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Alain TROLEZ
Alain TROLEZ
  • Né le 2 novembre 1886 (mardi) - kerhallec Saint-Évarzec, canton de Fouesnant, Finistère
  • Décédé le 22 février 1916 (mardi) - Chalons,Seine Et Marne (Mort pour la France),à l'âge de 29 ans
  • Jardinier
3 médias disponibles 3 médias disponibles

A participé à la Grande Guerre, mort le 22/02/1916

Que s'est-il passé ce jour là ?
Domicile lors de la mobilisation : Saint-Evarzec (29)

 Parents

 
portrait
  • Cultivatrice Saint-Évarzec (Kerhallec)
  •  Fratrie

     Demi-frères et demi-sœurs

    Du côté de sosa Marie Catherine DERRIEN 1845-1926

     Notes

    Notes individuelles

    Alain TROLEZ naquit, à Saint Evarzec à « Kerhallec », le 2 novembre 1886. fils de Jérôme, 48 ans, cultivateur et de Marie Catherine Derrien, 48 ans, cultivatrice. Sont frère jumeau Louis Marie à vue le jour quelque minutes avant lui. Son acte de naissance fut enregistré par Corentin Vincent HOSTIOU, maire de Saint Evarzec. Les témoins sont Mathurin CORRE, 50 ans, et Yves TROLEZ 24 ans, toutes deux cultivateurs et habitants la commune de Saint Evarzez..Alain a perdu son père alors qu’il n’était âgé que de 4 ans., Sa mère ,Marie Catherine quittent, avec ses jeunes enfants la ferme de Kerhallec pour s’installent au Bourg de St Evarzec vers 1891

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    Alain a quitté la maison il est JARDINIER on le retrouve à Rennes en 1906

     1 - Service militaire / TROLEZ ALAIN Soldat 2éme Classe

    Né en 1886, Joseph faisait donc partie de la classe 1906, Son registre matricule n° 2257 du recrutement de Quimper. Nous précise que sont père est décédé, qu'il est domicilié à Rennes, et nous donne une description du jeune soldat, certes sommaire, cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez ordinaire, bouche moyenne, menton rond, visage ovale. Taille : 1m 58. Le degré d’instruction n'est pas noté.

    Le Conseil de Révision le juge apte au service armé. Alain est affecté au 29°Bataillon de chasseurs à pied Il doit partir au service militaire pour trois années le 8 octobre 1907.

    Il est envoyé dans la disponibilité le 24 septembre 1909, certificat de bonne conduite accordé.

    Après son service militaire Alain reprend son métier de JARDINIER on le trouve le 7 novembre 1909 à st Nicolas de sommaire chesney (Argentan) l'Orne puis le 10 avril 1910 à Malguenac Lesturgan (Lorient) et le 9 juillet 1911 au Lieu-Dit Le Champ Fleuri, Arquenay (Mayenne)

     2 - Alain 27 ans est mobilisé le 5 août 1914 au 271ème Régiment d'infanterie de St Brieuc


    271e régiment d'infanterie 9 août 1914-10 juin 1916 / https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e005278fa9fd171e/5278fa9fd8047


    ● le 271e d'infanterie qui ne vécut que 22 mois.'

    ● Historique du 271ème RI

    Le 271ᵉ R.I. est le régiment de réserve du 71ᵉ RI , Il est mobilisé à Saint Brieuc, il constitue, avec le 248ème R.I. et le 247ème R.I., la 119ème brigade de la 60ème D.I. de réserve.

    Alain quitte Saint-Brieuc avec ses camarades du 271e RI le 9 août 1914 à destination du Châtelet. (Voir témoignage de René Auguste Avit Honoré QUENTIN)

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     3 - Témoignage du soldat René Auguste Avit Honoré QUENTIN,au 271ème régiment d’infanterie de Saint Brieuc

    http://www.anciens-unisys.com/Sommaire/files/Journal_du_soldat_Rene_Auguste_Avit_Honore_QUENTIN.pdfScreen_Shot_06_25_21_at_08.04_AM.PNG

    Dimanche 9 août 1914: Départ à 2h30 de Saint-Brieuc via Rennes, Sillé le Guillaume, l’Aigle, Evreux, Achères, Persan, Creil, Compiègne, Soisson, Laon, Reims et le Chatelet.

    Mardi 11 : arrivée à 1h, 2h30 départ pour Leffincourt - 27 km sans boire( ?) – cantonnement à Leffincourt.

    Mercredi 12 : -de même-

    39 hommes sont évacués après une marche de 16 km un coup de chaleur, puis il y a encore de nombreux hommes évacués le lendemain pour des maladies des voies respiratoires

    13 août : départ à 8h -14km- cantonnement à Vrizy.

    14 août : de même.

    15 août férié : départ de Vrizy à 2h de l’après midi -17km- cantonnement à Le Chesne (2h de marche sous la pluie, arrivée à la nuit).

    16 août : départ de Le Chesne à 7h30 -27km- cantonnement à Boutancourt près Sedan et Mézières – pour la première fois le canon se fait entendre dans la soirée – (très fatigué, nuit froide)

    sommes dans l’attente d’un ordre de départ (depuis 15 jours, pas reçu de lettre) – toujours sur ordre, à 9h suite – 9h1/2 rien de changé – nous restons au cantonnement, nuit très froide.

    18 août : réveil à 5h – départ à 7h15 de Boutancourt à Donchéry à 4km de Sedan (trajet 12km) – arrivée 11h1/2 – je suis bon pour établir un petit poste sur la route allant en Belgique (très belle vue sur la vallée de la Meuse qui domine le château de Bellevue où Napoléon signa la capitulation de Sedan – vue sur le champ de bataille. - Temps splendide quelques aéroplanes évoluent et sont criblés de balles par nos mitrailleuses – aucun résultat. A partir de 8h je remplace mes sentinelles double de demi-heure en demi-heure il en sera de même toute la nuit. Nuit froide - relève à 7h – très bien reçu chez la garde barrière de .Screen_Shot_05_02_22_at_03.30_PM.PNG

    19 août : corvée de lavage de linge – repos pour les descendants de garde – 2h vaguemestre – lettres néant – soir revue d’arrmes – coucher sur la paille à 8h, mieux dorrmi, pas eu froid . ●20 août : réveil à 5h –rassemblement 5h45 – même cantonnement – Donchéry – exercice de tir, rentré à 9h1/4 – ce soir repos – à 5h départ de la compagnie pour Sedan garder les ponts – ma section au pont du chemin de fer au nord du château de Bellevue – Route avec le lieutenant et le planton Voquer – couché à 10h du soir – bien dormi – lendemain,

    21 août : pêche sur la Meuse, manille, etc – relevé de garde à 5h – retour au même cantonnement – bien reposé.Screen_Shot_05_02_22_at_03.30_PM.PNG

    22 août – réveil 5h1/4 – petit exercice près de la ligne du chemin de fer – 9h retour au cantonnement ; tantôt repos manille ; 5h1/2 lettre de Papa la 1ère, tant mieux les autres vont suivre.

    23 août -férié – départ de Donchéry à 5h du matin, 9h10 passons la frontière belge, à 11h1/2 grande halte à Poupéhan, repartons pour Rochehaut où nous cantonnons, il est 1h1/2, nous sommes à 15km de la France – Le canon gronde au loin, nous croisons les 50ème et 51ème d’artillerie puis le 248ème et le 247ème vers 5h1/2 ; à 400m nous voyons 4 scrapelles (?) éclater provenant de l’ennemi ; nous nous mettons en face de l’ennemi pour répondre à toute éventualité, à 9h1/2 revenons à Poupéhan nous sommes qu’une soixantaine d’hommes, ayant égaré le reste de la compagnie enfin à 11h1/2 nous nous couchons – à 3h1/2 réveil – je suis glacé – Quel dimanche à émotions, c’est la première fois depuis notre arrivée à Sedan que nous avons été si près du feu .

    24 août : passons à Corbion, puis Renouveau, la frontière et retour en France – vilain spectacle de début de guerre, des chevaux crevés et dépecés bordent la route – Fleigneux (écrit différemment) retrouvons une section de notre compagnie – en compagnie nous appuyons l’artillerie vers Floing puis rentrons à Donchéry, il est 6h du soir – avec les 12km de la veille et d’aujourd’hui je compte en tout 60km – l’entrain est excellent aucun malade à 7h30 coucher – à signaler 3 incendies (choses vues).

    25 août – journée qui débute dans une certaine gravité – Réveil à 3h, à 4h nous sommes en position, puis à l’aide du 6ème génie, nous creusons les tranchées - Le Désastre paraît proche. Les maires donnent l’ordre d’évacuer les villages et de traverser les ponts pour occuper la rive gauche de la Meuse – parmi ces émigrants on remarque beaucoup de sujets belges car l’ennemi était prêt à surgir chez eux. Peut-être y sont-ils maintenant. 9h matin – 25 août – tout est tranquille. 25 août suite – 2h – Tirs par l’artillerie, on voit très bien les obus éclater au dessus de Floing l’ennemi doit déjà avoir des tués. A 1h1/4 le pont du chemin de fer Valette saute – quelques autres ponts sur la Meuse ont le même sort – 3h1/2 le pont de Donchéry saute à 100m de nos tranchées quel tableau et il y a encore gens et troupes dans le village… comment vont-ils passer la Meuse ? – des feux d’artillerie très nourris depuis 12h déterminent des incendies. J’aperçois nettement en me glissant sur la crête du château de Donchéry l’éclatement des obus – cela ne me fait nullement peur mais l’effet produit sur l’ennemi doit être terrible. 6h une usine en face de moi brûle tandis qu’un nuage noir monte dans le ciel – la nuit arrive, nous répartissons l’ordre de veillée des sentinelles et nous notre contrôle de surveillance - 11h soir je prends la suite de Sabiven avec le caporal Marquet - 12h1/2 une fusillade assez forte se fait entendre vers Glaire – 6km 3h – réveil pour tout le monde.

    26 août : 4h1/2 la fusillade près de nous dans Donchéry commence et à 6h l’engagement est complet. Inutile de noter ces mémoires qui resterons gravées chez moi toute ma vie - 12h nous nous replions laissant morts et blessés sur le terrain – manquent à l’appel du soir mes bons amis sergents Roche, Mimon, Watrecolin et beaucoup d’autres encore - 7h la fatigue m’oblige pour la première fois à quitter la colonne et pendant 2h nous errons avec 2 autres épuisés à retrouver notre section. Nous rentrons à Omicourt pour nous reposer – la fusillade continue comme la veille.

    '27 août : un sentinelle et un sergent du 116ème nous indiquent que le 271ème est passé cette nuit allant prendre du repos à un village (Malmy) distant de 3km – nous y arrivons à 6h – mais pas de 271ème – je décide donc vu la peine des hommes et de moi de marcher d’un bon pas, de nous diriger vers la Cassine pour gagner Le Chesne, (cantonnement du 15 août) – Là nous attendons notre régiment, moi je compte voir un major à défaut du notre pour me faire examiner – je suis tout à fait faible et je souffre de mes palpitations – il pleut à torrents – heureusement que nous sommes obligés d’aller doucement, mes palpitations me reviennent de plus en plus fort. 5h – je rencontre à Malmy le régiment venant de Vendresse mais ne pouvant le suivre je reste à Malmy attendant le médecin major – 2h – personne – je reviens à Omicourt et je trouve la compagnie logée dans les bois – juste s’y trouvent les 2 majors – aussitôt examiné reconnu malade du cœur et point pulmonaire – à évacuer. 6h – A 8h du soir nous sommes blessés et évacués montés en fourgon et en route pour Vendresse – je suis conduit à l’hôpital où dans un bon lit de plume je vais prendre un peu de repos bien gagné.

    28 août' : par habitude je me réveille à 5h – quelle bonne nuit sans cauchemar – le canon entre déjà en action quoique les prussiens se soient retirés dit-on de l’autre côté de la Meuse – 9h on annonce l’arrivée des prisonniers allemands dans le village de Vendresse et en effet sitôt sorti de l’hôpital j’aperçois entre nos soldats 62 soldats d’infanterie allemande et en voiture 2 officiers dont un colonel – ils sont conduits tête basse dans le soubassement de la mairie de Vendresse.


    La retraite vers le Sud reprend de Cheveuges par Omicourt, Villers-les-Tilleuls .

    Le 30 août, le régiment arrive à Guincourt. Placé en arrière-garde, sa mission consiste à retarder la marche de l'ennemi entre Guincourt et Tourteron. Attaqué de trois côtés, le 271ème.RI. est obligé de se replier sur de meilleures positions. A la suite de ce combat, le régiment complètement dispersé se rassemble à Cherbogne, puis à Attigny, où la valeur d'un bataillon peut être recueillie. La retraite continue.

    Le 4 septembre, le 241ème arrive à Allibaudières . Le 6 septembre, la marche en avant est reprise. Deux compagnies de marche fournies par le régiment participent à la bataille de la Fère-Champenoise.

    Le 8 septembre, un engagement a lieu à Sommesous : l’ennemi se dérobe.

    'Le 11 septembre', les compagnies de marche rejoignent le régiment.

    Le 14 septembre, le 271ème occupe les positions au Nord-est de Saint-Hilaire-le-Grand.

    Le 13 septembre, la marche en avant reprend. Le 271ème est en soutien des autres régiments de la division. L'attaque échoue, le régiment prend position à Jonchery.

    Le 18, vers 16 heures, les Allemands chassent le 248ème de Saint-Hilaire. Le 271ème reçoit l'ordre de réoccuper le village et les abords.

    Le 23 au soir, le 6ème bataillon élargit ses positions au Nord de Saint-Hilaire. L'ennemi réagit violemment et oblige deux compagnies à évacuer leurs tranchées . Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre, le régiment est relevé et va prendre position à cheval sur la route Suippes-Souain. Le secteur est relativement calme, le régiment peut jouir d'un repos bien mérité.

    GUERRE DE TRANCHÉES Moulin de Souain - Bois Sabot :

    Après une courte période de repos, viennent pour le 271ème R J. les attaques meurtrières et répétées du Moulin de Souain et du Bois-Sabot.

    Le 30 octobre, à 5 h 30, deux compagnies du 5ème bataillon tentent de s'emparer du moulin de Souain : l'attaque échoue sur un ennemi puissamment retranché. A 16 heures, deux autres compagnies du 5ème bataillon tentent vainement de reprendre l'attaque : aucun résultat n'est obtenu ; les pertes sont sérieuses.

    Le 25 novembre, une nouvelle attaque contre le moulin est tentée. A 12 heures, l'ordre d'attaque est donné. A peine sorties des tranchées, les patrouilles sont soumises au tir des mitrailleuses ennemies. L'attaque échoue devant les positions allemandes solidement organisées. A 15 h 15, le commandement décide de suspendre ces attaques infructueuses.

    le 25 Novembre 1914, on tente de nouveau de s’emparer du moulin de Souain.Alain et le 5ème Bataillon doit se porter à l’attaque, soutenu à sa gauche par les feux du 6ème Bataillon. L’attaque est fortement préparée par l’artillerie en vue de faire des passages dans les défenses accessoires ennemies reconnues très sérieuses. A 12 heures, l’ordre d’attaque est donné. Des patrouilles sortent de la tranchée pour reconnaître les brèches faites dans le réseau. A peine sorties, elles sont soumises au tir des mitrailleuses ennemies. Malgré tout, quelques-unes arrivent au réseau et reconnaissent qu’aucune brèche n’existe sur le front du bataillon. Une nouvelle préparation d’artillerie est nécessaire. Celle-ci terminée, de nouvelles tentatives sont faites, mais les positions allemandes sont solidement organisées et nos vagues d'’assaut s’effondrent encore sous le feu des mitrailleuses. A 15 heures 15, on décide de suspendre ces attaques infructueuses. Le 271ème quitte définitivement ce secteur où tant de braves sont tombés

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     4 - 1915

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    'Le 1er janvier 1915 , le 271ème prend position en face du Bois Sabot les soldats, imparfaitement préparés pour une campagne d’hiver aussi pénible souffrent des intempéries de cette saison. On leur demande cependant le maximum de travail et sans relâche à l'exécution des préparatifs d'attaques.

    Le 12 février 1915, une attaque est dirigée contre le Bois-Sabot ; le 5ème bataillon doit attaquer le secteur Ouest du bois, le 6ème bataillon est en réserve.

    A 5 h 30, l'attaque se déclenche. Les deux compagnies d'attaque parviennent rapidement aux secondes lignes allemandes. A 9 heures du matin, en raison d'une forte chute de neige, l'ordre est donné de s’organiser sur les positions conquises et de s’y maintenir à tout prix. Les renforts du 6àme bataillon ne pouvant rejoindre, le 5ème bataillon est complètement isolé. L'ennemi lance trois contre-attaques. Les deux premières sont anéanties par les feux meurtriers de nos troupes. La troisième menée avec l'effectif d'un bataillon, venant d'une autre direction, se rend maître du bois. Quelques centaines d'hommes arrivent à s'échapper par la corne Sud-ouest du bois. Les pertes du régiment se sont élevées à 500 hommes, l'attaque n'a pas réussi. De nouveau, on s'enterre dans les tranchées boueuses. Après quelques semaines de guerre de tranchées déprimantes, la guerre des mines fait son apparition. Peu après, le 3 mai, une explosion formidable se produit en avant de la tranchée ensevelissant une demi-section. En effect à 3h30 du matin, une équipe de sapeurs averti qu’il a touché la boiserie de la galerie de mine ennemie avec sa foreuse, et que cela pourrait déterminer une explosion prochaine. À 4 h., en effet, une explosion se produisit en avant de la tranchée, retournant le parapet sur une trentaine de mètre et ensevelissant une demi-section de la 22e compagnie.

    Le 5 mai 1915, dans la matinée, une nouvelle explosion se produit ensevelissant une autre demi-section. Jusqu'au mois d’août, une trentaine d'explosions de mines souterraines créent une zone qui sera appelée « zone des entonnoirs » par les communiqués officiels.

    Le 271ème prend ensuite position dans le secteur dit " Secteur des entonnoirs ". Nul secteur

    n’a été mieux nommé. Le sol, complètement bouleversé, n'offre aucune sécurité pour les occupants. Journellement des mines explosent. Continuellement dans une fiévreuse attente, Les soldats ne peuvent prendre du repos, craignant toujours l’explosion sournoise d’une mine

    CHAMPAGNE Les Marquises - Les Baconnes

    Le 20 septembre 1915, le régiment relève le 115ème dans le secteur des Marquises dont il continue l'aménagement défensif dans un secteur relativement calme.pendant un mois

    Le 19 octobre, à 7 heures du matin, l'ennemi déclenche un bombardement violent sur notre 2ème ligne et sur la ferme des Marquises ; ce qui fait prévoir une attaque. La première ligne est soumise à un bombardement d'obus asphyxiants et lacrymogènes. Le régiment de droite, incommodé, dégarnit le flanc droit du 271ème .

    Les Allemands en profitent pour exercer sur les deux compagnies de droite une poussée inattendue. Assaillies de toutes parts, ces compagnies doivent abandonner leurs tranchées ; les Allemands s'en emparent et envahissent les centres de résistance. Un groupe ennemi, fort d'une demi-compagnie, descend et attaque le réduit des Marquises défendu par trois sections qui résistent et empêchent, malgré des attaques incessantes, les Allemands de s'emparer de cet îlot de résistance. A 10 h 30, une contre attaque est exécutée. L'ennemi est bousculé et s'enfuit dans ses lignes, poursuivi par les soldats du 271ème. A midi, il s’avère que la situation est rétablie.

    Le 20 octobre, vers 17 heures, les Allemands se préparent à une nouvelle attaque. Un tir de barrage de notre artillerie et un feu nourri des compagnies de première ligne la fait totalement échouer.Le régiment occupe quelque temps le secteur d'Aubérive.Page1_10.jpg

     5 - Alain Trolez est évacué pour maladie ( Vers la fin du mois de décembre 1915)

    En cette fin d’année dans le secteur d'Aubérive (Marnes) le front est assez calme, mais le temps est très mauvais. La pluie, ininterrompue, transforme en bourbier tranchées et boyaux. Même les cantonnements, en arrière des lignes sont dans le même état. Cette insalubrité permanente favorise la prolifération des rats. La santé de nos poilus se dégrade d’autant plus que le froid fait son apparition, et les malades chaque jour plus nombreux, ne peuvent se protéger que dans des abris précaires.

    Après un nouvel abaissement de température, Alain est revenu malade des tranchées. C’est dans un état plus que fébrile qu’il est évacué, par crainte de la typhoïde, sur l’Hôpital complémentaire de Châlons-sur-Marne.à 35 km d'Aubérives

     6 - Il décède samedi 19 février 1916 à Châlons-sur-Marne. de la Fièvre paratyphoïde pneumonie

    La guerre contre la typhoide / https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/histoires-14-18-la-guerre-contre-la-typhoide-769435.html

    C'est à Châlons Sur Marne l’hôpital temporaire qu’Alain sera accueilli et soigné. Malheureusement la maladie d'Alain s’aggrave, il décède dans la nuit du 19 février 1916 à 2h40 du matin., dans les locaux de cet hôpital, des suites de maladie contractée en service (Fièvre para typhoïde pneumonie). Il avait 29 ans.


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    Il est enterré un premier temps au cimetière militaire de Châlons-en-Champagne,(Marne) au Carré militaire de «  l'Est » tombe individuelle n° 2198.' puis après guerre il à été inhumé avec ses camarades de combat dans la 'Nécropole nationale de Châlons-en-Champagne .

    Son nom figure sur le livre d’or de St Evarzec établi par le Ministère des pensions, mais aussi sur le monument mort de la communeL'acte de décès est retranscrit dans le registre de l’état-civil de la mairie de Saint Evarzec.Le 23 février 1916

    Campagne : contre l'Allemagne du 5 août 1914 au 22 février 1916


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    Naissance

    fils de Jérôme, Cultivateur , âgé de 48 ans et de Marie DERRIEN, Cultivatrice , âgée de 48 ans

    Témoins : CORRE Mathurin, 50ans; TROLEZ Yves, 24ans, cultivateurs domiciliés à St-Evarzec

    Notes : Né le 2 - Acte N°59

    Décès

    Témoins : Eugène NOEL et Hadonis PASQUES 59 ans, retraités, domiciliés à CHALONS. Devant Ulysse LALLEMENT adjoint au maire de CHALONS.

    Notes : MORT POUR LA FRANCE à l'Hôpital Février à 2h40 du matin. Né le 02/11/1886 à St Evarzec, célibataire. Soldat au 271ème RI. Copie conforme le 31/07/1916, signée Alain BOUARD, maire.TROLEZ Alain, Né(e) le 02/11/1886 à Saint-Evarzec (Finistère) de Jerome et de DERRIEN MarieDécédé(e) le 22/02/1916Notes : Guerre de 1914/1918 - Saint-Evarzec (Finistère) (Inscrit sur le monument aux Morts) - Terre - 2ème classe - 271ème régiment d'infanterie - Mort pour la France à Châlons-sur-Marne (hôpital complémentaire) (Marne) à l'âge de 29 ans : maladie contractée en service (hospitalisé le 19/02/1916) (Fièvre paratyphoïde) - Acte de décès transcrit à Saint-Evarzec (Finistère) le 23/02/1916 - Châlons-sur-Marne : aujourd'hui Châlons-en-Champagne (Marne) - Sépulture : Châlons-en-Champagne (carré militaire "de l'Est") (Marne) : tombe n° 2198 - Nos sources : Généalogie de Pauline PAUGAM, SGA - "Mémoire des homme

    MARDI 22 FÉVRIER 1916 - SAINTE ISABELLE - 569e jour de la guerre :

     Sources

    • Naissance: Identifiant CGF de l'acte : N-1886-2924700-52388-00059 -
    • Décès: Identifiant CGF de l'acte : D-1916-2924700-72046-00081

      Photos & documents

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     Aperçu de l'arbre

                                                                                 _____|16_sosa Jean TREFFLES 1740-1789
                                                       _____|8_sosa Guillaume Marie TROLEZE 1764-1822
                                                      /                         ¯¯¯¯¯|17_sosa Yvonne Monique CORRE LE ca 1740-/1791
                             _____|4_sosa Jean Marie TROLEZ 1794-1862..1872
                            /                        \                          _____|18_sosa Louis MANCHEC 1737-1787
                           /                          ¯¯¯¯¯|9_sosa Marie Josephe MANCHEC 1765-1826
                          /                                                     ¯¯¯¯¯|19_sosa Marie Anne L'HERMIT 1734-1800
    |2_sosa Jérôme Felix TROLEZ 1838-1890
    |                    \                                                     _____|20_sosa Laurent TERREC 1743-
    |                     \                           _____|10_sosa Jean TERREC 1780-1806
    |                      \                         /                         ¯¯¯¯¯|21_sosa Adelice PERON ca 1747-
    |                       ¯¯¯¯¯|5_sosa Marie Jeanne TERREC 1804-/1840
    |                                                \                          _____|22_sosa René HUON 1763-
    |                                                 ¯¯¯¯¯|11_sosa Marie Françoise HUON 1786-1829/
    |                                                                           ¯¯¯¯¯|23_sosa Marie Jeanne LE BOEDEC 1760-/1805
    |--1_Alain TROLEZ 1886-1916
    |                                                                           _____|24_sosa Mathieu DERRIEN 1740-1768
    |                                                  _____|12_sosa Jean DERRIEN 1760-1827
    |                                                 /                         ¯¯¯¯¯|25_sosa Jacquette SALLERY ?1740-1762
    |                       _____|6_sosa François DERRIEN 1795-1845
    |                      /                        \                          _____|26_sosa Jean VINCOUR 1734-1790
    |                     /                          ¯¯¯¯¯|13_sosa Marie VINCOUR 1765-1799
    |                    /                                                     ¯¯¯¯¯|27_sosa Francoise GAC LE 1727-
    |3_sosa Marie Catherine DERRIEN 1845-1926
                          \                                                     _____|28_sosa Yves LE GOARAND 1730-1786
                           \                           _____|14_sosa Christophe le GOARAND 1775-1820
                            \                         /                         ¯¯¯¯¯|29_sosa Izabelle Ou Isabele LALAISON ca 1728-1787
                             ¯¯¯¯¯|7_sosa Marie Louise GOARAND LE 1804-1853
                                                      \                         _____|30_sosa Francois GUERLEDAN 1735-1797
                                                       ¯¯¯¯¯|15_sosa Marie Jeanne GUERLEDAN 1775-1819
                                                                                 ¯¯¯¯¯|31_sosa Jeanne Marie BERTHOLOM 1747-1808