Gustave Georges MichelLecreps

Unité(s) : 20e bataillon de chasseurs à pied (20e BCP) , 36e régiment d'infanterie (36e RI) , 1er bataillon d'infanterie légère d'Afrique (1er BILA)Domicile lors de la mobilisation : Saint-Désir (14)

classe 1906, incorporé à Bernay sous le matricule 201, il avait les cheveux blonds, les yeux bleus et mesurait 1m63. Affecté au 20e Bataillon de chasseurs à pieds, bataillon de Brienne-Baccard, il était arrivé au corps le 8 avril 1907 comme soldat de 2ème classe. Le 4 juin 1908 il était chasseur de 1ère classe, puis caporal le 14 janvier 1909. Il était passé dans la disponibilité de l’armée active le 25 septembre 1909, avec un certificat de bonne conduite, puis dans la réserve de l’armée active le 1er octobre. Le 15 janvier 1913, il était passé dans l’infanterie et rappelé le 4 août 1914, lors de la mobilisation générale. Il avait été affecté au 36e régiment d’infanterie le 11 octobre 1915.Condamné par le Conseil de guerre de la 21e division d’infanterie, le 16 juin 1917 à la peine de mort et à la dégradation militaire pour refus d’obéissance à supérieur le 30 mai 1917 en présence de l’ennemi, et coupable en mai 1917 d’avoir provoqué des militaires à la désobéissance, le jugement avait été confirmé par décision du Conseil de Révision de la IIIème Armée en date du 20 juin 1917. Par décret présidentiel du 23 juin 1917, sa peine de mort avait été commuée en celle de quinze ans de travaux forcés. Exclu de l’armée il avait été mis à la disposition du Ministre des Colonies le 25 juin 1917.Le 28 janvier 1918, il a contracté à la mairie de Caen un engagement volontaire, pour la durée de la guerre, au titre du 1e bataillon de marche d’infanterie légère d’Afrique (durant la guerre de 1914-1918, le 1er BILA reste stationné en Afrique du Nord, mais contribue à la constitution des 1er, 2e et 3e BMILA appelés à combattre en Belgique et en métropole). Arrivé au corps le 14 février 1918, immatriculé sous le numéro 14623, il avait alors été réhabilité des conséquences légales de la condamnation de juin 1917. Caporal le 8 avril 1918, puis sergent le 13 septembre 1918, il est porté disparu à l’ennemi le 30 septembre 1918 à Saint-Romain (Marne). Rayé des contrôles le 1er novembre 1918, un secours de 200 francs est payé à Madame Lecreps le 2 août 1919. Il est déclaré décédé le 30 septembre 1920 0 Saint-Romain, suivant jugement du Tribunal de Lisieux, en date du 20 mai 1920 , Mort pour la France.