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Louis Marie TROLEZ
Louis Marie TROLEZ
(Louis Marie sait lire et écrire)


  • Né le 2 novembre 1886 (mardi) - Kerallec Saint-Évarzec, canton de Fouesnant, Finistère
  • Décédé le 13 avril 1929 (samedi) - Bourg Saint-Évarzec, canton de Fouesnant, Finistère,à l'âge de 42 ans
  • Boulanger, commerçant
5 médias disponibles 5 médias disponibles

 Parents

 
portrait
  • Cultivatrice Saint-Évarzec (Kerhallec)
  •  Union(s)

     Fratrie

     Demi-frères et demi-sœurs

    Du côté de sosa Marie Catherine DERRIEN 1845-1926

     Notes

    Notes individuelles

     1 - Louis Marie TROLEZ (1886-1929)

    Le 2 novembre 1886, Jérôme Félix TROLEZ, âgé de 48 ans, cultivateur domicilié à Kerhallec commune de Saint Evarzec, comparait devant le maire Corentin Vincent Hostiou, pour déclarer la naissance de ses fils Louis Marie et de sont frère jumeau Alain . La mère Marie Catherine DERRIEN , âgée de 48 ans, est cultivatrice . La déclaration est faite en présence de CORRE Mathurin, 50 ans et de TROLEZ Yves, 24ans, cultivateurs domiciliés à St-EvarzecMoins de 4 ans plus tard, Jérôme Félix meurt le 13 mai 1890,à 23 heures à son domicile,à Kerhallec à l’âge de 52 ans ! Son décès est déclaré le lendemain à la mairie de St Evarzec .Sa femme, Marie Catherine se retrouve veuve à 52 ans . Après la mort de leur père , la famille part s’installer au bourg de St Evarzec vers 1891.On imagine que les années qui suivent sont dures pour la famille du fait de cette situation …

     2 - Service Militaire

    Né en 1886, Louis Marie est de la classe 1906. Après son conseil de révision qui le déclare bon pour le service, il est donc incorporé, le 8 octobre 1907 au 161°Régiment d’Infanterie (caserne Canrobert ,Saint-Mihiel) département de la Meuse pour effectuer son service obligatoire de 3 ans.

    Voici le portrait de Louis Marie TROLEZ , tel que nous le dresse son registre matricule :Cheveux et sourcils : châtain clair Visage : ovaleYeux : bleu Nez : moyensBouche : moyens Menton : rondTaille : 1m 55 degré d’instruction : 2 (sait lire et écrire)

    Il est également indiqué qu’à ce moment-là en 1906 Jean Louis est Boulanger, mais le recensement de 1906 de la commune de St Evarzecindique que Louis Marie travaille comme domestique au lieu dit Coatanion dans la ferme de Jean Calvez et de son épouse Anne Vincourt.Le 14 février 1908, il rejoint son frère Alain au 29ème Bataillon de chasseurs à pieds caserne Audéoud à Saint Mihiel, Meuse.

     3 - 8 mois plus tard le 10 octobre 1908, il incorpore l’école spéciale militaire de Saint Cyr.

    1909, service accompli et certificat de bonne conduite accordé le jeune Louis Marie est renvoyé dans ses foyers, dans la disponibilité, selon l’expression militaire en vigueur.

    Le 17 octobre 1911, il épouse Anne CHALONY

    Le recensement de la commune de St Evarzec de 1911 nous apprend que Louis Marie est domestique à Kerougard dans la ferme familiale de sa futur épouse.Le 17 octobre 1911, le maire de St Evarzec , Alain Bouard enregistre le mariage de Louis Marie et Marie Anne Chalony Cultivatrice née le 07 mars 1889 à Kerougard fille de René décédé le 28 septembre 1909 à Saint-Evarzec et de Marie Anne LE MEUR, Cultivatrice , âgée de 49 ans. Les témoins du mariage sont Yves Trolez (28 ans)frère de Louis Marie,son beau frère Yves le Gac 51 ans, Chalony Yves 24 ans frère de Marie Anne et Louis Chalony agé de 49 ans son oncle .Un contrat de mariage à été établi chez Maître Gourmelen notaire à Pleuven le 15 octobre 1911.du 29 août au 20 septembre 1912.Il effectue sa première période d’exercice obligatoire,au 118e Régiment d’Infanterie, Quant à la deuxième période de formation obligatoire, c’est la guerre qui va s’en charger.

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     4 - Louis Marie TROLEZ 28 ans est mobilisation au 318e RI de Quimper comme soldat de 2ème classe

    Le 318e régiment d’infanterie a été créé le 2 août 1914, à Quimper, et a été dissous le 15 juin 1916, à Vauvillers (Somme). il est le régiment de réserve, du 118ème RI, Il a été essentiellement un régiment breton, presque uniquement composé d’éléments recrutés dans le sud Finistère. Après un défilé dans les rues de la ville et une messe à la cathédrale St Corentin,Louis Marie et les hommes du 318 ème s’embarquent en gare de Quimper dans la soirée du 5 août. Après 2 jours de voyage, le régiment débarque dans la matinée du 7 août à Paris-Batignolles et gagne immédiatement ses cantonnements d’attente : le 5e bataillon, à Sevran-Livry ; le 6e, à Freinville, dans la forêt de Bondy. Le 318e R. I. est maintenu jusqu’à nouvel ordre aux environs de Paris où il restera deux semaines.

    Le régiment fait désormais partie, avec le 219e RI de Brest, de la 122e brigade de la 61e division d’infanterie, affectée à la réserve générale du camp retranché de Paris.

    Sous la pression allemande, l’armée de Paris est appelée en renfort, et le 25 août 1914, la 61e DI quitte la région parisienne pour le secteur d’Arras, où elle reçoit le baptême du feu dans les combats de Sailly-Saillisel et Bapaume le 27 août. Elle prend ensuite part à la Bataille de la Marne (5-13 sept.) : L'Ourcq, Villers, Saint-Genest, bois de Montrolles, Moulin-sous- Touvent (sept.-déc.)

    1915 Oise (toute l’année 1915) : Moulin-sous-Touvent, ferme d’Écafaut23157163_1743691752592480_918119718909239825_o.jpgLe 8 septembre 1915 le 318ème RI reprend le service aux tranchées du bois Saint-Mard. Puis du 28 septembre au 22 octobre, le 318ème, après quelques jours passés à Ollencourt et aux Plainards, est maintenu au repos et à l'instruction à Trosly-Breuil. Du 23 octobre au 25 novembre, occupation d'un secteur à gauche du ravin de Puysaleine.Il aura 3 tués et 9 blessés. Du 26 novembre au 5 décembre, le régiment relevé par le 262ème cantonne à Saint-Crépin.

    Le 6 décembre, réoccupation du secteur précédent. Des pluies continuelles ont transformé le terrain en lac de boue. Les hommes travaillent enlisés parfois jusqu'à la ceinture.Les communications, par boyaux, sont devenues tellement impraticables, qu'il se produit de part et d'autre une espèce de trêve tacite et momentanée. Pendant 24 h, les relèves et corvées de soupe, circulent à découvert. On met son tabac et ses allumettes à l'abri de l'humidité sous son casque. Les rats pullulent et dévorent tout. Cette période d'hiver a été de beaucoup la plus pénible parmi toutes celles, dures pourtant, que le régiment ait eu à subir. Le labyrinthe des boyaux (plus de 30 kilomètres sur un front de 800 mètres !) était tellement compliqué, que fréquemment des hommes isolés ont erré une nuit entière sans retrouver leur abri

    . Du 27 décembre au 4 janvier, le régiment relevé par le 262ème va cantonner à Saint-Crépin, au carrefour de l'Étoile. Du 5 janvier au 24 janvier, réoccupation du secteur. Le 25 janvier, relève du régiment par le 205ème. Il cantonne à Saint-Crépin, au carrefour des Maréchales, part le 26 pour Chelles et Martimont jusqu'au 7 février, d'où il est dirigé par étapes sur le camp d'instruction de Crèvecœur. Il czntonne à Bethisy-Saint-Pierre et Sacy-le-Petit. Le 13 février, le régiment arrive à ses cantonnements définitifs de Puy-la-Vallée et Saint-Fussoy-Sauveleux. Il séjournera jusqu'au 23 février inclus. Durant cette période, la division est entraînée journellement suivant les nouvelles méthodes d'attaque. C'est la préparation à la future bataille de la Somme.

    Soudain, le 24 février, à l'annonce de l'attaque de Verdun, le régiment est alerté et mis en route vers la région de Cœuvres, puis de Compiègne, où il cantonne le 29, après 6 jours de route.L e 1er mars, le régiment réoccupe son ancien secteur du Bois-Saint-Mard. Le 5 mars, le régiment est alerté par un bombardement d'une violence inusitée, au cours duquel l'ennemi tente et réussit un coup de main sur nos petits postes de gauche. Les pertes s'élèvent à 1 tué, 3 blessés et 4 disparus.

    L'ennemi devient plus agressif. Du 12 au 21 mars, le régiment relevé par le 262ème occupe à Choisy-au-Bac et Rethondes, des cantonnements de repos, où il reviendra 20 jours plus tard, après un nouveau séjour au Bois-Saint-Mard.

    Le 25 avril, le régiment, définitivement relevé, est conduit à l'arrière pour parfaire son instruction en vue d'une grande offensive que l'on prévoit prochaine. Jusqu'au 7 mai, il séjourne à Grandfresnoy et Canly, passe huit jours à Malpart et Maresmontiers, douze jours à Sourdon et Chirmont. La bataille de la Somme est imminente. Le régiment se rapproche de ses positions de combat et s'installe à Vauvillers, le 8 juin 1916. C'est la dernière étape du 318ème.

     5 - - Il est muté passe au 219ème R I de Brest le 15 juin 1916 au 4ème Bataillon


    Bienvenue sur ce site consacré à l'histoire du 219e régiment d'infanterie de Brest pendant la première guerre mondiale / http://219eri.e-monsite.com/

    219e régiment d'infanterie : J.M.O.1er juillet-31 décembre 1916 / https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00527a50a8de6f6/527a50a8f364b


    A la veille de la bataille l'ordre de le dissoudre arrive subitement. Le régiment est supprimé par mesure de réorganisation générale à la date du 15 juin 1916. Le 5ème bataillon, celui de Louis Marie Trolez , passe tout entier au 219ème, et le 6ème au 262ème. Le 5ème bataillon devient le 4ème bataillon du 219ème R.I. Jean Louis Trolez est soldat de 2ème classe .

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    L'offensice dite "de la Somme" a lieu le 1er juillet, elle a été précédée, d'une préparation d'artillerie qui a duré 8 jours. Le 1er juillet à 0h30, l'infanterie sort des tranchées. La préparation d'artillerie reprend à 5h30, complétée à partir de 9h par un bombardement général « par le 75, l'artillerie de tranchée et l'artillerie lourde ».

    Les 5ème et 6ème bataillons forment quatre vagues successives, le 4ème bataillon sera la réserve du régiment. A « 9h27, baïonnette au canon ! » Les poilus des 5 et 6ème bataiollon du 219ème R.I. sortent des tranchées pour se porter à l'assaut, « très calmes, au pas, en ordre. » A 9h48, le 219ème a atteint son premier objectif, avec "peu de pertes" et les prisonniers commencent à affluer, les deux premières lignes allemandes sont prises; aussitôt commence les travaux de protection et de réalisation des boyaux entre tranchées nouvellement conquises et anciennes premières lignes. Dans l'après-midi, a lieu une nouvelle préparation d'artillerie mais l'avance des premières vagues est freinée par le tir des mitrailleuses. A 16h15 le deuxième objectif est atteint. La nuit se passe à organiser la position. Dans cette première journée, le 219ème a fait 255 prisonniers dont 5 officiers, pris 3 pièces de 77, 9 mtrailleuses et un nombreux matériel, mais il a perdu 51 tués, 211 blessés et 9 disparus.

    L'attaque reprend le lendemain. Une centaine d'hommes est de nouveau mise hors de combat (dont 14 tués). Les objectifs sont atteints et le 3 juillet, le régiment s'organise sur les positions conquises. Il est relevé dans la nuit et rejoint Vauvillers où il est mis en réserve. Le Régiment se rassemble à. la sortie Est de Vauvillers et s'installe en cantonnement bivouac. Alerté dans la matinée du 4, il est déplacé au ravin des Cuisines (Vauvillers) où il bivouaque jusqu'au 10 juillet.

    Le 10 juillet, il est relevé par le 265 et va cantonner à Framerville et VauviÍlers. Du 11 au 14. juillet, séjour au cantonnement. Le 14 juillet le 219ème relève le 265ème au ravin des Cuisines. Il y reste en réserve jusqu'au 20 juillet avant de remonter en ligne, au bois du "Satyre", toujours dans le secteur d'Estrées. L'ennemi lance une attaque qui échoue mais fait 7 tués et 33 blessés. Chaque journée passée apporte son lot de victimes jusqu'à la relève du 29 juillet.

    Dans la nuit du 5 août, le Régiment transporté en camions-autos, gagne les tranchées du bois tie Soyecourt et du bois du "Satyre". Du 6 au 13 août, séjour aux tranchées. D'ans la nuit du 13 au 14 août, une opération est tentée pour progresser dans la ligne allemande et continuée dans la soirée du 14. La progression à la grenade échoue. Il est relèvé dans la nuit du 15 au 16 et va cantonner à Fumechon et Catillon où il est mis à l'instruction notamment des spécialités.

    Le.27 août, le Régiment transporté en camions-autos à Harbonnières, remonte en ligne dans la nuit. Les allemands sont décidés à reprendre leurs anciennes positions: le bombardement est incessant. L'artillerie française répond et commence une nouvelle préparation sur les ouvrages ennemis. L'attaque déclanchée le 31 août, à 18 h, échoue. Le 1er septembre, nouvelle préparation de notre artillerie. Le 4 septembre, l'attaque est déclenchée à 14 h. Du 4 au 7 septembre, les bataillons engagés ont poursuivi la conquête des tranchées allemandes en progressant à la grenade et ont atteint en partie les objectifs fixés. Une contre-attaque ennemie est enrayée à 16h30 par la compagnie de mitrailleuses.

    Le Régiment est relevé dans la nuit du 7 au 8 septembre. et est transporté en camions-autos à sauvillers-Mongival, Aubvilliers où il séjourne jusqu'au 12 septembre. De là il est transporté par voie ferrée à Villers-Cotterets puis à Bonneuil-en-Valois et Gomecourt, où il séjourne à l'instruction jusqu'au 23 septembre.

    Le 27 septembre, il remonte aux tranchées dans le secteur de Fontenoy (Aisne, à l'ouest de Soissons). Ce secteur est calme. Les relèves sont organisées de façon que les bataillons restent 18 jours en ligne et 9 jours en réserve.

    Les relèves sont faites à partir de la fin d'octobre tous les dix jours et à la fin de novembre tous les douze jours. Le 29 novembre, la 61ème division est relevée dans son secteur. Le 219ème est transporté en camions-autos à Bellevue-la-Montagne et Vignemont. Il séjourne dans ces cantonnements jusqu'au 2 décembre 1916

    Le 3 décembre, le Régiment reprend les tranchées dans le secteur de Mareuil-la-Motte (Oise, au nord-est de Ressons / Matz). II occupe ce secteur pendant une partie de l'hiver 1916-1917, et effectue d'importants travaux en vue d'en faire un secteur d'attaque pour le printemps prochain. La relève des bataillons en ligne a lieu tous les douze jours.

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    Du 1er au 18 janvier, occupation du secteur sans incident mais le 19 janvier, l'ennemi dirige un feu violent d'artillerie et de minen-werfers sur les premières lignes. Le 20, après un nouveau bombardement, il essaie une attaque, à l'aube, qui échoue sous la fusillade et la riposte de nos grenadiers. L'ennemi est repoussé en subissant de lourdes pertes.

    Le secteur reste calme jusqu'au 12 février, date à laquelle le Régiment est relevé et va cantonner à Arsy et Grandfresnoy où il est à l'instruction jusqu'au 25 février. Du 26 février au 5 mars, marches et manœuvres de régiment et de brigade.

    Du 7 au 10 mars, le Régiment remonte aux tranchées dans le secteur de Mareuil-la-Motte. Le 13 mars, des renseignements font connaître que l'ennemi a commencé un repli et évacué une partie de ses positions avancées. Le même jour, une tentative de coup de main sur un de nos petits postes est repoussée. Le 14 mars, notre artillerie commence ses tirs de préparation et le Régiment prend ses dispositions d'attaque.

    Le 15, une reconnaissance trouve la première ligne abandonnée par l'ennemi. Le 16, à 6h 30, une reconnaissance atteint le sommet du Plémont. Elle est suivie dans la matinée par le 6ème bataillon qui, dans la soirée, atteint le coude de la route Thiescourt-Lassigny. Le 17, reprise de la marche en avant. Le 6ème bataillon franchit la Divette. Il est soutenu en arriére et à droite par le 4ème bataillon de Jean Pierre CALLOCH. Dans la soirée, il s'établit pour la nuit à la lisière des bois Cécile et du Coucou. La poursuite de l'ennemi en retraite continue dans les journées qui suivent. Le 18, le Régiment atteint le nord-ouest de Noyon. Le 19, la 61ème division reprend sa marche de Noyon sur Chauny, par brigades accolées. Le 219ème est en queue de la colonne gauche et stationne à Bethancourt, et Neuflieux.

    L'ennemi se retire sur une ligne fortifiée sur la rive Est de l'Oise (ligne dite Hindenburg). Derrière lui, tout le pays qu'il a abandonné est dévasté. Tous les villages ont été détruits, tous les arbres ont été coupés au ras du sol.Le 20 mars, des reconnaissances lancées par le Régiment prennent le contact de l'ennemi sur le front Fargniers, Quessy, Mennesis-Liez, sans pouvoir franchir le canal de Saint- Quentin. Le 21, les premiers éléments du 6ème bataillon franchissent le canal et s'établissent à Quessy. Le 22 mars, les sections des 23ème et 21éme compagnies qui essayent de déboucher de Quessy repoussent vers 10 h avec l'aide de la Compagnie de Mitrailleuses 6 une forte contre-attaque allemande qui se déclenche entre Quessy et Fargniers. Une nouvelle contre-attaque qui débouche au N.-E. vers 14 h est arrêtée par nos feux et un barrage de 75.

    Le 23 et le 24 mars 1917, le 219ème progresse en combattant et atteint la vallée de l'Oise et Travecy. Le 219ème est relevé dans la nuit du 24 au 25 par le 262ème et va cantonner à Villequier-Aumont, Rouez; et Commenchon.

    Du 25 au 31 mars, le régiment participe aux travaux d'organisation du terrain. Le 1er avril, la 61ème division est reportée au nord. Dans la nuit du 2 au 3, le 219ème est acheminé par Jussy sur Montescourt-Lizerolles. Dans la journée du 3, il enlève la cote 113, Cerisy, La Guinguette, sa gauche est arrêtée devant la ferme Lombay. Le 4 avril, il s'empare de la ferme Lombay, et de Puisieux. Le 5 avril, deux contre-attaques allemandes sont repoussées par notre feu de F. M. et de mitrailleuses.

    Ces journées ont été particulièrement pénibles en raison du mauvais temps persistant et de l'absence complète d'abris, de tranchées, dans un terrain dévasté, villages systématiquement brûlés par l'ennemi en retraite.


    Un soldat du 219ème RI écrit, le dimanche de Pâques au dos d'une carte postale :" La semaine la plus dure que j'ai jamais passée à la guerre est cette Semaine Sainte. Ni maison, ni toit, sous un temps si rude. Au cours de 60 heures j'ai dormi 1 heure,et encore nous avons été réveillés par le froid, toute l'armée couverte de neige. Nous sommes fatigués à en mourir. Quand finira cette vie ?"Ainsi s'exprimait-il au dos d'une carte postale le dimanche de Pâques.


    Le 6 avril, te 219ème est relevé par le 262ème. Le 7 avril, la 122ème brigade est dissoute. Le 219ème reste à la 61ème D. I. Dans la nuit du 7 au 8, le 6ème bataillon remonte en ligne en avant du front, La Folie-Puissieux: le 4ème bataillon, en soutien, à Benay, et le 5ème bataillon, réserve de régiment, à Hinacourt.

    Le 8 avril, le chef de corps établit son poste de commandement à Cerizy. Le 9 avril, poursuite des travaux défensifs.

    A partir du 13 avril, l'ennemi occupant solidement la ligne Hindenburg sur laquelle il s'est replié, des travaux d'organisation de secteur sont entrepris sur le terrain conquis.

     6 - Louis Marie blessé dans le secteur de CHAVIGNON (Champagne ) le 1 novembre 1917

    'Extrait historique du 271e R.I

    Le 19 septembre 1917, le 219ème est rassemblé pour être embarqué en camions-autos à destination de la région de Ressons-sur-Matz où se concentre la 61ème division qui opère un mouvement vers le sud, pour une période de grand repos.Du 21 au 26, le Régiment continue son mouvement vers le sud par voie de terre. .Du 27 septembre 1917 au 23 octobre le Régiment reste au repos dans la région de Paris.Le 24 octobre, il embarque en chemin de fer à Goussainville et débarque à Emeville le 28 octobre, il est transporté en camions-autos à Chassemy (Aisne). il prend les tranchées au Chemin des Dames

    2 jours plus tard louis Marie est blessé a l 'à l'avant bras gauche par un éclat d'obus le 1 novembre 1917 dans le secteur de CHAVIGNON( chemin des Dames) il rejoint le poste de premier secours qui n’était bien souvent qu’un simple abri creusé dans la paroi de la tranchée, étayé, faiblement protégé des obus. Son responsable était un médecin, souvent un simple étudiant en médecine, dont la fonction essentielle était le triage. Séparant les trop graves blessés qui allaient mourir, et ceux qu’il fallait absolument évacuer sur l’arrière. Louis Marie est évacuer le 2 novembre 1917 par camions-ambulances, jusqu'à l’hôpital d’orientation des étapes (HOE) qui est situés, à environ 15 ou 20 kilomètres du front. C’est là que Louis Marie est soignés . Puis, il rejoindra un centre de convalescence à l’arrière ( 3 novembre 1917 au 3 novembre 1918) Louis Marie rentre au dépôt de Quimper le 25 septembre 1918.

    Chavignon compte 825 habitants en 1914. - Situé dans un lieu stratégique, Chavignon est transformé en quartier général par les Allemands (maisons numérotées, rues à noms germaniques). - Le village est entièrement détruit par les combats, d’abord par les bombardements puis par l’offensive dite de La Malmaison d’octobre 1917, pendant laquelle les troupes françaises s’emparent du village. - Les Allemands reprennent possession de la zone de mai à septembre 1918.(le 219e RI reste dans le secteur jusqu’au 20 décembre 1917)

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    Mis en congé illimité de démobilisation le 4 avril 1919 se retire à St Evarzec au Bourg

    Campagne : contre l'Allemagne du 3 août 1914 au 4 avril 1919

    Aux armées du 5 août 1914 au 2 novembre 1917

    à l'intérieur ( campagne double) blessé du 3 novembre 1917 au 3 novembre 1918 campagne double = pensions doubléRentré au dépôt le 25 septembre 1918

    à l'intérieur du 4 novembre 1918 au 4 avril 1919 (campagne simple)= soldat loin du front dépôt, blessé ect …

    Médaille Commémorative de la grande guerre, Médaille de la victoire'Page1_4.png

     7 - APRÈS GUERRE

    Louis Marie est commerçant bistrotier au bourg de St Evarzec après la guerre

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    Jean Marie passe en commission de réforme le 20 juillet 1918 : Maintenu service auxiliaire proposé pension temporaire de 20% aggravation, pour » reliquat de fracture du cubitus gauche au 1/3 moyen cicatrice herente avec fistule osseuse récemment tassé arthrite séché et raideur du coude amyotrophie 2èmes

    le 27 octobre 1919 ,réforme temporaire et proposé pension temporaire de 20%pour suppression presque complète des mouvements de torsion de l'avant-bras gauche (B.D.G).

    Le 7 octobre 1920 ,maintenu réforme temporaire proposé pension temporaire 10% pour « Diminution marquée de l'énergie, de la rotation de l'avant bras gauche par amyotrophie,adhérences musculaires et tendineuses, infirmité consécutives à plaie pénétrante par E.O avec fracture du cubitus consolidée »

    le 29 août 1922 Louis Marie épouse en seconde noce Louise Yvonne Marie Michelet

    Le 8 décembire 1925, l est condamné par le tribunal correctionnelle de Quimper à 25 centimes d'amende pour défaut du degré alcoolique de vins mis en vente .C’est son registre matricule qui indique ce fait. Il faut souligner que dans ces registres, étaient notés toutes sortes de renseignements concernant le citoyen, même libéré de son service militaire. Une grande partie de sa vie, chaque Français dépendait de l’armée : après l’armée active c’était la disponibilité ou la réserve de l’armée active, puis l’armée territoriale et sa réserve. Si nécessaire le registre servait aussi de casier judiciaire. Louis Marie est amnistié le 12 juillet 1937 soit 8 ans après son décès.

    le 13 avril 1929 à 9 heures du matin au bourg de St Evarzec Louis Marie décède à 42 ans. Le maire de St Evarzec, François GOVIN, enregistre le décès dans le registre de l’état civil. En présence de Mathieu BOURBIGOT 51 ans et Jean LE MENN 46 ans, tous deux commerçants au bourg de St Evarzec

    Naissance

    ille de Gérôme, Cultivateur , âgé de 46 ans et de Marie DERRIEN, Cultivatrice , âgée de 46 ans

    Témoins : Calvez Jean Louis 50 ans & Coz Jean Louis 36 ans Cult

    Décès

    Commerçant, âgé de 42 ans Père : Jérôme, décédéMère : Marie DERRIEN, décédéeConjoint : Yvonne OLLIVIER

    Témoins : Mathieu BOURBIGOT 51 ans, Jean LE MENN 46 ans, les deux commerçant domiciliés au bourg, signent.

    Notes : DCD à 9h au bourg. Né le 22/11/1886 à St Evarzec. / Mathieu BOURBIGOT et François GOVIN, maire, signen

    Notes concernant l'union

    Union avec Jeanne Marie CHALONY

    Louis Marie Cultivateur, (majeur), né le 05/11/1886 à Saint-Evarzecfils de Jérome, décédé le 13/05/1890 à Saint-Evarzec et de Marie DERRIEN, Sans profession , âgée de 73 ans , présenteNotes époux : Domicilié à St-Evarzec ainsi que sa mère- SigneMarie Anne Cultivatrice, (majeure), née le 07/03/1889 à Saint-Evarzecfille de René, décédé le 28/09/1909 à Saint-Evarzec et de Marie Anne LE MEUR, Cultivatrice , âgée de 49 ans , présente et signeNotes épouse : Domiciliée à St-Evarzec ainsi que sa mère - Signe

    Témoins : TROLEZ Yves, 28a, frère du contractant (s); LE GAC Yves, 51a, beau-frère / CHALONY Yves, 24a, frère de la contractante (s); CHALONY Louis, 49a, oncle (s) - Tous cultivateurs domiciliés St-EvarzecMentions marginales : C. De M. : 15/10 - Me GOURMELEN, Pleuven

    Notes concernant l'union

    Union avec Louise Yvonne Marie OLLIVIER

    Mariage - 29/08/1922 - Saint-ÉvarzecTROLEZ Louis MarieCommerçant, âgé de 35 ans (majeur), né le 05/11/1886 à Saint-Évarzecfils de Jérôme, décédé et de Marie DERRIENVeuf de : Jeanne Marie CHALONY, décédée le 28/06/1920 à Saint-ÉvarzecNotes époux : signeOLLIVIER Louise Yvonne MarieMénagère, âgée de 22 ans (majeure), née le 21/04/1900 à Saint-Évarzecfille de Yves Marie, décédé et de Marie Louise BOUARD, Meunière , présente et signeNotes épouse : signeTémoins : Jean Marie CHALONY 24 ans, cultivateur et Laurent OLLIVIER 24 ans, meunier, les deux en cette commune. Signent.

    Identifiant CGF de l'acte : M-1922-2924700-02661-00006 - (Relevé 'Etat civil NMD >=1793')

     Sources

    • Naissance: Identifiant CGF de l'acte : N-1886-2924700-52388-00058
    • Union 1: Identifiant CGF de l'acte : M-1911-2924700-60754-01166
    • Décès: Identifiant CGF de l'acte : D-1929-2924700-72047-00093 -

      Photos & documents

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     Aperçu de l'arbre

                                                                                 _____|16_sosa Jean TREFFLES 1740-1789
                                                       _____|8_sosa Guillaume Marie TROLEZE 1764-1822
                                                      /                         ¯¯¯¯¯|17_sosa Yvonne Monique CORRE LE ca 1740-/1791
                             _____|4_sosa Jean Marie TROLEZ 1794-1862..1872
                            /                        \                          _____|18_sosa Louis MANCHEC 1737-1787
                           /                          ¯¯¯¯¯|9_sosa Marie Josephe MANCHEC 1765-1826
                          /                                                     ¯¯¯¯¯|19_sosa Marie Anne L'HERMIT 1734-1800
    |2_sosa Jérôme Felix TROLEZ 1838-1890
    |                    \                                                     _____|20_sosa Laurent TERREC 1743-
    |                     \                           _____|10_sosa Jean TERREC 1780-1806
    |                      \                         /                         ¯¯¯¯¯|21_sosa Adelice PERON ca 1747-
    |                       ¯¯¯¯¯|5_sosa Marie Jeanne TERREC 1804-/1840
    |                                                \                          _____|22_sosa Rene HUON 1763-
    |                                                 ¯¯¯¯¯|11_sosa Marie Francoise HUON 1786-1829/
    |                                                                           ¯¯¯¯¯|23_sosa Marie Jeanne BOEDEC LE 1760-/1805
    |--1_Louis Marie TROLEZ 1886-1929
    |                                                                           _____|24_sosa Mathieu DERRIEN 1740-1768
    |                                                  _____|12_sosa Jean DERRIEN 1760-1827
    |                                                 /                         ¯¯¯¯¯|25_sosa Jacquette SALLERY ?1740-1762
    |                       _____|6_sosa Francois DERRIEN 1795-1845
    |                      /                        \                          _____|26_sosa Jean VINCOUR 1734-1790
    |                     /                          ¯¯¯¯¯|13_sosa Marie VINCOUR 1765-1799
    |                    /                                                     ¯¯¯¯¯|27_sosa Francoise GAC LE 1727-
    |3_sosa Marie Catherine DERRIEN 1845-1926
                          \                                                     _____|28_sosa Yves GOARAND LE 1730-1786
                           \                           _____|14_sosa Christophe GOARAND LE 1775-1820
                            \                         /                         ¯¯¯¯¯|29_sosa Izabelle Ou Isabele LALAISON ca 1728-1787
                             ¯¯¯¯¯|7_sosa Marie Louise GOARAND LE 1804-1853
                                                      \                         _____|30_sosa Francois GUERLEDAN 1735-1797
                                                       ¯¯¯¯¯|15_sosa Marie Jeanne GUERLEDAN 1775-1819
                                                                                 ¯¯¯¯¯|31_sosa Jeanne Marie BERTHOLOM 1747-1808