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Jean Louis Marie QUÉMÉRÉ
Jean Louis Marie QUÉMÉRÉ
(Jean Louis Marie sait lire et écrire)


  • Né le 31 décembre 1892 (samedi) - - Saint-Évarzec, canton de Fouesnant, Finistère
  • Décédé le 17 mai 1917 (jeudi) - - Gizy, canton de Guignicourt, Aisne,,à l'âge de 24 ans
  • Mort pour la France
9 médias disponibles 9 médias disponibles

A participé à la Grande Guerre, mort le 17/05/1917

Que s'est-il passé ce jour là ?
Domicile lors de la mobilisation : Saint-Evarzec (29)

 Parents

 
  • - Veurven - Saint-Évarzec
  •  Fratrie

     Notes

    Notes individuelles

    Jean Louis Marie  Quéméré est né le 31 décembre 1892 à St Evarzec au lieu-dit "VEURVEN,"fils de Jean Louis cultivateur (47 ans) et de CALVEZ Marguerite (44 ans). A sa naissance, il est le petit dernier d' une fratrie de 9 enfants. Son père Jean meurt le 15 août 1893, Jean louis est âgé de 7 mois.

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    En 1912, il à 20 ans, Cultivateur, domicilié à St Evarzec, il passe le conseil de révision, sa fiche matricule n°293 au recrutement de Quimper le décrit : aux cheveux et sourcils châtains fonces yeux gris, front moyen, nez moyen , visage long 1m56 de taille. Il est incorporé, soldat de 2ème classe le 8 octobre 1913 au 62ème Régiment d'Infanterie à Lorient matricule n° 4426

    -

     1 - Jean Louis,22 ans effectue son service militaire,comme soldat de 2e classe au 62e RI de Lorient depuis le 8 octobre 1913 lorsque la guerre éclate


    'Historique du 62eme Régiment d'Infanterie / http://enguerrand.gourong.free.fr/dossier%20pagesdetail/Journaldemarche62RI.htm

    Les mémoires de Jean Le Brusq , musicien au 62ème de ligne par Lorient /http://www.pouldergat.net/AmzerGwechall/pdfcom1418/Memoires1418_JLB.pdf


    La guerre survient alors qu’il n’a pas fini son service militaire, celui-ci durait 3 ans à cette époque. Cela lui vaut de partir immédiatement avec son régiment à la frontière pour stopper le déferlement des armées allemandes qui, suivant le plan Schlieffen-Moltke effectuent un large mouvement de tenaille par la Belgique et le Luxembourg. Les Allemands infligèrent de lourdes pertes aux armées françaises dans les Ardennes, la Lorraine, la Somme et la 1ère bataille de la Marne les obligeant à battre en retraite.


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    Il part, dès le vendredi 7 août. Le trajet de la caserne à la gare (sous une pluie terrible) est, pour le régiment, une véritable marche triomphale. toute la population lorientaise se retrouvent à la gare pour saluer le drapeau et les bataillons qui partent pour la frontière. L'histoire officielle dit que; "les soldats sont animés d'un enthousiasme indescriptible; des cris de joie s'élèvent de toutes parts, on a l'impression que chacun s'apprête à faire consciencieusement son devoir pour défendre le sol sacré de la Patrie menacée et déjà envahie".Les trains réalisent l'itinéraire Nantes, Le Mans, Chartres, contourne Paris, puis Reims, Verdun en plus de 36 h. En cours de route, à Versailles, le régiment apprend la prise de Mulhouse (par les Français). Cette nouvelle soulève de nombreux cris d'enthousiasme.

    Le dimanche 9, vers 22h., Jean Louis Quéméré débarque, avec ses camarades à Châtel-Chéhery (Ardennes); aux confins de la forêt de l'Argonne, près d'Apremont et du funeste bois de la Gruerie Là commence la longue marche.

    Le lundi 10, après une marche de 25 km sous un soleil épouvantable, il cantonne à Germont. La troupe est bien accueillie. Mardi 11, nouvelle marche vers Oches. ils y restent les 11, 12, 13 et 14, au nord de ce village, dans les bois de Besace. Il n'y a pas beaucoup de distractions et pour éviter tout incident, les officiers consignent les débits de boissons. Le samedi 15, le régiment reprend sa marche jusqu'à Noyers (au sud de Sedan). Nouvelle étape de 25 km avec tout le barda sur le dos. Le fantassin porte tout ce qui lui est nécessaire.

    Le 16, le 62ème R.I., qui fait partie de l'avant-garde de la division, se porte sur Muno qui se trouve tout de suite après la frontière belge, ils y arrivent, harassés, à 22h. L'accueil de la population est excellent; elle offre à ces braves soldats français boissons et tabac à volonté.

    Le 20, le régiment se dirige sur Paliseul, mais, avant d'arriver, on entend la fusillade. Le général pousse le 62ème sur Maissin, le 21, pour appuyer les régiments déjà engagés. Les Allemands ont mis le feu au village. Arrivant par le sud, on entend le bruit du canon et celui de la fusillade qui augmentent d'intensité. C'est le baptême du feu pour Emile et ses camarades. Vingt jours qui l'attende et le redoute. Le feu de l'infanterie allemande devient extrêmement violent, un ennemi invisible, en position sur les hauteurs, avec un grand nombre de mitrailleuses, ouvrent un feu nourri; les bataillons subissent des pertes sérieuses. Le village et les bois environnants devinrent l'enjeu de combats acharnés. Attaques et contre-attaques se succédèrent sous le feu des mitrailleuses et des obus des deux artilleries. Vers 19h, le clairon sonne la charge, les hommes s'élancent à l'assaut, Maissin est pris et 60 prisonniers sont faits. Pendant la nuit, du 22 au 23, les hommes sont réveillés dans la nuit par une contre-attaque, le village est de nouveau en feu, des coups de feu éclatent de partout. Les hommes prennent la fuite, après avoir repoussé 3 contre-attaques. Le régiment se "débande".

    Suivant le mouvement général de l'armée qui se reporte vers la frontière, le régiment bat en retraite le dimanche 23 août, en abandonnant le champ de bataille, les morts et les blessés intrans-portables. Des centaines de blessés reçurent les premiers soins dans les villages de Transinne, Redu et Our où ils furent faits prisonniers par l'armée allemande. On peut considérer cette bataille de rencontre comme l'un des plus meurtriers affrontements, avec Rossignol et Ethe,

    --------------------------------------LA RETRAITE

    La longue marche reprend à l'envers. Le dimanche 23, on fait 30 km, le lundi 24, presque autant, le régiment bat en retraite sur la Meuse et se dirige par Illy et Givonne, où il passe le fleuve, puis traverse Sedan sans s'y arrêter. Les hommes cantonnent dans un bois, dans des tranchées à Wadelincourt. L'ordre est donné de mettre en état de défense et d'occuper Wadelincourt et Fresnois avec mission d'interdire les passages de la Meuse.La 10ème cie du 62ème livre une bataille terrible à Chevenges. Une section reçoit l'ordre de se porter dans un petit bois situé à 200 m. en avant des lignes tenues par son unité. La vingtaine d'hommes qui la composent atteint sans difficulté le point fixé et organise sa défense. Les Allemands, qui ne s'étaient pas encore manifestés, déclenchent alors un feu nourri de mitrailleuses, les clouant au sol et les empêchant de riposter. Puis, le 62ème reçoit l'ordre de se replier au sud-ouest de Chéhery, encore une "promenade" d"une vingtaine de km. C'est ce qu'on appelle une guerre de mouvement.

    Les hommes se ravitaillent sur les compte des maisons et des animaux abandonnés. La retraite continue, le 26, étape à La Cassine, le 27 à Bulson, le 28 à Vendresse, nouvelle débandade du régiment. Encore la retraite, le 29, à Louvergny, le régiment est attaqué dans la nuit, le 30, Pauvres, le 31, Machaud.Le samedi 29, le 62ème régiment est attaqué dans la nuit, et nouvelle débandade 

Le dimanche 30, repli général vers la Seine. Le 11ème C.A. reprend son mouvement de retraite sur l'Aisne. Le régiment se porte par Mametz /Suzanne où il reçoit l'ordre de contre-attaquer sur Tourteron. Ce mouvement ne peut s'exécuter et le 62ème se porte alors sur Attigny, où il passe l'Aisne, il marche ensuite sur Vaux-Champagne où il bivouaque. Pendant la nuit, il met en état de défense les hauteurs au sud d'Attigny. 

Le lundi 31, à 5h, le 62ème reçoit l'ordre de quitter ses positions et de se porter au nord-est de Pauvres où la 43ème brigade, formant arrière-garde doit s'établir sur 2 lignes: le 62ème à droite, le 116ème vers Pauvres.Le mercredi 2 septembre, le 62ème, soutenu par un groupe d'artillerie, doit tenir Moronvillers. Mais l’ennemi prend le village à 21h. Le régiment, qui a reçu alors l'ordre de se replier, gagne Prosne où il arrive à 23h. et il cantonne. Le jeudi 3, il quitte Prosne à 4h. et se porte par Mourmelon-le-Petit, sur les Grandes Loges. Dès le vendredi 4, à 4h, le 62ème quitte le bivouac, traverse la Marne à Matougue et se porte dans la direction de Chéniers puis vers Soudron, que le régiment atteint à 22h.

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    --------------------------------------BATAILLE DE LA MARNE(Sous les ordres de FOCH, chef de la IXème Armée)

    Le 5 septembre, le 62ème se porte, par Vatry, sur Sommessous. A 9h, il reçoit l'ordre de s'installer, au nord de Sommessous. Les 2ème et 3ème bataillons prennent position de chaque côté de la route de Chalons. Le 1er bataillon est en réserve. A 17h, les dispositions sont modifiées. La 43ème brigade doit tenir solidement Sommessous et les passages de la Somme.. Le 11ème Corps d'Armée (auquel appartient le 62ème RI), est établi défensivement de Morains-le-petit à Lenharrée et même Vassimont et Sommesous, pour barrer à l'ennemi les routes venant de Chalons et de Vertus. La 43ème brigade (62ème RI et 116ème RI) couvre le flanc droit de Lenharrée jusqu'à Vassimont. Le 62ème tient plus précisément les ponts d'Haussimont et Vassimont Les 1er et 3ème bataillons du 19ème, avec 2 sections de mitrailleuses en avant du village de Lenharrée. Les différentes unités sont en place vers 10 h. Sous une chaleur étouffante, les heures passent, angoissantes. Vers 14 h, une attaque de 150 cavaliers allemands est repoussée. Le 7 septembre, ordre est donné au 11ème corps d'armée de maintenir ses positions et d'attaquer l'ennemi: "Avec l'appui de l'artillerie, la 21ème division d'infanterie s'efforcera de reprendre Morains le Petit-Ecury-Normée. La 22ème division d'infanterie (19ème, 62ème, 116ème, 118ème) appuiera l'attaque de la 21ème division et tiendra solidement Lenharrée." Or, dès le matin, les Allemands attaquent, empêchant l'action offensive du 11ème CA.

    A Lenharrée, le bombardement est très intense, les combats sont violents. Malgré plusieurs assauts ennemis, le 19ème R.I. se maintient, non sans de fortes pertes. Les tirs des 75 Français ont permis a 2 reprises de repousser les assauts allemands. A aucun moment de la journée, ceux ci ne pénétreront dans le village de Lenharrée. Vers 19 h, le 19ème R.I. reçoit un message: "J'adresse toutes mes félicitations au 19ème RI pour sa glorieuse conduite. Je mets à votre disposition un bataillon du 62ème R.I. et un bataillon du 116ème R.I. Toute la ligne passera à l'offensive le 8 à 4 heures."

    Les bataillons des 62ème et 116ème R.I. relèvent les unités du 19ème R.I. en avant de Lenharrée. Le 19ème régiment d'infanterie se reforme le long de la voie ferrée pour prendre un repos bien mérité avant de repartir à l'attaque prévue à 4 heures. Mais cette attaque ne peut avoir lieu. Ce sont les allemands qui le 8 à 3h attaquent et enlèvent les ponts d'Haussimont et de Vassimont à 4h45. Toutefois les compagnies empêchent toute nouvelle avancée.

    Mercredi 9, dans la matinée, l'artillerie allemande se montre très active, dans le but de permettre à son infanterie de se replier, elle canonne violemment nos positions. A 18h., le 62ème reçoit l'ordre de reprendre l'offensive et de se porter à Montepreux et la côte 209. A 23h, il atteint les positions indiquées, mais un nouvel ordre le ramène en arrière, et, à 3h., il réoccupe les positions primitives au sud de Semoine.

    Le 10 septembre, la 43ème Brigade reçoit l’ordre de reprendre l’offensive en direction de Sommesous qui est évacué dans la nuit par les Allemands.Le 11 septembre, la véritable poursuite commence. Le 12 à 7 heures, le 62ème pénètre dans Châlons- sur-Marne.Dimanche 13, la poursuite continue dans la direction du nord. La 43ème brigade, en 2ème ligne, marche dans la direction le Suippes.A 16h., elle reçoit l'ordre de se porter vers St-Souplet, par la ferme Piémont, Jonchery et St-Hilaire-le Grand. Le 116ème est à l'avant-garde.A 21h., après avoir dépassé la voie romaine, 1.500 m au nord de St-Hilaire-le-Grand, le régiment est brusquement arrêté par une violente fusillade de l'ennemi qui tient, avec de l'infanterie et des mitrailleuses, la lisière des bois des 2 côtés de la route et qui a laissé l'avant-garde s'engager dans la direction de St-Souplet avant d'ouvrir le feu. La brigade est obligée de se replier sur St-Hilaire-le-Grand; elle bivouaque au sud-est de ce lieu, déjà occupée par le 32ème R. I.Lundi 14, fin de la bataille de la Marne. Le front se stabilise entre l'Oise et l'Argonne. La victoire française n'est pas décisive, faute d'avoir pu être exploitée.Le général Von Moltke est remplacé par le général Von Falkenhayn à la tête des armées allemandes.Le 62ème reste en position d'attente entre St-Hilaire et Jonchery d'abord, puis au sud de ce lieu, pendant que notre artillerie prépare, par un bombardement, l'attaque des positions ennemies à l'est de la Suippes. Le régiment bivouaque au sud-est de Jonchery.

    --------------------------------------MONTAGNE DE REIMS

    Le 19 septembre, le régiment est au Nord de la Montagne de Reims (Rilly-la-Montagne). Le 20 septembre 1914 Partis de bonne heure de Rilly, nous descendons vers Reims sous une pluie continuelle. 21 septembre 1914 Repos pour le régiment qui passe en réserve du général commandant le XIème corps. De ces dernières villes, nous apercevons Reims en flammes depuis 3 jours et la cathédrale est fortement bombardée. Et nous assistions également hier à un combat d’aéroplanes où un de nos braves aviateurs réussit à mitrailler un taupe allemand. Il alla tomber en pirouettant dans les vignes. Le soir, marche de nuit de 20 Kms de Montbré à Fère en Tardennois. Temps pluvieux tout le long de la route, et par la brume très épaisse, le commandant du 1er bataillon faillit nous perdre. Enfin fatigués, on se reposa à la pointe du jour autour d’une meule de paille. 22 septembre 1914 Départ des environs Fère en Tardennois, marche vers Soissons – 30 Kms – Rencontre avec les Anglais. Leur État- major. Nous leur échangeons à chaque instant ces mots que nous avions appris : « Gods Morlig »(sic) qui veut dire bonjour.

    -------------------------------------- LA SOMME

    Le 23 septembre : direction Compiègne où il arrive le 23 à 17 heures. De là, il embarque vers le Nord-est d’Amiens.Les 28 et 29 : offensive sur Hamel, Authuille et Thiepval (Nord d’Albert).Le 3 octobre, attaque de Thiepval ; mais le 4 octobre, l’ennemi reprend Beaumont-Hamel. Jusqu’au 8 octobre, les combats font rage entre deux ennemis qui ne veulent rien céder, et qui, par la force des tranchées, devront rester sur leurs positions. Les pertes ont été sévères, mais le régiment se reforme par les renforts qui lui parviennent du dépôt.Le 17 et 18 décembre, est prévue l’attaque sur Ovillers, la Boisselle. Les troupes sortent de la tranchée malgré un feu violent, mais sont décimées, et l’attaque échoue. Dès lors, c’est la guerre des tranchées et de mines qui s’installe pour de longs mois, avec surajoutés, le froid et la boue de l’hiver et du printemps 1913.

     2 - Jean Louis est nommé Caporal le 13 mai 1915

    Attaque sur Hébuterne, les 6, 7 et 8 juin 1915.Le régiment est relevé par les Anglais le 28 juillet 1915.Août 1915 : repos et instruction des troupes, puis direction la Champagne en vue de l’offensive de septembre.

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    --------------------------------------CHAMPAGNE (Septembre 1915 - février 1916)

    Le 25 septembre l’attaque part à 9 h 15. L’objectif de la cote 188 est atteint rapidement, mais des fortins retardent la progression. A 11 h 15, la route Tahure - Souain est atteinte. Trois compagnies abordent la pente Sud de la Butte de Tahure, mais, les Allemands, réoccupant la Brosse-à-Dents, les prennent de flanc.Le régiment a réalisé ce jour une avancée de plus de 4 km, fait plusieurs centaines de prisonniers, capturé 7 canons de 77 et 3 de 105. A la nuit, le régiment trop en flèche, se repositionne et occupe le bois triangulaire en liaison avec un bataillon du 19ème, et la crête Nord-ouest du bois des Canons.Le 6 octobre, la 22ème DI reçoit mission d’attaquer la Brosse-à-Dents. Le 62ème prend une bonne part de l’attaque qui réussit sur cet objectif limité.Nuit du 8 au 9 : le régiment est relevé, et se rend au repos à l’Ouest de St-Jean-sur-Tourbe. Il est cité à l’ordre de l’Armée (Citation collective de la 22 ème D.I.).Le 30 octobre, le régiment sera alerté, mais n’aura pas à intervenir. Jusqu’au 21 février 1916, le régiment va organiser et tenir le secteur au Sud-ouest du village de Tahure. Cette période d’hiver sera très difficile pour le 62ème RI ..L’historique régimentaire précise que « cette période d’hiver sera pour le régiment une des plus dures de la guerre. Le secteur est très dur, il faut l’organiser défensivement sous des bombardements journaliers (…) Le mauvais état des pistes ainsi que celui des boyaux remplis d’eau et de boue rendent les ravitaillements de toute nature très difficiles, souvent impossibles. »

    Le 21 février, le 62ème quitte la Champagne pour le camp de Mailly.

    --------------------------------------VERDUN (Mais-avril 1916)

    Le 6 mars, le régiment est alerté. Le 7, il débarque à Valmy, puis, par étapes, il rejoint Evres, le 25 mars.1916Le 28, il est embarqué pour Verdun. La même nuit, les officiers vont reconnaître leur secteur de Bras à Louvemont, pente de la Côte du Poivre ; P.C. du Colonel au Bois Nawé.Le régiment est engagé dans la nuit du 29 au 30 mars. Jusqu’au 21 avril, il va tenir le secteur, endurant des pertes importantes, montant des attaques locales, subissant des bombardements massifs et continus. Pendant cette période, le 62ème a occupé dans des conditions difficiles un secteur où il n’y avait pas ou peu de tranchées. Malgré ces dures conditions, pendant 22 jours consécutifs, il s’est accroché au terrain, ne cédant que pas à pas, après l’avoir fait payer chèrement à l’ennemi.Les pertes, ici encore, vont être très lourdes.Le 26 avril, le 62ème, relevé, s’en va dans la région de Fère-en-Tardenois jusqu’au 14 mai.

     3 - Il passe sergent le 6 juin 1916 ( 2ème bataillon, 7ème compagnies)

    Du 15 mai au 7 septembre : Hermonville (Nord-ouest de Reims).Du 8 au 30 septembre : Gland (près de Château-Thierry)

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     4 - Jean Louis Quéméré est cité à l'ordre du  régiment  le 1 décembre 1916 ( citation n°43) et reçoit la croix de guerre.

    --------------------------------------VERDUN (octobre 1916-janvier 1917).medaille_croix_de_guerre_14_18_505x900_168x300_removebg_preview.png

    Du 3 septembre au 23 octobre : secteur de St-Dizier. Le 23 octobre, le régiment se rapproche par étapes de Condé-en-Barrois. Le 31 octobre, il est embarqué pour Verdun.Dans la nuit du 1er au 2 novembre, le régiment monte au secteur de Tavannes. Dans la nuit du 3 au 4 novembre, les 3 bataillons se portent en avant pour atteindre la piste partant du fort de Vaux, et commencent l’organisation de la nouvelle position. Ensuite, le régiment va rester dans le secteur Vaux - Damloup jusqu’au 18 janvier 1917.

    -------------------------------------- L'étang de Vaux Du 28 février au 18 mars :

    région de Fismes :travaux divers. Le 28 mars, il monte en secteur à Vrigny, au Nord-Ouest de Bucy-le-Long (Soissonnais). Il tient la ligne et participe à quelques attaques vers Nanteuil-la-Fosse, sans résultats appréciables.Du 3 avril au 27 avril 1917, il se rapproche par étapes du Chemin des Dames.

     5 - Jean Louis Marie QUEMERE tombe aux mains de l'ennemi après avoir été blessé au cours des combats du 5 mai 1917 à Ailles (Aisne) )


    ......................Le Chemin des Dames - 1917

    Origine de l’appellation du Chemin des Dames Placé au cœur de l’Aisne, entre les villes de Soissons et de Laon, suivant le tracé d’une ancienne voie romaine, le Chemin des Dames doit son nom au fait d’avoir été emprunté par les « Dames de France », alors filles du roi Louis XV lorsqu’elles se rendaient au château de la Bove, appartenant à la duchesse de Narbonne, ancienne maîtresse royale.

    La bataille du Chemin des dames a débuté le 16 avril 1917. Les Allemands sont présents sur le plateau depuis septembre 1914. De tous les villages situés sur la ligne de front constituant le Chemin des Dames, Craonne en fut le plus symbolique. Les assauts menés par l’infanterie française, à cet endroit, sous le commandement très contesté du général Nivelle, ont donné naissance aux mutineries et à la création de la célèbre chanson sur les sacrifiés de Craonne. .

    Le plan d’attaque prévoit une concentration maximale de forces sur 30 Km de front, mais il ne tient pas compte du terrain qui est très défavorable. Les troupes françaises devaient se lancer à l’assaut de pentes fortifiées. Les conditions météorologiques au commencement de l’offensive sont terribles. Il fait très froid et il neige le jour du 16 avril, la terre est boueuse, elle se dérobe sous les pieds et les soldats ne cessent de tomber.

    Bien que le général Nivelle ait promis que l’offensive durerait 24 heures, 48 heures maximum, elle se poursuit durant des semaines.

    Après ce désastre, le général Nivelle fut relevé de son commandement et remplacé par le général Philippe Pétain. Nivelle fut muté, à titre coercitive, nommé commandant en chef des troupes française en Afrique du nord.


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    -------------------------------------- Secteur d'Ailles. (mai 1917.)


    Journaux des marches et opérations des corps de troupe du 62e RI / 'https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527889330a738/5278893322673


    Extrait du Journal de Marche et des Opérations du 62ᵉ RI

    'Jean Louis Trolez ; (2ème bataillon , 7e compagnies)''''

    Le 62e occupe le secteur d'Ailles avec ses 1er et 3e bataillons en 1re ligne et le 2e en soutien (Jean Louis) . Le 5 mai, les trois bataillons du régiment attaquent le village d'Ailles (1) en liaison avec le 19e R.I. à droite et le 65e R.I. à gauche.A 5 h 15, tout le régiment se porte à l'attaque d'un seul élan. Il réussit à progresser jusqu'à la tranchée d'Essen capturant une centaine de prisonniers et plusieurs mitrailleuses ; mais il seheurte à une défense opiniâtre d'un adversaire décidé et que notre préparation d'artillerie n'a pas suffisamment éprouvé. La 9e compagnie qui est à gauche du régiment, en liaison avec le 65e R.I., est arrêtée, après avoir atteint la 1re ligne allemande, par des feux extrêmement violents de mitrailleuses. Le 19e R.I. ne peut progresser. Les troupes ennemies réservées, sortant des cavernes du Dragon et de Mai, contre-attaquent violemment les deux flancs du régiment. Un violent combat s'engage avec nos unités. Celles-ci résistent énergiquement, mais, manquant de munitions, elles sont obligées de se replier sur leur parallèle de départ.Dans cette attaque, le régiment subit des pertes très sévères (40 officiers et 900 hommes environ).

    C’est lors de cette journée du 5 mai 1917 que Jean Louis QUEMERE est tombé aux mains de l'ennemi après avoir été blessé grièvement

     6 - Jean Louis QUEMERE blessée est gardé en captivité à Gizy (Aisine) (Petit village de 616 habitants en 1911)

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     7 - Jean Louis Quéméré décède 12 jours plus tard des suites de ses blessures,

      le 17 Mai 1917 à l'ambulance du camp 71 dans le village de GIZY (Aisne) il avait 24 ans

     8 - Il à été inhumé au cimetière militaire à GIZY tombe 34

    n°matricule R.F 36597Page1_3.jpgQuelques année plus tard, Jean Louis est déplacé au Nécropole nationale Beaurepaire à PONTAVERT (Aisne) Tombe 427.

    Décès

    le 17 Mai 1917 (24 ans) Jean Louis est morte suites à ses blessures à GIZY département de L'AISNE.

      Photos & documents

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     Aperçu de l'arbre

                                                                                 _____|16_sosa Etienne QUEMERE 1736-1779
                                                       _____|8_sosa Michel QUEMERE 1776-1840
                                                      /                         ¯¯¯¯¯|17_sosa Jeanne ROY LE 1747-1794
                             _____|4_sosa Guénolé Étienne QUÉMÉRÉ 1808-1851
                            /                        \                          _____|18_sosa Guénolé BOLLORE 1764-1838
                           /                          ¯¯¯¯¯|9_sosa Marie Anne BOLLORE 1784-1851
                          /                                                     ¯¯¯¯¯|19_sosa Anne COLLIOU 1764-1831
    |2_sosa Jean Louis QUÉMÉRÉ 1845-1893
    |                    \                                                     _____|20_sosa Alain CORRE LE 1733-1783
    |                     \                           _____|10_sosa Mathurin CORRE LE 1774-
    |                      \                         /                         ¯¯¯¯¯|21_sosa Pauline DEUFF LE †1793
    |                       ¯¯¯¯¯|5_sosa Pauline CORRE LE 1814-1880
    |                                                \                          _____|22_sosa Guillaume JEANNES 1746-1807
    |                                                 ¯¯¯¯¯|11_sosa Marie Jeanne JEANNES 1786-
    |                                                                           ¯¯¯¯¯|23_sosa Marguerite BERNARD 1753-1807
    |--1_Jean Louis Marie QUÉMÉRÉ 1892-1917
    |                                                                           _____|24_sosa François CALVEZ LE 1740-1789
    |                                                  _____|12_sosa Alain Jean CALVEZ LE 1788-1852
    |                                                 /                         ¯¯¯¯¯|25_sosa Marguerite DILIGEART 1745-1807
    |                       _____|6_sosa Louis CALVEZ LE 1817-1883
    |                      /                        \                          _____|26_sosa Jean DÉNIEL 1768-1830
    |                     /                          ¯¯¯¯¯|13_sosa Marie DANIEL 1793-1854
    |                    /                                                     ¯¯¯¯¯|27_sosa Marie Jacquette POUPON LE 1774-1814
    |3_sosa Marguerite Françoise CALVEZ LE 1848-1933
                          \                                                     _____|28_sosa Louis FURIC 1767-1834
                           \                           _____|14_sosa Jean Louis FURIC 1795-1838
                            \                         /                         ¯¯¯¯¯|29_sosa Marie Jeanne QUEFQUIER 1768-1817
                             ¯¯¯¯¯|7_sosa Marie Catherine FURIC 1823-1902
                                                      \                         _____|30_sosa Jean le TYMEN 1760-1826
                                                       ¯¯¯¯¯|15_sosa Françoise le TIMEN 1798-1840
                                                                                 ¯¯¯¯¯|31_sosa Françoise JACQ 1764-1816