Marie Louise JoséphineHERREWYN

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N°80

L'an mil huit cent quarante quatre, le quatre février, onze heures du matin, devant nous, Philippe Louis Henri BECK, adjoint au maire, délégué pour l'état civil de la ville de Dunkerque, est comparu Catherine Louise HOCQ, veuve de Pierre CADICQX, sage femme, âgée de quarante ans, domicilié en cette ville; laquelle nous a présenté un enfant du sexe féminin, né avant hier à deux heures de relevée, au domicile de sa mère en cette ville, rue du moulin, numéro cinquante deux, fille naturelle de Marie Joséphine FRANSOIS, sans profession, âgée de vingt huit ans depuis le onze avril dernier, célibataire née en cette ville et auquel elle a déclaré vouloir donner les prénoms de Marie Louise Joséphine, les dites déclaration et présentation faites en présence de Jacques Henri Pierre Marie HERREWYN, professeur de mathématiques, âgé de quarante cinq ans et de Louis DELANQUE, huissier, âgé de quarante cinq ans, domiciliés en cette ville, lesquels la contractante et les témoins ont signé avec nous le présent après lecture faites.

En marge
Par mariage contracté à Dunkerque le premier septembre mil huit cent cinquante deux Jacques Henri Pierre Marie HERREWYN professeur de mathématiques âgé de cinquante quatre ans, né en cette ville et Marie Joséphine FRANSOIS, ont reconnu légitiment l'enfant repris dans l'acte ci contre. L'adjoint au maire officier de l'état civil délégué. LEFEBVRE.

n°14
L’an mil huit cent soixante-douze, le trente mars à quatre heures de relevée, pardevant nous Philippe SCHODDUYN, maire officier de l’état civil de la commune de Rosendaël, canton est et arrondissement de Dunkerque, département du Nord, ont comparu publiquement en la maison commune Charles Alfred GLACHET, journalier, né à Gravelines (Nord), le quinze octobre mil huit cent cinquante-trois, demeurant avec son père à Dunkerque, célibataire, fils mineur de Pierre François Félix GLACHET, menuisier et de Marie Louise Claudine Bernardine DEGAY, décédée audit Gravelines le cinq octobre mil huit cent cinquante quatre, le père ici présent et consentant, d’une part, Et Marie-Louise Joséphine HERREWYN, couturière, née à Dunkerque, le deux février mil huit cent quarante quatre, demeurant à Rosendaël avec ses père et mère, célibataire, fille majeur de Jacques-Henri Pierre Marie HERREWYN, professeur de mathématiques et de Marie Joséphine FRANSOIS, ici présents et consentants, d’autre part : Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont las publications ont été faites devant la principale porte d’entrée de la maison commune ainsi que dans la ville de Dunkerque, les dimanches dix et dix sept du courant à l’heure de midi, aucune opposition ne nous ayant été signifié, faisant droit à leur réquisition, lecture faite tant des actes représentés qui demeureront annexés au présent après avoir été paraphés par les parties et par nous qu du chapitre IV du titre du code civil intitulé du mariage, nous avons interpellé les futurs époux ainsi que les personnes dont le consentement est requis d’avoir à nous déclarer s’il a été fait un contrat de mariage, à quoi ils nous ont répondu négativement, nous avons ensuite demandé au futur époux et à la future épouse s’ils veulent se prendre pour mari et femme, chacun d’eux ayant répondu séparément et affirmativement, déclarons au nom de la loi que Charles Alfred GLACHET et Marie Louise Joséphine HERREWYN sont unis par le mariage, du quoi nous avons dressé acte en présence de Félix Jacques Marie PERRE, rentier âgé de soixante seize ans, de Côme Augustin Constant LEGAGNEUR, receveur des douanes en retraite, âgé de soixante dix sept ans, de Joseph Charles BRUNOOGHE, tardeur de huiles, âgé de quarante un ans, domiciliés tous quatre en cette commune ; et ont les contractants, le père du contractant, le père de la contractante et les quatre témoins signé avec nous, la mère de la contractante et ayant déclaré ne savoir signer le présent acte après lecture.

L’an mil huit cent quatre-vingt-dix, le deux décembre à onze heure du matin, nous Edouard VANGREVENYNGHE, adjoint remplissant par empêchement du Maire les fonctions d’officier de l’État civil de la commune de Rosendaël, canton-est et arrondissement de Dunkerque, département du Nord, avons procédé à la transcription du dispositif d’un jugement dont la teneur suis, « République Française, Au nom du peuple française, le tribunal civil de 1er instance, séant à Dunkerque, 1er arrondissement du département du Nord, a rendu à l’audience du quinze novembre mil huit cent quatre vingt neuf, le jugement dont la teneur suit, Entre Madame Marie Louise Joséphine HERREWYN, ouvrière couturière, épouse du sieur GLACHET, ci-après nommé, ladite dame demeurant à Dunkerque, demanderesse, comparant et concluant par M LECOMTE, avoué plaidant par M MORAEL, avocat, d’une part, et Monsieur Alfred GLACHET, ouvrier peintre, demeurant à Rosendaël, rue du puits, défenseur défaillant, d’autre part sans que les présentes qualités puissent nuire ni préjudicier aux droits respectifs des parties Oui Me MARAEL avocat, assisté de M LECOMTE, avoué de la demanderesse, le défenseur faisant défaut,Et après avoir entendu Monsieur Foucart , juge suppléant siégeant comme ministère public , par empêchement des magistrats du parquet, considérant que le défenseur n’ a point constitué avoué, bien que régulièrement assigné suivant exploit de Puyvens, huissier à Dunkerque, en date du vingt un août mil huit cent quatre-vingt-neuf, enregistré, le tribunal donne défaut contre lui et pour le profit : Considérant que les documents de la cause il résulte que GLACHET s’est livré envers sa femme à des violences telles qu’il fut condamné par le tribunal de céans, jugeant correctionnellement, le trente novembre mil huit cent soixante-dix-huit, à vingt jours de prison et que depuis il a abandonné celle-ci pour aller vivre maritalement avec une autre femme, que ces fait sont de nature à entraîner le divorce, vu l’article deux cent trente un du code civil modifié par la loi du dix huit avril mil huit cent quatre vingt six, Par ces motifs : le tribunal en premier ressort, prononce au profit de la demanderesse le divorce d’entre les époux GLACHET, Dit en conséquence que sur la réquisition qui lui en sera faite, l’officier de l’état civil de la commune de Rosendaël, sera tenu de transcrire le présent jugement sur les registres de l’état civil de la commune de Rosendaël, et de mentionner le divorce admis, en marge de l’acte de mariage des époux GLACHET-HERREWYN, commet Me D’ARRAS notaire à Dunkerque, pour procéder aux opérations de liquidation nécessitées par la séparation de biens des époux GLACHET, nomme Monsieur GILBRIN, juge commissaire pour rapporter au tribunal des dites opérations, condamne le défenseur aux dépens, et commet SUYWONS, huissier à Dunkerque, pour lui signifier ce jugement, Ainsi jugé à Dunkerque au palais de justice de la dite ville et prononcé à l’audience ordinaire et publique du vendredi quinze novembre mil huit cent quatre vingt neuf par Monsieur TABARY président, CATTON et GILBRIN juges, en présence de Monsieur FOUCART, juge suppléant, siégeant comme ministère public, par empêchement des magistrats du parquet, et avec l’assistance de Monsieur Louis Henri SPRIET, greffier du siège tenant la plume à l’audience signé Th, TABARY et L, SPRIET.
Nous certifions exacte la transcription du dispositif du jugement qui précède.