
![]() | (Marie-Antoinette von Habsburg-Lothringen) (Maria Antonia Josepha Johanna de LORRAINE de HABSBOURG) Marie-Antoinette d'Autriche Reine de France(1770-1793)
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Parents
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Marie-Thérèse au masque : l'impératrice aimait aussi les fêtes et les bals. |
Union(s) et enfant(s)
Mariée en 1770 avec Louis XVI de BOURBON, Roi de France 1754-1793 (Parents :Louis le Dauphin de BOURBON, Dauphin de France 1729-1765 & Maria Josepha von SACHSEN, Princesse de Pologne 1731-1767)dont; - Marie-Thérèse de BOURBON, Duchesse d'Angoulème 1778-1851
- Louis-Joseph de BOURBON 1781-1789
- Louis XVII de BOURBON, Roi de France 1785-1795
- Marie-Sophie de BOURBON 1786-1787
Relation, platonique ?, avec Axel von FERSEN 1755-1810 (voir note);
Fratrie
Maria-Elisabeth de LORRAINE de HABSBOURG, Archiduchesse d'Autriche 1737-1740
Maria-Anna de LORRAINE de HABSBOURG, Archiduchesse d'Autriche- 1738-1789
Maria-Karoline de LORRAINE de HABSBOURG 1740-1741
Joseph II de LORRAINE de HABSBOURG, Empereur d'Autriche 1741-1790 Marié en 1760 avecIsabelle de BOURBON PARME, Princesse de Parme 1741-1763
Joseph II de LORRAINE de HABSBOURG, Empereur d'Autriche 1741-1790 Marié le 25 janvier 1765 (vendredi), au château de Schönbrunn, avecMarie-Josèphe von WITTELSBACH, Impératrice du Saint-Empire 1739-1767
Joseph II de LORRAINE de HABSBOURG, Empereur d'Autriche 1741-1790 Relation, supposée, avecEva FRANK 1754-1816
Maria-Christina de LORRAINE de HABSBOURG, Archiduchesse d'Autriche 1742-1798 Mariée le 7 avril 1766 (lundi), à Schlosshof, avecAlbrecht von SACHSEN, Duc de Teschen 1738-1822
Maria-Elisabeth de LORRAINE de HABSBOURG, Archiduchesse d'Autriche 1743-1808
Karl Josef de LORRAINE de HABSBOURG, Archiduc d'Autriche 1745-1761 Fiancé avecMarie-Louise de BOURBON d'ESPAGNE, Grande-Duchesse de Toscane 1745-1792
Maria-Amalia de LORRAINE de HABSBOURG, Archiduchesse d' Autriche 1746-1804 Mariée le 19 juillet 1769 (mercredi), Colorno (Italie), avecFerdinand Ier de BOURBON PARME 1751-1802
Léopold II de LORRAINE de HABSBOURG, Empereur du Saint Empire 1747-1792 Marié le 5 août 1765 (lundi), Innsbruck, avecMarie-Louise de BOURBON d'ESPAGNE, Grande-Duchesse de Toscane 1745-1792
Maria-Karolina de LORRAINE de HABSBOURG, Archiduchesse d'Autriche 1748-1748
Maria-Johanna de LORRAINE de HABSBOURG, Archiduchesse d'Autriche 1750-1762 Fiancée avecFerdinand Ier de BOURBON-SICILES, Roi de Sicile 1751-1825
Maria-Josefa de LORRAINE de HABSBOURG, Archiduchesse d'Autriche 1751-1767 Fiancée avecFerdinand Ier de BOURBON-SICILES, Roi de Sicile 1751-1825
Marie-Caroline de LORRAINE de HABSBOURG, Reine de Naples 1752-1814 Mariée le 12 mai 1768 (jeudi) avecFerdinand Ier de BOURBON-SICILES, Roi de Sicile 1751-1825
Ferdinand de LORRAINE de HABSBOURG, Duc de Modène 1754-1806 Marié en 1771 avecMarie-Béatrice d'ESTE 1750-1829
Marie-Antoinette de LORRAINE de HABSBOURG, Reine de France 1755-1793 Mariée en 1770 avecLouis XVI de BOURBON, Roi de France 1754-1793
Marie-Antoinette de LORRAINE de HABSBOURG, Reine de France 1755-1793 Relation, platonique ?, avecAxel von FERSEN 1755-1810
Maximilian Franz de LORRAINE de HABSBOURG, Archiduc d'Autriche 1756-1801
Relations
- Filleul :
Louis Philippe Ier d'ORLÉANS, Roi de France 1773-1850
- Filleul :
Louis de BONNEFOY du CHARMEL, Baron du Charmel 1774-1861
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Notes
Notes individuelles
Afin de réconcilier la monarchie française avec celle des Habsbourg, le ministre Choiseul mène des négociations qui conduiront au mariage de Marie-Antoinette avec Louis le Dauphin futur Louis XVI.
Au printemps 1770, elle épouse le dauphin Louis, petit-fils de Louis XV. Les fêtes données à cette occasion sont magnifiques, à Paris, le feu d'artifice est l'occasion d'une bousculade monstre qui fait cent trente-deux morts.
La petite archiduchesse fait vite la conquête de toute la cour ; elle est « délicieuse » selon ses contemporains, toute menue, blonde, blanche et rose avec déjà cette grâce et ce port de tête qui faisait dire à son page que, comme on offrait une chaise aux autres femmes, on avait envie de lui avancer un trône.
Mais elle se laisse vite entraîner dans les coteries et les intrigues et d'autant plus facilement que son nouvel époux ne semble guère s'intéresser à elle. Elle doit attendre huit ans, dans l'inquiétude d'être reconnue stérile, la naissance de sa fille, la petite « Madame Royale ».
Pour tromper son ennui ce sont des fêtes et bals, des tables de jeu où elle perd des sommes astronomiques, des escapades avec ses compagnons favoris qui font d'autant plus jaser que l'on connaît ses problèmes conjugaux. Sa mère Marie-Thérèse lui conseille de moins dépenser, d'avoir plus de considération pour le roi et pour l'étiquette. En 1775 Marie-Thérèse écrira à l'ambassadeur de France à Vienne : « Ma fille court à grands pas vers sa ruine ».
Devenue reine en 1774, face à la faiblesse de Louis XVI, on peut raisonnablement penser que c'est elle qui gouverne. Elle place tous les siens et fait chasser tous ceux qui lui ont déplu. Marie-Thérèse sa mère meurt en 1780 et les conseils judicieux que cette dernière lui dispensait s'en vont avec elle. A partir de ce moment, Marie-Antoinette va cumuler les erreurs.
En 1784, elle soutient les intérêts de son frère Joseph II dans sa querelle avec les Pays-Bas, Louis XVI, refuse de prendre le parti de l'Autriche ; les man uvres de la reine ayant abouti à un accord désavantageux pour la France, le peuple lui donne son surnom : « l'Autrichienne ».
1785, c'est l'affaire du « collier » qui éclate. Marie-Antoinette est victime d'une escroquerie montée par une aventurière qui se fait appeler La Motte-Valois. Elle est aussi victime de la bêtise du cardinal de Rohan et des rancunes de tous ceux qu'elle a malmenés. Sure de son innocence, elle exige l'arrestation de Rohan et un procès public. La fausse comtesse est condamnée, Rohan innocenté et le scandale éclabousse la couronne française.
Marie-Antoinette est maintenant détestée par tout le monde et plus particulièrement par le peuple. La misère engendrée par les mauvaises récoltes successives, c'est elle ; la faillite du Trésor, révélée en 1787, c'est elle. Sa seule consolation est son amant Axel de Fersen, l'officier suédois qui lui a été présenté en 1774. Leur amour durera jusqu'à la mort de la reine.
Dès le début de la Révolution, elle refuse tout compromis avec les députés de l'Assemblée, elle reste murée dans son orgueil et ne peut admettre cette idée nouvelle de Nation. Elle va encore plus loin dans cette démarche en refusant l'aide de La Fayette, de Mirabeau et de Barnave. Elle accepte toutefois une entrevue avec Mirabeau, le 3 juillet 1790, mais ne peut admettre l'idée d'une monarchie constitutionnelle. Pour elle la seule solution serait l'aide de son frère ou d'armées étrangères. En 1792 encore, elle refuse le secours de Dumouriez. Elle pousse à la guerre, pensant que c'est de là que viendra le salut, la délivrance.
Depuis octobre 1789, elle est quasi-captive de la nation avec sa famille ; les épreuves ont fait d'elle une mère admirable, une épouse exemplaire qui a de l'estime et de l'affection pour l'homme maladroit mais bon que le sort lui a donné. Elle fait face avec courage et dignité aux grandes journées révolutionnaires, c'est sur elle que se cristallisent les haines populaires ; elle n'est plus que l'infâme, la bête féroce dont il faut arracher le coeur.
Elle amène Louis XVI à l'idée de fuite : ils seront arrêtés à Varennes, le 20 juin 1791. Le 13 août 1792, elle est enfermée avec les siens dans le vieux donjon du Temple. Tous ses amis lui sont arrachés, emprisonnés, exécutés, massacrés. Après l'exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793, on la sépare de son fils âgé de huit ans qu'elle entend bientôt jurer avec ses geôliers dans la cour de la prison.
En octobre c'est le procès. Mêlant dans son réquisitoire les arguments les plus fondés sur les dépenses de la reine et son action politique avec des récits fantaisistes sur les « orgies » de la cour, Fouquier-Tinville y joint, à l'instigation d'Hébert, d'infâmes accusations sur des pratiques sexuelles auxquelles elle aurait initié son fils. Elle répond à tout avec une grande dignité.
Marie-Antoinette ne sait pas que sa mort est déjà décidée et garde jusqu'au bout l'espoir, un espoir entretenu par les nombreux dévouements qu'elle inspire jusqu'à la fin. Ses deux avocats Chauveau-Lagarde et Tronson du Coudray épuisent en vain leur éloquence et sont arrêtés en pleine audience.
En ce jour du 16 octobre 1793, elle est condamnée à quatre heures du matin et conduite à l'échafaud quelques heures plus tard. Âgée de trente-huit ans, elle en paraissait alors soixante : depuis le retour de Varennes, ses cheveux étaient devenus blancs.
Ses restes ont été transportés à la cathédrale de Saint-Denis en 1815.
Marie-Antoinette méconnue (3/4)La première reine maman de l'histoire de FranceParis Match | Publié le 09/12/2015 à 18h45 |Mis à jour le 10/12/2015 à 00h00Dominique Bonnet"Marie-Antoinette et ses enfants" par Elisabeth Vigée-Lebrun, 1787 - À droite en haut: détail du couvercle du coffre à layette du dauphin Louis Joseph - À droite en bas : "Portrait des deux enfants aînés de la reine" par Elisabeth Vigée-Lebrun, 1784"Marie-Antoinette et ses enfants" par Elisabeth Vigée-Lebrun, 1787 - À droite en haut: détail du couvercle du coffre à layette du dauphin Louis Joseph - À droite en bas : "Portrait des deux enfants aînés de la reine" par Elisabeth Vigée-Lebrun, 1784
Château de Versailles (dist. RMN-Grand Palais) Christophe Fouin - The Art Archive / Musée du Château de Versailles / Alfredo Dagli Orti
Notes concernant l'union
Union avec Axel von FERSEN:
Les travaux menés dans le cadre du projet REX (projet financé par la Fondation des sciences du patrimoine, avec pour partenaires les Archives nationales, le CRCC et ETIS) ont permis de décrypter une première lettre caviardée de la correspondance entre Marie-Antoinette et le comte de Fersen.
« Des cartographies chimiques ont été réalisées sur la lettre « 4401_1-43 » datée du 4 janvier 1792, une des rares lettres autographes de Marie-Antoinette. Grâce à de légères variations dans les concentrations de cuivre entre les deux encres, la fluorescence de rayons X sous micro-faisceau (?XRF) a permis de distinguer les deux niveaux d’écriture et d’extraire le texte original (les mots en italique-souligné sont interpolés) :
« je vais finire, non pas sans vous dire mon bien cher et tendre ami que je vous aime a la folie et que jamais jamais je ne peu être un moment sans vous adorer ». »
Sources
- Personne: https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Antoinette_d%27Autriche
- Famille 1: Wikipedia
- Famille 2: http://crc.mnhn.fr/IMG/pdf/les_pages_cachees_de_marie_antoinette.pdf
Photos & documents
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