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8 médias disponibles 8 médias disponibles A participé à la Grande GuerreL'actualité de la guerre au jour le jourDomicile lors de la mobilisation : Saint-Sauveur-en-Rue (42) |
Parents
- François JOANNARD 1829-1874
- Jeanne dite Rose ARNAUD 1835-1916
Union(s) et enfant(s)
- Marié le 1er novembre 1900, Bourg-Argental 42, avec Françoise Rosalie VIAL 1875-1940 dont
Marie Rosine JOANNARD 1902-1972
Jean JOANNARD 1910-1957
Fratrie
Maria JOANNARD 1866-1946
Barthélemy JOANNARD 1868-1868
Pierre JOANNARD 1871
Baptiste JOANNARD 1874-1946
Notes
Notes individuelles
Sabotier et Propriétaire à Argental. Classe 1894, matricule 981. Arrivé au Corps du 139ème régiment d'Infanterie le 16 novembre 1895, immatriculé sous le numéro 6364. Soldat de 2ème classe puis soldat de 1ère classe le 1er août 1897. Envoyé dans la disponibilité le 1er octobre 1898, dans un régiment d'Infanterie à Saint-Etienne. Certificat de bonne conduite accordé. Passe dans la réserve de l'armée active le 1er octobre 1898, se retire à Saint-Sauveur en Rue. Il établit un contrat de mariage le 18 octobre 1900, devant maître Collet, notaire à Bourg-Argental. Accompli une période d'exercices militaires dans le 38ème régiment d'Infanterie du 26 août au 23 septembre 1901 puis du 22 août au 18 septembre 1904. Passe dans l'armée territoriale le 1er octobre 1908. Effectue une période d'exercices militaires dans le 102ème régiment d'Infanterie territoriale du 17 au 25 mai 1910. Il est mobilisé le 13 août 1914 dans le 102ème régiment d'Infanterie territoriale. Le Régiment, appelé à faire partie de la Réserve générale de la Place de Toulon (15flae Région), sous les ordres du vice-amiral commandant d'armes, est dirigé, à son arrivée à Toulon, sur la caserne Grignan. En CHAMPAGNE du 8 octobre 1914 au 21 avril 1915, en BELGIQUE du 22 avril au 26 août 1915 Au moment où nous venons participer en première ligne à la garde du canal de l'Yser (2 mai), le front n'est pas encore stabilisé. Le 102e alterne avec le 100e : quatre jours en première ligne, quatre jours en soutien. Les relèves sont pénibles, effectuées dans la boue, à découvert, sans le secours d'aucun boyau d'adduction et gênées par le feu de l'infanterie ennemie. L'effort a été grand. Depuis un mois et demi, les hommes mangent leur soupe froide, apportée la nuit, car toutes les voies d'accès sont à découvert ; ils ne peuvent ni se laver ni changer de linge ; ils vivent dans la boue sous le bombardement incessant. En ARTOIS du 26 août 1915 au 25 février 1916. Dans la SOMME du 26 février au 24 juin 1916 employés, sous la direction du Génie, aux travaux de préparation de l'offensive de la Somme. Dans L'AISNE du 25 juin au 16 novembre 1916. Le secteur est soumis à un bombardement incessant d'obus, de torpilles et de grenades qui détruisent nos ouvrages ; les Allemands envoient jusqu'à nos tranchées des patrouilles très mordantes qui sont repoussées au fusil et à la grenade. Baptiste est maintenu au service armé par la commission de réforme de Saint-Etienne le 14 septembre 1916. Dans L'OISE du 17 novembre 1916 au 18 février 1917. Retour vers le secteur de l'AISNE du 19 février au 3 mars 1917. En secteur , L'AVANCE du 4 mars au 23 mars 1917. Les Allemands, en face de nous, montrent les premiers jours une certaine agitation ; une patrouille tente de pénétrer dans une tranchée du C.R. des Bretons, mais elle est repoussée par notre feu. Pourtant, le tir de l'artillerie de petit calibre et des mines devient visiblement plus faible ; l'activité allemande se réduit au lancement sur nos premières lignes des grenades à ailettes et au bombardement de l'arrière avec des obus à gaz de gros calibre. Différents indices font supposer que les Allemands se préparent à reculer. Nous poussons des reconnaissances dans la soirée du 17 et, dans la nuit, nous occupons les premières lignes allemandes ; chaque compagnie place une section dans les anciennes secondes lignes adverses, une en soutien en première ligne, deux en réserve dans nos tranchées de première ligne. Tout l'ancien front allemand qui nous faisait face est occupé par nous au cours de la nuit. A la IIIème ARMÉE du 24 mars au 15 juillet 1917. Employés à réparer les destructions faites par l'ennemi et à remettre les routes en état. Mais, au bout de peu de jours, la 81me D.T. passe au service de la IIIe Armée pour d'autres travaux . Baptiste est mis en sursis d'appel pour une durée indéterminée comme employé aux houillères de Montrambert et de la Bérazudière le 8 juin 1917. Mis en congé illimité de démobilisation le 6 septembre 1919 ( 2ème échelon N°4602) par le 38ème régiment d'Infanterie.
Sources
- Personne: Bory PATRICE (patricebory)
Photos & documents
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