« celui qui ne sait pas d'où il vient ne peut savoir où il va caril ne sait pas où il est. En ce sens, le passé est la rampe delancement vers l'avenir » Archiduc Otto deHapsbourg
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Parents
- OTHON Ier DE SAVOIE ca 1010-1060
- ADELAIDE DE TURIN ?1015-1091
Union(s) et enfant(s)
- Marié vers 1065 avec JEANNE de GENEVE 1030-1095 dont
- CONSTANCE DE SAVOIE ca 1048
- ADELAÏDE de SAVOIE 1065..1070-1116
- ALIXE ALICE DE SAVOIE 1067-/1124
- HUMBERT II LE RENFORCE DE SAVOIE 1070-1103
Fratrie
- AMEDEE II de SAVOIE ca 1030-1080
- BERTHE DE SAVOIE 1051-1087
Demi-frères et demi-sœurs
Du côté de ADELAIDE DE TURIN ?1015-1091 |
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Grands parents paternels, oncles et tantes
- HUMBERT IER AUX BLANCHES MAINS DE SAVOIE 970..980-1047
- ANCILIE DE LENZBOURG ca 974-1030
- ELIZABETH ADELAIDE FECENNE DE SAVOIE ca 1006-1058
- AMEDEE I dit "LA QUEUE" DE SAVOIE ca 1016-1051
3enfants |
(1035) 1enfant |
Grands parents maternels, oncles et tantes
- OLDERIC-MANFRED II DE TURIN /991-1041(1007)
- BERTHE DE TOSCANE D'IVREE ca 976-1037
- BERTHE DE TOSCANE D'IVREE ca 976-1037
- (1004) ARDOUIN D'IVREE 965-1014
- REGHINO DE VALPERGUE 1004-1041
1enfant |
Notes
Notes individuelles
Notes individuelles
Enfance Il est le second fils du comte Othon (ou Oddon) (v. 1023-v. 1057-1060) et Adélaïde de Suse (v. 1015-1091), héritière des marches de Suse et d'Italie, né aux environs de l'année 1050. Il semble très probable qu'il soit né au château de Charbonnières, en Maurienne, centre du pouvoir des Humbertiens.
Son règne Il succède à son frère Pierre Ier vers 1078, mort sans descendance mâle. Il serait resté sous l'influence de sa mère Adélaïde de Suse, considérée comme une maîtresse-femme.
Sous son règne, eurent lieu les difficiles démêlés entre le pape Grégoire VII et le souverain du Saint-Empire, Henri IV de la maison de Franconie au sujet des investitures. Adélaïde et Amédée II servirent de médiateurs entre les deux puissances. Parents par alliance, ils aidèrent efficacement l'empereur, notamment en autorisant son passage par le Mont-Cenis pour se rendre à Canossa en 1077. En échange, la comtesse et son fils auraient négocié l'obtention de cinq évêchés italiens. L'empereur les récompense, selon Guichenon, par la cession du Bugey à Amédée II et en reconnaissant les droits et l'inféodation du marquisat d'Ivrée à Adélaïde de Suse.
Vers 1076-1077, il aurait reçu le Bas-Chablais rhodanien appelé également Bas-Valais pour avoir laissé passer par le col du Mont-Cenis l'empereur Henri IV, pour se rendre à Canossa. L'empereur était le beau-fils de la comtesse Adélaïde et le beau-frère de Amédée, ayant épousé Berthe de Savoie. La comtesse l'accompagne d'ailleurs auprès du pape Grégoire VII. Il se peut que celui-ci soit confondu avec son frère, Pierre.
L'apport politique essentiel du comte Amédée II, réside dans le début de la prise de conscience par les princes de la maison de Savoie, de l'importance de leur position géographique, au carrefour du Saint-Empire, des États pontificaux, de Venise, du royaume de France, mais surtout en tant que gardiens des passages alpins.
Leur jeu politique à l'intérieur de leurs terres, sera désormais de jouer les Piémontais contre les Savoyards, et, les Savoyards contre les Piémontais. Leur jeu diplomatique, face aux puissants, sera de se fortifier dans les montagnes, de contrôler efficacement les passages alpins, et surtout de s'agrandir dans toutes les directions aux dépens de leurs voisins, par un intense travail de diplomatie et d'alliances. Amédée II accorda un grand nombre d'immunités au clergé, et en particulier aux ordres de Saint-Bernard et de Saint-Augustin. Depuis longtemps, les évêques eux-mêmes donnaient des terres aux monastères, alors que de nombreux et puissants barons entraient dans les ordres pour expier leur fautes et leur vies de violence, de rapines et de tueries, tentant ainsi d'échapper au remords de leur conscience, mais surtout, ils apportaient aussi de nombreux biens.
À la fin du règne d'Amédée, — mais pour certains ce ne serait qu'une légende forgée au xviiie siècle — des monastères s'élevaient partout sur les terres du comte de Savoie, la moitié du territoire appartenait aux nombreuses abbayes et toutes ces terres étaient cultivées par plus de cent cinquante mille serfs, qui avaient en général une vie plus rude et étaient plus malheureux que les serfs des seigneurs. De nombreux serfs, chaque année tentaient de s'enfuir vers le Piémont, poursuivis et chassés par les officiers abbatiaux. Certains seigneurs, jaloux de la puissance des abbayes, ou en procès contre elles, protégeaient et aidaient ces désertions.
Sources
Personne: XIVe siècle, Jehan d'Orieville, dit Cabaret, historiographe du comte Amédée VIII, confond Amédée Ier et Amédée II.
Naissance
AU CHATEAU DE CHARBONNIERESSources
- Naissance, union, décès: GENEANET ARBRE DE STEPHANE CHATELAIN
Photos & documents
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