12 médias disponibles 12 médias disponibles A participé à la Grande GuerreL'actualité de la guerre au jour le jourUnité(s) : 118e régiment d'infanterie (118e RI) , 45e régiment d'infanterie (45e RI) , 350e régiment d'infanterie (350e RI) Domicile lors de la mobilisation : Plogonnec (29) |
|
|
Plogonnec/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Plogonnec
TANDE Jean Pierre est né le 22 novembre 1884 à Plogonnec au Bourg, fils de Pierre Marie, âgé de 32 ans, tisserand, et de BOZEC Marie Jeanne, âgée de 25 ans, ménagère, : - second dans une fratrie (*) de 11 enfants.Il se marie le 8 juin 1913 à Plogonnec avec LE HENAFF Marie Renée, née le 6 mai 1891 à Plogonnec, (fille de Hervé Ronan, et de Marie Renée COADOU), le couple aura trois enfants.Jean Pierre réside en mai et en août 1910 au Canada, en février 1913 à Plogonnec.Menuisier domicilié à Plogonnec au conseil de révision, sa fiçhe matricule n° 1457 , au recrutement de Quimper, le dépeint : les cheveux, les sourcils et les yeux bruns et ilmesure 1m75. Son degré d'instruction est de niveau 3. A son service militaire, arrivé au corps (au 240m® RI) le 8 octobre 1905, il est envoyé dans la disponibilité le 18 septembre 1906, certificat de bonne conduite accordé. Il a effectué deux périodes de réserve au 118è (**) RI de Quimper, du 21 août au 20 septembre 1908 et du 10 au 26 novembre 1913
.
Le 45e RI en 14-18 http://45eri.lescahiersdhistoire.net/
https://gw.geneanet.org/nhenaff_w?n=henaff&oc=0&p=guillaume+marie
.
Jean Pierre TANDE est affecté le 15 octobre 1914 au 45ème Régiment d'Infanterie dont le dépôt a été déplacé depuis le début de la guerre à Lorient.
le 4 mars 1915.le 45ème RI est en train de se reformer dans la région de Branscourt et de Vendeuil à l’ouest de Reims,dans la vallée de la Vesle. Le 10 avril, il relève le 74e RI dans les secteurs de Pouillon et Thil, un peu plus au nord-est. L’activité consisteessentiellement en un renforcement de l’organisation défensive, en particulier en créant des abris de bombardement. Le 26 mai 1915, il estrelevé, cantonné dans la région de Châlons-sur-Vesle et transporté en autobus à Ludes et Mailly-en-Champagne. Fin mai, il occupe le secteur
de Petit-Sillery et Prunay et est mis au repos la première semaine de juin. Le 6 juin, il repart en autobus pour l’Oise, arrive à Berneuil etrelève le 8 la brigade coloniale dans la forêt de l’Aigle près d’Offémont. Le 10, il relève les unités qui ont conquis les tranchées de l’attaque dela ferme de Quennevières et d’Ecaffaut. Le secteur est très mouvementé, avec attaques continuelles d’artillerie et d’engins de tranchée.Jusqu’au 21 juin 1915, plusieurs contre-attaques allemandes sont enrayées. Il quitte le secteur pour débarquer le lendemain à Fimes à l’ouestde Reims, où il reste au repos et à l’instruction. Du 14 juillet au 17 août, le régiment tient aux alentours de Hermonville le canal de l’Aisne à laMarne près de la ferme du Godat où il organise à nouveau les défenses sous les tirs continuels de torpilles et grenades. Le 18 août, il partdans le secteur de la Pêcherie – la Miette – Choléra et y réalise les importants travaux d’approche pour l’attaque du 25 septembre. Ceux-cisont poursuivis jour et nuit sous un bombardement continuel qui occasionne de très grosses pertes. Le 27, tout est prêt pour l’attaque. Lelendemain, l’action est annulée, l’offensive de Champagne n’ayant pas donné les résultats escomptés. Le 2 octobre, le régiment part en repospour 4 jours à Courcelles-Sapicourt, puis se déplace par étapes vers Plivot où il arrive le 7
lorsqu'il reçut l'ordre de s'embarquer le 12 octobre à Épernay, à destination de Toulouse ; là, il devait se reformer pour être envoyé, avec la 122ème D I., sur le théâtre d'opérations des Balkans.
Arrivés à Toulouse le 14 octobre, les bataillons occupent des cantonnements à Blagnac pour le 1er bataillon et à Beauzelle pour le 2ème et le 3ème. Cette période de stationnement est employée à la réorganisation du régiment; des renforts arrivent pour compléter son effectif des effets d'habillement et d'équipement neufs sont distribués aux hommes. On procède à la réception du matériel, des effets spéciaux et des animaux de bât nécessaires au corps expéditionnaire.
Le 27 octobre, le 1er bataillon embarque à Cette (Sète) sur le «Lake Michigan»; il arrive à Salonique le 4 novembre. Le 2ème bataillon embarque à la même date à Toulon sur l'«Ascania » et débarque le 3 novembre. Le 3ème bataillon ne s'embarquait que le 31 à bord du «Ménominée» et arrivait à Salonique le 9 novembre. A leur arrivée, les bataillons sont dirigés sur le camp de Zeitenlik à proximité de la ville où ils bivouaquent en attendant leur départ pour la Serbie.
Le 12 novembre, les 3 bataillons quittent le camp de Zeitenlik, s'embar-quent en chemin de fer pour être dirigés sur le théâtre des opérations (sur rive gauche de la Cerna). Après avoir passé le défilé de Demir-Kapou, les trains transportant les troupes sont pris à partie par l'artillerie de montagne bulgare en batterie sur la rive gauche du Vardar. Le bombardement continue sans occasionner de pertes, jusqu'à la station de Krivolak où les bataillons débarquent et se dirigent sur Kavadar; le régiment se rassemble, bivouaque à proximité de ce village dans la nuit du 13 .
Le 14 novembre, le régiment se porte sur la rive droite de la Cerna qu'il traverse à Vozarci sur un pont de bois de solidité douteuse; c'est en colonne par un et en rompant le pas que les unités passent sur l'autre rive. Dans la soirée du 14, le 1er bataillon établit des tranchées dans la région de Sirkovo, les deux autres bataillons bivouaquent en arrière de la première ligne, à l'ouest de Rosoman, Tristani, Kamendol.
Le 15 novembre, les 2ème et 3ème bataillons relèvent les unités du 284ème R.I. qui ont été engagées les jours précédents et occupent des éléments de tranchées sur les pentes est de la région montagneuse (rive gauche de la Cerna) face à Cicevo et Krussevica. Jusqu'au 20 novembre, calme à peu près complet. De nombreuses patrouilles sont poussées de jour et de nuit en avant des lignes pour maintenir le contact avec les Bulgares dont la marche en avant semble être arrêtée dans la région.
Le 20 novembre, l'artillerie bulgare entre à nouveau en action, bombarde nos positions ainsi que les bivouacs des unités en réserve; une violente attaque est prononcée contre l'aile gauche de la 122ème D.I. L'objectif de l'ennemi est le pont de Vozarci, seul passage sur la Cerna par lequel la 122ème D.I. pourrait se replier. Toutes les tentatives des Bulgares pour s'assurer la possession de ce passage important sont repoussées et, à la nuit, les éléments de la 122ème D.I. repassent sur la rive droite de la Cerna; le 45ème R. I. bivouaque près de Kavadar.
Le 22 novembre, vers 3 h.30, le bivouac est levé, le régiment se porte vers Koru et va, à la nuit, prendre position sur la rive droite de la Cerna, depuis son confluent avec le Vardar jusqu'à Ribarcy que nous occupons jusqu'au 3 décembre, période extrêmement pénible pour tous; les 26 et 27 novembre, la neige tombe sans interruption, le vent du Nord, appelé «vent du Vardar », souffle avec violence, les toiles de tente se déchirent sous le poids de la neige ; le thermomètre marque - 17°.
Le 3 décembre, dans la matinée, le feu de l'artillerie bulgare redouble d'intensité. On aperçoit sur la rive gauche de la Cerna des compagnies entières défilant en tirailleurs dans la neige, hors de portée de nos fusils; vers 13 h, les unités du 45ème qui sont en ligne reçoivent l'ordre de retraite sur Koru; le mouvement s'effectue par petits groupes; les Bulgares s'aperçoivent de notre repli; ils nous accablent de projectiles, nous occasionnant heureusement des pertes insignifiantes. Rassemblés à Koru, les 2ème et 3ème bataillons, par une marche que rend pénible la fonte de la neige, se portent sur Demir-Kapou où ils arrivent le lendemain 4 décembre vers 3 h. Le 1er bataillon s'est embarqué le 3 décembre à Krivolack à destination de Mirovca et Miletkovo.
Le 5 décembre, les 2ème et 3ème bataillons, qui doivent aller rejoindre le 1er, reçoivent l'ordre de rester en soutien de la 57ème D. I., le 2ème bataillon se porte à Orizar-Dren et le 3ème à Orizar à cheval sur la Bosava. Dans la soirée, profitant du brouillard, les Bulgares prononcent une attaque sur un bataillon du 235ème R. I. qui se trouve en première ligne. Deux compagnies du 3ème bataillon (10ème et 11ème) sont alertées et dirigées aussitôt sur le point menacé (Draccvika) où elles parviennent à rétablir la ligne en pleine nuit ; à 1 h., les 9ème et 12ème viennent renforcer les deux compagnies déjà engagées. Malgré des attaques continuelles, les Bulgares sont arrêtés toute la journée du 6 décembre et le 7, à 1 h., le 3ème bataillon recevait l'ordre de repli.
Après une marche de 27 heures en suivant la voie ferrée qui longe le Vardar, après avoir franchi de nombreux cours d'eau à gué, le 3ème bataillon arrivait à Smokvica le 8 décembre, vers 4 h. Le 2ème bataillon bivouaquait à Miletkovo où il restait jusqu'au 9 décembre. Le 7 décembre, le 1er bataillon qui se trouve dans la région de Miletkovo pousse des reconnaissances dans la région de Petrovo-Gabres; la 4ème compagnie, qui est en flanc-garde, est prise à partie par l'artillerie bulgare qui bombarde également les bivouacs; le 1er bataillon se replie sur Miletkovo.
Arrivé à Smokvica le 8, vers 4 h, le 3ème bataillon reçoit, à 10 h, l'ordre de lever le bivouac: il entre en ligne immédiatement dans une région coupée et accidentée, sa gauche à Indica, sa droite couvrant Smokvica à l'ouest et au nord-ouest.
Du 9 au 10 décembre, la situation est relativement calme. Le 11, à la pointe du jour, les Bulgares prononcent une violente attaque sur l'aile droite du 3ème bataillon; les 1er et 2ème bataillons, qui sont à Miletkovo, arrivent en renfort; malgré la violence de l'attaque l'ennemi est contenu durant tout le jour. Nos pertes sont sensibles, la 10ème compagnie a été particulièrement éprouvée. A la nuit tombante, l'ordre de repli est donné, la rupture ne se fait pas sans difficultés en raison de la proximité des Bulgares qui poursuivent leur offensive. Après avoir marché toute la nuit, le régiment passe sur la rive gauche du Vardar à Gjevgeli, se reforme vers Bogorodica, puis se dirige sur Bajalca, en territoire grec, où il va bivouaquer.
Le repli vers Salonique s'effectue sans incident; après avoir bivouaqué successivement à Vardarovci, Vatiluk et Topcin, le régiment va s'installer à Durmuslu où il arrive le 21 décembre. A partir de cette date, les troupes alliées vont travailler sans relâche à l'organisation d'un immense camp retranché qui doit permettre de couvrir Salonique.
Le 45ème R. I. aménage, face à l'ouest, la rive gauche du Vardar de Dogandzi à Topcin.
Mai 1916, la reprise de l'offensive
Le 5 mai 1916, les 1er et 2ème bataillons lèvent le bivouac près de Durmuslu, passent sur la rive droite du Vardar et vont occuper, en liaison avec le 148ème R. I., la ligne de hauteurs qui s'étend du Vardar au massif du Gandac. Le 7 mai, le 3ème bataillon occupe sur la rive droite du Vardar, les villages de Hidirli et Kubsbali où la population indigène a été invitée à remettre les armes qu'elle détient; le bataillon regagne, le 9, le bivouac de Durmuslu qu'il quittera le 18 mai pour rejoindre les deux autres bataillons du 45ème R. I. Il arrive à Bohemica le 19 et va bivouaquer entre Izvor et Gorgop. Les 3 bataillons du régiment travaillent activement à la création des routes pour permettre à l'artillerie de suivre l'infanterie qui va reprendre le contact avec l'ennemi; des pistes muletières sont aménagées pour assurer le ravitaillement en vivres et munitions.
La prise de contact ne s'effectue efficacement que le 20 août, à la suite de plusieurs bonds qui amènent le régiment sur la rive droite de la Ljumnica; les Bulgares occupent en face de solides positions aménagées depuis 8 mois, sur les hauteurs de la rive gauche de la Ljumnica. Cette progression a été faite sans combat violent; seuls quelques engagements de patrouilles occasionnèrent de légères pertes; néanmoins, les unités du régiment ont un effectif très réduit, le paludisme et la dysenterie ayant fait de gros ravages .
Le 9 octobre, la 2ème compagnie prononce sur les crêtes rocheuses (dite la Locomotive) une brillante attaque et conserve la presque totalité des positions conquises, malgré la violence des contre- attaques. La 2ème compagnie est cité à l'ordre du jour de la Division.
: "Faisant fonction de caporal, a été pour ses hommes un bel exemple de courage au cours des combats du 11 et 12 septembre 1916,
Le 11 novembre, une attaque de plus grande envergure est ordonnée au 1er bataillon dans le même secteur; l'attaque est couronnée de succès, les Bulgares sont chassés des dernières positions qu'ils occupent sur les crête rocheuses; le 1er bataillon conserve tout le terrain conquis malgré de nombreuses contre-attaques qui nous occasionnent quelques pertes. Le 1er bataillon est cité à l'ordre du jour de l'Armée
Le 11 décembre, le 2ème bataillon reçoit l'ordre d'attaquer la position importante du «Broussailleux» et. la ligne de tranchées comprise entre ce point et le «Dromadaire» ; l'attaque réussit parfaitement et les Bulgares ne conservent plus, sur la rive droite de la Ljumnica, que quelques postes avancés. Les 5ème et 6ème compagnies dsont citées à l'ordre du jour de la division.
Après l'hivernage la campagne reprend en mai 1917
Le 10 mai; le régiment, qui occupe toujours le même secteur depuis le mois d'août 1916, est relevé par les troupes helléniques de la Défense Nationale. Le 1er bataillon va occuper la «Table de Roc» et le 2ème, les pentes sud de «La Bosse» au nord du village de Ljumnica; le 3ème bataillon, qui doit prendre part à l'attaque de Srka di Legen, occupe les hauteurs dominant la rive droite de la Ljumnica au nord de Kupa.
Le 11 mai, trois bataillons de chasseurs prononcent leur attaque sur la Srka, malgré les difficultés du terrain et la violence du bombardement; les premiers ouvrages bulgares qui se trouvent à 1.000 mètres d'altitude sont enlevés, le 3ème bataillon occupe les objectifs qui lui ont été indiqués entre le Srka et la Bosse.
Au mois d'août, le régiment quitte le secteur de Ljumnica et va occuper, au nord de Mayadag, les hauteurs du Dromadaire et du Raviné sur la droite de la Ljumnica, les villages de Hadzi-Bari et de Barakli. Secteur très mouvementé, soumis à des coups de main fréquents et à des bombardements continuels.
Les effectifs se réduisent à vue d'oeil, la dysentir et le paludisme font de gros dégâts. Il est rapatrié le 1 octobre 1917
Intérieur du 2 octobre1917 au 13 avril 1918
Aux armées le 14 avril 1918
: "Au cours des combats du 24 au 30 octobre 1918, s'est offert comme volontaire pour ravitailler en munition une unité de 16ème ligne sous un feu violent de mitrailleuses, a été blessé dans l'accomplissement de sa mission "
.
Envoyé en congé illimité de démobilisation le 21 mars 1919, se retire à Plogonnec
Jean Pierre décède à l'âge de 44 ans au Bourg de Plogonnec le 20 septembre 1929,
{{ mediasCtrl.getTitle(media, true) }}
{{ media.date_translated }}
|
Bonjour,
Je m'attache à récolter des photos ( defamille ,mariage ect … ) du début dusiècle où autre, de mes arrièresgrands parents (+ frères et sœurs) ainsi que desdocuments ,témoignages et portraits (même en mauvaisétat) des soldats de ces différentes famille durantla 1ère guerre mondiale.
Familles : TROLEZ Kerallec St Evarzec ---QUEMERE Veurven St Evarzec COUSTANS SulvintinErgue Gaberic PHILIPPE LestrequezBriec----FEUNTEUN Keridraon St Evarzec ---GOURMELEN Quelennec Bihan ErgueGaberic----HOSTIOU Lost an coat Ergue Armel ---LAURENT Kervoallic Ergue Armel
HENAFF Mestelhoen Plogonnec ----PERENNOU KeranPlogonnec---HENAFF Bonnescat Plogonnec----- HENRY Bascam Plogonnec---COSMAOMoulin du Nevet PlonevezPorzay --- LE BERRE Kernelbet Kerlaz
Je précise qu'un simple scan de photo est suffisant,je ne réclame pas les originaux bien entendu. Je vousremercie par avance et je vous appel à me contacter afin dem'aider.