponibles 4 médias disponibles

 Parents

 
  • Tailleur d'habits
  •  
  • Couturière Tailleuse
  •  Union(s)

     Fratrie

     Notes

    Notes individuelles

     1 - KERAVAL Jean Pierre (1879 1952)

    KERAVAL Jean Pierre naît 20/04/1879 à Plogonnec (Roscoat), quatrième dans une fratrie de neuf enfants, fils de Pierre et de Marie Jeanne LE GRAND, ménagère. Il se marie à Plogonnec le 14 juin 1908 à Marie Catherine Niger domestique, âgée de 25 ans , née le 06/08/1882 à Plogonnec, domiciliée à Bourg, fille de Guillaume et de Jeanne LE BERRE, ménagère.Tailleur d'habits, domicilié à Plogonnec au conseil de révision, sa fiche matricule 1204 au bureau de recrutement de Quimper le dépeint : les cheveux, les sourcils et les yeux noirs .... 1 m 70 de taille ...Au service militaire, Jean Pierre est incorporé le 16 novembre 1900, soldat de 2è classe au 18è Bataillon d'Artillerie à pied nommé 1 er servant le 26 février 1902envoyé dans la disponibilité le 19 septembre 1903 - certificat de bonne conduite accordé passé dans la réserve de l’armée active le 1er novembre 1903a accompli une 1ère période d’exercices dans le 18è bataillon d’artillerie à pied du 26 novembre au 23 décembre 1906 puis une 2d du 22 novembre au huit décembre 1909.

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     2 - Lors de la Grande Guerre, il est mobilisé le 4 août 1914 au 3 RAP de Brest

    - Parti aux armées le 25 août 1914

    3ème Régiment d'Artillerie à Pied (Brest — Cherbourg )

    ORGANISATION DU RÉGIMENT À LA MOBILISATION

    Le 3ème Régiment d’Artillerie à Pied, réorganisé à la date du 1er juillet 1914 et constitué avec des éléments provenant, d’une part, de l’ex 2ème R.A .P., dont la portion centrale était à Cherbourg, d’autre part, du 3ème R A.P. dont la portion centrale était à Brest, se trouvait fractionné sur les territoires des Xème et XIème Corps d’armée.Les sièges des fractions actives étaient Cherbourg, avec la portion centrale, et Brest, fraction à laquelle était rattaché un Groupe territorial se mobilisant sur le territoire de la 18ème région et dont le siège était La Rochelle.A la mobilisation générale, le 2 août 1914, chacune des fractions a formé un dépôt chargé de ravitailler les unités qui lui étaient rattachées.■ Dépôt de Cherbourg (portion centrale)■ Dépôt de Brest■ Dépôt de La Rochelle.Soixante-douze (72) unités ont été mobilisées ou créées pendant la première période.

    Screen_Shot_07_22_22_at_07.00_PM_Colorized_InPixio.jpgSituation des unités pendant la première période

    Au début des hostilités, la mission de la plus grande partie des unités était d’assurer la défense descôtes.Cherbourg : Les batteries actives et de réserve occupent les ouvrages qui défendent le front de mer. Le 4®™^ Groupe territorial (9 batteries) : défense du front de terre. Une batterie de réserve (45ème ) à la défense de la Hougue.Brest : Les unités mobilisées sont chargées de la défense de la rade et des principaux points environnants. L es unités de réserve et de territoriale : défense des ponts de la côte et des îles de l’Océan.La Rochelle : mobilise 3 unités de réserve affectées à la défense du Camp retranché de Paris et 11 unités territoriales, sans compter la batterie de dépôt.Leurs missions :■ 3 batteries : défense des îles (Oléron, Ré, Aix...)■ 1 batterie : défense de l’estuaire de la Gironde (Royan, le Verdon...)■ 1 batterie : Camp retranché de Paris■ 4 batteries : affectées à la place de Langres (en plus des 3 de Brest).L’entrée de l’Angleterre dans le conflit, le 4 août, en apportant l’appui de sa flotte formidable, diminuait les menaces sur nos côtes. Le 6 août, ordre de diriger 6 batteries de Cherbourg (4ème, 5ème, 7àBe, 8ème 25ème et 26ème d’active et de réserve) et 2 de Brest 6ème et 23ème) sur la place de Maubeuge. Elles seront faites prisonnières, le 7 septembre 1914, avec toute la garnison.Le 13 août, une nouvelle batterie est prélevée à Cherbourg (47ème ) pour être dirigée sur Hirson ; après la retraite elle viendra à Tremblay-lès-Gonesse (Camp retranché de Paris).

    Passage de la défense du front de mer à la Marine

    Le 15 août, le personnel des unités de Cherbourg affectées à la défense du front de mer est relevé par du personnel de la Marine. Cette relève est terminée le 22 août et les batteries ainsi disponibles sont dirigées sur la place de Toul ce jour même (6ème , 24ème, 27ème , 28ème et 48ème batteries). Il ne reste donc plus à Cherbourg que les 9 batteries territoriales (front de terre) et 2 batteries de dépôt.De Brest furent dirigées dans la région de Toul :■ 1er septembre : 2ème batterie quitte Brest pour Bernécourt (M. et M.) ^■ 2 septembre : 22ème batterie vient à Toul.

    Défense du Camp retranché de Paris

    Les batteries de réserve et territoriales (à l’exception de la 19ème qui resta sur la Gironde) furent affectées successivement au Camp retranché. 14 batteries furent ainsi réparties dans les forts et ouvrages de ce camp.Batteries du Groupe territorial de CherbourgLa ler batterie de ce Groupe est dirigée, le 16 novembre, sur Boulogne-sur-Mer pour la défense de cette place. Les 8 autres sont transformées en 4 groupes de travailleurs aux armées. Ces groupes vont être employés à des travaux de défense sur le front, dans la Somme, dans l’Aisne, en Lorraine et en Alsace en 1915 et jusqu’au 1er mars 1916 (date de réorganisation).La 45ème de réserve (Cotentin) rejoint Cherbourg le 1er janvier 1915 pour y recevoir l’armement de deux canons de côte de 305 placés sur affûts trucks. Elle quitta Cherbourg en avril 1913.

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    Siège de Maubeuge

    Le 8 août 1914, les 3ème , 4ème, 5ème, 7ème, 8ème 23ème, 25ème et 26ème batteries du 3ème R.A.P. arrivaient à Maubeuge et étaient immédiatement cantonnées dans les secteurs qu’elles étaient appelées à renforcer. Après une installation sommaire, les batteries touchent les canons de siège de 80, 90, 120 L et 155 L, mais les hommes ignoraient les manœuvres des canons de siège et la construction des batteries.Toutes ces unités eurent à combattre l'ennemi et à subir souvent l'ascendant de son artillerie lourde de campagne.Le 7 septembre au soir, le personnel du 3ème R A.P. apprit que les négociations, entamées vers midi, avaient abouti à la reddition de la place. Sur l'ensemble des officiers et canonniers de toutes ces batteries, seules quelques dizaines d'entre eux tentèrent de traverser les lignes ennemies ; une trentaine y parvint.

    Opérations des batteries envoyées à Toul

    a) La 6ème batterie active arrive à Toul le 22 août 1914. Sept jours plus tard, elle arme deux batteries de 95 sur le plateau d'Amance et participe aux combats qui s'y déroulent. De là, la plus grande partie de la batterie s'en vient à Pont-à-Mousson et va combattre au bois Le Prêtre. Au début de 1915, elle rejoint le reste de la batterie à Parroy et Emberménil, à l'Est de Lunéville.b) La 2ème batterie active arrive à Toul le 4 septembre 1914 et, immédiatement, participe à la défense avancée de Toul en ouvrant le feu avec des pièces de 155 L sur les positions ennemies de la Woëvre. Du 12 au 19 septembre, elle participe à la défense du fort de Troyon. Le 21 septembre, retour en Woëvre et, durant tout l'automne et l'hiver, elle participe sans trêve à toutes les attaques : prise de la Hazelle, de la Vesogne, de Seicheprey, de Flirey, du bois de Mortmare (où dans la journée du 8 avril on compta 18 contre-attaques ennemies).c) Les autres batteries (22ème, 24ème , 27ème , 28ème et 48ème) restèrent un peu plus longtemps dans les ouvrages de Toul et vinrent, ensuite, les unes après les autres, prendre place au front. La batterie 44 bis combattit avec le XXVI1ème Corps devant Perthes-les-Hurlus.

    Offensive d'Artois

    Deux unités seulement y participèrent : le train blindé N° 2, armé de canons de 95, et la 44ème batterie bis.

    Offensive de ChampagneQuelques batteries territoriales travaillèrent à l'établissement de voies de 60 pour ravitaillement et la mise en batterie de grosses pièces en vue de l'offensive. (6ème de Brest, 15ème et 22ème de La Rochelle). D'autres unités servirent des batteries de tir pour la plupart des grosses pièces (llème , 21ème, 24ème , 31ème ,44ème et la 53ème .)

    Réorganisation du régiment au 1er mais 1916

    La création de l'artillerie lourde sur voie ferrée et de l'artillerie lourde à grande puissance amène la transformation des unités d'artillerie à pied et de nouveaux groupements de batterie. Le 3ème R.A.P. va perdre une partie de ses unités et en recevoir d'autres corps.Il n'y a plus de batteries actives, de réserve ou territoriales, mais un seul genre de batterie, au point de vue du personnel, comprenant indistinctement des hommes de l'active ou autre.Le 3ème R. A .P. réorganisé comprend, d'une part, des batteries d'artillerie à pied dont les dépôts de rattachement sont Cherbourg et La Rochelle ; d'autre part, des unités d'artillerie lourde à grande puissance, dont le dépôt est Brest.Artillerie lourde à grande puissance (A.I.G.P.)

     3 - Muté au 102è Régiment d'Artillerie Lourde hippomobile de Ploermel le 8 août 1916

    Le 102ème R.A.L est un régiment hippomobile d'où l'appellation 102ème R.A.L.H mais l'appellation la plus commune est 102ème R.A.L.

    https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=51350

    https://angelique-berhault.wixsite.com/casernes-bretagne/ploermel

     4 - Il incorpore le 302è Régiment d'Artillerie Lourde hippomobile le 5 mars 1918

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     5 - Passé au 102è Régiment d'Artillerie Lourde hippomobile le 6 août 1918

    Obus, obusiers, trous d'obus / http://87dit.canalblog.com/archives/2016/11/08/34155154.html

    Envoyé en congé de démobilisation le 5 février 1919, à Plogonnec

    Jean Pierre a participé à la campagne contre l'Allemagne et ses alliés du 4 août 1914 au 4 février 1919

    Médaille commémorative de la grande guerre et Médaille de la Victoire lui sont attribuées.Page1_4.png

    Il décède le 20 janvier 1952 à Coat Rolennou en Plogonnec.

      Photos & documents

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     Aperçu de l'arbre

    |2_Pierre KERAVAL 1846-1924
    |--1_Jean Pierre KERAVAL 1879-1952
    |3_Marie Jeanne GRAND (LE) 1845-1921